samedi 18 octobre 2014

Portraits de Femmes

Des albums qui n'ont rien en commun sauf d'avoir un portrait de femme dessiné ou peint en pochette. Le plus petit dénominateur commun ? Peut-être, également une bonne occasion de parler de quelques jolis opus, ce qui ne peut pas nuire d'autant que certains sont aujourd'hui particulièrement difficiles à dénicher. Enjoie !

D'aRT DaRe
The The "Soul Mining" (1983)
ou "Ecrans de fumée"

Ce n'est pas encore le The The prospectif d'Infected ou de Mindbomb mais plus tout à fait le The The new waveux de Burning the Soul, Soul Mining est typiquement un album de transition, typiquement un excellent album d'indie rock bulbé, le sommet de la carrière de Matt Johnson, l'homme derrière Le Le groupe, ce qui n'est pas rien.
Sur le premier titre, I've Been Waiting for Tomorrow (All of My Life), on se dit que si PIL de Cd et le Peter Gabriel de melt se rencontraient, on ne serait pas loin de ce synth post-punk progressif si intelligemment façonné. Sur le second, This Is the Day, que cet accordéon et ce violon presque cajuns, tellemement inattendus en pareil contexte, habillent finalement bien cette douce mélopée pop-goth entrainante. Sur le troisième, The Sinking Feeling, que les Talking Heads sonneraient vraiment bien en synth-pop paranoïde. Sur le quatrième, Uncertain Smile, que certains anglais s'y entendent tout de même très bien pour détourner la soul à leur blanc bénéfice et que la partie de piano jazzy de Jools Holland (avant qu'il ne devienne le Nagui Taratatesque britannique) mérite indéniablement le détour. Sur le cinquième, The Twilight Hour, qu'il ne suffit décidément de pas grand chose, quelques synthés, un rythme tribal et une bonne mélodie, mais surtout d'un sacré talent d'arrangeur pour une bonne chanson. Sur le sixième, Soul Mining, que le rock progressif peut sonner jeune et mode même plus de 30 ans après sa date de sortie. Et enfin sur le 7ème, ce mastodonte nommé Giant, que la génération rave/madchester doit quand même beaucoup à ce cher Matt Johnson qui lui même en doit pas mal à ceux qui l'on devancé dans la fusion afro-occidentale.
Notons tout de même qu'il existe des éditions plus généreuses de ce sommet, notamment celle du 30ème anniversaire qu'on recommandera. Mais même à 7 titres, Soul Mining est un album sans faille, un album totalement de son époque qui a pourtant étonnamment bien vieilli (c'est rare !), La marque des grands albums à laquelle il appartient indéniablement.

1. I've Been Waitin' for Tomorrow (All of My Life) 5:45
2. This Is the Day 5:01
3. The Sinking Feeling 3:44
4. Uncertain Smile 6:52
5. The Twilight Hour 5:58
6. Soul Mining 4:50
7. Giant 9:36

Matt Johnson – vocals, synthesisers, percussion, instruments on all tracks, chant on "Giant"
&
Harry Beckett – trumpet on "Perfect"
Paul Boyle – fiddle on "This Is the Day"
Andy Duncan – drums on "This Is the Day", "Uncertain Smile", "Soul Mining" and "Perfect"
Paul Hardiman – chant on "Giant"
Camelle G. Hinds – bass guitar on "I've Been Waitin' for Tomorrow (All of My Life)", "Uncertain Smile", "The Twilight Hour", "Giant" and "Perfect"
Jools Holland – piano on "Uncertain Smile"
David Johansen – harmonica on "Perfect"
Keith Laws – melodica on "Three Orange Kisses from Kazan"
Thomas Leer – synthesisers on "I've Been Waitin' for Tomorrow (All of My Life)", "The Twilight Hour" and "Giant"
Martin McCarrick – cello on "The Twilight Hour"
Zeke Manyika – drums on "I've Been Waitin' for Tomorrow (All of My Life)", "The Twilight Hour" and "Giant", chant on "Giant"
Jeremy Meek – bass guitar on "The Sinking Feeling"
Steve James Sherlock – flute and saxophone on "Three Orange Kisses from Kazan" and "Waitin' for the Upturn"
Anne Stephenson – violin on "The Twilight Hour"
Frank Want (aka Jim Thirlwell) – sticks on "Giant"
Wix (aka Paul Wickens) – accordion on "This Is the Day"

THE THE (Matt Johnson)

BRiTS!
Dirty Pretty Things "Waterloo to Anywhere" (2006)
ou "néo-rétro"

Formé par Carl Barât et Gary Powell sur les cendres de Libertines plombés par les excès de leur Pete Doherty de leader, Dirty Pretty Things reprend le flambeau d'une britpop triomphante, un genre alors passé de mode ce qui a sans doute beaucoup à voir avec le météorique destin de la formation.
Et pourtant, débarrassé de son druggie en chef, Barât, balance une sacrée belle leçon de rock'n'roll mélodique et franc du collier, un machin qui doit beaucoup aux Who, aux Kinks mais aussi à The Clash et à la génération pub-rock, un machin absolument, définitivement anglais, traditionnaliste jusque dans ses agitations punkoïdes, ses petits coups de trompette et autres petites trouvailles comme autant de petites virgules mélodiques bienvenues, un machin qui fait du bien de part sa simplicité, son "no bullshit" rock'n'roll bien servi par le chant détaché et un poil traînard, mais énergique malgré tout, de Carl Barât.
Et il y a de sacrées chansons pour appuyer la thèse à commencer par l'irrésistiblement kinksien single à trompette, Bang Bang You're Dead, qui fut d'ailleurs couronné d'un joli et mérité succès, un malin Deadwood introducteur pas très éloigné de l'emballage habituel des Strokes, les presques clashiens The Gentry Cove (ce chaloupé couplet reggae rock !) et The Enemy (les riffs, le style), le rock stonien If You Love a Woman, un petit clin d'œil à 1977 bien troussé (You Fuckin' Love It), et même un discret "nod"  à la génération des Smiths et autres Housemartins sur B.U.R.M.A., c'est du bon boulot, de l'excellent boulot même.
Un second album un peu moins inspiré (Romance at Short Notice), une séparation amiable (c'est possible !), la messe était dite pour les Dirty Pretty Things. Ca n'empêche pas de goûter à l'énergique et réussi Waterloo to Anywhere, pas un chef d'œuvre mais une bonne petite galette toute bête et toujours aussi recommandée.

1. Deadwood 2:28
2. Doctors and Dealers 3:18
3. Bang Bang You're Dead 3:33
4. Blood Thirsty Bastards 3:11
5. The Gentry Cove 2:32
6. Gin & Milk 3:06
7. The Enemy 3:36
8. If You Love a Woman 3:13
9. You Fucking Love It 1:54
10. Wondering 2:54
11. Last of the Small Town Playboys 3:31
12. B.U.R.M.A. 3:18

Carl Barât - vocals, guitar
Didz Hammond - bass, vocals
Gary Powell - drums
Anthony Rossomando - guitar, trumpet, vocals

DIRTY PRETTY THINGS

CiG'aRT
Dada "El Subliminoso" (1996)
ou "Beautiful California"

Ce trio-là a quelque chose de magique, une alchimie qui perdure par delà les ans, un son à la fois classique et unique. El Subliminoso est leur troisième album studio (sur 5 seulement) et pas le moins intéressant même si Puzzle, leur tout premier, restera à jamais leur plus connu. Voici Dada.
Musicalement, ils font partie de la ligne claire du rock alternatif étatsunien, plus dans la tradition d'un R.E.M. , donc, que dans les excès électriques des petit grungers alors en plein boum. Mais en plus Dada est un trio, un vrai, avec deux de ses membres, le guitariste Michael Gurley et le bassiste Joie Calio, partageant le chant, et un batteur, Phil Leavitt, capable de pleins de petits trucs en plus de soutenir ses deux partenaires aux chœurs. Ha oui, parce que Dada, un peu comme The Police en fait, sont aussi d'excellents musiciens, de ceux qui ne se sentent pas obliger d'en faire sans cesse la démonstration trop occupé qu'ils sont à jouer des CHANSONS. Et il y en a un sacré paquet ici pour démontrer cet état de fait qu'elle penchent du côté roots (l'émouvant A Trip with My Dad), prennent de la hauteur (au moins musicalement sur l'éthéré Bob the Drummer), ou sont simplement d'excellents exemples d'une saine et encore juvénile énergie (le joyeux abattage de Sick in Santorini). Comme en plus le tout est cohérent et idéalement mis en son, Dada s'y approche de son exploit originel (ce qui n'est pas rien, vous pouvez me croire).
Dada n'est pas devenu un grand nom, c'était cependant un impeccable combo, que j'ai eu la chance de voir au Passage du Nord Ouest parisien lors de leur seule venue dans l'hexagone, où ils avaient été flamboyants. Je vous recommande El Subliminoso, album malin et accrocheur d'un trio qui avait tout mais n'aboutit pas à grand chose, l'histoire a beau être connue, rabâchée, elle n'en est pas moins symptomatique des grand gâchis de l'histoire du rock'n'roll.

1. Time Is Your Friend 5:05
2. Sick In Santorini 3:35
3. Bob The Drummer 5:32
4. I Get High 4:57
5. The Spirit Of 2009 5:54
6. Star You Are 4:18
7. A Trip With My Dad 4:43
8. You Won't Know Me 4:30
9. Rise 4:51
10. No One 3:32
11. The Fleecing Of America 5:08
12. Hollow Man 4:38

Michael Gurley - vocals, guitar
Joie Calio - bass, vocals
Phil Leavitt - drums, vocals

DADA
(quelques années plus tard...)

PoMP & CiRCuMSTaNCe
Wolfmother "Wolfmother" (2005)
ou "Lady of the Sea"

A l'image d'une pochette old school, mais pas laide pour une fois, les trois jeunes australiens de Wolfmother jouent ce qu'il est convenu d'appeler de la revival music et, plus particulièrement, du revival hard rock.
Dans leur cocktail à eux, Led Zeppelin en remontre à Deep Purple, Hawkwind partage volontiers ses trucs avec Uriah Heep, Black Sabbath accepte de copuler avec Blue Öyster Cult, Blue Cheer cohabite joyeusement avec Mountain, bref, c'est de la musique d'hier pour les masses post-adolescentes et chevelues d'aujourd'hui.
Comme les petits gars s'y entendent pour tourner une mélodie qu'on jurerait qu'on a déjà entendue mais qu'en fait non, et ont les capacités instrumentales de leurs ambitions compositionnelles, l'affaire passe comme une lettre à la poste. Certes, ça ne fait pas exactement avancer le schmilblick mais ce n'est pas fait pour. C'est, en l'espèce, un objet intégralement revivaliste destiné à faire revivre aux vieux leurs jeunes années et aux jeunes qui aiment bien le vintage mais préfèrent tout de même une production un poil plus moderne et la possibilité de voir leurs idoles, fugaces soient-elles, in vivo veritas. Et avec des highlights comme les très Led Zep White Unicorn et Where Eagles Have Been, le puissant et tubesque Woman, le Black Sabbath punkisé d'Apple Tree, l'entêtant Joker & the Thief (qui parvient à marier Deep Purple aux Strokes), le psychédélisant et presque Beatles Tales, et, en fait, le reste d'un album finement troussé par de jeunes pousses qui s'y savent faire du neuf avec du vieux d'une qualité rarement entendue, on comprend pourquoi.
Si la suite des aventures de Wolfmother est plus nuancée, cet inaugural long-jeu est indubitablement un triomphe. Si vous l'avez raté, vous savez ce qu'il vous reste à faire...

1. Dimension 4:21
2. White Unicorn 5:04
3. Woman 2:56
4. Where Eagles Have Been 5:33
5. Apple Tree 3:30
6. Joker & the Thief 4:40
7. Colossal 5:04
8. Mind's Eye 4:54
9. Pyramid 4:28
10. Witchcraft 3:25
11. Tales 3:39
12. Love Train 3:03
13. Vagabond 3:50

Andrew Stockdale – lead vocals, lead and rhythm guitar
Chris Ross – bass, keyboard
Myles Heskett – drums
&
Lenny Castro – percussion on "Apple Tree", "Witchcraft" and "Love Train"
Dan Higgins – flute on "Witchcraft"
Dave Sardy – production, mixing, percussion on "Colossal", "Where Eagles Have Been", "Vagabond" and "Love Train"


WOLFMOTHER

VaGueS D'éMoTioNS
Sense Field "Building" (1996)
ou "Art & Punk"

L'énergie du hardcore, les mélodies de la pop, des paroles émotionnelles et intelligentes, une écriture qui les place vraiment hors du lot de ce qu'on appelle alors l'emocore, Sense Field avait tout pour réussir, en particulier sur son 3ème album, Building, une vraie petite bombe de finesse agitée.
Peut-être justement étaient-ils trop à part, un peu trop en avance sur une vague émopop qui allait bientôt déferler et dont il ne partagaient de toute façon pas l'approche radiophonique, beaucoup moins violent que leurs émo-condisciples du fait des guitares toutes en nuances de Chris Evenson et Rodney Sellars et du chant toujours clair, même dans ses bienvenus énervements, de Jon Bunch. Le chant de Bunch, justement, parlons-en puisque c'est un des éléments qui définissent l'identité de Sense Field, une de ses principales qualités aussi, toujours passionné, paraissant implorer une improbable déité, il "porte" les constructions de ses partenaires leur ajoutant la puissance émotionnelle (d'où émo !) et l'attribut mélodique nécessaire à la réussite de l'ensemble. Et réussite il y a avec treize chansons courtes (de la minute et demie à moins de quatre) mais pas pour autant dénuée de petites trouvailles sympathiques, de jolies petites virgules harmoniques rarement entendues ailleurs et d'un abatage grandement facilité par la performance fine et forte d'une section rythmique de qualité et d'une production idoine.
Ne cherchez pas de référence à une chanson particulière ici, elles sont toutes bonnes et méritent votre attention, d'autant que l'album est court (36 minutes) en plus d'être l'implacable démonstration qu'entre Envy et My Chemical Romance il existe un monde où Sense Field et son Building digne d'un culte occupent une place de choix, une place évidemment largement mérité, et un album chaudement conseillé.

1. Overstand 1:59
2. Outlive the Man 1:46
3. Different Times 2:47
4. Leia 3:14
5. Land 2:42
6. Will 2:30
7. Building 1:33
8. Shallow Grave 3:34
9. Fiesta 3:06
10. Everyone I see 3:33
11. In the Light of Things 3:44
12. Wondering Time 2:45
13. Sight Unseen 2:38

Jonathan Bunch - vocals
Chris Evenson - guitar
Slow Johnny - bass
Rodney Sellars - guitar
Scott McPherson - drums

SENSE FIELD

BeauTy iS iN THe eye oF THe BeHoLDeR
KMFDM "Nihil" (1995)
ou "Bô ou lè"

Bien avant Rammstein, il y avait KMDFM, le meilleur export industriel allemand. Le meilleur ? Parce qu'en plus d'être sérieusement méchant, la formation menée par Sasha Konietzko et En Esch s'y entend pour balancer des hooks bien fun et des compositions addictives.
Nihil, déjà le 7ème album des industreux germains, est celui de la consécration, celui ou l'EBM (electric-body-music), les gros riffs qui dépotent et les petits gimmicks mélodiques s'agglomèrent le plus efficacement, harmonieusement oserait-on si tout ça n'était pas un peu destiné à nous trépaner le cervelet. Comme le fait si bien le tube, le morceau qui, de toute évidence, apparaît comme le "morceau de proue", une plage emblématique de Nihil, une chanson qui exemplifie au mieux l'état des lieux du duo augmenté, je parle évidemment de l'hyper-addictif Juke Joint Jezebel, un tube à l'époque, une excellente chanson encore aujourd'hui où la fusion chœurs féminins, penchants métalliques et groove cybernétique démontrent que le fun peut aussi se trouver dans l'agression quand elle est suffisamment modérée et si intelligemment agencée.
Tout n'est pas aussi facile d'accès sur Nihil qui reste tout de même une œuvre assimilable au metal industriel et donc pas forcément du goût des âmes sensibles, mais aussi, surtout !, un album qui vous fera remuer du popotin dans un environnement où vous ne vous y attendiez pas forcément. Ils sont forts ces allemands ! 

1. Ultra 4:34
2. Juke Joint Jezebel 5:40
3. Flesh 5:02
4. Beast 5:06
5. Terror 4:50
6. Search & Destroy 3:26
7. Disobedience 4:43
8. Revolution 4:27
9. Brute 4:25
10. Trust/Nihil 6:48

Sascha Konietzko – synthesizers, vocals (1–7, 9–10), bass (6), drums (10), production, mixing
En Esch – vocals (1–3, 5–8), guitar (1, 3, 6), drums (6, 9), hi hat (2), cymbals (3), backing vocals (3, 5), harmonica (5)
Günter Schulz – guitars, vocals (2, 6), bass (5), pre-production
Raymond Watts – vocals (1–3, 5, 7, 9), bass (5), drum programming (5)
Mark Durante – steel guitar (1, 7), guitars (5, 7, 9)
&
Dorona Alberti – vocals (4, 8, 10)
Jim Christiansen – trombone (7)
Jennifer Ginsberg – vocals (2)
Jeff Olson – trumpet (7)
Bill Rieflin – drums (1, 3, 7)
Fritz Whitney – bari sax (7)

KMFDM

Le (PReSQue) RéGioNaL De L'éTaPe
Pollen "Pollen" (1976)
ou "Conception 70"

Du prog' québécois du cœur des 70s ? Avec une pochette au goût douteux mais de sacrées bonnes chansons ? Vous ne connaissez pas encore Pollen ? Il est temps !
Parce que le rock progressif symphonique de cette éphémère formation (un album et puis s'en va, sauf à compter l'album solo de son leader, Jacques Tom Rivest), quelque part entre Genesis (très proche !) et Gentle Giant (qui leur donne leur "edge" proto-math-rock), a bien des atouts pour séduire l'amateur du genre.
Evidemment, les chagrins souligneront un chant pas tout à fait au niveau de la performance instrumentale et compositionnelle. C'est tout à fait exact mais pas assez à la traîne du beau cortège pour que ça handicape durablement le plaisir d'un solide album vintage. Parce que l'abattage mélodique et technique de ces quatre-là, qui rockent un peu plus fort, un peu plus abstraitement que leur génésien modèle, a tout ce qu'attend le seventies-proggo-fanatique de ce genre d'album : des compositions à tiroirs alternant douceurs acoustiques et montées de sèves électriques, belles mélodies et virtuoses soli, et des ambiances, des climats à faire voyager par le conduit auditif.
L'histoire ne dit pas le pourquoi de la séparation de Pollen après un premier album aussi impeccablement réussi. Reste encore la musique, c'est heureux, et un album qui ne se trouve pas aussi aisément qu'on pourrait le souhaiter, cette petite perle indubitablement datée mais ô combien recommandée...

1. Vieux corps de vie d´ange 7:11
2. L´étoile 6:24
3. L´indien 4:50
4. Tout l´temps 3:26
5. Vivre la mort 5:28
6. La femme ailée 10:30

Jacques Tom Rivest - vocals, bass, acoustic guitar, keyboards
Sylvain Coutu - drums, vibraphone, percussion
Claude Lemay - keyboards, flute, vibraphone, bass, vocals
Richard Lemoyne - electric and acoustic guitar, keyboards, bass

POLLEN

26 commentaires:

  1. Portraits de Femmes

    The The "Soul Mining" (1983)
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    Dirty Pretty Things "Waterloo to Anywhere" (2006)
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    Dada "El Subliminoso" (1996)
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    Wolfmother "Wolfmother" (2005)
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    Sense Field "Building" (1996)
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    KMFDM "Nihil" (1995)
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    Pollen "Pollen" (1976)
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    1. NEW LINK !

      Dada "El Subliminoso" (1996)
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  2. Le Pollen comme une sorte de Charlebois sous ecstasy c'est progressif j'en convient et certainement curieux. mérite une écoute nouvelle avec le soleil. Par contre le Dada avec des titres comme Bob The Drummer ou I Get Hight (avec des quasi aboiements en fin de morceau) j'adore. Merci une nouvelle fois pour ces découvertes El Subliminoso !!! Ph

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    1. Je t'en prie.
      Content de voir que le Dada trouve preneur, un excellent groupe trop méconnu.

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  3. Initiative de charme !
    Je ne connaissais pas ce KMFDM (faut dire qu'ils ont une discographie longue comme une soirée avec Christine Boutin !!!).
    Wolfmother : hautement recommandable.
    Je vais me laisser tenter par nos cousins québécois.
    Bon week end

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    1. Et je te conseille aussi le Dada, ça devrait te plaire, et le Sense Field pour te démontrer qu'on peut être pop et énergique !

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  4. Et bien moi aussi, je me suis laissé tenté par les Pollen, et ce fut un palisir de tourner ces chroniques, même si au départ je me suis fait avoir avec l'accroche, j'ai pensé à des artistes féminines de ton goût pas au coup de la pochette. J'en connais qui aime se lancer des défis ;-)

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    1. J'adore me lancer des défis en effet, c'est le sel de cette nouvelle formule que de trouver un thème et d'y coller des albums n'ayant rien à voir les uns avec les autres, de surprendre le visiteur qui ne s'attend pas forcément à ce que je vais proposer, aussi. Bref, tu me diras ce que tu as sélectionné si tu as sélectionné quelque chose et ce que ça t'a fait à l'occasion... Merci de ton passage. ^_^

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    2. Comme je te l'ai dit, j'ai pris le Canadien. Soul Mining, c'est madame qui me l'a fait connaitre, j'en ai d'autres en commun et j'ai pris les chronique.

      Avec l'accent impossible de ne pas penser à "Harmonium"

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    3. Youpi !
      Reviens me dire surtout ! ^_^

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    4. En fait quand je t'ai écrit j'avais écouté une bonne partie, c'est ce qui m'a fait pensé en plus enlevé à "5eme saison" de Harmonium, un ANGE de nos cousins

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  5. Merci à toi ! Je me laisse tenté particulièrement par the the, Dirty pretty things et Sense field. Et je me permets de proposer, puisque le thème m'y fait penser, les albums de Jack the Ripper, dont les pochettes sont magnifiques, et les morceaux ... je vous laisse savourer : http://jack.ripper.free.fr/
    A bientôt !

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    1. Je me permets de pousser aussi le Dada, ce groupe mérite d'être découvert même si longtemps après les faits.
      Je passe voir ton lien, merci.

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    2. Pour l'instant je profite bien de The The ! Et je vais donc aussi tendre l'oreille sur Dada. Merci.
      Mon lien n'est pas très fourni mais pour te donner une idée:
      http://www.youtube.com/watch?v=SaQzKepY7t4
      http://www.youtube.com/watch?v=EiczD66-yOA&list=RDEiczD66-yOA#t=17
      Bon dimanche !

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    3. J'ai lu qu'ils jouaient quelque chose ressemblant à un mélange de Nick Cave et de Leonard Cohen, ton extrait valide.

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  6. serait il possible de reposter Dada "El Subliminoso" (1996) ?

    Grand merci

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    1. Le voici :
      Dada "El Subliminoso" (1996)
      - http://www56.zippyshare.com/v/5Ev47rKA/file.html

      Et si tu veux commenter sur ton expérience, tu peux ! ^_^

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  7. Tu avais bien raison de recommander c'est excellent. J'ai aussi ecoute Puzzle.

    Une des 4 bonus tracks de la reedition de 2004
    California dreamin' (192k)
    http://www40.zippyshare.com/v/q2bpFh6Z/file.html

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  8. Merci beaucoup . California annees 90 , .You made my day ,....

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    1. Et merci à toi pour ton passage, ton commentaire et ton lien.
      Je ne sais pas si tu as vu mais j'ai aussi proposé American Highway Flower :
      http://mangemesdix.blogspot.fr/2015/04/salade-de-fruits-15.html

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    2. Non je n'avais pas vu mais je viens de regarder et malheureusement le lien est mort. Merci en tous cas pour ce superbe blog.

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    3. Le partage est toujours possible, cependant. ;-)

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  9. A vot bon coeur ,...merci d'avance

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    1. Le voici :

      Dada "American Highway Flower" (1994)
      - http://www95.zippyshare.com/v/hgq7przl/file.html

      Enjoie !

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