samedi 13 septembre 2014

Live7, le théma qui joue vrai (Bonne nouvelle inside)

Du live messieurs dames, rien que du live ! Du bon, du frais, du millésimé, du légendaire et, même, du live en studio ! Si, si. Voici le théma de ce weekend prolongé... Et à mardi, donc !
 
Live7
les classiques
Alvin Lee "In Flight" (1974)
ou "J'ai plus dix ans !"

Il s'est séparé de "son" Ten Years After, a déjà produit un premier album solo mais enchaine, sans coup férir, avec un double live ! Il a un gros appétit, Mr. Alvin Lee, dans cette première moitié des années 70. Et sans doute la revancharde envie de faire redémarrer sa carrière après l'amère fin de sa formation historique.
Venons-en donc à l'objet et constatons, en premier lieu, que le machin est doté d'une pochette hautement douteuse, un truc qui, au mieux, fait rire, au pire, sert de repoussoir à l'acheteur potentiel.
Et c'est dommage parce que In Flight, toutefois pas exempt de défauts, est un bon live, d'un bon guitariste/chanteur alors épris de liberté, entouré d'un bon groupe qui alterne avec talent originaux et reprises "du répertoire". Et ce n'est pas plus compliqué que ça, en fait, un bon moment de rock'n'roll plein de vérité et de feeling, un petit morceau d'histoire sans conséquence mais pas sans plaisir. Parce que Lee est un vocaliste plus que compétent et, évidemment !, un guitariste aussi véloce que féroce, mais qui sait aussi mettre la pédale douce et tisser d'harmonieux soli. Parce que Mel Collins (King Crimson, Camel, Alan Parsons Project... passés ou futurs) n'est pas venu pour rien et renvoie volontiers l'ascenseur au patron. Parce que le reste de la formation, choristes compris, est solide et impliqué, dévoué à sa paire de solistes, aussi, n'essayant jamais de tirer la couverture à eux sans pour autant passer pour un discret backing band.
La captation ? Bonne, d'époque mais dans ce qui se faisait de mieux alors (1974). Et deux bonus de qualité pour rallonger le plaisir. Et une petite pensée pour Alvin qui nous a quitté il y a un an et demi déjà (mars 2013) ...beaucoup trop tôt.
 
CD 1
1. Got To Keep Moving 5:02
2. Going Through The Door 4:21
3. Don't Be Cruel 2:39
4. Money Honey 3:05
5. I'm Writing You A Letter 4:52
6. You Need Love Love Love 5:24
7. Freedom for the Stallion 6:26
8. Every Blues You've Ever Heard 5:24
9. All Life's Trials 2:59

CD 2
1. Intro 0:53
2. Let's Get Back 4:58
3. Ride My Train 4:14
4. There's a Feeling 4:02
5. Running Round 5:38
6. Mystery Train 4:42
7. Slow Down 3:38
8. Keep a Knockin' 2:14
9. How Many Times 2:04
10. I've Got Eyes For You Baby 3:36
11. I'm Writing You A Letter 4:18
Bonus
12. Somebody Callin' Me 6:26
13. Put It In A Box 8:06

Alvin Lee - lead vocals, lead guitar
Mel Collins - saxophones, flute
Neil Hubbard - rhythm guitar
Tim Hinkley - keyboards
Alan Spenner - bass
Ian Wallace - drums
Dyan Birch, Frank Collins, Paddie McHugh - backing vocals


Rainbow "On Stage" (1977)
ou "L'arc-en-pourpre en scène"

Parti en claquant la porte d'un Deep Purple qui s'orientait trop vers la black music, il n'aura pas fallu longtemps à Ritchie Blackmore pour rebondir avec Rainbow. Pour se faire, il réquisitionnera tout le line-up d'Elf (sauf le guitariste) qu'il virera dès la fin de la tournée du 1er album à l'exception - évidemment ! - de Ronnie James Dio.
C'est donc armé d'un nouvelle formation et prêt au combat que Ritchie sort le second album de son Rainbow bientôt suivi par la sortie qui nous intéresse: On Stage, un double live qui - pour avoir été allègrement retouché en studio (une habitude de l'époque) - conserve un feeling, une puissance et une cohérence tout simplement réjouissants.
Le son est donc bon mais ne serait rien sans la performance combinée des cinq fous furieux qui s'en donnent ici à caeur-joie sur une set-list faisant la part belle à l'improvisation. Ainsi, s'il ne comprend que 6 pistes, cet On Stage affiche tout de même un temps dépassant largement l'heure avec 4 pièces dépassant les 10 minutes. Evidemment, le boss et sa voix tirent plus particulièrement leur épingle du jeu ici. Ritchie parce qu'il est un vrai guitar-hero bourré de feeling capable d'enchainer folk, hard rock, blues sans la moindre hésitation ni faute de gout. Ronnie Dio parce que sa voix d'or se combine parfaitement à cette musique versatile et puissante. Les autres membres, quelque peu réduits au rôle d'accompagnateur, exécutent leur tâche avec précision, professionnalisme et talent mais comment eût-il pu en être autrement avec de telles pointures ?
Certains préfèreront sans doute les quelques "vrais lives" sortis depuis à ce On Stage retouché. Personnellement, je suis extrêmement attaché à cette œuvre où un grand groupe démontre toutes ses capacités et son immense classe. Indispensable.
(SUR LE "DELUXE")
Un concert en vrai live, sans retouche donc, qu'on peux juger finalement mineures sur la galette d'époque sur la foi de la présente performance. Un vrai live à la source contestée (le cd dit Osaka, les divers sites de référence penchent pour un Budokan). Un seul vrai bonus par rapport à la tracklist de l'On Stage originel, l'accessoire mais sympathique, parce qu'en l'occurrence particulièrement jammy, Do You Close Your Eyes...c'est tout de même peu. Et des versions sensiblement différentes d'autres, aussi, mais pas tant que ça finalement, preuve que le show était alors une machine bien rôdée. Un Deluxe surtout conseillé aux fans, donc.

CD 1
- Original Album
1. Intro: Over The Rainbow/Kill The King 5:32   
2. Medley: Man On The Silver Mountain/Blues/Starstruck 11:10
3. Catch The Rainbow 15:32
4. Mistreated (Live/1976) 13:03
5. Sixteenth Century Greensleeves 7:35
6. Still I'm Sad 11:00

CD 2
- Bonus: Live in Osaka, 1976
1. Kill The King 5:56
2. Mistreated 12:14
3. Sixteenth Century Greensleeves 8:23
4. Catch The Rainbow 18:15
5. Medley: Man On The Silver Mountain/Blues/Starstruck 16:22
6. Do You Close Your Eyes 10:32

Cozy Powell - Drums
Ritchie Blackmore - Guitars
Jimmy Bain - Bass
Tony Carey - Keyboards
Ronnie James Dio - Vocals


Ian Gillan Band "Live at the Budokan" (1977/78)
ou "Suite et fin"

Sans doute conscient qu'il ferme un chapitre de sa carrière «post-Purple», Ian Gillan sort son premier album live en tant que leader à part entière (et pas en solo, la nuance mérite d'être notée). C'est donc ainsi que se clôt la tentation expérimentale de l'Enfant du Temps qui, faute d'adoubement commercial, se repliera bientôt sur un terrain plus convenu.
A l'origine sorti en deux parties uniquement sur le territoire japonais (en 1977 et 1978) puis en double album vinyl au Royaume Uni en 1983 ou encore dans une première édition cd mondiale en 1989, ce live connut indéniablement un parcours chaotique. Tant et si bien qu'il aura fallu attendre la campagne de rééditions menée par Edsel pour enfin le découvrir dans l'ordre réel du concert et bonussée d'un My Baby Loves Me omis des précédentes éditions.
Enregistré au légendaire Budokan de Tokyo le 22 septembre 1977 (choix pas tout à fait innocent, l'enceinte ayant déjà été témoin d'un enregistrement devenu depuis légendaire, Made in Japan), Live at the Budokan s'assoit majoritairement sur le répertoire des 3 albums du Ian Gillan Band (Child in Time inclus puisque présenté dans une version similaire à celle proposée sur l'album du même nom). Les deux morceaux restants, provenant du répertoire du Pourpre Profond (Smoke on the Water et Woman from Tokyo), y sont joué nettement plus fidèlement et de façon tout à fait convaincante.
Ceux qui connaissent les trois albums studio du Ian Gillan Band ne seront pas surpris d'y retrouver un groupe voyageant sur les frontières du rock progressif, du jazz fusion et du hard rock. Indéniablement, les compositions des trois long-jeux n'étaient pas toujours satisfaisantes mais l'effort de renouvellement était louable, qui plus est, passé au filtre de la sélection live, on s'aperçoit qu'on est tout de même en présence d'un sacré groupe défendant de sacrés bons morceaux et mené par un sacré frontman.
Certes, par rapport aux standards modernes de prise de son, ce Live at the Budokan a des atours digne d'un bootleg d'assez bonne qualité seulement, ça ne surprendra pas les anciens mais risque de contrarier le plaisir de jeunes pousses plus habitués aux rutilantes captations désormais d'actualité. Ceux qui passeront l'obstacle - souhaitons qu'ils soient nombreux - pourront se délecter d'un vocaliste en belle forme accompagné d'un quatuor composé de tout sauf de branquignols qui sait mettre Gillan parfaitement en valeur sur une tracklist pas exempte de défauts mais terriblement attachante.

1. Clear Air Turbulence 12:07
2. My Baby Loves Me 8:11
3. Scarabus 4:56
4. Money Lender 10:52
5. Twin Exhausted 4:37
6. Over The Hill 8:26
7. Mercury High 4:48
8. Child In Time 9:54
9. Smoke On The Water 9:49
10. Woman From Tokyo 4:15

Ian Gillan - chant
Ray Fenwick - guitare, choeurs
John Gustafson - basse, choeurs
Colin Towns - claviers, choeurs
Mark Nauseef - batterie, percussions


les énervés
Magazine "The Complete John Peel Sessions" (2008)
ou "Peel the Pages"

Toutes les Peel Sessions de Magazine, quatre d'icelles de février 1978 à janvier 1980, courte phase qui vit tout de même le groupe de l'ex-Buzzcocks Howard Devoto, parti faire évoluer son âme punk dans de nouvelles directions, triompher artistiquement.
Les premières sessions (1978) : Etrangement, on ne retrouve ici que quelques références de leur premier album, Real Life, et pas leur tube, Shot by Both Sides, celui-là même qui leur assura même un passage au "fameux" Top of the Pops. Pour compenser, quelques titres (A et B-sides) moins connus d'au moins ceux qui n'en ont pas le remaster sont présents, tant mieux. Parce que ça permet de sortir des sentiers battus rajoutant, ce faisant, un sel particulier à des prestations qui n'en avaient pourtant pas vraiment bon soin (captation BBC, c'est pro, c'est net !).
Les dernières sessions (1979/80) : Magazine a sorti son second album, Secondhand Daylight, qui égale presque en qualité le premier, c'est dire s'il est bon ! Sans doute enthousiasmé par cette consistance, Peel les réinvite deux fois lors de cette période. Le groupe, toujours peu prompt à se plier aux dictats commerciaux, continue de proposer des prestations rares en titre "à promouvoir". Comme le matériel est bon et qu'ils le font bien, avec une belle énergie et une complète maîtrise, on ne boude pas son plaisir, manquerait plus qu'ça !
De belles sessions, donc, une vraie concurrence pour leur live de 1980 (Play) aussi. Par un groupe qui sait parfaitement où il va et produit le (post)punk le plus intéressant du moment (avec PIL, Wire, Pere Ubu, etc.). Preuve que cette musique primitive et colérique pouvait se muer en ambitieuse agression.

14-02-78
1. Touch And Go 2:50
2. The Light Pours Out Of Me 4:18
3. Real Life (Definitive Gaze) 4:02
4. My Mind Ain't So Open 2:05
24-07-78
5. Give Me Everything 4:18
6. Burst 4:31
7. I Love You You Big Dummy 3:45 
8. Boredom 2:57
08-05-79
9. TV Baby 3:34
10. Thank You (Falettinme Be Mice Elf Agin) 3:53
11. Permafrost 5:45
07-01-80
12. A Song From Under The Floorboards 4:07
13. Twenty Years Ago 3:05
14. Look What Fear's Done To My Body (Because You're Frightened) 3:59
15. Model Worker 2:54

Howard Devoto - vocals
John McGeogh - guitar
Barry Adamson - bass
&
Martin Jackson
- drums (1-4)
Paul Spencer - drums (5-8)
John Doyle - drums (9-15)


Naked City "Naked City Live, Vol. 1: Knitting Factory 1989" (2002)
ou "Brutal Jazz Ha Ha Ha"

Du rire, du groove, de l'hommage, du bruit aussi. C'est, messieurs dames vous n'en reviendrez pas, tout ce que vous trouverez sur ce live des frapadingues de Naked City, entrez, n'ayez crainte !
Parce que John Zorn, Bill Frisell, Fred Frith et leurs amis ne veulent que votre bien, et tester la résistance de vos pauvres tympans, accessoirement. Un bien qui ressemble à s'y méprendre, hystérie du contexte live en plus, présentement, à celui qui nous avait été proposé sur un premier opus éponyme aujourd'hui légendaire.
La musique ? Tu prends des musiques de films référentielles, un amour immodéré du grindcore (ça dure pas longtemps mais, boudiou c'que ça claque !), de la surf music, du jazz aussi, en résumé d'un éclectisme fun et sans complexe où on passe allègrement de Morricone à Napalm Death en passant par Ornette Coleman et Ron Jeremy... j'exagère à peine ! Parce qu'avant tout, Naked City est fun, que ces musiciens souvent impliqués dans de la musique dite sérieuse n'ont en l'occurrence pour seule ambition que de tout faire péter, zygomatiques inclus.
Un beau programme, non ? Et en live en plus ! Y a plus à hésiter.

1. Batman 2:07
2. Latin Quarter 4:06
3. You Will Be Shot 1:24
4. Shot In The Dark 3:32
5. Skate Key 1:06
6. Erotico 5:24
7. Snagglepuss 2:09
8. I Want To Live 1:58
9. New York Flattop Box 0:44
10. Inside Straight 8:13
11. Chinatown 6:04
12. Igneous Ejaculation 0:22
13. Ujaku 0:31
14. Blood Duster 0:17
15. Hammerhead 0:12
16. Speedball 0:44
17. Obeah Man 0:19
18. Den Of Sins 1:19
19. Demon Sanctuary 0:56
20. The Way I Feel 10:37 

John Zorn: Saxophone alto, composition
Joey Baron: Batterie
Bill Frisell: Guitare
Fred Frith: Basse
Wayne Horwitz: Claviers


Le régional de l'étape
William Sheller "Parade au Cirque Royal" (2005)
ou "L'homme et l'orchestre"

Un live dé-hexagonalisé puisqu'enregistré au Cirque Royal de Bruxelles le 14 mars 2005, ce n'est pas si courant chez Monsieur Sheller qui, sorte de Woody Allen parisien, n'enregistre généralement ses live qu'en capitale.
Ca ne veut pas pour autant dire que le dépaysement est total. Pas de fine expérimentation, pas d'énorme changement de direction (voir Albion, un bon album, un gros échec), d'autant que, concert oblige, on a quand même envie de faire plaisir. Alors, avec des musiciens du cru, Sheller donne un récital de chanson "rockestrale" et "symphop" tout à fait dans la lignée d'Olympiade (mon favori), et du Live au Théâtre des Champs-Elysées, classique. Et une belle tracklist qui, 17 morceaux durant, nous entraîne dans l'histoire de la musique de William Sheller. Une sorte de best-of avec, en supplément irremplaçable, le cœur que met ce petit bonhomme dans chacune de ses apparitions scéniques.
Un peu routinier tout ça ? On va dire ça, parce qu'il est vrai que nous avons tous, nous qui suivons William, de nombreuses versions live et studio d'une majorité de ces chansons. Il est tout de même agréable de les apprécier dans un nouveau contexte, et d'y voir rajoutées de petites nouvelles qui en imposent ! Du bon Sheller, du Sheller.

1. Symphoman 5:54
2. Toutes Les Choses Qu'on Lui Donne 4:06
3. Nicolas 2:56
4. Fier Et Fou De Vous 3:03
5. Le Carnet A Spirale 2:08
6. Le Capitaine 4:15
7. Darjeeling 4:15   
8. Mon Hôtel 3:09  
9. J'en Avais Envie Aussi 3:35
10. Oh J'Cours Tout Seul 3:55
11. Un Homme Heureux 4:01
12. Les Filles De L'aurore 3:28
13. Indies (Les Millions De Singes) 4:24
14. Excalibur 6:25
15. Dans Un Vieux Rock'N'Roll 4:06
16. Rock'N'Dollars 2:44
17. Les Machines Absurdes 3:19

William Sheller - chant, piano
Nicolas Stevens - violon, chef d'orchestre
Laurent Ronveaux, Valérie Brusselle, Yan Bercu - violon
Eric Gerstmans, Marc Pipops - alto
Christelle Heinen, Jean-François Assy - violoncelle
André Kienes - contrebasse
Pierre Bernard - flûte
Gilles Demazières - basson
Geoffrey Guérin - cor
Michel Paré - trompette
Rhonny Ventat - saxophone
Grégory Demailly - clarinette
Alain Léonard - basse
Giovanni Rizzuto - guitare
Yves Balbay - batterie


hors catégorie
Free Creek "Music from Free Creek (1969/70)" (1973)
ou "Jam Sessions"

Du live en studio. De la jam ! Avec du beau monde ! Et un résultat un peu plus en dents de scie... Un disque d'époque, 1969/70 mais sorti qu'en 73, free love, etc.
C'est dans cet esprit communautariste du mélangeons-nous gaiement que fut élaboré la présente curiosité. Avec, donc, des Noms : Eric Clapton, Jeff Beck, Dr. John, Todd Rundgren, Keith Emerson, Harvey Mandel, Mitch Mitchell, Linda Ronstadt, tous des forces montantes des scènes rock brritanniques et étatsuniennes.
N'allez pas pour autant penser tenir là la bombe cachée, l'ultime tuerie d'un temps aujourd'hui révolu. Et puis, avec des noms pareils à l'affiche, le secret aurait été éventé depuis belle lurette. Non, Music from Free Creek est une affaire plus contrastée. Dans ses meilleurs moments, on part en grosse jam funk, blues, jazz et un peu rock aussi. Dans ses pires, on navigue pas loin d'une musique de salle d'attente de dentiste (en mieux bien sûr, et ça arrive quand même rarement mais vous voyez l'esprit, non ?). C'est en tout cas, quand l'inspiration prend le dessus, que les zicos balancent leur sauce avec un bon gros groove, que les soli s'empilent comme autant d'alléchants bonbecs dans la vitrine du boulanger de notre enfance, que ça joue, quoi !, un vrai bonheur certes fugace mais ô combien réjouissant. Preuves en sont les deux plus belles réussites, Cissy Strut avec l'excellente paire Beck/Rundgren et Getting Back to Molly avec Clapton et Dr. John, deux pépites de liberté inspirée.
Essentiel ce Music from Free Creek ? Si vous aimez la jam, le live qui ne dit pas son nom mais ne ment pas sur la forme, et les jeux de pistes qu'on se fait entre pote à deviner qui joue sur quoi, oui. Sinon ? Il est très sympa, avec souvent un petit air de Booker T and the MG's ou des JB's, j'vous jure !

1 Cissy Strut 4:24
2 Freedom Jazz Dance 3:37
3 Sympathy For the Devil 4:32
4 Mother Nature's Sun 1:52
5 Road Song 3:13
6 Lay Lady Lay 3:54
7 Hey Jude 4:20
8 He Darked the Sun 3:42
9 Earl's Shuffle 3:43
10 Getting Back to Molly 4:04
11 Cherrypicker 4:29
12 Kilpatrick's Disaster 2:40
13 Girl from Ipanema 2:15
14 No One Knows 3:49
15 Living Like a Fool 4:07
16 Working In A Coalmine 3:08
17 Big City Woman 5:34
18 On The Rebound 2:47

The Eric Clapton ("King Cool") Session
No One Knows
Guitar - Eric Clapton (as "King Cool")
Lead Vocal - Eric Mercury
Organ - Dr. John
Piano - Moogy Klingman
Bass - Stu Woods
Drums - Richard Crooks
The Free Creek Horns & the Free Creek singers
- Road Song
Lead Guitar - Eric Clapton
Piano - Dr. John
Lead Vocals - Tom Cosgrove and Buzzy Linhart
Organ - Moogy Klingman
Rhythm Guitar - Delaney Bramlett
Bass - Stu Woods
Drums - Richard Crooks
- Getting Back To Molly
Guitars - Eric Clapton (1st solo), Dr. John (2nd solo)
Lead Vocal - Earle Doude
Harmonica - Moogy Klingman
Free Creeks Singers

The Jeff Beck ("A.N. Other") Session
Cissy Strut
Guitars - Jeff Beck (1st solo, as "A.N. Other"), Todd Rundgren (2nd solo)
Organ - Moogy Klingman
Bass - Stu Woods
Drums - Roy Markowitz
The Free Creek Horns
- Big City Woman
Guitar - Jeff Beck
Piano - Moogy Klingman
Bass - Stu Woods
Drums - Roy Markowitz
Lead Vocal - Tommy Cosgrove
- Cherrypicker
Guitars - Jeff Beck, Todd Rundgren
Organ - Moogy Klingman
Bass - Stu Woods
Drums - Roy Markowitz
- Working in a Coalmine
Guitar - Jeff Beck
Organ - Moogy Klingman, Bob Smith
Bass - Stu Woods
Drums - Roy Markowitz

The Keith Emerson Session
- Freedom Jazz Dance
Hammond Organ - Keith Emerson
Guitar - Buzzy Feiten
Drums - Mitch Mitchell
Piano - Moogy Klingman
Bass - Chuck Rainey
- On the Rebound
Piano - Keith Emerson
Guitar - Buzzy Feiten
Bass - Chuck Rainey
Drums - Mitch Mitchell
Occasional Voice - Geri Miller
- Mother Nature's Son
Piano - Keith Emerson
Acoustic Guitar - Carol Hunter
Oboe - Lou Delgato
String Bass - Richard Davis

The Harvey Mandel Session
Sympathy for the Devil
Lead Guitar - Harvey Mandel
Rhythm Guitar - Jack Wilkens
Organ - Moogy Klingman
Piano - Jimmy Greenspoon
Bass - Larry Taylor
Violin - Larry Packer
Drums - Fito de la Parra
Congas - Billy Chesboro
Bongos - Didymus
Earl's Shuffle
Lead Guitar - Harvey Mandel
Pedal Steel Guitar - Red Rhodes
Organ - Jimmy Greenspoon
Bass - Larry Taylor
Drums - Fito de la Parra
The Girl from Ipanema
Lead Guitar - Harvey Mandel
Pedal Steel Guitar - Red Rhodes
Bass - Larry Taylor
Drums - Fito de la Parra
Shakers - Didymus
Wood Blocks - Earle Doud

Odds & Sods
Hey Jude
Lead Guitar - Buzzy Feiten
Organ - Moogy Klingman
Drums - Mitch Mitchell
Bass - Richard Davis
Rhythm Guitar - Elliot Randall
The Free Creek Horns
- Lay Lady Lay
Flutes - Joe Farrell (solo), Chris Wood
Piano - Moogy Klingman
Guitar - Doug Rodriguez
Bass - Stu Woods
Drums - Roy Markowitz
- Kilpatrick's Defeat
Lead Vocal - Timmy Harrison
Guitars - Carol Hunter and Buzzy Feiten
Bass - Stu Woods

The Linda Ronstadt Session
- Living Like a Fool
Lead Vocal - Linda Ronstadt
Guitar - Bernie Leadon
Pedal Steel Guitar - Red Rhodes
Piano - Jimmy Greenspoon
Bass - John London
Drums - John Ware
- He Darked the Sun
Lead Vocal - Linda Ronstadt
Guitar - Bernie Leadon
Pedal Steel Guitar - Red Rhodes
Piano - Jimmy Greenspoon
Bass - John London
Drums - John Ware
Violin - Chris Darrow

&
The Free Creek Horns :
Lou Delgato, Bobby Keller, Meco Monardo, Tom Malone, Lew Soloff, Alan Rubin, Bill Chase
The Free Creek Singers :
Valerie Simpson, Maretha Stewart, Hilda Harris


ON NE SE QUITTE PAS SANS UNE EXCELLENTE NOUVELLE :
JIMMY'S BACK !
 
 
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et retrouvez-les à chaque nouvel update dans le blogroll de Mange Mes Disques.

12 commentaires:

  1. LIVE7

    LES CLASSIQUES
    Alvin Lee "In Flight" (1974)
    - http://www2.zippyshare.com/v/4959161/file.html

    Rainbow "On Stage (Deluxe Edition)" (1977)
    - http://www2.zippyshare.com/v/57554848/file.html
    - http://www2.zippyshare.com/v/15895805/file.html

    Ian Gillan Band "Live at the Budokan" (1977/78)
    - http://www2.zippyshare.com/v/69207239/file.html

    LES ENERVES
    Magazine "The Complete John Peel Sessions" (2008)
    - http://www2.zippyshare.com/v/34871025/file.html

    Naked City "Naked City Live, Vol. 1: Knitting Factory 1989" (2002)
    - http://www2.zippyshare.com/v/43954862/file.html

    LE REGIONAL DE L'ETAPE
    William Sheller "Parade au Cirque Royal" (2005)
    - http://www2.zippyshare.com/v/97706042/file.html

    HORS CATEGORIE
    Free Creek "Music from Free Creek (1969/70)" (1973)
    - http://www2.zippyshare.com/v/81848521/file.html

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  2. Il manque Gonzo de Ted Nugent, Made in Japan de Deep Purple, Tokyo Tapes de Scorpions, le Live 77 de Status Quo… ça aussi ce sont des albums de légende !!!!!
    Dans ta liste, je ne connais que celui de Rainbow : un bijou. Ronnie James Dio au sommet de son art.

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    1. Il n'y a aucune tentation encyclopédique dans ce billet, Keith, il ne manque donc rien ni personne. :-p
      Tu vas te régaler avec Alvin Lee, Ian Gillan et Free Creek. Sheller, Magazine et Naked City, je laisse ça à ta propre évaluation.

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    2. J'ai bien compris ta démarche. D'ailleurs je salue la diversité de la sélection. Toutefois, il est bon de citer dans les commentaires quelques pièces essentielles de la catégorie… tiens, je rajoute le Live de Steppenwolf, If You Want Blood d'AC/DC, One Night in Budokan de Michael Schenker, sans oublier Get Yer Ya-Ya's Out! des Stones

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    3. One Night at Budokan a été proposé dans le théma 80s metal de samedi dernier, la maison "Mange Mes Disques" ne fait pas doublon, môssieu Michards !
      Pour le reste, ça laisse un champ d'action large pour de futurs épisodes.

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    4. .. Et le "Who, Live At Leeds" hein? Hein?

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    5. Et plein d'autres !
      On verra ça bientôt !

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  3. Le Alvin Lee alléchant. Le Rainbow, c'est plus compliqué. J'ai suivi la naissance du groupe, mais les albums studio m'avaient déçu. J'ai laissé tombé.
    C'est récemment, en découvrant "Stargazer" un titre plus putassier que Kashmir, mais si excitant. Mais c'est après ce live.
    Sur cet album, le critique de AMG à un sens de l'humour assez vachard... Si on peut plus rigoler:
    "Man on the Silver Mountain," Ronnie Dio cries out in his over-the-top vocal finale, "I'm the man, I'm the man, I'm the man....we're all the maaaaaaaaaannnn." That is unconsciously funny enough to make the disc worthwhile all by itself.

    Le Magazine, je n'hésite pas un instant, surtout avec tes précisions. Effectivement le second album, avec des préciosités prog rock, mais une noirceur, une pesanteur héritées du mouvement punk, même si Howard me semble détaché du mouvement.
    Plus Arty que Rocky.
    Haaaa le Zorn, je prends et au passage, mon "Naked" studio est en 160k, le jour où tu te sens de le chroniquer, je serai pas loin, là, au coin de la toile.
    Merci aussi pour le Sheller, dans mes casiers je le range volontiers avec Murat ou Manset, pas pour le style, non, pour cette impression qu'après tant d'année son univers prend une forme visible.
    Pour finir, tu as beau nous mettre en garde, ton "freak" intrigue et pas qu'un peu!!
    Merci pour le bouquet, m'sieur

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    Réponses
    1. Et merci pour ce long et riche commentaire !

      J'avais aussi lu la petite diatribe humoristique d'Allmusic sur le Rainbow. Et ce live, donc, c'est un animal à part, parce que Rainbow, sur scène lors de cette tournée jamme beaucoup ce qui a pour conséquence de transformer leur matériel.
      Pour le reste, enjoie et n'hésite pas, si le besoin s'en fait sentir, de revenir commenter après écoute.

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  4. Encore et toujours de la diversité..!! Bon, je connais surtout Sheller mais pas ce live, et comme je suis fan, je m'en réjouis d'avance...merci!

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    1. Je t'en prie.
      Et oui, encore et tjrs de la diversité. La diversité, c'est la vie ! ^_^

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  5. Quel gros post! Il y en a pour presque tous les goûts. Je vote Magazine - malgré leur petit penchant prog!!!

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