Ha ! Les Dreamers ! C'est le rêve de tous ceux qui trouvent la musique de John Zorn trop peu accessible et radicale pour leurs délicates petites oreilles. Parce que là, la mélodie est très nettement mise en avant dans un ensemble qu'on peut aisément taxer d'Easy Listening sans qu'on y perde jamais la faconde compositionnelle du prolifique new yorkais. Allez, c'est parti pour une exploration du pays des rêves avec, en plus, deux jolis billets empruntés à deux excellentes maisons, vous en avez de la chance !
PaQueT CaDeau
John Zorn "The Gift" (2001)
ou "Le Rêve avant les Rêveurs"
Pour commencer, laissons la parole à l'excelent blog Tzadikology et à son analyse critique de The Gift, album qui, tout en n'étant pas des Dreamers, en est définitivement l'origine :
"32eme référence de la section Archival Series, qui classifie tous les travaux de John Zorn, de ses début en 1973 jusqu'à aujourd'hui. troisième et dernier opus de la série trilogie "Music Romance", dédié à la face accessible de la musique, et qui bénéficie d'un packaging de haute volée avec double pochette et artwork de qualité (certainement d'ailleurs le plus réussi pour le coup)
L'un des plus beaux disques d’easy listening jamais composé, et l’un des meilleur disque de l’immense discographie de Zorn. 10 titres, 10 merveilles, 10 beautés étincelantes. Un grand défi pour l’une des figures de proue de l’avant-garde américaine que de composer des musiques somme toute très accessibles pour le coup. Ce disque est avant tout un cadeau de John à ses fans, qui le réclamait depuis longtemps, en réclamation à un général contrecoup de toute son oeuvre passée qui demeurait exigeante. On le croyait incapable de le faire, c'était sans compter sur l'immense talent du compositeur New Yorkais.
Ce disque est une véritable hymne à la relaxation, un point d’orgue de la détente, un St Graal de la musique contemporaine en générale. A disque exceptionnel, line up exceptionnel, tous les grands sont la : Marc Ribot et sa guitare magique, Jamie Saft et son talent, Trevor Dunn et sa basse ronflante, Cyro baptista et ses formidable percus, Joey Baron et son touché incroyable. Des guests à n’en plus finir, toute l’équipe Masada, et bien sur le disciple de Zorn, Mike Patton.
Plus belle réussite de la série "Music Romance", une des meilleures ventes de l'œuvre de Zorn, La suite s'offre à vous avec la formation The Dreamers, suite estampillé de "The Gift" officiant dans la même veine."
"32eme référence de la section Archival Series, qui classifie tous les travaux de John Zorn, de ses début en 1973 jusqu'à aujourd'hui. troisième et dernier opus de la série trilogie "Music Romance", dédié à la face accessible de la musique, et qui bénéficie d'un packaging de haute volée avec double pochette et artwork de qualité (certainement d'ailleurs le plus réussi pour le coup)
L'un des plus beaux disques d’easy listening jamais composé, et l’un des meilleur disque de l’immense discographie de Zorn. 10 titres, 10 merveilles, 10 beautés étincelantes. Un grand défi pour l’une des figures de proue de l’avant-garde américaine que de composer des musiques somme toute très accessibles pour le coup. Ce disque est avant tout un cadeau de John à ses fans, qui le réclamait depuis longtemps, en réclamation à un général contrecoup de toute son oeuvre passée qui demeurait exigeante. On le croyait incapable de le faire, c'était sans compter sur l'immense talent du compositeur New Yorkais.
Ce disque est une véritable hymne à la relaxation, un point d’orgue de la détente, un St Graal de la musique contemporaine en générale. A disque exceptionnel, line up exceptionnel, tous les grands sont la : Marc Ribot et sa guitare magique, Jamie Saft et son talent, Trevor Dunn et sa basse ronflante, Cyro baptista et ses formidable percus, Joey Baron et son touché incroyable. Des guests à n’en plus finir, toute l’équipe Masada, et bien sur le disciple de Zorn, Mike Patton.
Plus belle réussite de la série "Music Romance", une des meilleures ventes de l'œuvre de Zorn, La suite s'offre à vous avec la formation The Dreamers, suite estampillé de "The Gift" officiant dans la même veine."
1. Makahaa 5:18
2. The Quiet Surf 3:15
3. Samarkan 6:39
4. Train To Thiensan 3:52
5. Snake Catcher 6:30
6. Mao's Moon 5:17
7. Cutting Stone 7:08
8. La Flor Del Barrio 3:10
9. Bridge To The Beyond 5:30
10. Makahaa (Reprise) 4:20
Cyro Baptista - percussions (1-7, 9, 10)
Joey Baron - batterie (3, 4, 6, 8, 10)
Trevor Dunn - basse (1-5, 8-10)
Marc Ribot - guitare (2, 5, 7, 9)
Jamie Saft - piano, orgue, claviers (1-7, 10)
&
Jennifer Choi - violon (2, 6)
Greg Cohen - basse (6)
Dave Douglas - trompette (6)
Mike Patton - voix (9)
Raman Ramakishna - violoncelle (6)
Masumi Rostad - alto (6)
Ned Rothenberg - shakuhachi (3)
John Zorn - piano, theremin (9)
Cyro Baptista, brésilien un peu fou et percussionniste d'exception |
i HaVe a DReaM
John Zorn/The Dreamers "The Dreamers" (2008)
ou "Doux songe en Zornie"
Ca faisait longtemps que ça lui pendait au nez, tôt ou tard le trublion de la Grosse Pomme devait s'assagir. Il était dit, aussi, qu'un projet en serait le reflet le plus criant, ce projet, c'est The Dreamers dont la première des (pour le moment) quatre galettes apparut en 2008.
Ceci dit, on comprit vite qu'assagissement ne rimerait ni avec reniement, ni avec changement complet de ton ou de "grille mélodique". Clairement, les Dreamers ont leurs racines quelque part vers Bar Kokhba dont ils conservent la langoureuse luminosité, et dans le voisinage du pourtant énervé Electric Masada dont ils empruntent une bonne part du line-up également (il n'y manque en fait qu'Ikue Mori et un Zorn plus instrumentalement présent que sur le seul Toys de ce Dreamers).
Donc le propos n'est pas éloigné du jazz de chambre modernisé de Bar Kokhba presque défait, ici, de sa judaïté. Débarrassé de la plupart de ses aspérités et de ses tentations classisantes aussi. On en trouve en fait la source dès Naked City, sur l'excellent Sunset Surfer du très recommandé Radio (1992) par exemple. Droit au but donc, un but de douceur et d'harmonie ceci dit. Où la guitare chaude de Marc Ribot ne part que très rarement dans les soli débridés dont on sait le six-cordiste habitué, où le claviers de Jamie Saft viennent doucement caresser l'oreille de leurs nappes et figures harmoniques, où le vibraphone rêveur de Kenny Wollesen vient habiter les interstices de ses douces résonnances, où les percussion chaudes du brésilien Cyro Baptista viennent complémenter et complimenter les grooves et patterns tout en délicatesse du divin chauve et irremplaçable batteur Joey Baron, et où, enfin, Trevor Dunn, bassiste de son état, fait exactement ce qu'il faut quand il faut avec la discrétion et la dextérité qui sied à la nature du projet.
Il faut dire qu'entre jazz finalement très classique (A Ride on Cottonfair, qui pourrait être du Dave Brubeck), lounge-klezmer sauce exotica bien troussé (l'irrésistible et inaugural Mow Mow, l'également très réussi Nekashim), rêveries plus mystiques d'admirable facture (Anulikwutsayl, Mystic Circles), c'est un John Zorn avant tout concerné par l'ambiance et la mélodie, particulièrement pointilleux et attentifs d'icelles donc, qui dirige son petit monde sur des pièces dûment sélectionnées pour l'occasion. Ce qui n'empêche pas quelques bienvenues sorties de routes, quelques jolis dérapages, évidemment discret mais épice indispensable à l'élaboration de la recette.
Le résultat est du pur Zorn... en mode easy. A se demander si ce Dreamers premier (les trois autres étant, par ailleurs, également chaudement recommandés, en particulier un O'o en état de grâce exotique), ne serait pas le sésame idéal à qui veut entrer en Zornie sans prendre trop de risques...
1. Mow Mow 3:03
2. Uluwati 3:37
3. A Ride On Cottonfair 4:22
4. Anulikwutsayl 9:02
5. Toys 2:44
6. Of Wonder And Certainty (For Lou Reed) 4:30
7. Mystic Circles 6:07
8. Nekashim 3:56
9. Exodus 7:02
10. Forbidden Tears 3:07
11. Raksasa 5:15
Joey Baron, le divin chauve |
CHaNTS D'oiSeauX
John Zorn/The Dreamers "O'o" (2009)
ou "Le ciel, le soleil et la mer"
On poursuit le catalogue de rêve avec une référence chopée sur l'excellent webzine Guts of Darkness et un second Dreamers qui, personnellement, reste mon préféré, ce qui n'est pas peu dire vu la qualité de la série :
"Tout au long de sa très prolifique carrière, John Zorn n'a cessé de proposer des albums et des styles très différents, avec plus ou moins de réussite. Il y a une dizaine d'années, il nous avait sorti quelques disques dans ce qui doit être le style musical le plus étonnant de la part du new-yorkais.
"Tout au long de sa très prolifique carrière, John Zorn n'a cessé de proposer des albums et des styles très différents, avec plus ou moins de réussite. Il y a une dizaine d'années, il nous avait sorti quelques disques dans ce qui doit être le style musical le plus étonnant de la part du new-yorkais.
Après avoir joué de styles musicaux tels que le free jazz, le bruitiste, le hardcore, le grind jazz, l'expérimental improvisé, le voilà qui se mettait à faire de l'easy listening ! J'avais déjà beaucoup aimé "The Gift" avec ses rythmes dansants comme la bossa-nova, cela donnait un p'tit côté frais et décalé et c'était surtout extrêmement bien interprété. Il avait remis le couvert avec "The Dreamers" en 2007 et j'avais été totalement conquis. L'année suivante, il était venu en concert une semaine à Paris et la soirée consacrée à ces projets avait été celle que j'avais préférée, avec notamment le line-up d'Electric Masada que l'on retrouve encore une fois ici avec ce nouveau chapitre intitulé "O'o".
Au programme ici, de l'ambiance hawaïenne, mais pas seulement... Tout le concept de l'album est autour des oiseaux présents dans l'état paradisiaque américain. On a même un livret très bien fourni de croquis d'oiseaux très classe. Musicalement, il n'y a pas à dire, c'est tout aussi classieux, on a un peu l'impression qu'avec un tel groupe, ils pourraient jouer n'importe quoi, ça sera toujours fabuleux. Ces musiciens se connaissent et ça se ressent. L'interprétation est aux p'tits oignons, la musique est loin d'être simpliste, c'est feutré, forcément on ressent le style qui avait fait la réussite de "The Dreamers" (on peut d'ailleurs noté les pochettes relativement proches ou en tout cas dans une même vision) avec ici un côté un peu plus prononcé des années 70 avec notamment un "Little Bittern" de folie, répétitif mais tout en montée en puissance avec des sonorités 70's implacable. Ce clavier et ces guitares sont tout simplement magiques ! Dans sa globalité, l'album reste encré dans l'easy listening, John Zorn n'en oublie pas d'ailleurs ces parties de bossa-nova exotiques qui avait fait le bonheur de ceux qui avaient acheté "The Gift", mais propose de beaux morceaux avec des mélodies qui restent dans la tête et une homogénéité qui fait que l'album passe tout seul et sans aucun sentiment d'ennui. On sent bien la patte zornesque dans les compositions et surtout dans le son. La guitare est très fortement influencée par Ennio Morricone ou par Neil Young sur sa B.O. de "Dead Man" et c'est vrai que par moments, je me dis que le lien avec certains "Filmworks" est très fort.
Encore une fois, Zorn réussit à la fois à proposer une musique addictive, très riche, bien que posée et douce, avec des interprètes phénoménaux. Une très belle pièce de la part du new-yorkais."
1. Miller's Crake 4:18
2. Akialoa 4:47
3. Po'o'uli 5:41
4. Little Bittern 6:30
5. Mysterious Starling 4:32
6. Laughing Owl 4:44
7. Archaeopteryx 5:06
8. Solitaire 2:11
9. Piopio 5:13
10. The Zapata Rail 2:53
11. Kakawahie 4:14
12. Magdalena 5:07
Trevor Dunn, le bassiste taciturne sait aussi (presque) sourire |
eaSy MaSaDa
John Zorn/The Dreamers "Ipos: Book of Angels Volume 14" (2010)
ou "Le Rêve des Anges"
Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec la formation, The Dreamers est, pour imager, le domptage de furieux instrumentistes par un furieux compositeur pour une musique mariant exotica, surf rock, mellow jazz et easy listening. Surprenant, et réussi comme le prouvent les trois autres galettes sorties par le line-up, en particulier l'essentiel O'o.
Ceci dit, les retrouver dans la série des Book of Angels est une vraie surprise. Parce que le Klezmer, référence stylistique de base de la série, n'est que rarement (et furtivement) effleuré en leur répertoire habituel. Parce qu'on n'imaginait pas un Book of Angels "sage" aussi et que c'est ce que ce mariage nous laisse à penser... Est-ce que Zorn, alors dans la préparation d'une colossale année 2010 où il sortit un album par mois, se laissa, en l'occurrence, aller à une quelque facilité, caractéristique qu'on ne lui connait pourtant habituellement pas ? Que nenni ! Certes, on ne niera pas qu'il y a un côté pépère rarement entrevu dans les autres albums du Second Livre de Masada, mais, des compositions béton, des interprétations qui ne le sont pas moins et une prise de son experte sont trop de facteurs concordant pour qu'on ne salue pas la réussite. Et puis, pépère pour Zorn, ce sont tout de même quelques furieux soli de Marc Ribot (qui envoie quand même le bois, comme dirait l'autre), quelques jonglages experts du percussif Cyro Baptista (etc.). On pourrait même dire qu'en mettant la pédale douce sur la folie, qu'en se concentrant plus que coutume sur un flow harmonieux, Zorn trouve des trésors de profondeur et cerise sur le gâteau, offre une porte d'entrée idéale, étant donné l'exemplaire accessibilité du présent opus, à un public potentiellement plus grand que celui que les habituelles (et passionnantes) circonvolutions du stakhanoviste new yorkais attire.
Ipos est donc une merveille de petit album précieux, doux mais jamais mièvre, qu'on écoute volontiers quand on a un peu de "bleu à l'âme"... Il réchauffe !
1. Tirtael 3:55
2. Hashul 3:51
3. Galizur 7:33
4. Oriel 5:23
5. Zavebe 4:40
6. Qalbam 8:02
7. Hagai 4:15
8. Zortek 5:35
9. Ezriel 7:26
10. Kutiel 3:36
Marc Ribot, guitar god |
MoN Beau SaPiN
John Zorn/The Dreamers "A Dreamers Christmas" (2011)
ou "Un charmant petit Noël"
Quand la nouvelle qu'un nouvel album des Dreamers (la formation la plus easy-listening de toute la galaxie Zornienne) consacré à des chants de Noël s'était faite jour, c'est avant tout à de la confusion qu'on avait été confronté. Il faut dire que l'univers (judaïquement influencé) de John Zorn ne nous préparait pas à ca. La surprise de voir un chantre de l'avant-garde s'adonner à tel exercice n'est toutefois totale qu'à l'écoute d'un l'album où, si vous vous attendez à de l'irrévérencieux ou du bizarre, vous allez être déçus !
Rien de tout ça dans les 48 minutes offertes par une formation dont la visée est nettement plus de nous câliner l'oreille qu'autre chose. En l'occurrence, ce jazz chantant et mélodique tirant parfois sur le surf rock n'a pas pour but de vous vriller les neurones, ça n'empêche pas les musiciens de briller ou la performance d'être de qualité. Il est à noter que chaque instrumentiste, dévotion au projet et vigilance de l'arrangeur/patron oblige, s'exprime ici avec une retenue et une économie tout à fait louables quand on connait les prodiges et déviances dont chacun est capable. Du coup, la mélodie est largement privilégiée ce qui pourra en décevoir certains mais s'applique parfaitement à l'exercice ici pratiqué. C'est dire, même ce diable de Mike Patton (Faith No More, Mr. Bungle, Fantômas, Tomahawk, etc.) a été dompté pour l'occasion et nous offre une performance croonesque sur l'ultime piste de l'album, la délicieuse Christmas Song.
Evidemment, sauf à vouloir s'attaquer par la Face Nord à quelque indécrottable persuadé que Zorn n'est qu'un apôtre du bruit abscons, ce n'est pas l'album introductif qu'on conseillera à celui désirant s'aventurer dans les méandres de l'himalayesque discographie du maître. C'est toutefois une preuve supplémentaire de son extraordinaire versatilité et, puisque c'est ce qui importe ici, un album charmant et parfaitement à sa place au pied du sapin. Une réussite, donc.
Rien de tout ça dans les 48 minutes offertes par une formation dont la visée est nettement plus de nous câliner l'oreille qu'autre chose. En l'occurrence, ce jazz chantant et mélodique tirant parfois sur le surf rock n'a pas pour but de vous vriller les neurones, ça n'empêche pas les musiciens de briller ou la performance d'être de qualité. Il est à noter que chaque instrumentiste, dévotion au projet et vigilance de l'arrangeur/patron oblige, s'exprime ici avec une retenue et une économie tout à fait louables quand on connait les prodiges et déviances dont chacun est capable. Du coup, la mélodie est largement privilégiée ce qui pourra en décevoir certains mais s'applique parfaitement à l'exercice ici pratiqué. C'est dire, même ce diable de Mike Patton (Faith No More, Mr. Bungle, Fantômas, Tomahawk, etc.) a été dompté pour l'occasion et nous offre une performance croonesque sur l'ultime piste de l'album, la délicieuse Christmas Song.
Evidemment, sauf à vouloir s'attaquer par la Face Nord à quelque indécrottable persuadé que Zorn n'est qu'un apôtre du bruit abscons, ce n'est pas l'album introductif qu'on conseillera à celui désirant s'aventurer dans les méandres de l'himalayesque discographie du maître. C'est toutefois une preuve supplémentaire de son extraordinaire versatilité et, puisque c'est ce qui importe ici, un album charmant et parfaitement à sa place au pied du sapin. Une réussite, donc.
1. Winter Wonderland 4:13
2. Snowfall 5:10
3. Christmas Time Is Here 4:38
4. Santa's Workshop 5:21
5. Have Yourself a Merry Little Christmas 5:16
6. Let It Snow! Let It Snow! Let It Snow! 4:03
7. Santa Claus Is Coming To Town 6:29
8. Magical Sleigh Ride 6:23
9. The Christmas Song 6:33
The Dreamers
Cyro Baptista - percussion
Joey Baron - batterie
Trevor Dunn - basse
Marc Ribot - guitare
Jamie Saft - piano, orgue
Kenny Wollesen - vibraphone
&
John Zorn - alto saxophone (Toys)
Mike Patton - vocals (The Christmas Song)
Jamie Saft (au second plan), a une aussi belle barbe qu'il joue bien de ses claviers... |
BooTLeG BoNuS
John Zorn/The Dreamers "Live" (2008)
ou "Vous en reprendrez bien une tranche ?"
Et un petit bonus, ça vous tente ? Du live, du bootleg vrai de vrai qui montre les Dreamers dans leurs œuvres scéniques peu après la sortie de leur inaugural long-jeu.
Pour ce qui est de la provenance exacte dudit bootleg j'avoue, si je l'ai jamais connu, l'avoir totalement oublié (si quelqu'un sait le situer, d'ailleurs...). Mais ce n'est pas ce qui importe présentement mais bel et bien la prestation fidèle des titres du premier album de la formation, fidèle avec ce petit supplément d'âme, cette rouerie gagnée à remettre sur l'ouvrage inhérente au live.
Il n'y a pas autre chose à dire que de vous conseiller de vous plonger dans l'entièreté de ce théma de rêve et donc de ce joli live par d'excellents musiciens, par un excellent compositeur... Un Rolls pour les oreilles ! Et enjoyez ! Et vive John Zorn, évidemment !
1. Mow Mow 3:24
2. Ulawati 4:07
3. A Ride on Cottonfair 5:12
4. Anulikwutsayl 8:25
5. Toys 2:51
6. Of Wonder and Certainty 5:54
7. Nekashim 5:26
8. Exodus 6:04
Cyro Baptista - percussion
Joey Baron - batterie
Trevor Dunn - basse
Marc Ribot - guitare
Jamie Saft - piano, orgue
Kenny Wollesen - vibraphone
John Zorn - alto saxophone, direction
Kenny Wollesen, le vibraphone c'est son dada |
Quand John Rêve...
RépondreSupprimerJohn Zorn "The Gift" (2001)
- http://www14.zippyshare.com/v/nCMQJzYn/file.html
John Zorn/The Dreamers "The Dreamers" (2008)
- http://www14.zippyshare.com/v/Ugc2kEk3/file.html
John Zorn/The Dreamers "O'o" (2009)
- http://www14.zippyshare.com/v/ftbGR6HB/file.html
John Zorn/The Dreamers Ipos: Book of Angels Volume 14" (2010)
- http://www14.zippyshare.com/v/fAYF4PK6/file.html
John Zorn/The Dreamers "A Dreamers Christmas" (2011)
- http://www14.zippyshare.com/v/clKBYPD3/file.html
John Zorn/The Dreamers "Live" (2008)
- http://www14.zippyshare.com/v/izuMuxjq/file.html
J'ai pris les quatre 1ers, merci !
RépondreSupprimerVincent
Enjoie !
Supprimermerci, excellent !
RépondreSupprimerJe t'en prie, enjoie !
SupprimerEt si j’ai bien compris, le cinquième Dreamers est pour bientôt car il etait en cours de mixage pas plus tard que cette semaine !!
RépondreSupprimerBonne nouvelle !
SupprimerMerci pour l'info, et pour ton passage !
J'ai eu peur que tu proposes déjà le dernier... En même temps j'ai hâte comme tout le monde.
SupprimerNon, je n'étais pas en studio avec eux, sinon... ;-)
SupprimerJ'ai deja tout ca et je confirme, c'est excellent de bout en bout, et pas si anecdotique que ca dans la discographie de Zorn. Comme d'habitude, les ponts sont nombreux entre ses differentes formations et concepts, et les Dreamers tournent autour d'un certain nombre d'entre eux.
RépondreSupprimerPour ceux qui n'en ont pas eu assez, il y a une excellente prestation a Marciac sur Youtube: https://www.youtube.com/watch?v=arCDeEv_nHw qui permet egalement d'apprecier leurs interactions sur scene et de clarifier le role que Zorn peut avoir dans ce genre de formations ou il ne joue a priori pas.
Ha, oui !, c'est un spectacle en soi de voir John Zorn diriger ses formations en scène, d'être témoin de l'interaction entre le compositeur et ses musiciens... Et tu as raison, les Dreamers ne sont pas anecdotiques, ils représentent merveilleusement le pan le plus accessible de la large palette de ce diable d'homme !
SupprimerMerci de ton passage.
Je dois bien avouer avoir un légère tendance pour le côté "easy" de JZ et quelques opus de ce billet me disent qqchose. Sa discographie est fulgurante à tel point que suivre est un sport de haut niveau et du coup impossible pour moi de faire référence à tel ou tel album quand je veux parler de Zorn..pourtant j'ai écumé les bibliothèques assez friantes de musique contemporaine. Chez mon disquaire il est rangé au rayon Tzadik et y'a sans cesse un nouvel opus comme la sienne. Aussi .. heureusement qu'il y a le Zorno pour nous guider. "Christmas" est un des rares que j'ai eu en dehors d'une location.. il m'avait bien bluffé.
RépondreSupprimerJ'espère que tu en profiteras pour compléter ta collection ! En priorité, je te conseille, parce que c'est toujours mieux de commencer par le commencement, The Gift, tu n'en reviendras pas. Enjoie et sache qu'il n'y a pas de honte à favoriser la face aisée de l'œuvre zornienne, elle est suffisamment vaste pour que chacun y picore à son gré et selon ses gouts !
SupprimerJ'écoute souvent O'o ou The Gift en boucle. Et aussi les compos originales de Zorn sur l'album de Noël, qui sont magnifiques.
RépondreSupprimerCe blog devrait être déclaré d'utilité publique en partageant cette musique.
Merci !
SupprimerEt merci de ton passage, Anonyme.
Guys, can you upload (again) This album? (Thank You in advance): John Zorn/The Dreamers "Live" (2008)
RépondreSupprimerThere you go:
Supprimerhttp://www90.zippyshare.com/v/ax9QRWDb/file.html
Enjoy!