mercredi 19 août 2015

Meat is Murder #1

Ce que tous les artistes qui suivent ont en commun ? Ils sont tous végétariens et ne s'en cachent pas ! C'est peut-être un lien ténu pour un théma mais, en étant moi-même, de ceux qui refusent la cruauté alimentaire, et les albums étant bons, je n'allais pas me priver !

HaRe KRiSHNa
George Harrison "All Things Must Pass" (1970)
ou "Le Bon Coup de Cool Georgie"

Un vrai premier album solo après la dissolution des Beatles ? Une excellente occasion pour George Harrison de recycler toutes les belles chansons que les vilains Lennon et McCartney lui ont refusé, une chance de creuser de nouvelles pistes à l'aulne d'une spiritualité jamais contestée, c'est All Things Must Pass, un triple album, pas moins !
Et une œuvre qui a de forts airs d'auberge espagnole avec ses très nombreux invités venus offrir leurs services, des têtes connues comme s'il en pleuvait, d'autres qui le deviendront, à commencer par Phil Spector qui, épaté par la quantité de matériel accumulé par Harrison depuis aussi loin que 1966, ne put résister à la tentation de mettre tout ça en son. Parce que, quelle collection mes aïeux !, que de merveilles qui auraient parfaitement trouvé leur place sur les opus de qui vous savez si les deux tyrans à l'incomparable verve compositionnelle n'avait squatté l'affiche ne laissant que miettes au plus jeune d'entre eux. Evidemment, il y a le tube "hare krishna" My Sweet Lord, imparable ceci dit en passant, mais tellement plus de choses d'un très cool I'd Have You Anytime, de bons gros rock totalement Beatles tel que Wah-Wah, What Is Life ou Let It Down, de petites merveilles pop telles qu'Isn't It a Pity ou Run of the Mill, de tentations presque country sur If Not for You, Behind That Locked Door ou I Live for You... Et ce n'est que pour la première partie de l'imposante collection parce que la suite, aussi généreuse, aussi belle, aussi George !, n'a pas à rougir de la comparaison et complète, en vérité, avec une classe mélodique comparable à celle d'anciens collègues qui le mésestimèrent tant.
Dans son édition définitive, bonussée juste ce qu'il faut, livrettée comme il faut, c'est un festin encore rallongé qui s'offre à nous, un festin qui ne fait que continuer de regretter la disparition ô combien prématurée de ce songwriter d'exception en plus d'être un mec vraiment cool, et spirituel, un mec nommé George Harrison qu'on devrait autant écouter que les albums de qui vous savez. All Things Must Pass est un immanquable, l'implacable revanche du vilain petit canard sur les beaux cygnes blancs que sont Lennon et McCartney, c'est aussi simple que ça !

CD 1
1. I'd Have You Anytime 2:59
2. My Sweet Lord 4:42
3. Wah-Wah 5:37
4. Isn't It A Pity 7:12
5. What Is Life 4:26
6. If Not For You 3:33
7. Behind That Locked Door 3:09
8. Let It Down 4:59
9. Run Of The Mill 2:50
10. I Live For You 3:36
11. Beware Of Darkness 3:20
12. Let It Down 3:55
13. What Is Life (Backing Track) 4:26
14. My Sweet Lord (2000) 4:56

CD 2
1. Beware Of Darkness 3:51
2. Apple Scruffs 3:08
3. Ballad Of Sir Frankie Crisp (Let It Roll) 3:52
4. Awaiting On You All 2:49
5. All Things Must Pass 3:47
6. I Dig Love 5:00
7. Art Of Dying 3:42
8. Isn't It A Pity (Version Two) 4:50
9. Hear Me Lord 6:00
10. It's Johnny's Birthday 0:49
11. Plug Me In 3:19
12. I Remember Jeep 8:09
13. Thanks For The Pepperoni 5:31
14. Out Of The Blue 11:15

George Harrison – vocals, electric and acoustic guitars, dobro, harmonica, Moog synthesizer, harmonium, backing vocals; bass (2001 reissue only)
Eric Clapton – electric and acoustic guitars, backing vocals
Gary Wright – piano, organ, electric piano
Bobby Whitlock – organ, harmonium, piano, tubular bells, backing vocals
Klaus Voormann – bass, electric guitar
Jim Gordon – drums
Carl Radle – bass
Ringo Starr – drums, percussion
Billy Preston – organ, piano
Jim Price – trumpet, trombone, horn arrangements
Bobby Keys – saxophones
Alan White – drums, vibraphone
Pete Drake – pedal steel
John Barham – orchestral arrangements, choral arrangement, harmonium, vibraphone
 Pete Ham – acoustic guitar
Tom Evans – acoustic guitar
Joey Molland – acoustic guitar
Mike Gibbins – percussion
Dave Mason – electric and acoustic guitars
Tony Ashton – piano
Gary Brooker – piano
Mal Evans – percussion, backing vocals, "tea and sympathy"
Phil Collins – percussion
Ginger Baker – drums
Al Aronowitz – unspecified
Eddie Klein – backing vocals
Dhani Harrison – acoustic guitar, electric piano, backing vocals (2001 reissue only)
Sam Brown – vocals, backing vocals (2001 reissue only)
Ray Cooper – percussion, synthesizer (2001 reissue only)

GEORGE HARRISON

VéGéTaNaiN
Paul Simon "Paul Simon" (1972)
ou "Gone Solo"

Séparé à l'amiable du partenaire qui harmonisait si bien ses compositions, Art Garfunkel, Paul Simon ne fait, finalement, pas autre chose que ce pour quoi on le connaît alors, une folk aux influences diverses et à la finesse compositionnelle sans pareille, un bon coup bien préparé.
Bien préparé parce que Simon a, depuis le split de son duo, pris des cours de composition et d'harmonie, et le temps de se constituer une jolie petite collection de démos pour le vrai lancement de sa carrière solitaire étant entendu que l'album paru 7 ans plus tôt (The Paul Simon Songbook) n'est plus alors qu'un distant apéritif largement oublié du faits des éclatantes performances de Simon & Garfunkel l'ayant suivi.
Mais donc, pour triomphal que soit ce premier long-jeu "après", Paul Simon ne surprend pas forcément. Il ne surprend pas parce qu'on trouve, tout du long du présent éponyme, un maniérisme, une faconde compositionnelle finalement très proche de ce qu'on connaît déjà du new yorkais de poche (Duncan et ses influences centre-américaines n'est qu'une jolie folk song, Everything Put Together Fall Apart, un peu jazzy et bluesy, itou, tout comme Run That Body Down, Armistice Day, Peace Like a River et Papa Hobo), ce qui n'est finalement que logique un artiste ne se refaisant jamais tout à fait. Ca ne veut pas dire qu'on accueille pas les vraies progressions stylistiques avec enthousiasme parce que d'un reggae d'ouverture tout à fait convaincant (Mother and Child Reunion), d'un morceau plein d'un groove aussi tranquille qu'irrésistible (Me and Julio by the Schoolyard), d'un intermède jazz manouche très réussi avec nul autre que Stéphane Grappelli en guest (Hobo's Blues) à un beau blues tempéré (Paranoia Blues), jusqu'à une belle ballade jazzy de conclusion (Congratulations), Paul réussit tout ce qu'il entreprend avec une classe et une assurance qui laisse pantois. Il faut dire que le chanteur, compositeur et interprète a su réunir un beau casting autour de lui, beaucoup de grands professionnels de l'instrument studio (des requins, oui !, mais de requins impliqués) en plus de savoureuses guests idéalement employées (Ron Carter, Charlie McCoyLos Incas) chacun apportant sa pierre à l'édification d'un début de carrière absolument réussi.
Parce que, et c'est ce qui importe finalement, le Paul Simon de Paul Simon est une vraie belle galette toute en nuance et en finesse, un authentique classique qui, plus de 40 ans après sa sortie, n'a toujours pas pris une ride, un incontournable on appelle ça.

1. Mother and Child Reunion 3:05
2. Duncan 4:39
3. Everything Put Together Falls Apart 1:59
4. Run That Body Down 3:52
5. Armistice Day 3:55
6. Me and Julio Down by the Schoolyard 2:42
7. Peace Like a River 3:20
8. Papa Hobo 2:34
9. Hobo's Blues 1:21
10. Paranoia Blues 2:54
11. Congratulations 3:42
Bonus
12. Me and Julio Down by the Schoolyard (Demo – San Francisco 2/71) 2:29
13. Duncan (Demo – San Francisco 2/71) 2:48
14. Paranoia Blues (Unreleased Version) 3:14

Paul Simon: acoustic guitar, vocals, percussion (10), producer, arranger (all tracks)
&
Hal Blaine: drums (4, 10, 11)
Huks Brown: lead guitar (1)
Ron Carter: bass (4)
Russel George: bass (6)
Stéphane Grappelli: violin (9)
Winston Grennan: drums (1)
Stefan Grossman: bottleneck guitar (10)
Jerry Hahn: electric guitar (4, 5)
Neville Hinds: organ (1)
Jackie Jackson: bass (1)
Larry Knechtel: piano (1), electric piano (3, 11), harmonium (3, 8), organ (11)
Denzil Laing: percussion (1)
Fred Lipsius: horns (5)
Los Incas: flute, charango, percussion (2)
Mike Mainieri: vibes (4)
Charlie McCoy: bass harmonica (8)
Victor Montanez: drums (7)
Airto Moreira: percussion (5, 6)
Joe Osborn: bass (7, 11)
John Schroer: horns (5, 10)
David Spinozza: acoustic guitar (4, 6)
Steven Turre: horns (10)
Wallace Wilson: rhythm guitar (1)
Cissy Houston, Von Eva Sims, Renelle Stafford and Deirdre Tuck: backing vocals (1)

PAUL SIMON

THe VeGGie NeRD
Elvis Costello "This Year's Model" (1978)
ou "Attraction à Lunettes"

Se renommer Elvis quand on ressemble à Buddy Holly, rien que là se déclare la talentueuse ironie de l'anglo-irlandais Declan MacManus (nom qui en jette nettement moins, admettons). Quand on rajoute le Costello* (Abbott et ...?) on comprend qu'on a affaire à un vrai rigolo... Quoique pas pour sa musique ou les paroles qu'il a toujours pris extrêmement au sérieux mais bien pour un détachement et un gout affirmé d'un second degré pas si courant dans la musique "pop".
Présentement, This Year's Model est le second album du lunetté mais le premier avec ses proverbiales Attractions remplaçant ici le Clover d'Huey Lewis (qui n'en était pas) qui avait officié sur son premier long-jeu, My Aim Is True. L'air de rien, ce changement de backing band a son importance. Parce que les Attractions, plus nerveux et précis que leurs devanciers, délivrent une performance encore plus énergique qui sied particulièrement au cynisme détaché d'un Costello parolier fin si un brin misanthrope et, présentement, à la verve compositionnelle encore décuplée.
Pour autant, on n'assimilera pas Elvis au mouvement punk qui fait alors rage en la Prude Albion, à la New Wave à la limite mais c'est encore trop réducteur parce que déjà, toujours !, il y a un souci constant de la mélodie qui fait évidemment la différence, et des racines fermement ancrée dans le rock'n'pop originel quand les punk paraissaient vouloir tout casser dans leur agressive démarche. Quand aux chansons proprement dites, c'est une impeccable collection où on cherche longtemps la faille... Pour ne jamais la trouver. Pas étonnant, à partir de là, qu'on vit plus tard le sieur Costello collaborer avec quelques (très) grands mélodistes tels que Burt Bacharach ou Paul McCartney, il appartient bel et bien à cette caste qui semble transformer tout ce qu'il touche en or.
Concernant la présente édition, on notera la totale absence de bonus mais une remasterisation impeccable pour un digipack qui ne l'est pas moins : que la viande sur les os, pas un pet de gras ce qui va, après tout, très bien à cette musique faussement simple allant toujours à l'essentiel, ne cherchant pas midi à quatorze heure et qui, du coup, n'a pas pris la moindre ride 35 ans après son lancement originel.
Album varié, mélodiquement parfait et diablement bien mis en son (merci Nick Lowe), This Year's Model demeure un sommet dans la discographie d'un Costello, le meilleur Elvis diront certains, qui n'en manque pourtant pas. Une parfaite collection de chansons intelligentes et malines et, forcément, un essentiel à la collection de tout amateur de rock qui se respecte. 39 minutes et 21 secondes de bonheur, tout simplement !
* en fait un pseudonyme utilisé par son papa trompettiste

1. No Action
2. This Year's Girl 3:22
3. The Beat 3:49
4. Pump It Up 3:17
5. Little Triggers 2:43
6. You Belong to Me 2:25
7. Hand in Hand 2:38
8. (I Don't Want to Go to) Chelsea 3:10
9. Lip Service 2:39
10. Living in Paradise 3:47
11. Lipstick Vogue 3:33
12. Night Rally 2:46
13. Radio, Radio 3:06

Elvis Costello - guitar, vocals
Steve Nieve - piano, organ
Bruce Thomas - bass
Pete Thomas - drums

ELVIS COSTELLO

eMBLéMaTiQue
The Smiths "Meat Is Murder" (1985)
ou "Indie Veggie"

Parangons de la renaissance indie pop anglaise des années 80, une digestion du punk qui a compris que les affectations progressives n'étaient plus d'actualité, les Smiths sont surtout d'excellents songwriter avec, comme c'est presque traditionnel pour une formation britannique, un duo de leaders, Morrissey et Johnny Marr, qui brillent particulièrement sur Meat Is Murder, leur second opus.
Brillants dans la transition dirait-on presque parce que Meat Is Murder est un album transitoire, sans le moindre doute. Triomphants presque par surprise le coup d'avant, parce qu'on ne les attendait pas dans le désert pop qu'était devenu l'Angleterre du début des années 80, mais désireux de ne pas simplement tenter de rééditer la réussite, les Smiths testent quelques nouvelles pistes (du rockabilly sur Rusholme Ruffians et Nowhere Fast, et ils le font bien !, ou du presque dansant sur Barbarism Begins at Home) en plus de continuer d'explorer l'indie pop douce-amère, combative mais un peu désespérée, pour laquelle ils sont connus. Indéniablement, définitivement de leur époque, d'un Royaume Uni thatchérien où certains s'enrichissent alors que de plus en plus d'autres sombrent dans la misère, ces Smiths sont indissociables d'une désespérance britannique mais aussi de leur ville, Manchester, toile de fond d'une belle partie de leurs déclarations lyriques. Parce qu'ils sont importants, les textes, d'autant qu'avec un Morrissey à la plume, individu à la sexualité incertaine, végétarien militant, working class mais élitiste tout de même, un mec compliqué mais doté d'un vrai talent d'écriture en plus d'une voix à l'idéal détachement émotionnel, ça donne une passionnante sélection de textes dans lesquels il est bon de replonger pour "humer" l'air du temps, de ce temps là, de ces années 80 qu'on brûle trop souvent sur le bûcher du bon goût quand elles produisirent tout de même de fort belles choses comme ici démontré. D'autant que, idéal pendant harmonique à la dépression militante chronique de MorrisseyJohnny Marr à la musique, un instrumentiste à la virtuosité différente, pas de ces guitar-heroes qui font dans la vaine démonstration, un mélodiste qui se sert des six cordes de son instrument comme d'un facteur texturant et qui y réussit très bien, tisse de bien belles toiles pour son araignée de vocaliste. A l'écoute attentive et scrutatrice, c'est l'assurance d'avoir des choses à écouter d'autant que la section rythmique se glisse parfaitement dans l'ensemble, et dans l'art de la nuance, toujours. Et comme, pour couronner le tout, la production, plus de moyens, plus de temps, offre un écrin idéals à ces chants de résistance sociaux, politiques ou intimes (ou un peu tout ça à la fois), il n'y a pas à bouder son plaisir malgré une cohérence moindre que ce qui précède et ce qui suivra, on ne le niera pas.
Comme il n'y a que quatre albums des Smiths, que chacun constitue une petite bulle temporelle de la vie du groupe et qu'aucun n'est raté, il est à peu près impossible d'en conseiller un plus qu'un autre. Alors autant les prendre par ordre chronologique pour bien saisir l'évolution sans, évidemment, oublier ce Meat Is Murder, peut-être le moins recommandé d'entre tous alors que, franchement, il est excellent.

1. The Headmaster Ritual 4:52
2. Rusholme Ruffians 4:20
3. I Want the One I Can't Have 3:14
4. What She Said 2:42
5. That Joke Isn't Funny Anymore 4:59
6. Nowhere Fast 2:37
7. Well I Wonder 4:00
8. Barbarism Begins at Home 6:57
9. Meat Is Murder 6:06

Morrissey – vocals
Johnny Marr – guitars, piano
Andy Rourke – bass guitar
Mike Joyce – drums

THE SMITHS

SaNG De NaVeT
Philip Glass & The Kronos Quartet "Dracula [Motion Picture Score]" (1999)
ou "Reimagining Vlad"

En vérité, je n'ai pas vu le film avec la musique de Glass et ne puis donc pas savoir comment l'un se combine à l'autre. Ce que je sais, par contre, c'est que Glass y livre une de ses œuvres les plus accessibles sans jamais y compromettre son art et/ou son style.
Ainsi reconnaît-on aisément les motifs répétitifs, ces boucles sonores qui affluent telles des vagues sur la grève, qui firent sa renommée. Elément déterminant de ce Dracula, la contrainte que le compositeur s'est lui-même imposé de n'employer qu'un quatuor de cordes pour achever cette entreprise définit autant la composition que les notes qui y sont jouées. Comme, de plus, l'ambiance générale tend vers l'inquiétant et le sombre (là où l'œuvre de Glass est généralement lumineuse... en tout cas ses travaux récents.) c'est à un Glass inédit auquel nous avons affaire ici. Qui plus est, la brièveté de chaque composition, conçue pour illustrer tel ou telle scène, entraîne une évidente limitation des crescendos dont Mr. Glass est habituellement si friand, sauf si, bien entendu, on considère tout l'album comme une unique pièce de musique auquel cas The End of Dracula, ultime mouvement, en est la parfaite conclusion avec un Kronos Quartet si puissant qu'on a peine à croire qu'ils ne soient que quatre.
En résumé, bien qu'il eut été conçu comme une illustration sonore, ce Dracula made in Glass n'a guère besoin d'un support visuel pour exprimer son inquiétant beauté et entraîner l'auditeur sur les terres brumeuses d'une Transylvanie de légende.

1. Dracula 1:15
2. Journey To The Inn 0:43
3. The Inn 3:24
4. The Crypt 1:17
5. Carriage Without A Driver 2:13
6. The Castle 3:12
7. The Drawing Room 1:08
8. 'Excellent, Mr. Renfield' 2:48
9. The Three Consorts Of Dracula 1:30
10. The Storm 1:34
11. Horrible Tragedy 1:22
12. London Fog 1:16
13. In The Theatre 2:50
14. Lucy's Bitten 2:23
15. Seward Sanatoriun 2:57
16. Renfield 2:56
17. In His Cell 1:31
18. When The Dream Comes 2:09
19. Dracula Enters 4:01
20. Or A Wolf 4:40
21. Women In White 3:12
22. Renfield In the Drawing Room 3:25
23. Dr. Van Helsing and Dracula 2:22
24. Mina on the Terrace 4:41
25. Nina's Bedroom/The Abbey 3:52
26. The End Of Dracula 4:06

Philip Glass: music
Kronos Quartet
David Harrington: violin
John Sherba: violin
Hank Dutt: viola
Joan Jeanneraud: cello

PHILIP GLASS

CHauVe aTTiTuDe
Moby "Play" (1999)
ou "Hit Mondial"

Il n'est plus un nouveau venu, le petit chauve végétalien new yorkais au nom de demie baleine de littérature, c'est pourtant avec Play qu'il trouve la formule qui le mènera aux sommets des charts, en tête d'affiche de nombreux festivals et triomphales tournées.
La formule ? Des beats plutôt cool déjà, des boucles mélodiques accrocheuses, quelques vocalistes invités, un côté doux-amer enfin pour donner à l'ensemble un ton qu'on qualifiera de nostalgique. Alors, oui, Moby saute sur la pochette, sa musique n'en est pas moins plus rêveuse que remuante. Et on ne la voudrait pas autrement, en vérité, parce que d'un irrésistible single dépressif (Why Does My Heart Feel So Bad?) à moult thèmes où tradition musicale revisitée le dispute à larmoiement en série (Find My Baby en bluesbeat gagnant, Porcelain en rêve ouaté, Natural Blues en mélopée terrienne, Everloving en dreampop bien revisitée). Evidemment, il reste du beat à danser comme le rootsy Honey, le nerveux Bodyrock ou le hip and chic South Side qui firent d'ailleurs fureur sur les dancefloors mais, sûrement parce que les morceaux "légers" sont les plus réussis, c'est une impression de douceur vaguement triste qui persiste. L'opus dans sa globalité, c'est vrai, moins marquant dans sa seconde moitié qui n'en reste pas moins largement écoutable, est une belle réussite, probablement la plus belle réussite de la carrière de Moby, la pierre fondatrice de sa starisation en tout cas.
Si la suite immédiate de sa carrière, 18 une redite sympathique mais inférieure du présent, ne confirma pas exactement tout le bien qu'on pensait du petit new yorkais chauve, reste l'album, un classique de plein droit d'une musicale à la fois électronique et organique qui vous entraînera aisément dans ses méandres éthérés.

1. Honey 3:27
2. Find My Baby 3:58
3. Porcelain 4:01
4. Why Does My Heart Feel So Bad? 4:23
5. South Side 3:48
6. Rushing 2:58
7. Bodyrock 3:34
8. Natural Blues 4:12
9. Machete 3:36
10. 7 1:00
11. Run On 3:44
12. Down Slow 1:32
13. If Things Were Perfect 4:16
14. Everloving 3:24
15. Inside 4:46
16. Guitar Flute & String 2:07
17. The Sky Is Broken 4:16
18. My Weakness 3:37
Bonus
19. Mémorial Gospel 6:44
20. Spirit 4:11

Moby - instruments, samples, additional vocals ("Porcelain", "South Side", "Machete", "If Things Were Perfect", "The Sky Is Broken")
&
Pilar Basso – additional vocals on "Porcelain".
Shining Light Gospel Choir – vocals on "Why Does My Heart Feel So Bad"
Reggie Matthews – additional vocals on "If Things Were Perfect"

MOBY

DC CoNSCiouS
Fugazi "The Argument" (2001)
ou "L'Argument Final"

Le dernier Fugazi jusqu'à preuve du contraire, vite les gars, 14 ans déjà !, The Argument est aussi l'album le plus peaufiné de l'excellente discographie de ces leaders incontestés du post-hardcore "avec un cerveau", ces natifs de Washington D.C. qui, en plus d'avoir une éthique musicale sans faille, en ont aussi une commerciale qui laisse songeur...
Parce qu'en plus d'être d'ardents supporters d'une indépendance accessible (limite des prix des billets de concerts, de celui des albums, aucun merchandising) ces vrais punks d'obédience straight edge (pas d'alcool, pas de drogue, et un végétarisme largement pratiqué) dont l'emblématique tondu, Ian MacKaye, est affublé d'une involontaire paternité, sont de vrais créateurs musicaux. De fait, du temps a passé depuis les premiers ébats d'un post-hardcore intelligent quoique souvent dansant (c'est pas incompatible, notez) d'un Waiting Room et le raffinement de compositions et d'arrangements tels qu'offerts sur cet Argument de fin de parcours. Ici, sans rien perdre de l'énergie qui les a toujours habité, ils prouvent qu'ils peuvent encore élargir le spectre de leur son. Si on retrouve toujours quelques colériques saillies (le furieux Full Disclosure si bien vocalisé par un Guy Picciotto tout en passion vive, Epic Problem en excellente contrepartie d'Ian aux cordes vocales), le groupe a clairement de nouvelles intentions, de nouvelles envies qui le poussent vers un indie rock libre où leur personnalité, loin d'être annihilée par la conversion, n'en sort que renforcée. Oui, c'est bien de Fugazi dont il s'agit, avec quelques guests précautionneusement choisies pour arriver aux fins voulues, un Fugazi qui sait faire dans le rêveur (sur un Cashout qui explose à peine, sur The Kill qui n'explose jamais, sur un Argument en apothéose finale), ou juste adapter son punk à une volonté harmonique accrue (tous ceux que je n'ai pas déjà cité, en gros). En vérité, si influences il y a (on citera quand même Cure parce que c'est la plus évidente), elles sont si magistralement transcendées qu'on les discerne à peine, d'autant que l'identité instrumentale forte du combo, avec que des instrumentistes (de qualité) possédant tous leur propre style, est ici pérennisée.
Tout ça fait de The Argument un final en beauté pour un groupe qui, officiellement, ne fait qu'une pause mais que, le temps passant, on se désespère de voir revenir. Et peut-être ne faut-il pas d'ailleurs, peut-être cette mélodieuse conclusion doit rester le dernier souffle d'un groupe pas comme les autres dont on continue de recommander, chaudement !, chaque parution de leur impeccable discographie, et pourquoi pas en commençant par la fin, parce que, qu'est-ce qu'elle est belle, cette fin !

1. Untitled Intro 0:52
2. Cashout 4:24
3. Full Disclosure 3:53
4. Epic Problem 3:59
5. Life and Limb 3:09
6. The Kill 5:27
7. Strangelight 5:53
8. Oh 4:29
9. Ex-Spectator 4:18
10. Nightshop 4:02
11. Argument 4:27

Guy Picciotto – vocals, guitar
Ian MacKaye – vocals, guitar, piano
Joe Lally – vocals, bass
Brendan Canty – drums, piano
&
Jerry Busher – second drums, percussion
Bridget Cross – backing vocals
Kathi Wilcox – backing vocals
Amy Domingues – cello

FUGAZI

MaCHiNe DouCe
Fiona Apple "Extraordinary Machine" (2005)
ou "In Bloom"

C'est l'histoire d'un album accouché dans la douleur, de la difficulté de créer tel qu'on le souhaiterait quand on est financé par une multinationale qui a d'autres idées en tête, c'est l'histoire d'Extraordinary Machine, troisième opus de l'excellente Fiona Apple.
Un troisième opus long à venir, et pas seulement pour les raisons précitées, long à venir parce qu'il fallut digérer le succès de l'album de la maturité, When the Pawn, et envisager les possibles qui s'offraient alors à elle, ce petit bout de femme gracieux à la voix grave et grave, aux références musicales fermement ancrées dans le passé pour mieux réinventer le présent. Or donc difficulté de création mais, comme si ça ne suffisait pas, après des sessions avec son collaborateur de toujours, Jon Brion, et un opus enfin bouclé, ne voilà t'il pas que Sony rejette l'œuvre, qui fuitera bientôt sur la toile tel qu'en elle même sans doute par l'artiste en personne, c'est ce qui se dit en tout cas. Mais, fière de ses chansons et pas décidée à lâcher l'affaire si facilement, parce que Fiona Apple a son petit caractère aussi, et sa conviction artistique inentamée, la jeune femme accepte de revoir sa copie sous la férule de Mike Elizondo, un proche lieutenant de Dr. Dre (sauf pour deux chansons sauvées des eaux et à peine retouchées, qui ouvrent et ferment la sélection, Extraordinary Machine et Waltz). Le résultat ? Là où la production originelle proposait un album d'art pop organique et vibrant, sa relecture officielle aère, modernise, met judicieusement au goût du jour des chansons qui n'y perdent pas leur substance même si elles y voient leur charme un poil écorné. Parce que, pas vraiment minimaliste (euphémisme inside) mais triomphant d'une pompe (modérée, la pompe) qui allait magnifiquement au teint d'un répertoire qu'on résumera sans mentir en équivalent féminin du Tom Waits de la fin des années 70, tradition mais liberté, quoi !, Extraordinary Machine premier cru avaient des maladresses qui contribuaient à son charme, amoindri dans la révision d'Elizondo, qui, en gommant lesdites maladresses, ne rend pas forcément service à l'œuvre (ou quand le perfectionnisme est l'ennemi de l'art).
Attention, ce n'est pas à dire que la version du commerce ne soit pas réussie, elle l'est indéniablement mais, pour toutes celles et tous ceux ayant eu l'occasion d'écouter l'album tel qu'originellement imaginé par Fiona et Jon, la comparaison ne tourne pas en la faveur du choix du label. D'ailleurs Fiona reviendra vers une esthétique similaire, si encore amplifiée, quand, sept ans (!) plus tard, elle commettra ce qui reste pour le moment son dernier opus et constitue l'indéniable sommet de sa jolie carrière, The Idler Wheel. Mais tous les albums de Fiona valent le détour, et même dans son "commercial mix", Extraordinary Machine aussi, parce que Miss Apple est une grande artiste, tout simplement.

Official release
1. Extraordinary Machine 3:44
2. Get Him Back 5:26
3. O' Sailor 5:37
4. Better Version of Me 3:01
5. Tymps (the Sick in the Head Song) 4:05
6. Parting Gift 3:36
7. Window 5:33
8. Oh Well 3:42
9. Please Please Please 3:35
10. Red Red Red 4:08
11. Not About Love 4:21
12. Waltz (Better Than Fine) 3:46

Bootleg recording
1. Not About Love 3:46
2. Red, Red, Red 3:30
3. Get Him Back 4:32
4. Better Version of Me 3:33
5. Oh Well 3:51
6. Oh, Sailor 6:25
7. Used to Love Him 3:43
8. Window 4:33
9. Waltz 3:45
10. Extraordinary Machine 3:41
11. Please, Please, Please 3:55

Commercial release
Fiona Apple – vocals; piano (tracks 2–8, 11–12)
Mike Elizondo – producer (tracks 2–11); moog bass (tracks 2, 8, 10–11); bass guitar (tracks 3–5, 7, 9); mellotron, fuzz clavinet and drum programming (track 5); clavinet and programming (track 7); guitar (track 9); upright bass (track 10)
Brian Kehew – co-producer (tracks 2–11); guitar (tracks 4, 8, 10–11); keyboard (track 4); fuzz guitar (track 9); Farfisa (track 10)
Jon Brion – producer (tracks 1 and 12); marimba and orchestral arrangement (track 1); bass (track 12)
Ahmir "Questlove" Thompson – drums (tracks 2 and 11)
Keefus Ciancia – keyboards (track 2)
Zac Rae – Chamberlin and Arp string ensemble (track 3); Farfisa (tracks 3 and 4); tack piano and clavinet (tracks 3 and 5); pump organ (tracks 3 and 8); vibraphone (tracks 3, 5 and 9); optigan (tracks 4–5); marimba, celeste and marxophone (track 5); Wurlitzer (tracks 5 and 9); keyboards (track 9)
Abe Laboriel, Jr. – drums (track 3–5, 7–10); percussion (track 4); programming (track 7)
Jebin Bruni – Yamaha Portasound (track 3); 360 Systems (tracks 3–4); Chamberlin (tracks 4–5); keyboards (track 10)
Glenn Berger – flute (track 3); saxophone (tracks 4 and 7)
John Daversa – trumpet and horn arrangements (tracks 4 and 7)
George Thatcher – trombone (tracks 4 and 7)
Roger Joseph Manning Jr. and Dave Palmer – keyboards (tracks 7–8)
Brad Warnaar – French horn (track 8)
Jim Keltner – drums (track 12)
Benmont Tench – organ (track 12)
Patrick Warren – orchestral arrangement (track 12)

Bootleg recording
Fiona Apple – vocals; piano
Jon Brion – producer
Tom Biller – engineer
Matt Chamberlain – percussion; drums
Jim Keltner – drums (track 5)
Eric Gorfain – violin (track 5)
Steven Rhodes – assistant

FIONA APPLE
 

25 commentaires:

  1. Meat Is Murder

    George Harrison "All Things Must Pass" (1970)
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    Paul Simon "Paul Simon" (1972)
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    Elvis Costello "This Year's Model" (1978)
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    The Smiths "Meat Is Murder" (1985)
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    Philip Glass "Dracula" (1999)
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    Moby "Play" (1999)
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    Fugazi "The Argument" (2001)
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    Fiona Apple "Extraordinary Machine" (2005)
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  2. "Végétariens qui ne s'en cachent pas", et qui de surcroit font de la très bonne musique ?
    Mais alors il manque les projets de Jim Black (dont son propre groupe Alasnoaxis), l'un des meilleurs batteurs aujourd'hui !

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    1. Il ne manque rien du tout parce que, comme tu as pu le constater, il s'agit d'un numéro 1, ce qui implique un n°2, voire 3, 4, etc. ;-)

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  3. Comment ça Paul un vilain ??!!

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    1. Ben oui, empêcher le petit George de s'exprimer alors qu'il a d'aussi belles chansons... C'est vilain, ça.

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    2. me suis tjrs demandé s'il aurait écrit ces superbes chansons s'il n'avait pas fait parti des Beatles !! après "All thing must past", l'effet Beatles a fondu. Son autre grand disque pour moi, c'est "Cloud nine"

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    3. Living in the Material World (1973), Thirty Three & 1/3 (1976) et Brainwashed (2002) sont aussi bons que Cloud Nine à mon avis, ça fait quand même quatre très bons albums après All Things Must Pass, pas si mal d'autant qu'il y a de jolies choses sur chacun de ses albums solo, sans compter les collaborations avec Ravi Shankar et les Traveling Wilburys. Donc, désolé Charlu mais, cette fois, je ne suis pas d'accord avec toi.

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    4. la cuvée 76 et 2002 me laissent septique à chaque fois... inégale. Son côté Nelson Wilbury, c'est 1989^pour le 1er volume..géant, au côté de Jeff Lynne etc etc.. celui qui a aussi produit "Cloud Nine".. Il a beaucoup besoin d'être secondé.. et à m'entendre, on pourrait penser que j'aime pas George..nenni..mais entre 74 et 87..je m'ennuie un peu.

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    5. Septique ? Ca sent si mauvais ? O_O
      Blague à part, je pense qu'Harrison avaient d'autres préoccupations que sa seule carrière solo. Quant à savoir si George avait besoin d'un sidekick pour réussir, c'est une belle idée de débat à laquelle je n'ai pas, encore !, la réponse.

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  4. Belle brochette, si j'ose dire!
    Le Kronos mériterait que tu y reviennes un de ces jours, leur discographie est si belle et éclectique...

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    1. Absolument. Ce n'est d'ailleurs pas le premier album de/avec le Kronos Quartet que je propose.

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  5. Petit conseil pour le prochain volume: Jacno, Pretenders...

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    1. Je retiens même si j'ai posté un Jacno il n'y a pas longtemps.

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  6. Je ne saurai être qu'à 100% d'accord avec toi sur ce coup-là, pour le thème...;)
    Mon petit chouchou restera les Smiths mais la sélection est belle...

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    1. Et comment ! Que de l'essentiel à mon avis !
      Des suggestions pour le volume 2 ?

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    2. Il y a Herman Dune je crois bien, Paul McCartney (hi hi), Morrissey, Robert Smith ou Suzanne Vega (enfin, à vérifier...) ? :)

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  7. Ytès belle s'élection. Ton papier me fait redécouvrir Fiona Apple avec laquelle je m'étais arrêtée au premeir (et un peu au second). J'ai hate de découvrir.
    Et puis peut-être ce Paul Simon que je ne crois pas connaître.

    Dans l'ensemble, moi aussi j'aime beacoup cet album.

    Pour tes prochains menus végéteriens, jette une oreille du côté de Steve Kilbey des Church :)

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    1. Revenue de vacances, Audrey ? Welcome back !
      Je retiens ta suggestion des Church.
      Merci de ton commentaire.

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  8. Autre suggestion: Merzbow qui joue avec un autocollant "Meat is murder" collé sur son matériel de frappadingue...

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  9. "ces vrais punks d'obédience straight edge"... Obédience signifie Fidélité et adhésion à une doctrine philosophique. Or ils ont toujours dit qu'ils n'étaient pas straight edge. Il y a toujours eu un quiproquo la dessus. Les paroles de la chanson éponyme est pourtant claire : "je ne bois pas, je ne fume pas... j'ai mieux à faire". Cela ne signifie pas qu'il ne faut pas boire, fumer.... mais qu'il est mieux de ne pas le faire. Pour la viande c'est pareil, rien ne nous interdit d'en manger mais c'est mieux de ne pas en manger... mieux pour la santé, l'environnement, les animaux...

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  10. Cher Zornophage,
    le musicien végétarien vivant numéro un est sans doute Paul Mc Cartney, d'où de nombreuses photos du Beatles avec un T-shirt revendiquant ce choix réfléchi.
    Ta sélection m'a cependant mis en appétit (Ah Ah Ah), avec les inconnus (pour moi) que je vais étudier que sont Fugazi et un non inconnu, mais jamais écouté par crainte de mal de crane, qui est philip Glass, avec qui je prendrai un verre (Je crains que cela ne soit trop cérébral pour mes esgourdes).
    en tout cas merci

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    1. Un seul Beatle par volume, sinon ce serait envahissant ! Mais Macca viendra, pas de doute.
      Tu verras que Fugazi va te violenter en douceur et que Glass n'est pas si intello... Enjoie !

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