mardi 21 octobre 2014

Five Ballou's

Kurt à la console...
Le gars Ballou est producteur, et pas un ours de dessin animé. Une des plus fines gâchettes pour ce qui concerne la musique de "jeuns" qui fait du bruit, il est souvent à la console de très recommandées galettes. Faut dire qu'il en fait depuis longtemps dans son groupe, du bruit, du coup, il connait. Et voici donc Kurt Ballou dans ses œuvres de metteur en son puis, bonus !, dans son art avec les excellents Converge. 6 albums de bruit, de fureur mais pas que... Alors, même si vous vous croyez, à priori, allergique à ce genre de débordements de décibels, tentez-en au moins un sur la foi d'une des coutres chroniques proposées ci-dessous, et... Enjoie !
 
1. THe uNCaNNy GRaCe oF THe CyBeRCoRe
Genghis Tron "Board Up The House" (2008)
ou "the Drummer on the Roof"

Voici typiquement le genre d'album capable de diviser les amateurs de metal(core), c'est aussi le genre d'album suffisamment alien pour plaire à ceux que le metal, généralement, rebute. Parce que le cyber-metal-core de Genghis Tron n'a pas de basse, pas de batterie, et des guitares utilisées avec parcimonie, et moult claviers et programmations pour compenser, une hérésie pour beaucoup !
Et pourtant ça fonctionne. Parce que tout ça est très intelligemment troussé, que les blast-beats et ambiances synthétiques sont addictifs en diable, que le mélange chaos/mélodie s'opère harmonieusement, et que la production de Kurt Ballou donne tout le relief nécessaire à la réussite de l'entreprise. Evidemment, tout n'est pas parfait, la formule force parfois le groupe à recourir à quelques astuces téléphonées, mais quand ça fonctionne, particulièrement quand Genghis Tron prend le temps de développer ses ambiances et s'éloigne donc de son image "cyber-grind", quand la montagne russe compositionnelle déploie ses pleins et ses déliés, son paradis et son enfer, (attention gros mot) est presque progressive, l'effet est bluffant. Pour l'exemple on citera l'introductif et éponyme Board Up the House, exemplaire réussite en la matière mais heureusement doté de suffisamment de petits frères d'opus pour contenter l'auditeur.
Et de regretter que le groupe ait décidé de faire un break, toujours en cours, après ce petit miracle de fusion electro-metal. Parce que des OMNI (objet musical non-identifié) comme le second album de ces New Yorkais, on n'en rencontre pas très souvent.

1. Board Up the House 5:54
2. Endless Teeth1:47
3. Things Don't Look Good 3:35
4. Recursion 2:08
5. I Won't Come Back Alive 6:34
6. City on a Hill 3:26
7. The Whips Blow Back 2:07
8. Colony Collapse 4:01
9. The Feast 1:56
10. Ergot 1:14
11. Relief 10:47

Mookie Singerman – keyboard, vocals
Michael Sochynsky – drum programming, keyboard
Hamilton Jordan – drum programming, guitar
&
Greg Puciato (The Dillinger Escape Plan) – guest vocals on "The Feast"
Kurt Ballou – toy drums on "Endless Teeth", production

GENGHIS TRON

2. Le MeTaL Du 3èMe MiLLéNaiRe ?
Kvelertak "Kvelertak" (2010)
ou "Black'n'Roll"

Mélanger du Black Metal et du Punk Rock'n'roll pour un résultat à la fois moderne et réjouissant ? C'est la mission que se sont lancé les norvégiens de Kvelertak. Ce n'était pas gagné d'avance, avec beaucoup de persévérance et de talent ils y sont parvenus, bravo.
En l'occurrence, tout est dans l'équilibre des composants, dans les nombreuses accroches mélodiques que le sextet a été capable d'intégrer dans son brouet maléfique, dans l'énergie et le fun qu'ils injectent dans un premier album qui ressemble fort à un coup de maître. Et un véritable festin pour tous ceux qui aiment entendre le metal trouver de nouvelles pistes. Ou d'en entendre d'anciennes revisitées de façon inédite comme ici où l'impression d'entendre une improbable rencontre entre Thin Lizzy, The Exploited et Emperor est plus qu'une simple vue de l'esprit. Evidemment, le tout n'est pas exactement la somme de ses parts d'autant que Kvelertak ne sont pas que de vils recycleurs. Avec 11 chansons et autant de réussites mariant blast-beats barbares, guitares accrocheuses, chant énervé, un allant fort communicatif, et la production fine et forte qu'il faut pour le mettre parfaitement en valeur (merci Kurt Ballou !), Kvelertak a créé leur propre style, moderne et pourtant rétro, sans concession et pourtant fédérateur, un vrai tour de force !
Un vrai tour de force quasiment égalé par un second opus du même tonneau, Meir, mais approché seulement, ce qui est déjà énorme vu leur presque parfait coup de semonce inaugural.

1. Ulvetid 3:29
2. Mjød 2:30
3. Fossegrim 3:32
4. Blodtørst 3:37
5. Offernatt 4:29
6. Sjøhyenar (Havets Herrer) 4:50
7. Sultans of Satan 4:35
8. Nekroskop 5:10
9. Liktorn 5:35
10. Ordsmedar Av Rang 4:27
11. Utrydd Dei Svake 6:22

Erlend Hjelvik – vocals
Vidar Landa – guitar, piano
Bjarte Lund Rolland – guitar
Maciek Ofstad – guitar, vocals
Marvin Nygaard – bass
Kjetil Gjermundrød – drums
&
Kurt Ballou - mixing, production

KVELERTAK

3. KiLL eVeRyoNe NoW!
KEN mode "Venerable" (2011)
ou "Let There Be Noise!"

Avec un nom comme KEN mode (Kill Everyone Now), les canadiens ne mentent pas sur leurs intentions, Venerable, leur 3ème album propose bien ce hardcore barbare et métallisé, mais nettement plus original que la moyenne, qui en fera fuir plus d'un et en assourdira quelques autres de bonheur.
Plus original que la moyenne ? Il faut dire que le metalcore, ce petit cousin bâtard du thrash'n'death metal et du hardcore, est devenu le domaine d'un formatage si répandu, d'une banalité si presque totalement générale qu'il n'en faut pas tant pour s'extraire du lot des nez-de-bœufs peuplant son microcosme. Parce qu'en plus de suivre quelques codes du genre, KEN mode y ajoute une rage plus explosive que la majorité, de penchants noise bienvenus, d'un groove sale et suant directement hérité du stoner le plus brutalement punkoïde, et d'une qualité compositionnelle permettant à la formation de livrer, malgré les supposées limitations du genre, un album varié, et imparfait mais ça fait partie de son chaotique charme.
Comme, en plus, Venerable est doté d'une production de Kurt Ballou (également à la slide sur un titre), toujours un bon signe, ça, et sonne donc du feu du diable, et a l'ultime élégance de ne pas s'éterniser (43 petites minutes sans temps mort et puis s'en va), il n'en faut pas plus pour le recommander encore un peu plus qu'un petit dernier pourtant très réussi, Entrench, en attendant 2015 et un 6ème album de cet excellent power trio qui s'annonce sous les meilleurs auspices.
 
1. Book of Muscle 3:28
2. Obeying the Iron Will... 4:26
3. Batholith 3:33
4. The Irate Jumbuck 7:26
5. A Wicked Pike 2:51
6. Flight of the Echo Hawk 3:39
7. Never Was 8:16
8. The Ugliest Happy You've Ever Seen 3:03
9. Terrify the Animals 2:58
10. Mako Shark 2:58

Jesse Matthewson – guitar, vocals
Shane Matthewson – drums
Chad Tremblay – bass, vocals
&
Kurt Ballou – slide guitar on "Terrify the Animals", production
Jahmeel Russell – composing on "Flight of the Echo Hawk"

KEN MODE

4. SToNeS aND RaiNBoWS
Torche "Harmonicraft" (2012)
ou "Carry on the Torche"

Quelque part entre stoner rock et post-punk, entre hard rock et psychédélisme métallisé, il y a un petit groupe d'agités qui fait de l'excellente musique, ils s'appellent Torche, sont originaires de sunny Miami sans que ça s'entende le moins du monde, Harmonicraft est leur troisième album.
Remarquez, ce serait le premier qu'on ne serait pas plus surpris que ça vu le curriculum vitae de zozos dont on retrouve la trace près de 20 ans plus tôt dans la formation sludge/doom Cavity, les quatre de Torche sont pros, ce qui ne les empêche nullement pas d'être positivement, joyeusement barrés.
L'affaire se compose de 13 titres généralement courts (le dernier, Looking On, en monumentale exception), habillé par un mur du son de grosses guitares sales rappelant les débuts de Black Sabbath ou de Blue Cheer, de soli concis, parfois harmonisés comme le meilleur d'un Thin Lizzy au garage, de rythmiques punk-rockoïdes souvent sous speed ou tribalement groovy quand le tempo baisse,  d'un chant toujours suprenamment mélodique, d'une ambiance générale "j'ai beaucoup fumé, ça va biiiien !" si typique du meilleur stoner, celui qui sait se laisser aller même dans ses excès de vitesse, bref une vraie Formule 1 du genre. Avec une pochette... particulièrement trompeuse, sauf à considérer qu'il s'agirait d'un acid-trip... Et une production, wow wow wow, Kurt Ballou (Converge), quoi, on ne devrait pas avoir besoin d'en dire plus.
Sauf à conseiller à tous ceux qui seraient passés à côté cet Harmonicraft si glorieusement troussé, rétro mais pourtant si admirablement de son temps, et addictif !, une des toutes belles réussites du stoner rock/metal du millénium nouveau, rien que ça !

1. Letting Go 2:03
2. Kicking 2:35
3. Walk it Off 1:25
4. Reverse Inverted 3:50
5. In Pieces 3:09
6. Snakes Are Charmed 3:14
7. Sky Trials 1:18
8. Roaming 3:20
9. Skin Moth 3:18
10. Kiss Me Dudely 1:48
11. Solitary Traveler 2:48
12. Harmonicraft 3:15
13. Looking On 6:40

Steve Brooks – guitars and vocals
Andrew Elstner – guitars and vocals
Jonathan Nuñez – bass, guitar, synthesizer
Rick Smith – drums
&
Kurt Ballou - production

TORCHE

5. C'eST Du... BRuuuuuTaL !
Skeletonwitch "Serpents Unleashed" (2013)
ou "Snakes on the Thrash Plane"

Du thrash pied-au-plancher, toutes griffes dehors ? Du thrash qui ne fait pas de prisonniers mais pas mal d'émules ? Du thrash avec tous les clichés mais un vrai supplément d'énergie ? Skeletonwitch, voyons ! Et pourquoi pas leur cru 2013, Serpents Unleashed ?
Ceux qui connaissent les natifs de l'Ohio ne seront pas surpris de la recommandation, depuis dix ans et 4 albums les étatsuniens ont trouvé leur son, celui d'un thrash autant inspiré par la brutalité teutonique d'un Kreator ou d'un Sodom que les rifforamas des formations nord-américaines auxquels ces charmants barbares ajoutent un dé de la vicieuse agressivité habituelle du black metal originel de loustics aussi peu recommandables qu'Hellhammer, Báthory et bien entendu Venom. En vérité, jamais leur abrasive formule n'a aussi bien fonctionné que sur Serpents Unleashed où les points forts sont consolidés (l'emballage frénétique de la section rythmique, la qualité globale des riffs et soli) et les points faibles améliorés (un "chant", parce qu'on est plus dans les éructations barbares, ayant notablement gagné en puissance et en conviction, une production absolument parfaite pour ce genre d'exaction, merci à Kurt Ballou de Converge qui, dans le genre, avait déjà savamment mis en son Kvelertak ou Black Breath).
Tout ça nous donne un album de thrash "in your face" qui fera sûrement souffrir les cervicales de metalleux en mal de déchainements barbares, ce que Skeletonwitch fait très bien, vraiment.

1. Serpents Unleashed 2:11
2. Beneath Dead Leaves 3:07
3. I Am of Death (Hell Has Arrived) 2:47
4. From a Cloudless Sky 2:48
5. Burned from Bone 2:39
6. Unending, Everliving 3:03
7. Blade on the Flesh, Blood on My Hands 2:26
8. This Evil Embrace 3:39
9. Unwept 2:25
10. Born of the Light That Does Not Shine 2:18
11. More Cruel Than Weak 4:18

Scott Hedrick - guitars 
Dustin Boltjes - drums 
Evan Linger - bass 
Chance Garnette - vocals 
Nate "N8 feet under" Garnette - guitars 
&
Kurt Ballou - production

SKELETONWITCH

BoNuS... BaLLou's oWN
Converge "Axe to Fall" (2009)
ou "à Core et à cris"

Les années et les excellents albums passant, Converge est devenu un "household name", une de ces formations au parcours d'une intégrité et d'une qualité tout à fait remarquables. Focus sur leur cru 2009, Axe to Fall, un album un peu à part et un des tous meilleurs de la formation Salem, Massachussetts... Les sorciers du néo-hardcore. 
On me reprochera probablement cette étiquette parce que, factuellement, Converge sont de cette génération qui sut revitaliser le hardcore tout en lui gardant sa substantifique moelle, c'était vrai au début des années 90, dès leurs premiers ébats, ça l'est toujours en 2012 sur un All We Love We Leave Behind particulièrement réussi, ça l'est aussi de cet Axe to Fall pourtant unique dans la discographie des étatsuniens. Mais pour revitaliser, il faut forcément un peu violenter, un peu redéfinir le cadre, voire carrément l'exploser comme certains surent le faire (pensez à tous ces math-coreux qui se rient de l'idiome !). Converge, entre les deux, est devenu une valeur sûre, de ces groupes qui métallisèrent le style d'origine, y ajoutèrent une chaotique énergie que leur maîtrise instrumentale, bien supérieure à celle de la majorité de leurs aînés, rendait possible, mais aussi apprirent à ralentir le tempo, à construire des ambiances pour habiter leur machine surpuissante de nouveaux atours.
Et donc Axe to Fall tout en appartenant indéniablement à ce cadre, à l'œuvre du quatuor, est à part. Parce que c'est un album de fête, un album où de nombreux invités de nombreuses formations, dont le co-leader Kurt Ballou en croisa beaucoup, lors de sa prolifique carrière de producteur (à laquelle on inclut une bonne part du catalogue de sa propre formation, on n'est jamais mieux servi...), sont venus prêter main forte, saluer des Maîtres qui le méritaient bien.
Comme ces intervenants s'intègrent à merveille, apportent ce vrai petit plus qui fait la différence, permettent à l'album, du coup, d'être le plus accessible jamais sorti par ces vénérables vétérans, le plus festif oserait-on presque, il n'en faut pas plus pour battre joyeusement des nageoires et conseiller, très chaudement, le tour de force que voici.

1. Dark Horse 2:54
2. Reap What You Sow 2:39
3. Axe to Fall 1:41
4. Effigy 1:42
5. Worms Will Feed/Rats Will Feast 5:52
6. Wishing Well 2:49
7. Damages 4:26
8. Losing Battle 1:46
9. Dead Beat 2:36
10. Cutter 1:40
11. Slave Driver 2:48
12. Cruel Bloom 4:01
13. Wretched World 7:10

Jacob Bannon – lead vocals, backing vocals
Kurt Ballou – guitars, backing vocals, lead vocals, piano, glockenspiel, saxophone, production
Nate Newton – bass, backing vocals
Ben Koller – drums, percussion
&
Sean Martin
(ex-Hatebreed, Cage) – lead guitar, backing vocals on "Reap What You Sow"
George Hirsch (Blacklisted) – backing vocals on "Axe to Fall"
Steve Brodsky (Cave In) – lead guitar on "Effigy"
Adam McGrath (Cave In) – guitars on "Effigy"
John-Robert Connors (Cave In, Doomriders) – drums on "Effigy" and "Wretched World"
Ulf Cederlund (Disfear, ex-Entombed) – lead guitar, backing vocals on "Wishing Well"
Tim "Trivikrama Dasa" Cohen (108) – lead guitar on "Damages"
John Pettibone (Undertow, Himsa) – backing vocals on "Cutter"
Steve Von Till (Neurosis) – lead vocals on "Cruel Bloom"
Aimee Argote (Des Ark) – backing vocals on "Cruel Bloom"
"The Rodeo" – backing vocals on "Cruel Bloom"
Chris Taylor (Pygmy Lush, ex-Pg. 99) – backing vocals on "Cruel Bloom"
Mookie Singerman (Genghis Tron) – lead vocals, keyboard on "Wretched World"
Hamilton Jordan (Genghis Tron) – guitars on "Wretched World"
Michael Sochynsky (Genghis Tron) – keyboard on "Wretched World"
Brad Fickeisen (The Red Chord) – drums on "Wretched World"

CONVERGE
Kurt à la guitare !

10 commentaires:

  1. Five Ballou's

    Genghis Tron "Board Up the House" (2008)
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    Kvelertak "Kvelertak" (2010)
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    KEN mode "Venerable" (2011)
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    Torche "Harmonicraft" (2012)
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    Skeletonwitch "Serpents Unleashed" (2013)
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    Converge "Axe to Fall" (2009)
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    1. thanks pour le tout
      pas le temps de tout ecouter maintenant mais tu me fais envie d'ecouter des albums differents et ça vraiment c'est un tour de force !!!!

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  2. Vindjiou ! À part Kvelertak, je connais personne de la liste. J'ai dû m'endormir pendant 10 ans !!!!!
    Je vais donc tester la bande de serpents à sonnette chroniqués.
    Si tu galères pour trouver des sujets de chroniques (ce qui m'étonnerait !!!), je te suggère des albums dont la pochette est illustrée par John Dyer Baizley.

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  3. Commençons par le commencement : Genghis Tron.
    Disque étrange, bourré d'atmosphères différentes et contradictoires. Parfois ça bastonne sévère et l'instant d'après on se retrouve au dessus des nuages… Hawkwind, sort de ce corps !!! Je ne suis pas spécialement fan de ces voix "extrêmes" mais l'ensemble se tient. Pourrait plaire aux amateurs d'électro.

    Même problème (personnel) avec le chant de Kvelartak, mais l'enrobage rock and roll saupoudré de folk fait passer un peu la pilule.

    KEN : noir, malsain, effrayant, vénéneux… plutôt mid-tempo. Vraiment intéressant… mais il ne faut pas avoir peur de mettre les mains dans le cambouis !!!!!

    Ah, Torche, voilà un groupe qui possède tous les ingrédients pour me mettre le cœur en joie. Des cascades de grosses guitares brulantes, des vocaux plus "abordables" et des ambiances façon "grandes prairies". Sans hésiter, mon coup de cœur du jour.

    Avec Skeletonwitch, on bascule dans un autre univers. L'aggression est immédiate et brutale. Des montagnes de riffs s'abattent sur le champs de bataille, la double-grosse caisse fait des ravage et la voix death finit d'achever les blessés. Et quand, en fin de course, on est accueilli par des arpèges célestes, ce n'est que tromperie car la faucheuse était cachée au coin d'une tranchée. Un peu trop méchant pour moi, malgré quelques passages plus "soft". Pareil pour la voix du chanteur : pas fan du tout !!!

    Beaucoup de bonnes choses au point de vue musical, mais encore une fois ces putains de vocaux qui écorchent les oreilles. Un final grandiose.

    Conclusion, je n'aime pas les hurleurs hystériques !!!!!

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    1. Conclusion, tu perds tout un pan du metal d'aujourd'hui, dommage.
      Merci de ce long commentaire détaillé. ^_^

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  4. Comme ils disent dans les Tontons Flingueurs "c'est du brutal"...Je rejoins Keith avec Torche (que j'écoute en écrivant) qui avec sa pochette Alice au pays des merveilles dans l'Espace est très écoutable & mélodique. Les autres qui boivent de l'alcool à bruler en mangant du verre pilé m'interessent bcp moins (on dirait qu'ils sortent du Seigneurs des Anneaux direct sans se démaquiller)...tu as des gouts éclectiques pour le moins, c'est tant mieux pour la découverte. PS comment tu dors après l'écoute des sauvages, faut mieux commencer la journée avec que de se les écouter en berceuse...Merci. Ph

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  5. Torche ? Evidemment si tu parles de stoner de bonne facture, je suis obligé d'écouter !

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