jeudi 27 août 2015

80s Hard Rock (10 ans, 10 albums... Volume 4/4)

C'est la fin, le quatrième et dernier volume d'une saga qui n'a pas dû plaire à tout le monde mais que je me suis bien amusé à concocter (souvenirs, souvenirs...). Voici donc 10 album pour encore les dix années des tant conspuées 80s, 10 raisons de plus d'aimer ou de haïr le hard rock. Enjoie !

1980
Thin Lizzy "Chinatown (Deluxe Edition)"
ou "New Lizzy"

Un nouveau changement de guitariste (out Gary Moore, in Snowy White), un changement de décennie et d'environnement musical à gérer, une succession ardue de l'album que tous ou presque considèrent comme leur magnum opus (Black Rose), le challenge que rencontre Chinatown, 10ème album du plus grand groupe irlandais de tous les temps (U2 ? dans leurs rêves !), n'est pas simple à relever.
D'autant que les abus de substances en tous genres commencent à se ressentir sur l'organisme (et donc l'organe) d'un Phil Lynott pas à proprement parlé au sommet de sa forme vocale, ni à celle de sa forme compositionnelle d'ailleurs, et celles non moins dramatiques de Scott Gorham qui, lui, s'en sortira mieux... Parce que si Chinatown n'est pas, loin s'en faut, un mauvais album, il a des airs de début de la fin dont on sait aujourd'hui qu'ils étaient révélateurs. Mais sur Chinatown il y a aussi les trois ultimes authentiques classiques de Thin Lizzy avec, dans l'ordre de la galette, Chinatown, Killer on the Loose et Genocide (the Killing of the Buffalo) ce qui n'est quand même pas rien, admettez. Et comme les autres titres de l'album, pas de vraie bombe mais pas de bouse intégrale non plus, font de Chinatown une collection de morceaux solides et très très écoutables, il n'est pas simple de se prononcer sur la place de l'opus dans le canon de l'œuvre des irlandais. Alors, bien sûr, il y a un automatisme dans ces compositions qui, totalement typiques de ce qu'on attend de Thin Lizzy, ne disposent pas de ce petit supplément d'âme, de cette qualité mélodique qui faisait précédemment la différence. Ce constat est parfaitement exemplifié par le morceau d'ouverture de l'album, We Will Be Strong, où, des riffs tranchants à un refrain accrocheur, sans oublier l'obligatoire duo de guitares à l'unisson, tout les "trucs" de Lynott & Cie sont reproduits sur une composition loin de l'indignité mais, in fine, peu enthousiasmante. Le schéma se reproduit tout du long des deux faces de la cire noire, à la notable exception des trois jalons précités, où, de Sweetheart à Sugar Blues en passant par Having a Good Time, Didn't I et Hey You toutes les nuances habituelles du répertoire des irlandais, même l'inclinaison celtique sur le mollasson Didn't I, sont au rendez-vous.
Mais donc, que manque-t'il à Chinatown ? L'inspiration ? Probablement. Un groupe mené par autre chose qu'une paire de junkie commençant à payer le prix de leurs abus ? Aussi. Mais, inévitablement, on pointera aussi la double absence d'un beau guitar-hero tel que Gary Moore mais aussi celle d'un Tony Visconti producteur émérite ayant si bien réussi sa collaboration avec Thin Lizzy de Bad Reputation à Black Rose (ceci comprenant l'historique Live and Dangerous) inférieurement remplacés par l'ex-doublure live de David Gilmour de Pink Floyd (Snowy) et un Kit Woolven précédemment ingénieur du son (sur Black Rose par exemple) se voyant promu chef de console pour la seconde fois suivant le Solo in Soho de Phil Lynott sorti un peu plus tôt la même année. En vérité, sans les trois compositions phares de la galette, il aurait été simple de la démettre comme un beau gâchis attribuable à mesdames Héroïne, Cocaïne ainsi que lady Guiness et ses amis, mais elles sont là prouvant que le talent ne se dissout pas si simplement et offrant matière à espérance aux fans, qui n'en manque jamais, c'est bien connu, dans leur amour aveugle pour leurs idoles.
Version Deluxe oblige, il y a ici tout un disque bonus pour prolonger l'expérience. On y retrouve moult live et enregistrements de soundcheck de la tournée, deux versions edit anecdotiques de deux des singles de l'album (We Will Be Strong et Chinatown) et la face B de Killer on the Loose, Don't Play Around, qui ne laissera pas d'impérissable souvenir. Pas exactement essentiel donc mais, avec de vraies bonnes chansons bien interprétées dedans (dont quelques classiques du répertoire), l'offrande devrait contenter les amateurs de la formation, c'est déjà ça.
Un album mi-figue mi-raison, un Deluxe plutôt moins excitant que la moyenne (moins que celui de Black Rose en tout cas), Chinatown n'est indéniablement pas un grand album mais s'écoute sans déplaisir avec, même, quelques beaux frissons. Ca en fait un opus avant tout recommandé aux fans quoique les curieux de passage y trouveront un groupe tout sauf incompétent parce que, fondamentalement, un Thin Lizzy même en sous-régime comme c'est le cas ici demeure le haut du pavé du hard'n'heavy.

CD 1 - Album
1. We Will Be Strong 5:11
2. Chinatown 4:43
3. Sweetheart 3:29
4. Sugar Blues 4:22
5. Killer on the Loose 3:55
6. Having a Good Time 4:38
7. Genocide (The Killing of the Buffalo) 5:06
8. Didn't I 4:28
9. Hey You 5:09

CD 2 - Bonus
1. Don't Play Around (B-side) 3:09
2. We Will Be Strong (Single version) 4:09
3. Sugar Blues (City Hall, Cork, 1980) 5:38
4. Whiskey in the Jar (City Hall, Cork, 1980) 5:47
5. Are You Ready (City Hall, Cork, 1980) 3:09
6. Chinatown (City Hall, Cork, 1980) 5:06
7. Got to Give It Up (RDS Hall, Dublin, 1980) 6:06
8. Dear Miss Lonely Hearts (RDS Hall, Dublin, 1980) 5:23
9. Killer on the Loose (Hammersmith Odeon, 1981) 5:39
10. Chinatown (Edited version) 3:39
11. Chinatown (Soundcheck, Cork, 1980) 4:50
12. Don't Play Around (Soundcheck, Hammersmith, 1980) 3:57
13. Sweetheart (Soundcheck, Hammersmith, 1980) 4:22
14. Didn't I (Soundcheck, Cork, 1980) 5:55
15. Hey You (Soundcheck, Cork, 1980) 6:46

Phil Lynott – bass guitar, keyboards, vocals
Scott Gorham – guitars, vocals
Snowy White – guitars, vocals
Brian Downey – drums, percussion
&
Darren Wharton
– keyboards, backing vocals
Midge Ure – keyboards, Vox organ
Tim Hinkley – electric piano
Fiachra Trench – string arrangement on "Didn't I"


THIN LIZZY

1981
April Wine "The Nature of the Beast (remastered)"
ou "Beautiful Beast"

Il y a des groupes qui vous éblouissent dès leur fracassants débuts, dès d'indépassables déclarations d'intention. Il y en a d'autre, comme les canadiens d'April Wine justement, qui, pas encore tout à fait finis sans doute, prennent leur temps pour arriver à maturation et accomplir leur plus vibrants méfaits.
Parce que franchement, des six premiers opus sorti entre 1971 et 1977, on ne conseillera que le petit miracule Stand Back (75), seul à sortir la tête d'un marasme rock'n'roll assez inoui. Mais tout ça, c'était avant 1978, avant un First Glance qui, peut-être parce que le premier à bénéficier de l'adjonction d'un guitariste et vocaliste supplémentaire (Brian Greenway), sonna le réveil d'une formation dont on n'attendait, en vérité, plus rien. La conséquence sur le son ? Plus de guitares bien-sûr !, des possibilités harmoniques étendues aussi, un tranchant nettement plus affuté enfin, la transformation du vilain petit canard en majestueux cygne blanc, en somme. Déjà confirmée 15 mois plus tôt par un Harder...Faster de compétition (I Like to Rock ! et une exceptionnelle reprise du 21st Century Schizoid Man de King Crimson), du hard rock plein de soleil et de bonne humeur, la parenthèse enchantée est validée et l'embellie entérinée sur le cru de janvier 1981, The Nature of the Beast
Parce que, quel album mes aïeux ! Le précédent avait mis la barre très haut, façon Sergei Bubka, icelui bat tous les records, à la Renaud Lavillenie. Métaphore sportive mise à part, c'est à un groupe au sommet de son art auquel nous avons affaire. Passé un petit rocker d'échauffement qu'on aurait aimé un poil plus enlevé, All Over Town, le quintet emballe la machine d'un hard rock encore franchement ancrée dans des 70s pas si éloignées où, de guitares propres, claires et tranchantes, de chœurs finement troussés, d'une virtuosité, aussi, qui a pour unique but de servir les chansons, tous les éléments "techniques" sont réunis pour une vraie belle réussite. Comme les compositions, d'un Telling Me Lies malin au refrain entêtant, d'un Sign of the Gypsy Queen et One More Time aux faux-airs de Thin Lizzy (ces doubles guitares !), d'une power ballad restant un des plus beaux exemples du genre (Just Between You and Me), de quelques rockers bien entrainants aussi (le court et efficace Wanna Rock, le rocker pour autoroute Big City Girls, l'inhabituellement nerveux Crash and Burn), au reste d'une sélection sans faux pas, sachant alterner douceur et force, vitesse et ralentissement pour un album aussi diablement bien construit qu'enthousiasmant.
Hélas, April Wine, perdant ce savant équilibre entre mélodies accrocheuses et rentre-dedans authentiquement rock'n'roll qui avait fait de lui une des plus belles formations de Hard Pop de la fin des années 70 et du début des années 80, s'enlisera ensuite dans un rock FM peu recommandable. Restent tout de même trois albums dont ce Nature of the Beast est l'indéniable joyau.

1. All Over Town 3:00
2. Tellin' Me Lies 2:59
3. Sign of the Gypsy Queen 4:16
4. Just Between You and Me 3:54
5. Wanna Rock 2:06
6. Caught in the Crossfire 3:33
7. Future Tense 4:07
8. Big City Girls 3:42
9. Crash and Burn 2:31
10. Bad Boys 3:10
11. One More Time 3:55

Myles Goodwyn – vocals, guitars, keyboards
Brian Greenway – vocals, guitars
Gary Moffet – guitars, background vocals
Steve Lang – bass, background vocals
Jerry Mercer – drums

APRIL WINE

1982
Barón Rojo "Volumen brutal (remastered)"
ou "Hot Sauce Ibérique"

En préambule, une précision, s'il existe une version anglophone de Volumen Brutal, qui aurait été concoctée avec l'assistance de Bruce Dickinson d'Iron Maiden, dit-on, on préfèrera la version originale, dans la langue de Cervantès donc, du second long-jeu des heavy rockers madrilènes de Barón Rojo parce que, voilà, cet bel animal hard'n'heavy ne s'exprime jamais aussi bien que dans sa langue natale.
Et donc Volumen Brutal, le titre déjà, et la pochette avec ce point clouté et perforant, en dit beaucoup sur les intentions batailleuses du quatuor de fiers ibères. Et ça pète d'entrée sur un Incomunicación qu'on décrirait volontiers comme une rencontre entre nos Trust à nous et l'énergie rock'n'rollesque d'un Saxon, une belle chevauchée bien menée par des instrumentistes compétents et un vocaliste, Carlos de Castro sur ce coup, trois des quatre membres se partageant le chant lead chez le Baron Rouge, agressif et bien burné. Plus hard rock traditionnel avec ses petits coups de slide et un chant un poil plus contenu, le bassiste Sherpa ici, Los Rockeros Van al Inferno est un peu moins enthousiasmant mais tient bien la route. Parce que, fondamentalement, Barón Rojo n'est jamais aussi bon que quand il glisse vers le heavy metal non sans retenir une façon de faire audiblement héritée des années 70 (le presque classic rock Dame la Oportunida, un Son Como Hormigas qui n'est pas sans rappeler Blue Öyster Cult, un bluesy Satánico Plan (Volumen Brutal) ou un théâtral Concierto Para Ellos aux évidents relents d'Uriah Heep ou un Hermano del Rock & Roll où on jurerait que Saxon veut jouer à Deep Purple) ou s'y lance carrément (Las Flores del Mal et l'instrumental El Barón Vuela Sobre Inglaterra qui ressemblent comme des frères aux compositions de l'Iron Maiden des deux premiers albums, Resistiré qui aurait presque des airs de Motörhead copulant avec Judas Priest)... Bref, que du bon !
Tout ça nous donne une galette qui agréera particulièrement aux goûts des traditionnalistes de la chose hard rock et heavy metal, un opus qui, dans un monde où l'anglophonie ne serait pas une obligation pour réussir, aurait depuis longtemps décroché sa place au Panthéon du genre. En vérité je vous le dis, Volumen Brutal est un immanquable et Barón Rojo l'égal des formations concurrentes les plus prestigieuses.

1. Incomunicación 3:38
2. Los Rockeros Van al infierno 4:15
3. Dame la Oportunidad 3:32
4. Son Como Hormigas 4:05
5. Las flores del Mal 4:51
6. Resistiré 5:01
7. Satánico Plan (Volumen Brutal) 4:10
8. Concierto Para Ellos 4:40
9. Hermano del Rock & Roll 3:21
10. El Barón Vuela Sobre Inglaterra 2:42

Armando de Castro - guitars, backing vocals, lead vocals (9)
Hermes Calabria - drums 
Sherpa - bass, backing vocals, lead vocals (2, 4, 6, 8)
Carlos de Castro - guitars, backing vocals, lead vocals (1, 3, 5 & 7)
&
Colin Towns
- keyboards (8)
Mel Collins  Saxophone (4)


BARON ROJO

1983
Molly Hatchet "No Guts...No Glory"
ou "Guts and Glory"

Certes, ce n'est pas le triomphe de deux albums débutants d'une immense classe sudiste (l'éponyme et Flirtin' with Disaster) mais ce n'est pas non plus la cagade des deux qui suivirent (Beatin' the Odds, tu parles !, Take No Prisoners, ils se sont tous enfuis !), albums en panne d'inspiration qu'on ne conseillera pas. No Guts...No Glory est le retour, en force si pas en forme optimale, d'un sextet d'outlaws patibulaires ayant enfin retrouvé la niaque de leur jeunes temps, un Molly Hatchet enfin retrouvé.
Peut-être est-ce le retour de Danny Joe Brown, qui avait tant fait défaut sur les deux précédents albums lui qui était parti s'essayer en solo et revient présentement au bercail, peut-être aussi est-ce cette nouvelle section rythmique remplaçant (dont l'ex-Mother's Finest BB Borden à la batterie) une doublette qui s'était pas mal usée au fur à mesure de quatre albums et moult tournées, toujours est-il que Molly Hatchet opère un salutaire retours aux sources sur cet ultime opus comprenant le trio de guitaristes originel. Enfin, retour aux sources, force est de constater que c'est surtout l'inspiration qui était en berne chez une bande de sudistes, les plus heavy du genre ou presque, paraissant incapable de changer son fusil d'épaule, de reluquer vers les charts en FMisant, comme tant de leurs comparses (Blackfoot, Point Blank, etc.), un style qui s'y prête pourtant. Pas de ça chez Molly Hatchet ! C'est de pur sudiste dont il s'agit avec force de cavalcades guitaristiques, d'influences ploucs assumées et de savoureuses inclinaisons bluesy. En chansons, si la galette n'atteint donc pas les sommets des deux premières saillies long-jeu du sextet, on trouve d'excellents morceaux qui deviendront des classiques des concerts du groupe (le sautillant Sweet Dixie, le tempéré et très réussi Fall of the Peacemakers et le costaud et bien troussé On the Prowl) entourés d'une solide sélection qui ne décevra pas les amateurs du genre tant elle répond à tous les prérequis incontournables du southern rock et qu'elle est impeccablement mise en son par un grand professionnel tel que Tom Werman.
Hélas, trois fois hélas, l'embellie sera de courte durée le groupe replongeant dans un marasme compositionnel qui ne s'éteindra qu'au nouveau du 3ème millénaire. Reste cet album, parenthèse enchantée, retour du diable vauvert ô combien recommandé.

1. What Does It Matter? 3:33
2. Ain't Even Close 4:35
3. Sweet Dixie 3:54
4. Fall of the Peacemakers 8:03
5. What's It Gonna Take? 3:59
6. Kinda Like Love 4:09
7. Under the Gun 3:54
8. On the Prowl 4:07
9. Both Sides 5:08

Danny Joe Brown - vocals
Dave Hlubek - guitar, assistant producer
Steve Holland - guitar
Duane Roland - guitar, assistant producer
Riff West - bass
Barry "B.B." Borden - drums
&
Dru Lombar
- guitar
Jai Winding - keyboards
John Galvin - keyboards

MOLLY HATCHET

1984
Helix "Walkin' the Razor's Edge (remastered)"
ou "Canadian Hair"

Les AC/DC du hair metal ? Y a de ça !
Helix sont canadiens, n'ont jamais eu le succès qu'ils méritaient et sont, alors, au sommet de leur "art". Oui, des guillemets à art parce que, c'est l'évidence, cette musique n'a d'autre prétention que de vous amuser avec es compositions accrocheuses, divertissantes.
Evidemment, tout ceci n'est pas bien sérieux mais là n'est visiblement pas le propos. Il suffit d'ailleurs d'examiner les thèmes de paroles d'une rare légèreté (les filles, le rock, basiquement) pour s'en convaincre. Et alors ? Y-a-t 'il du mal à se faire du bien ? Assurément pas. Surtout quand, comme sur ce délicieux Walkin' the Razor's Edge, l'affaire est aussi rondement menée avec, en tête de gondole, des titres aussi réussis que Rock You, When the Hammer Falls, Gimme Gimme Good Loving ou la power-ballad (Make Me Do) Anything You Want, autant de preuves qu'on peut faire du léger, du fun en diable tout en gardant une certaine légitimité hard-rockante.

Gimme an R (R!)
 O (O!)
 C (C!)
 K (K!)
 Whatcha got? (Rock!)
 And whatcha gonna do? (Rock you!)
... Et secouez vous chevelures, où ce qu'il en reste, au rythme d'un groupe qui ne vous veut que du bien, ce n'est pas plus compliqué que ça !

1. Rock You 2:51
2. Young & Wreckless 3:22
3. Animal House 2:57
4. Feel the Fire 3:13
5. When the Hammer Falls 3:02
6. Gimme Gimme Good Lovin' 3:25
7. My Kind of Rock 2:54
8. (Make Me Do) Anything You Want 4:07
9. Six Strings, Nine Lives 3:14
10. You Keep Me Rockin' 3:38
Bonus
11. Young & Wreckless (live) 3:25
12. Rock You (live) 4:14
13. Animal House (live) 3:32

Brian Vollmer - lead vocals
Brent "The Doctor" Doerner - guitars, vocals
Paul Hackman - guitars, vocals
Daryl Gray - bass guitar, vocals
Greg "Fritz" Hinz - drums
&
Spider Sinnaeve
- additional bass

HELIX

1985
Dokken "Under Lock and Key"
ou "Don et les Garçons Coiffeurs"

L'archétype de tout ce que l'on aime à détester dans le hair metal triomphant de "yuppiestes" années 80 ? On le retrouve chez Dokken ! Le chanteur vagissant, le guitar-hero qui joue trop vite, le bassiste monocorde (littéralement !) et le batteur d'autant plus tonitruant que, ce sont les eighties, quoi !, et ce look, haaaa, ce look, non mais vraiment, n'en jetez plus, la coupe est pleine !
Ou alors on aime le genre, on se délecte de son proverbial mauvais goût, de son indéniable bassesse du front, de son clinquant terriblement daté et se vautre avec un plaisir non-feint dans les exactions d'un quatuor passé maître dans l'art d'arranger les riffs pour les masses ricaines gavées de pop corn, de corn dogs et autres joyeusetés. Pas bien fin tout ça ? Indubitablement. Mais voilà, dans les bonnes circonstances, dans le bon mood, à la condition précitée aussi, ce que ces grands professionnels aux indéniables compétences savent produire de beaux frissons. Du hard rock bien riffu et accrocheur bien-sûr (Unchain the Night, Lightnin' Strikes Twice, Don't Lie to Me), du plus léger radiophonique aussi (The Hunter, In My Dreams, It's Not Love, Will the Sun Rise tous dotés de refrains éminemment mémorisables), de la power ballad larmoyante évidemment, en double dose ici (Slippin' Away, Jaded Heart) avant l'obligatoire emballage final où, forcément, le badaboumeur donne de la double et qui est, bof, pas le meilleur moment de  l'album parce qu'avec un vocaliste tel que Don Dokken, pas le plus puissant sur le marché (n'est pas Rob Halford qui veut), ça sonne, pas mal fait mais un peu forcé. Evidemment il y a moult soli tapageurs pour que George Lynch case son égo aussi gros que celui du patron (son groupe à lui s'appellera Lynch Mob, ça ne trompe pas !) alors que, dans l'ombre, c'est Jeff Pilson (crédité pour la basse, une des guitares, les claviers, des chœurs mais pas pour les arrangements, alors que...) qui fait tout le boulot !
Bref, dans le genre, Under Lock and Key est une réussite. Après, du fait que vous soyez ou pas réceptif à ce genre de bidule en dépendra votre appréciation mais, dans le genre, c'est un classique, d'une formation qui, ayant récolté un gros succès outre-Atlantique, n'a jamais vraiment pris le temps de venir voir ce qu'il se passait chez nous et reste donc relativement peu connue donc probablement une découverte pour beaucoup.

1. Unchain the Night 5:17
2. The Hunter 4:06
3. In My Dreams 4:18
4. Slippin' Away 3:46
5. Lightnin' Strikes Again 3:47
6. It's Not Love 5:01
7. Jaded Heart 4:13
8. Don't Lie to Me 3:38
9. Will the Sun Rise 4:09
10. Til the Livin' End 3:56

Don Dokken – lead vocals, guitar
George Lynch – guitar
Mick Brown – drums, background vocals
Jeff Pilson – bass, guitar, keyboards, background vocals

DOKKEN

1986
Europe "The Final Countdown (remastered)"
ou "The Final Triumph"

Pour beaucoup, Europe, c'est le maaaaal !, le prototype du hard FM clinquant et sans substance de mecs qui faisaient plus attention à leur précieuse chevelure et à leurs beaux habits qu'à ce qui importe le plus, la musique !
Mais alors, pourquoi cet énorme succès, pourquoi ce tube mondial, certes rapidement agaçant mais à la mélodie indéniablement entêtante ? Pourquoi celles salles de concert pleines d'un public enthousiaste, pourquoi une seconde chance laissée sur un album pourtant franchement raté (Out of This World) ? Parce qu'Europe n'est pas qu'une sorte de boys band du hard rock, pas une énième resucée d'une formule que la suède nous avait déjà vendue (Abba et cætera), parce qu'Europe, qui en est à son troisième album et un septennat d'existence, a eu le temps de perfectionner son approche, d'adjuster son line-up pour, finalement, se retrouver en 1986 avec le tube de la mort qui tue et l'album pour l'accompagner.
En l'occurrence, Joey Tempest, plus que jamais vocaliste et leader de la formation, y abandonne son rôle de claviériste occasionnel et de guitariste de complément, l'arrivée de Mic Michaeli en keyboard-man à plein temps (et choriste supplémentaire) le rendant caduque. Et puis il y a aussi un changement de batteur le limité Tony Reno cédant, contraint et forcé semble-t-il, sa place au bien meilleur (et qui peut en plus chanter) Ian Haugland précédemment aperçu chez le compatriote shredder Yngwie Malmsteen ou aux côtés du doomster de chez Candlemass, Leif Edling. Ajoutez à ça la présence à la console d'un vieux pro (Kevin Elson, connu pour sa collaboration régulière avec Journey) et la dotation du budget nécessaire à la réalisation de la galette et vous comprendrez qu'Europe et sa maison de disques ont réuni les conditions de l'exploit. A partir de là, parce que les chansons sont bonnes sur The Final Countdown, il suffisait d'une étincelle pour que ce produit idéalement de son époque enflamme les charts. C'est chose faite avec le single éponyme évoqué plus haut, du pur hard FM avec, osons !, un gimmick de claviers aussi entêtant qu'insupportable quand il a l'outrecuidance de venir se ficher en notre impuissant cervelet. Mais quelle efficacité, quel savoir-faire ! Et comme trois singles presque aussi efficaces suivront, un bon party rock accrocheur avec Rock the Night, une grosse ballade sirupeuse avec Carrie, et un rocker concerné (ha ! le génocide indien...) et bien troussé (Cherokee), que le reste de la galette (du gros hard rock à refrain FM avec Danger on the Track et On the Loose, du metal light avec le tranchant Ninja, du bon hard rock à beau solo du sous-estimé John Norum sur Time Has Come, et un ultime coup de hard FM bien troussé avec Love Chaser) s'écoute quand même très bien, et que la promotion de la bonne maison Epic, façon bulldozer mais terriblement efficace !, fit tout de même son petit effet, le succès fut au rendez-vous. Succès ? Triomphe plutôt ! Un classement dans le Top 10 un peu partout (même aux States ! même chez les angliches !), des albums écoulés par millions, une présence dans les hautes-rotations de l'alors tout puissant MTV, l'année de l'Europe !
Un ratage commercial et artistique plus tard (Prisoners in Paradise, 1991), la vague grunge ayant débarqué et rendu incroyablement désuet ce genre de feelgood pop metal, Europe se sépara ne laissant pas que de bons souvenirs. Rétrospectivement, The Final Countdown, so 80s !, est un classique de son temps, on a le droit d'adhérer ou pas mais les faits sont là.
 
1. The Final Countdown 5:12
2. Rock the Night 4:03
3. Carrie 4:30
4. Danger on the Track 3:45
5. Ninja 3:46
6. Cherokee 4:20
7. Time Has Come 4:01
8. Heart of Stone 3:46
9. On the Loose 3:08
10. Love Chaser 3:27
Bonus
11. The Final Countdown (live) 5:12
12. Danger on the Track (live) 3:59
13. Carrie (live) 4:40

Joey Tempest – vocals
John Norum – guitars, backing vocals
John Levén – bass guitar
Mic Michaeli – keyboards, backing vocals
Ian Haugland – drums, backing vocals

EUROPE

1987
Great White "Once Bitten... (UK Edition)"
ou "Les incompris"

Great White est un groupe de hard rock, ce qui veut dire que Great White n'est pas un groupe de hair metal malgré leur hâtive assimilation à la vague de metal pop maquillée qui prit d'assaut les charts (étatsuniens surtout) durant les années 80. De cette confusion première, parce que le groupe dû se plier aux dictats "esthétiques" de son époque, à ces clips point fins dont raffolait MTV, à ces looks de garçons coiffeurs aux choucroutes exubérantes qui leur allait si mal au teint parce que, fondamentalement, Great White est, répétons-le, un groupe de hard rock.
J'en veux pour preuve leur troisième long jeu, ici en version UK soit avec une tracklist encore plus classic rock que la version destinée au marché domestique, ce Once Bitten gorgé de... Hard Rock, évidemment (mais suivez, suivez donc !). Clarifions d'abord cette histoire d'éditions : entre le pressage américain (9 titres, que des originaux) et l'anglais (8 titres dont deux reprises), ça varie pas mal. En commun, tous les titres de la face A (1 à 4 pour le CD) et le seul Fast Road pour la face B, nous perdons donc 4 compositions du groupe (le bluesy Mistreater, le presque FM Never Change Heart, le rocker efficace On the Edge et la power ballad Save Your Love, que de bonnes compositions d'ailleurs) remplacées par une titre live (What Do You Do) une bonne reprise des Angels australiens (Face the Day) et une du Spencer Davis Group (Gimme Some Lovin'), trois titres présents sur le précédent opus du Grand Blanc, Shot in the Dark, alors indisponible chez Sa Gracieuse Majesté, ceci explique cela.
Est-ce qu'on gagne au change ? Oui et non... Oui parce que le meilleur de l'édition américaine (un recto très au-dessus de son verso) y est préservé, en particulier un supra-efficace et diablement bien construit Rock Me et un vrai bon single potentiel avec All Over Now. Non parce que, si les deux reprises, excellentes !, sont une addition bienvenue, le trop FMiné What Do You Do, un petit tube chez l'Oncle Sam, n'apporte rien et qu'au rayon rocker on aurait préféré On the Edge à un Fast Road qui est certes plus enlevé est tout de même moins marquant et trop metal pour ces, oui !, hard rockers purs et durs. Parce qu'avec un chanteur qui a le Robert Plant qui pousse en lui, Jack Russell, et un soliste du genre traditionnaliste, Mark Kendall, Great White n'est jamais aussi à son aise que quand il chasse sur les terres de Led Zeppelin, AC/DC, Humble Pie (autre influence déclarée du quintet) ou tout autre formation de rock à gros riff mais à jolies mélodies (oui, même pour les braillards alcooliques australiens !).
Assez difficile à dénicher aujourd'hui, d'autant que tous les albums de Great White se trouvent désormais aisément, ce Once Bitten made in U.K. tient plus de l'anecdote que de l'essentiel. Mais les chansons y sont bonnes, c'est tout de même l'essentiel et satisfera les amateurs de... de... Hard Rock !, bien-sûr.

1. Lady Red Light 4:55
2. Gonna Getcha 4:13
3. Rock Me 7:16
4. All Over Now 4:20
5. Fast Road 3:40
6. What Do You Do 4:14
7. Face the Day 7:04
8. Gimme Some Lovin' 3:47

Jack Russell - lead and backing vocals
Mark Kendall - lead guitar, backing vocals
Michael Lardie - guitar, keyboards, backing vocals
Lorne Black - bass
Audie Desbrow - drums

GREAT WHITE

1988
Magnum "Wings of Heaven"
ou "Magnum sans moustache"

Des anglais qui prog-hard-rockaient à la cool dans les septantes et qui, octantes venues, suivirent la voie de bien de leurs comdisciples choisirent vers un rock FM léché et léger. C'est, en peu de mots. ce qu'on pourrait dire de Magnum à la sortie d'un Wings of Heaven qui, digne successeur du déjà très radiophonique Vigilante, poursuit une œuvre de grand-publicité discutable.
Pas qu'ils le fassent mal, notez, en bons professionnels Bob Catley et Tony Clarkin, l'un chanteur de toujours, l'autre guitariste et compositeur exclusif d'une formation dont il est à l'initiative, savent pondre des mélodies qui, même accommodées en rock FM vaguement hard, conservent un certain impact. Simplement que, quelques années plus tôt d'un toujours recommandé Kingdom of Madness (1978) à un très correct On a Storyteller's Night (1983), quand de justes ambitions progressives et quelques guitares plus acérées venaient compléter le tableau d'un rock mélodique et racé, c'était tellement mieux.
Enfin, O tempora, o mores !, ce n'était plus la donne de 1987 et d'un tout de même fort agréable Wings of Heaven. Parce qu'il y a quelques très bons moments dans cette mer de nappes synthétiques, de guitares compressées, de batterie pleine d'écho (ha ! les 80s !), à commencer par le fort bien troussé Days of No Trust, du rock FM, certes, mais avec une mélodie qui fonctionne, des claviers pas trop envahissants des guitares discrètes mais présentes et un chanteur taillé pour le rock mélodique qui apporte une vraie légitimité à ce mid-tempo réussi. Wild Swan ensuite qui rappelle, sur un hard rock vaguement inspiré de Led Zeppelin, que Magnum sait aussi durcir le ton, fut il un poil émasculé par une production bien lisse. Looking for Love aussi, archétype de la power ballad 80s avec refrain qui pète juste ce qu'il faut (avec un chœur gospel et tout !) et claviers kitchs, c'est un peu idiot mais ça fonctionne bien. Don't Wake the Lion (Too Old to Die Young) enfin qui, épopée de l'album avec ses dix minutes et demie, rappelle que le rock progressif fait aussi parti de la panoplie du combo fut-il englué dans un maniérisme AOR un peu envahissant. Le reste de la galette, les quatre morceaux les plus courts, tiens donc !, ne mérite guère droit de citer, du remplissage qui, heureusement, s'écoute sans déplaisir, sans enthousiasme non plus.
Tout ça ne fait évidemment pas de Wings of Heaven un grand album, pas même un très bon album, une œuvre correcte, une demi-réussite, d'un groupe dont les ambitions commerciales vinrent, il faut le dire, pourrir la musique. Recommandé ? Aux amateurs de rock FM lambda, aux fans de Magnum... et aux indécrottables curieux, bien-sûr !

1. Days of No Trust 5:23
2. Wild Swan 6:15
3. Start Talking Love 3:36
4. One Step Away 4:39
5. It Must Have Been Love 5:16
6. Different Worlds 4:39
7. Pray for the Day 3:45
8. Don't Wake the Lion (Too Old To Die Young) 10:34

Bob Catley — vocals
Tony Clarkin – guitar
Wally Lowe – bass guitar
Mark Stanway – keyboards
Mickey Barker – drums
&
Attie Bauw
– Fairlight rogrammer
The London Gospel Choir – backing vocals on "It Must Have Been Love"
Max Werner – backing vocals on "Different Worlds"

MAGNUM

1989
Blue Murder "Blue Murder"
ou "Bluesnake"

Parti/jeté d'un Whitesnake où il voulait, sérieusement !, continuer sans l'essentiel David Coverdale celui-ci étant indisponible suite à une opération des cordes vocales (profiter d'un malade... mal ça !), l'ex-Tygers of Pan Tang et Thin Lizzy John Sykes mit un certain temps à se remettre de la caravane multi-platinée qu'il avait manqué (l'éponyme de 1987 de Whitesnake et ses 8 millions de copies écoulées outre-Atlantique). Sans vraiment de surprise, quand vint le temps de tout de même se relancer, celui qui avait largement contribué à la genèse du triomphe précité sans en récolter les lauriers suivit exactement la route sur laquelle il avait orienté son ex-patron, celle d'un gros hard rock à l'américaine supplémenté de soupçons de blues.
S'entourant de deux grands professionnels (le batteur Carmine Appice de chez Vanilla Fudge, Cactus, Beck Bogert & Appice, etc. et le bassiste Tony Franklin entendu chez Roy Harper, The Firm et Jimmy Page) Sykes se réinvente en chanteur/guitariste/auteur/compositeur, seul maître à bord ou presque d'un Blue Murder symptomatique de ses folles ambitions. La variable d'ajustement stylistique par rapport au Whitesnake made in America ? Une virtuosité accrue, une voix moins gorgée de soul aussi, n'est pas Coverdale qui veut, mais tout à fait correcte, Sykes est un vocaliste plus qu'honorable. Sinon ? En neuf morceaux et 52 minutes, monsieur Sykes démontre qu'il en a encore dans le carafon et sait toujours pondre du gros hard rock mélodique ou de riffs bien trouvés, du travail texturant de ses autres parties rythmiques aussi, de soli évidemment finement ciselés, le tout supporté par des chansons de qualité et une section basse/batterie qui sait faire et vous obtenez... Bluesnake, pardont Blue Murder. Parce qu'il y a plus qu'un cousinage entre l'entreprise du blond guitariste et celle de son ex-patron, c'est évident sur quelques solides mid-tempo d'ouverture, Riot, ou celui qui donne son titre au groupe et à l'album, Blue Murder, mais encore plus sur un Sex Child, un Valley of the Kings ou un Ptolemy d'inspiration péri-zeppelinienne comme l'était, au hasard, Still of the Night, ou sur un Jelly Roll bluesy en diable. Et que dire du registre de la power ballad que John manie exactement comme il l'avait faire à David comme on l'entend sur Out of Love ?
Tout ça nous fait un album qui, forcément, ravira ceux qui apprécient la version Sykes la plus américanisée de Whitesnake, et plus généralement tous les amateurs de hard rock des années 80 et une formation prometteuse qui, comme tant d'autres se verra emportée par le tsunami grunge qui n'allait plus tarder à déferler. Un second album dispensable avec de nouveaux partenaires sera suivi d'une dissolution d'un projet qui nous aura tout de même laissé un bel album, ce qui n'est déjà pas si mal.

1. Riot 6:22
2. Sex Child 5:51
3. Valley of the Kings 7:51
4. Jelly Roll 4:44
5. Blue Murder 4:54
6. Out of Love 6:44
7. Billy 4:12
8. Ptolemy 6:30
9. Black-Hearted Woman 4:48

John Sykes - Guitars, lead vocals
Tony Franklin - Bass, backing vocals
Carmine Appice - Drums, backing vocals
&
Nik Green
- Keyboards

BLUE MURDER

9 commentaires:

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  2. Bim, pareil.. à par Thin .. ceci dit, le point commun de ces groupes, c'est la moumoutte indispensable.

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    1. C'est pas pour rien que le hard rock des années 80, enfin surtout à partir de 83/4, est surnommé HAIR metal. ;-)

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  3. Bel ouvrage ! Il y en a plein que je ne connais pas... Tes liens sont parfaits comme des fléchettes qui visent le coeur de cible, sois loué pour ce talent. Je suis curieux,, mais ce Magnum ni moustachu ni glacé n'est pas très digeste, les Blue Murder non plus. Un syndrome fin des 80' ?. Les autres m'enchantent. Au fait, s'il leur reste encore 3 ou 4 cheveux qu'ils arrêtent de les maltraiter...Faut que je recherche mes photos des 80' pour voir si j'avais un sèche cheveux et une brosse ronde...on n'est à l'abri de rien! Ph

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    1. Il va sans dire, puisque mes chroniques parlent présentement pour moi, que je ne suis pas d'accord sur le Blue Murder, un peu plus sur le Magnum... Sinon ? Enjoie et n'hésite pas à publier tes "moumoutes photos", c'est toujours bon de rire. ^_^

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  4. Tu as été trop rapide pour moi, je voulais commenter la série précédente.... Pas pour y dire grand chose d'utile, mais puisqu'il s'agit de fun, hein. Allez j'y vais de ce pas (Oui, je sais c'est plutôt ce commentaire qui ne commente rien qui est inutile...pas faux)

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    1. Ben comme ça tu auras commandé sur les deux, dont ici pour en dire encore moins qu'à côté mais on s'en fout, tu vas de suite m'écouter le Baron Rojo et on n'en parlera plus.

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  5. Cher Zornophage,
    Merci pour le Great White, groupe pour lequel tout est bon, y compris leur disque cover de Led Zeppelin.
    mauvaise note pour moi, car là il y a plein d'inconnus qu'il me faut découvrir : April Wine, Baron Rojo, Helix et Magnum.
    J'ai un peu honte de connaitre Dokken, qui avec du recul est du bourrin de chez bourrin.
    Thin Lizzy excellent et Europe pour leur unique tube auquel les membres du groupe (autre que l'auteur) ne croyait pas, alors que cela leur a assuré l'avenir que l'on connait. Comme quoi de la conviction a du bon.
    Encore merci

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    1. Cool !
      N'hésite pas à revenir commenter sur tes découvertes.
      A+

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