lundi 16 février 2015

Collection hétéroclite #2

6 albums qui n'ont rien à voir les uns avec les autres, 6 albums que j'ai suffisamment apprécié pour avoir envie de vous les présenter... C'est la nouvelle collection hétéroclite du Zornophage, et ce n'est que du bonheur ! Enjoyez !

JaZZ LeGeND
Elvin Jones "Illumination/Dear John C." (1963/65)
ou "Elvin!"

Deux albums de l'extraordinaire batteur Elvin Jones (1927-2004) pour le prix d'un, c'est la bonne occase proposée par le légendaire label Impulse!, comme en plus les deux albums, respectivement de 1963 et 1965, sont d'une fort belle qualité, il n'y a pas à hésiter longtemps avant de se plonger avec délectation dans un jazz millésimé et, en son temps, prospectif.
Premier des deux, Illuminations, sorti en 1963, propose le trio accompagnant Coltrane (Elvin, donc, mais aussi McCoy Tyner et Jimmy Garrison) augmenté de trois cuivres, parce qu'il fallait bien ça pour remplacer le volubile John ! Troisième album du batteur en tant que leader, poste partagé comme pour son prédécesseur, cette fois avec le bassiste Jimmy Garrison, le premier pour Impulse!, présente un jazz à la pointe de son époque, un jazz louvoyant entre hard bop et free jazz. C'est un album rare dont il s'agit, et pas seulement parce qu'il a longtemps, jusqu'à sa réédition de 1998, été absent des bacs. Un album rare parce qu'il exprime une expression d'un jazz en pleine transformation, en pleine libération même. Un album rare présentant un vrai groupe où chaque musicien, sauf Elvin, offre une belle composition (deux pour le saxophoniste Charles Davis) merveilleusement incarné en ces sessions par un sextet de pointures unies en un vertigineux unisson. En un mot comme en mille, une vraie réussite.
Le second, attribué au seul Elvin Jones, au titre rendant hommage à Coltrane sans qu'on ne l'entende jamais vraiment dans le son (ou dans les compositions dont aucune n'est du grand John), est habité par une énorme performance de l'altiste Charlie Mariano. Contrairement à son prédécesseur, Illuminations, ce n'est pas un album particulièrement prospectif puisque proposant, peu ou prou, le genre de hard bop alors en vogue sur une sélection de standards judicieusement choisis. Evidemment, Elvin y bat avec l'immense classe qu'on lui connaît sans jamais, alors qu'on pense avoir affaire à un album de batteur, sortir du cadre d'accompagnateur généralement pris par son instrument. De fait, on se dit que si son nom avait alors été plus proéminent, c'est Mariano, leader naturel ici, qui s'en serait vu attribué la paternité.
Deux beaux albums, leur artwork et littérature fidèlement reproduites dans le livret, d'une des plus intéressantes maisons de bouillonnantes années 60 ? Une proposition que, décemment, on ne peut rejeter. Recommandé.

CD 1
Illumination! (1963)
1. Nuttin' Out Jones 5:36
2. Oriental Flower 3:49
3. Half and Half 6:28
4. Aborigine Dance in Scotland 4:12
5. Gettin' on Way 5:14
6. Just Us Blues 5:55

CD 2
Dear John C. (1965)
1. Dear John C. 3:54
2. Smoke Rings 3:41
3. Love Bird 3:49
4. Feeling Good 4:11
5. Anthropology 4:20
6. This Love of Min e4:20
7. Fantazm 3:56
8. Ballade 5:18
9. Everything Happens to Me 5:56

Illumination! (1963)
Elvin Jones - drums
Jimmy Garrison - bass
McCoy Tyner - piano
Sonny Simmons - alto saxophone, English horn
Charles Davis - baritone saxophone
(William) Prince Lasha - clarinet, flute

Dear John C. (1965)
Elvin Jones – drums
Charlie Mariano - alto saxophone
Roland Hanna (4, 5, 7); Hank Jones (1, 3, 8) - piano
Richard Davis – bass

Elvin Jones

TouS eN CHœuR !
Mary Hopkin "Postcard" (1969)
ou "Pomme d'Amour"

Une charmante petite galloise signée sur le label des Beatles, Apple, découverte et produite par Paul McCartney, c'est le programme de Postcard, premier long-jeu de Mary Hopkin.
Un peu désuet, suranné aujourd'hui, et déjà un peu dès sa sortie, Postcard est un album agréable doté de quelques chansons justement passées à la postérité dont, évidemment, Those Were the Days (un bonus dans la présente édition puisqu'absent de l'album original) souvent repris depuis. On y trouve aussi, autre protégé du label Apple, Donovan dont trois compositions, dont les excellents Lord of the Reedy River et Voyage of the Moon, ainsi que quelques standards (du couple Gershwin, d'Irving Berlin, de Harry Nilsson, de Pete Seeger) et même une chanson en français, Prince en Avignon, et une autre en gallois, Y Blodyn Gwyn. mais rien du producteur ou de sa légendaire formation (pourtant l'album s'y prêtait). Forcément, avec un tel matériau, on se doute que tout ceci n'est pas particulièrement "edgy" et, de fait, c'est à des arrangements indubitablement mainstream que nous sommes confrontés. A partir de là, le bonheur, un peu coupable, est de se laisser porter par la charmante voix de Mary et le traditionalisme d'interprétations visiblement destinées à séduire le plus large public possible. Mais, attention, qui dit mainstream, ou variété comme on dit chez nous, ne signifie pas que tout ceci n'est pas extrêmement efficace et distrayant, c'est tout le contraire, encore plus dans la version remastérisée et généreusement bonussée actuellement à la vente.
45 ans plus tard, Postcard s'écoute encore bien, tel une carte postale (forcément !) d'une époque plus innocente aujourd'hui révolue, une petite pastille d'hier qui sait encore faire chavirer les cœurs aujourd'hui... A condition que vous appréciez l'aspect saccharosé de la chose.

1. Those Were the Days 5:10*
2. Lord of the Reedy River 2:38
3. Happiness Runs (Pebble and the Man) 2:04
4. Love Is the Sweetest Thing 3:45
5. Y Blodyn Gwyn 3:10
6. The Honeymoon Song 2:09
7. The Puppy Song 2:44
8. Inch Worm 2:36
9. Voyage of the Moon 5:55
10. Lullaby of the Leaves 2:36
11. Young Love 2:14
12. Someone to Watch Over Me 2:06
13. Prince en Avignon 3:23
14. The Game 2:42
15. There's No Business Like Show Business 4:13
16. Turn Turn Turn 2:51*
17. Goodbye 3:26*
18. Sparrow 3:11*
19. Fields of St. Etienne 3:47*
* bonus

Mary Hopkin

3 FoR LuCK
Feist "The Reminder" (2007)
ou "Success Story"

Trois ans après un Let It Die qui l'avait installé sur les ondes et dans les cœurs, la chanteuse, compositrice et interprète canadienne Feist revient avec son troisième album, The Reminder, bonne nouvelle.
La première chose qui frappe, et rassure, à l'écoute de l'opus est qu'il confirme que le feu de Feist n'était pas que de paille. Ceci dit, on peut être déçu que l'album ne fasse que reprendre, peu ou prou, la formule qui a si bien fonctionné la fois précédente ou, si on est un auditeur positif, c'est le cas de votre serviteur, détecter que la jeune femme a une forte identité qui s'imprime, en toute logique, dans les œuvres qu'elle produit. Concrètement, c'est à une nouvelle collection de belles chansons à laquelle nous sommes conviés, une collection où, comme sur Let It Die donc, on retrouve ce ton laidback, un peu jazzy, un peu pop, un peu folk, définitivement indie, qui sied si bien à son écriture comme à ses reprises (ici absentes, sauf à compter une vague adaptation de Nina Simone, Sealion, mais qu'on peu retrouver, Bee Gees ou traditionnel, sur le devancier de The Reminder). Son écriture, justement, est brillamment représentée par quelques fragiles et ciselées petites chansons qui, n'ayant à priori l'air de rien, auront un impact durable sur l'auditeur.  On apprécie particulièrement la finesse mélodique et grâce textuelle de So Sorry, My Moon My Man, 1234 ou How My Heart Behaves, highlights d'une collection sans réel faux-pas d'un opus "multiproduit" (Chilly GonzalesRenaud Letang, Mocky, Ben Mink et Feist elle-même) n'y perdant pourtant pas en cohérence.
Au bout du compte, un poil moins convaincant que l'album qui l'a vu s'imposer, The Reminder plaira à tous ceux qui apprécient l'indie pop de qualité quand elle est menée, comme ici, par une demoiselle à l'indéniable talent.

1. So Sorry 3:12
2. I Feel It All 3:39
3. My Moon My Man 3:48
4. The Park 4:34
5. The Water 4:46
6. Sealion 3:39
7. Past in Present 2:54
8. The Limit to Your Love 4:21
9. 1234 3:03
10. Brandy Alexander 3:36
11. Intuition 4:36
12. Honey Honey 3:27
13. How My Heart Behaves 4:26

Feist – acoustic and electric guitars, banjo, vocals, piano on "The Water"
Gonzales – piano, organs, vibraphone, drums
Jesse Baird – drums
Mocky – acoustic bass, farfisa, organ
Bryden Baird – trumpet, flugelhorn, percussion
Julian Brown – electric bass, melodica
Jamie Lidell – energy arrangement, vocals
Town Hall (Jamie Lidell, Julian Brown, Bryden Baird, Mocky, Jesse Bard, Gonzales and Feist)  – group percussion and backup vocals
&
Eirik Glambek Bøe
– singing on "How My Heart Behaves"
Afie Jurvanen – leader of the lead guitars on the bridge of "Sea Lion Woman"
Kevin Drew – backup singing on "Honey Honey"
Brendan Canning – backup singing on "Honey Honey"
Pierre Luc Jamain – organ bass on "Honey Honey"
Ben Mink – strings and rhythm acoustic guitar on "1234"
Ohad Benchetrit – the Mystery on the bridge of "My Moon My Man"
Charles Spearin – the Mystery on the bridge of "My Moon My Man"
Lori Gemmel – harp
Sandra Baron – violin
Mary Stein – cello

Feist

THe GReaT PoP SHoW
Paul McCartney "Good Evening New York City" (2009)
ou "A Celebration"

Ho ! Le beau live ! Ho ! La belle fête ! A New York, Paul McCartney célèbre, et est célébré, sa longue et productive carrière... On apprécie.
Tout est dans le titre, en vérité, parce que Good, cet Evening fut en ce mois de juillet 2009. Parce qu'il y a, d'abord, une tracklist best of où, certes, peu de place est laissée à la surprise, mais où les perles sont enfilées avec un tel entrain qu'il est difficile d'y résister. Parce qu'il y a un sacré groupe, ensuite, avec un Paul en super-forme, c'est essentiel, et une belle brochette de professionnels (dont un Billy Joel venu pousser la chansonnette le temps d'un I Saw Her Standing There très réussi) qui ont l'air de vraiment bien s'amuser, c'est important. Et le public, forcément !, répond à l'unisson de la célébration de ce grand ancien, cette authentique légende de la pop et du rock, toujours vert malgré ses, à l'époque, 67 printemps. Alors, oui, on regrettera légèrement, le peu de matériel récent (rien de Chaos and Creation in the Backyard, sa merveille de 2005, quelques miettes de Memory Almost Full et du plus si jeune Flaming Pie, c'est peu) même si on comprend qu'avec une telle de collection à son actif, Paul a toujours, des Beatles aux Wings en passant par son répertoire solo, l'embarras du choix. Et puis il y a, séquence émotion, les hommages à deux amis disparus, le frère ennemi John Lennon (l'incursion de Give Peace a Chance dans A Day in the Life), et à George Harrison (Something, au ukulélé !) sans lesquels la fête n'aurait pas tout à fait été complète.
Et quelle fête, 2 heures, des classiques comme s'il en pleuvait, un son (et une image pour le DVD) à tomber par terre... Enorme ! Et recommandé, pour sûr.

CD 1
1. Drive My Car 2:25
2. Jet 4:20
3. Only Mama Knows 3:41
4. Flaming Pie 2:29
5. Got to Get You into My Life 2:51
6. Let Me Roll It (with "Foxy Lady" coda) 5:51
7. Highway 3:55
8. The Long and Winding Road 3:41
9. My Love 3:53
10. Blackbird 2:43
11. Here Today 2:32
12. Dance Tonight 3:02
13. Calico Skies 2:39
14. Mrs Vandebilt 4:40
15. Eleanor Rigby 2:25
16. Sing the Changes 4:17
17. Band on the Run 5:16

CD 2
1. Back in the U.S.S.R. 3:08
2. I'm Down 2:23
3. Something 4:07
4. I've Got a Feeling 5:51
5. Paperback Writer 3:29
6. A Day in the Life/Give Peace a Chance 5:44
7. Let It Be 3:55
8. Live and Let Die 3:14
9. Hey Jude 7:23
10. Day Tripper 3:12
11. Lady Madonna 2:33
12. I Saw Her Standing There 3:09
13. Yesterday 2:17
14. Helter Skelter 3:53
15. Get Back 4:00
16. Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (Reprise)/The End 4:28

Paul McCartney – lead vocals, bass, acoustic guitar, piano, electric guitar, ukulele, mandolin.
Rusty Anderson – lead and acoustic guitars, backing vocals.
Brian Ray – bass, rhythm and acoustic guitars, backing vocals.
Paul Wickens – keyboards, electric guitar, accordion, harmonica, percussion, backing vocals.
Abe Laboriel Jr. – drums, percussion, backing vocals.
&
Billy Joel
- vocals (I Saw Her Standing There)

Paul.

TeNDeR RoCKiN' GiRL
Jolie Holland + The Grand Chandeliers "Pint of Blood" (2011)
ou "Indie Belle"

Jeune et jolie (il fallait que je la fasse), adoubée dès ses débuts par nul autre que Tom Waits, Jolie Holland n'est pas la plus connue des compositrices interprètes peuplant de plus en plus massivement le monde de la musique, ça n'en demeure pas moins l'un des plus beaux exemples.
Sur Pint of Blood, son 5ème album, la dame dit rendre un hommage direct au Zuma de Neil Young, grand album s'il en fut, mais, si on entend en effet un cousinage, le résultat n'est aucunement une copie carbone et possède bel et bien sa propre identité. Essentiellement joué par un trio de multi-instrumentistes (dont Jolie à la fois pianiste, guitariste, percussionniste et violoniste), Pint of Blood est un album à cheval entre tradition et modernité. Traditionaliste parce qu'il sonne comme une œuvre qui pourrait avoir 20, 30 ou 40 ans avec son mélange de rock, blues et folk où, outre le cousinage du Loner, on surprend quelques clins d'œil à d'autres grands anciens tels que Bob Dylan, The Rolling Stones ou le Velvet Underground. Moderne parce que, expression d'une femme de son temps, dans les paroles bien sûr mais aussi dans la fusion sans effort de piliers de la musique "pop" sur une mise en son contemporaines, il appartient bel et bien à ce naissant troisième millénaire. Et donc 10 chansons, neufs originaux et une reprise (Rex's Blues du beautiful loser Townes Van Zandt dont on recommande encore et toujours l'exploration du catalogue). Le tout est tour à tour dynamique (quelques grosses guitares qui vont bien !), nostalgique et toujours gracieux avec même, bonheur ultime, une fugace apparition de l'excellent Marc Ribot présentement à la steel guitar (The Devil's Sake).
Vous ne connaissez pas encore Jolie Holland ? C'est l'occasion !

1. All Those Girls 3:13
2. Remember 3:43
3. Tender Mirror 3:30
4. Gold and Yellow 3:17
5. June 2:36
6. Wreckage 2:50
7. Little Birds 4:18
8. The Devil's Sake 4:02
9. Honey Girl 4:45
10. Rex's Blues 5:26

Jolie Holland - guitars, percussion, piano, violin, vocals
Grey Gersten - guitars, synthesizer
Shahzad Ismaily - bass, drums, guitars, organ, percussion, synthesizer, background vocals, wurlitzer
&
Marc Ribot - guitars, national steel guitar (The Devil's Sake)

Jolie Holland

11 commentaires:

  1. Collection hétéroclite #2

    Elvin Jones "Illumination/Dear John C." (1963/65)
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    Mary Hopkin "Postcard" (1969)
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    Feist "The Reminder" (2007)
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    Paul McCartney "Good Evening New York City" (2009)
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    Jolie Holland + The Grand Chandeliers "Pint of Blood" (2011)
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  2. Une fois n'est pas coutume
    Je prend tout ;)
    Merci

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    1. Cool. N'hésite pas à revenir commenter. Et... enjoie, évidemment !

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  3. Cool ! je prends l'Elvin Jones (je ne connais pas, mais j'aime bcp le jazz des 60's), et surtout le Macca, que je n'ai pas, alors que je suis un immense fan !
    Je suis d'accord avec votre commentaire, ces deux albums de 2005 et 2007 (Chaos, et Memory) sont parmi ses meilleurs !
    Deux chaudes recommandations sur Sir Paul:
    - cet album d'electro-rock appelé "Twin Freak" sorti en 2005 et basé sur ses compositions et auquel il a directement participle: extra !!
    - le live "Amoeba" à L.A. dans un supermarché en 2007 (!!), CD donné gratos avec le Sunday Mail en 2010 (!!), uniquement pour la version de Here Today (écrite 2 ans après le meurtre de John Lennon, pour donner libre cours à ses sentiments pour son ancien comparse), à la fin de laquelle sa voix se brise d'émotion (rien que de l'écrire j'en ai la chair de poule).
    Merci pour ce post !
    Vincent

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    1. Je retiens tes recommandations, en particulier celle du live Amoeba que j'espère dénicher sans trop de difficultés.

      Merci de ton passage.

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  4. Le Paulo, je l'ai vu pour cette tournée et son passage à Bercy.. 21h-minuit non stop.. il nous a essoré. Les mecs autour étaient sidérants.. et je rejoins Vincent pour le chao de "Here today".

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    1. Tu as eu bien de la chance d'assister à une telle fête.
      Merci de la confirmation, aussi, et de ton passage, évidemment.

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  5. A une époque encore récente (2ans) j'avais une batterie chez moi et essayais de jouer avec l'Elvin...sans y arriver bien sur. Personne n'est parfait. Mc Cartney je le (re)découvre en ce moment...et puis tu en parles bien...comme toujours, alors je le prends et l'écouterais au boulot demain. (Vincent m'intrigue avec son 'Secret show Amoeba' que je ne trouve qu'en morceaux à recoller et pas en entier...je recidiverais) Bien à toi, merci. Ph

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    1. je ne suis pas très fort en upload, j'ai un vieux compte Zippy et je vais essayer d'uploader ce show tout aussi bref qu'incroyable (imaginez Macca jouant avec son groupe pdt 45min dans le Carrefour ou l'HyperMarché de votre ville). J'ai eu ma période Genesis, puis Joe Jackson, puis Led Zep, puis Radiohead, puis NIN, puis Spiritualized, puis puis puis, ces 30 dernières années, mais au-dessus de tout ça, les Beatles planent toujours dans la stratosphère avec leur regard bienveillant. Si Dieu et Allah écoutent de la musique ensemble (s'ils ne sont pas une seule et même entité), cela doit être les Beatles le matin et Mozart le soir...
      Si j'arrive à comprendre Zippy (j'ai essayé hier mais c'était "1 mp3 = 1 file", je n'y arrivais pas avec un répertoire complet, donc je vais essayer avec un zip), je mettrai aussi le "Twin Freak", vraiment excellent...
      Vincent

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  6. Ceux que ça intéresse, voici un lien vers ce show "Amoeba", dites-moi si ça marche ;-)
    http://www41.zippyshare.com/v/stlrB4iJ/file.html
    Je n'ai vu Sir Paul qu'une fois, en Belgique en 1993, et j'en ai un souvenir assez ravi !
    Vincent

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    Réponses
    1. Et dire que j'ai failli rater ton beau cadeau. Je prends et j'écoute dès ce soir. Merci !

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