lundi 25 avril 2016

Zornophagie 2016 (1er trimestre)

Plutôt que de vous abrutir mensuellement des exactions plus ou moins musicales de Mon Héros, j'ai décidé de vous proposer des récaps trimestrielles d'icelles faites de courts billets explicatif pour chaque opus. Je complèterai, à l'envie, de sorties de chez Tzadik, comme cette fois, ou de nouveautés jazz ou "à la marge" (comme l'ultime album ici proposé). Enjoie !

eN VoiX
John Zorn "Madrigals" (2016)
ou "Nuit sur le Mont Zorn"

Il semblerait que John Zorn soit de plus en plus attiré par la voix, tant mieux. Aussi quand il invite l'ensemble des Saphittes (qu'on avait déjà repréré sur le Frammenti del Sappho de Mysterium et pour la version du new yorkais du Cantique des Cantiques) pour une évocation sensuelle et passionnée des œuvres du poète romantique Percy Bysshe Shelley, c'est un bonheur auquel on ne résiste pas. Parce qu'on ne résiste pas à des vocalises qui, unissant l'avant-garde (l'atonalité étant une composante décisive de l’œuvre) et le sacré (l'influence de chants monacaux ou liturgiques est évidente), vous emmène dans un monde aussi dépaysant  que beau, un monde où se côtoient les anges et les démons dans une polyphonie mêlant extraits de vers et transes vocales qui, techniquement parfaites, n'en oublient pas d'être émotionnelles. Bref, en deux livres, 10 vignettes toutes plus réussies les unes que les autres et 39 trop courtes minutes (on en aurait bien repris une petite tranche ou deux), c'est à un vrai trip que Zorn et ses Saphittes nous invitent, et ça, ça ne se refuse pas.

Book I
1. Adonais 3:17
2. The Witch of Atlas 3:52
3. Epipsychidion 3:49
4. The Devil’s Walk 2:35
5. Endymion 5:43
Book II
6. Ocean Nymphs 5:18
7. Old Silenus 3:21
8. Twilight Phantasms 3:59
9. Queen Mab 3:28
10. Universal Pan 3:41

Lisa Bielawa: Voice
Sarah Brailey: Voice
Rachel Calloway: Voice
Mellissa Hughes: Voice
Jane Sheldon: Voice
Kirsten Sollek: Voice

Jane Sheldon

oRGaNiC
John Zorn "The Hermetic Organ vol. 4—St. Bart's" (2016)
ou "Zorn's Klavier"

Toujours seul, toujours en totale improvisation (même si on se doute qu'il y a des petits machins préparés d'avance), Zorn revient avec le quatrième volume de ses aventures "organiques". Et quoi de neuf, au fait ? Ben, pas grand chose en vérité. Zorn continue d'y hanter l'instrument produisant bruits et mélodies, et parfois les deux à la fois, évoquant des vampires et des démons, cette musique serait parfaite pour un Nosferatu par exemple, avec une évident maîtrise en plus d'un audible amusement du bon tour qu'il est en train de jouer à un public médusé. En gros, si vous aviez aimé les volumes 1, 2 et 3, vous aimerez le 4. Si vous aviez trouvé ça ennuyant (je ne vous comprend pas mais tout est possible), vous aurez raison de vous en tenir éloigné. Parce que, voilà, c'est de Zorn à l'orgue dont il s'agit, un domaine qu'on a appris à connaître et dans lequel, s'il ne surprend plus, nous offre une nouvelle tranche d'aventures soniques uniques qu'on accueille avec plaisir.

Office Nr. 14
1. Bell, Book and Candle 14:20
2. The Witch's Sabbath 24:30

John Zorn: Organ

John Zorn

PRoG' PoWeR
John Zorn/Simulacrum "The Painted Bird" (2016)
ou "Simulacrum IV"

Un nouveau Simulacrum, le quatrième déjà, et une belle nouvelle pour une équipe cette fois enrichie d'un percussionniste (Ches Smith) et du divin vibraphone de l'habitué Kenny Wollesen (toujours une bonne nouvelle ça), comme on n'a pas été déçu par les épisodes précédents, on en salive d'avance ! Comme avec Zorn rien n'est jamais fait au hasard, cet ajout de personnel coïncide avec une altération notable du heavy jazz prog des trois volumes précédents rapprochant, cette fois, Simulacrum d'une version "sévèrement burnée" des Dreamers. Et ça fonctionne ! Bien mieux que quand le trio s'était précédemment vu adjoint deux nouveaux compères (sur The True Discoveries of Witches and Demons, avec pourtant Marc Ribot et Trevor Dunn) où la normalisation avait été dommageable à l'identité de la formation. Cette fois, ce petit coup d'exotica par ici, cette petite pincée de surf rock par là, etc., va parfaitement au teint du trio augmenté, lui offre de nouveaux et attrayants atours qui ne minorent en rien son mordant. Et puis, quel plaisir que d'entendre l'ami Wollesen et son gracile vibraphone ! Évidemment, tous les participants sont au diapason de la performance du précité, Medeski et son orgue tantôt lourd, tantôt baladin, Grohowski, un monstre de batteur aussi puissant que fin, Hollenberg dont on apprécie toujours autant le tranchant des riffs et l'arraché des soli, et les percussions africaines de Smith pour un plus de tribalisme discret mais bienvenu. Très content de son nouveau joujou (quatrième album en à peine plus d'un an, tout de même !) Zorn lui a qui plus est offert des compositions qui pour être immédiatement reconnaissables comme étant de lui, sont suffisamment inspirées et habitées pour qu'on évite la redondance. The Painted Bird ? La quatrième très belle aventure du nouveau combo qui rentre dedans de John Zorn qui, comme Naked City, Electric Masada et Moonchild avant lui, offre aux amateurs de l'hyperactif new-yorkais comme aux amateurs de fusion progressive cuirassée, des frissons de la plante des pieds à la pointe des cheveux.

1. Snakeskin 7:43
2. Plague 2:58
3. Ravens 3:51
4. Comet 3:20
5. Cinders 3:23
6. Nettles 3:06
7. Night 5:19
8. Spike 3:27
9. Missal 4:19

John Medeski: Organ
Kenny Grohowski: Drums
Matt Hollenberg: Guitar
&
Ches Smith: Congas, Voudun Drums
Kenny Wollesen: Vibes

Kenny Wollesen

aNGeS 27
John Zorn "Flaga: The Book Of Angels Volume 27" (2016)
ou "Angels Trio"

Et un Book of Angels de plus, un ! Il parait qu'on arriverait bientôt à la fin de la série, vu la qualité d'icelle, on n'est pas pressé. Et ce n'est pas ce 27ème opus qui va changer la donne, ha, ça non ! D'autant que le trio inédit concocté pour l'occasion, un beau trio de trois valeurs montantes de la nouvelle scène jazz U.S. mené par le pianiste Craig Taborn qui avait déjà frayé avec des amis de Zorn, Tim Berne et Dave Douglas, et n'est donc pas étranger à l'univers du new-yorkais. Comme en plus il est secondé d'une excellente paire rythmique (Christian McBride, qui a joué avec à peu près tout le monde et souvent très bien, à la contrebasse, faut-il le préciser, et Tyshawn Sorey, riche batteur plutôt versé dans le free et l'avant-garde jazz) on a d'emblée l'assurance que ces gars-là sauront se trouver. Dans les faits, c'est sans l'ombre d'un doute l'album le plus classiquement jazz de la série où, sans que soient tout à fait gommées les racines klezmer indissociables d'un Livre des Anges, l'arrangement de Taborn tire clairement et décisivement la partition de Zorn dans son monde à lui. Du coup de la rencontre, de l'assimilation de l'un par l'autre résulte un étonnant animal d'un Masada qui n'a jamais été aussi dépaysé qu'ici, et tout ceci sans le moindre artifice, de la pure musique de trio jazz comme on en fait depuis près d'un siècle, fort ! Fort, parce que convaincant, parce que la souplesse d'une partition, l'exceptionnelle performance d'un trio (Ha ! Sorey, quel diable !) où trois individualités se renforcent mutuellement. On approche de la fin de la série des Anges, parait-il... Avec de telles galettes, ce sera avec regret.

1. Machnia 7:59
2. Peliel 4:34
3. Katzfiel 4:18
4. Talmai take 1 4:43
5. Shoftiel 10:41
6. Agbas 4:08
7. Rogziel 2:38
8. Harbonah 4:09
9. Talmai take 2 5:42

Craig Taborn: Piano
Christian McBride: Bass
Tyshawn Sorey: Drums

Craig Taborn

BONUS
ouTReMoNDe
Cyro Baptista "Bluefly" (2016)
ou "Voyages en Baptistie"

Six ans qu'on l'attendait ! Six ans depuis la dernière parution de son Banquet of the Spirits, un Book of Angels, Caym, volume 17 de la série et toujours aussi recommandé, et enfin le retour du foutraque percussionniste et vocaliste brésilien avec une de ces fusions tous azimuts dont il a le secret. Comme d'habitude, autour d'une petite unité de base (Tim Keiper, Ira Coleman et Vincent Segal secondent Cyro) c'est à un large casting que nous avons affaire, exactement ce qu'il faut pour habiller les fantaisies exploratrices d'un Baptista toujours plus libre, toujours plus haut ! Parce que Bluefly, mamma mia !, quelle claque. Qu'il nous travaille en douceur Carioca (Menina) ou en tribalisme (Trovão), qu'il reste fermement ancré en son Brésil natal (Bala) ou s'aventure en orient (Kong), c'est un Cyro divin, un nectar des Dieux, qui nous est offert. Plus mesuré, plus nuancé que les beaux albums qui jonchent son passé en solo, Bluefly est un galette douce et chaude, chatoyante et chaloupée où les rencontres sont toujours heureuses, les glissement avant-gardistes (le rampant Hammer par exemple) jamais barbants et qui, 47 minutes durant, nous invite dans un voyage en sons, et en performances instrumentales impeccables évidemment, à chambouler les sens. Essentiel !

1. Menina 4:40
2. Trovão 4:28
3. Kong 2:25
4. Bala 5:18
5. Tarde (homage to luiz vieira) 4:46
6. Hammer 3:06
7. Aguidavi 4:21
8. From The Belly 4:53
9. T Rex Constitution 3:11
10. Love Song 5:58
11. Under The Influence 2:34
12. Menina Interlude 1:18

Cyro Baptista: Percussion, Vocals
Tim Keiper: Kamel Ngoni, Drum Set
Ira Coleman: Bass
Vincent Segal: Cello
&
Romero Lubambo
: Guitar
Brian Marsella: Shahi Baaja, Andes #25F, Fender Rhodes
Ikue Mori: Laptop
Amir Ziv: Drums
Mark Ari: Samples
Justin Bias: Samples
Kevin Breit: Mandolin Orchestra
Cabello: Percussion
Felipe Calderon: Samples
Andy Caploe: Samples
Alessandro Ciari: Samples
Cadu Costa: Guitar, Clarinet
Chikako Iwahori: Surdo
Franca Landau: Samples
Zé Maurício: Surdo
Marcelo Paganini: Samples
Max Pollak: Surdo
Steve Sandberg: Samples
Leni Stern
Gene Torres
: Samples

Cyro Baptista

SPiRiTS oF THe eaST
Blue Buddha "Blue Buddha" (2016)
ou "Jazz Trip"

D'abord, on est interpellé par la formation, le trompettiste du Masada de Zorn, disciple élégant et inspiré de l'immortel Miles et de Don Cherry, Dave Douglas, le vétérant bassiste new yorkais amoureux de dub par dessus tout mais fondamentalement multicarte, Bill Laswell, le puissant et créatif Tyshawn Sorey à la batterie et, qu'on a croisé chez God Is My Copilot ou Rashied Ali, Louie Belogenis au sax ténor, on se demande bien à quelle sauce on va être mangé... Et puis on glisse la galette et là, c'est un chaos brillamment orchestré qui nous accueille à commencer par un Purification, gros morceau d'introduction avec ses douze minutes, en lent et long crescendo jusqu'à une explosion où, double soli croisés, Douglas et Belogenis se croisent, s'opposent, se complètent. Et puis on barre en free avec un duo Sorey/Belogenis qui n'aurait pas déplu au regretté Ornette et doit ravir le patron de leur label (John Zorn) lui-même client de telles exactions. Et voilà les deux pôles de la galettes installés, des exploration quasi-mystiques où la basse aquatique de Laswell fait merveilles aux saillies bruitives et jouissives (Ha! Wrathful Compassion, ça pète !) et parfois aux deux à la fois (Diamond Vehicle). Album de jazz à la marge fomenté par quatre excellents instrumentistes, Blue Buddha ne sera pas à mettre entre toutes les oreilles mais, pour les amateurs de jazz aventureux, quel trip !

1. Purification 12:14
2. Double Dorje 5:29
3. Renunciation 8:11
4. Truth of Cessation 9:40
5. Wrathful Compassion 3:54
6. Diamond Vehicle 6:54
7. Lineage 6:53

Dave Douglas: Trumpet
Bill Laswell: Bass
Louie Belogenis: Tenor Saxophone
Tyshawn Sorey: Drums

Dave Douglas

TeRRe PRoMiSe
Daniel Zamir "Redemption Songs" (2015)
ou "Ethnojazzism"

Un des plus beaux représentants du jazz israélien, une musique entre traditions (jazz et juives), transe et communion, c'est Redemption Songs, cru 2015 de Daniel Zamir pour le label de John Zorn, Tzadik. En fait, Zamir, c'est un peu le Coltrane israélien. Aussi à son aise à l'alto qu'au soprano (à quand le ténor ?), il déverse des torrents de notes qui, venant d'un autre, auraient tout de l'onanisme instrumental mais qui, par le feu sacré qui semble l'habiter ne ratent jamais leur cible. Évidemment, le monsieur sait aussi se faire plus sensuel, ralentir le tempo, chatoyer juste ce qu'il faut sans tomber dans le racolage, et brandir fièrement ses racines via l'implantation durable des divers folklores juifs dans son jazz à la fois hybride et traditionnel. En ceci, Redemption Songs n'est pas bien différent des nombreux albums qui l'ont précédé sauf que, est-ce l'équipe présentement réunie ?, une sélection de compositions encore plus inspirées qu'à l'accoutumée, il est encore meilleur. Du coup, on le recommande chaudement à ceux qui connaissent déjà le bel animal, qui ne seront fatalement pas déçus, comme aux nouveaux venus qui découvriront une des plus belles forces continuant de donner vie à un jazz qui naquit à la fin des années cinquante et qu'on est bien content de voir ainsi perdurer, si bien représenté.

1. Eleven 5:29
2. Forty One 7:06
3. Twenty Three 9:22
4. New Five 9:16
5. Forty 5:39
6. New Thirteen 4:59
7. Seventy Seven 7:07
8. Seventeen Eight 4:26
9. Twelve B 4:45

Daniel Zamir: Alto and Soprano Saxes
Gilad Abro: Bass
Amir Bresle: Drums
Mark Guiliana: Drums
NitaI Hershkowits: Piano
ShaI Maestro: Piano
Haggai Cohen Milo: Bass

Daniel Zamir

SPoTLiGHT
Bret Higgins' Atlas Revolt "Bret Higgins' Atlas Revolt" (2015)
ou "Fusion Sans Frontière"

Un joli petit cousin des œuvres "dreamesques" de John Zorn, ça vous dit ? Ça tombe bien, l'Atlas Revolt du canadien Bret Higgins et leur premier album éponyme, paru dans la série Spotlight du label de John Zorn, Tzadik, sont là pour ça ! Des preuves ? Sans rentrer dans le détail, afin de ne point trop déflorer l’œuvre qui, franchement, mérite le détour, on s'y retrouve avec du klezmer rock de toute première bourre (Atlas Revolt, Sanan), passe faire un tour en territoire tzigane (El Metale) avant de se retrouver dans un western de Sergio Leone (All About the Starry Dark)... Rien que ça ! Et la suite est à l'avenant avec un groupe aux petits oignons (le violoniste Aleksandar Gajic et le pianiste Robbie Grunwald sont des noms qu'on suivra de près, nulle doute) et une mise en son au diapason. Reste, à partir de là, à attendre la suite des aventures de cette fine équipe et de recommander à tous les amateurs de jazz mélodique, ouvert et chamarré de se plonger dans cette passionnante galette inaugurale.

1. Atlas Revolt 4:32
2. El Metate 4:32
3. All About The Starry Dark 4:36
4. Zagazig 4:09
5. Electric Sinner 5:14
6. Sanan 4:04
7. Meat For Dogs 4:05
8. Flashbulb Memories 4:50
9. Vorticism 3:55
10. Jakaranda 3:03

Aleksandar Gajic: Violin
Robbie Grunwald: Electric And Acoustic Pianos
Bret Higgins: Double Bass
Tom Juhas: Electric Guitar
Joshua Van Tassel: Drums, Percussion

Bret Higgins

HoRS SéRie
Médéric Collignon "MoOvies" (2016)
ou "Fusion Grand Ecran"

S'il y a une constante dans les œuvres de Médéric Collignon et de son Jus de Bocse, c'est l'amour d'hommager, que ce soit Miles sur un Porgy and Bess (ok, un peu Gershwin aussi) et un Shangri Tunkashi-La ou Robert Fripp sur l'excellente précédente offrande de la formation et de son turbulent leader (à la Recherche du Roi Frippé), le garçon s'est fait une spécialité des covers inspirées. S'attaquant présentement à un nouveau répertoire (dont les illustres auteurs ont pour nom Lalo Schifrin, David Shire ou Quincy Jones... Ça situe le style et la préoccupation de l'opus) Médéric Collignon ne déçoit pas faisant subir à ces compositions, certaines fort connues d'autres nettement plus obscures, le même genre de traitement à la fois respectueux et iconoclaste dont il est capable. Il faut dire que le bougre n'a rien perdu de sa légendaire énergie ni de son immense imagination ou de son vrai beau talent d'arrangeur dans le retraitement de vieilles scies à qui il offre une belle nouvelle vie entre respect et détournement. Tout ça fait de MoOvies un album de jazz hautement cinématique, complètement trippant et ultimement réjouissant, la routine pour Médéric ! Recommandé.

1. Snow Creatures 12:00
2. Dirty Harry's Creed 5:29
3. Scorpio's Theme 6:28
4. Brubaker Adagio's and Coda 3:49
5. The Taking of Pelham 1,2,3 2:55
6. The Pelham's - Moving - Again Blues 5:09
7. On the Way to San Mateo 6:56
8. Robbery Suspect 4:36
9. Money Runner 3:49
10. End Titles 4:01
11. Money Montage 5:02
12. Up Against the Wall 8:36

Médéric Collignon - cornet, bugle, chant et effets
Yvan Robilliard - Fender Rhodes
Philippe Gleizes - batterie
Emmanuel Harang - basse

Médéric Collignon

27 commentaires:

  1. Zornophagie 2016 (1er trimestre)

    John Zorn "Madrigals" (2016)
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    John Zorn "The Hermetic Organ vol. 4—St. Bart's" (2016)
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    John Zorn/Simulacrum "The Painted Bird" (2016)
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    John Zorn "Flaga, Book of Angels Volume 27" (2016)
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    Cyro Baptista "Bluefly" (2016)
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    Blue Buddha "Blue Buddha" (2016)
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    Daniel Zamir "Redemption Songs" (2015)
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    Bret Higgins' Atlas Revolt "Bret Higgins' Atlas Revolt" (2015)
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    Médéric Collignon "MoOvies" (2016)
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    1. Je ne écris pas très bien le français, mais je veux d'essayer. Je recherche l'album John Zorn - Film Works XXIII. El General. C'est possible? Merci et ¡santé!

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    2. C'est quelque chose que je ne fais habituellement pas, mais comme c'est si gentiment demandé, voici :

      John Zorn "El General"
      - http://www47.zippyshare.com/v/n6uVvIoF/file.html

      Enjoie !

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    3. Je suis reconnaissant pour ton aide. Merci pour votre générosité. Dès maintenant je vous promets visiter votre site fréquemment. Merci et santé

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    4. Merci, et merci de ton passage.

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  2. Et hop le Baptistà est dans la poche. J'en ai profité pour prendre le Zamir sur le quel je l'organisation depuis un petit moment. Merci m'sieur

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    1. La magie des tablettes qui remplacent les mots... à la place de l'organisation il faut lire lorgnais :)

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    2. Et je suppose que Pierr est Pierre, non ?
      Allez, enjoie et n'hésite pas à revenir commenter sur tes impressions !

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  3. Géniale ton idée de récap trimestriel, j'ai hâte d'écouter le Cyro Baptista, le BoA, le Daniel Zamir...enfin un peu tous quoi^^

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    1. Super ! N'hésite pas à revenir faire ton "rapport". :-)

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  4. et hop, un Collignon, un !!!! merci


    Aceofspace

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    1. You're welcome! Enjoie.
      Et un petit Baptista, un Painted Bird ou un Atlas Revolt, ça ne te tente pas ? ;-)

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  5. Excellent le Cyro Baptista ! J'avais beaucoup aimé ses deux albums "Beat .. " et "Love the donkey" .. J'ai un peu décroché ensuite .. Mais cet album est extra. Les arrangements de cordes sont superbes.
    Et puis bravo pour votre blog ! C'est vraiment la caverne d'Ali Baba pour le mélomane averti !!! ;-)

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    1. Merci ! ^_^
      Perso, j'aime tout Baptista mais il est vrai que celui-ci est particulièrement réussi.
      Merci de ton commentaire. :-)

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  6. Réponses
    1. Et au pluriel, en plus ! ^_^
      Dommage de commenter en anonyme simplement.

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  7. je vais tester, s'il n'y a rien a jeter....

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    1. Mais teste donc ! Et n'hésite pas à revenir dire ce que ça t'a fait ! ^_^

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  8. Wouaouh, que de perturbations !
    Cyro Batista c'est très beau, un brin mélancolique parfois.
    Daniel Zamir, du très bon, je ne connaissais pas du tout, très belle découverte !
    Madrigals, superbe aussi, même si j'ai vraiment une préférence pour Mycale, en expérience vocale...
    Painted bird, des éboulis, des accrétions,... excellent !
    Je me garde l'écoute des autres pour plus tard... un grand merci !!

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    1. Hé bien, tu as fait une belle récolte on dirait ! ^_^
      Curieux de connaître ton avis sur le non Tzadik de l'étape, et le français aussi, Médéric Collignon !
      Merci de ton passage, aussi. :-)

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    2. Blue Bouddha superbe ! Par moment ça me fait penser à du Albert Ayler, j'l'écoute en boucle ;-)
      Collignon très bien aussi mais je ne l'ai pas encore assez écouté... bref, très bonne sélection, mes nerfs sont ravis ! J'suis trop lente pour suivre la production Zorn, je me garde Hermetic Organ pour plus tard. Encore merci !

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    3. C'est vrai que suivre Zorn est un investissement en soi. ^_^
      Et deux belles trouvailles pour toi (en attendant la suite), une belle pioche dont je te félicite.
      Merci de ton passage.

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  9. "Tzadik", bien sûr. La dyslexie me guette ^^

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  10. Y avait toutes les lettres, je ne m'en suis même pas rendu compte !
    Sinon, pour Simulacrum, je crois que je continue de préférer Inferno mais sur Painted Bird il y a Wollesen... Pas facile.
    Les "Hermetic Organ", oui, ce n'est pas ce qu'on écoute le plus souvent et, à vrai dire, on le remise assez vite en attendant le suivant, et c'est là l'intérêt, je trouve, de voir l'évolution des performances, les nouvelles petites trouvailles, etc. En attendant de voir Zorn à l'orgue EN VRAI, évidemment !
    Je note précieusement ton lien, t'en remercie comme de ton commentaire !

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  11. Can you reupload Zamir's *Redemption Songs*? Thank you for all your work!

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