Des albums qui n'ont rien en commun, proposé ensembles parce que c'est comme ça, à l'envie... C'est le principe de la collection hétéroclite. Enjoie !
BLueS De RéFéReNCe
Robert Johnson "The Complete Recordings: The Centennial Collection" (2011)
ou "Mystery Blue"
Une révélation !
On savait déjà tout le bien qu'il fallait penser de Robert Johnson et, à l'écoute, on se rendait bien compte qu'il s'agissait là d'un bluesman important, d'un fin guitariste aussi qui continue d'agiter les musicologues de tous crins sur un prétendu impossible autodidactisme, d'un absolu à qui veut découvrir la note bleue en fin, mais, parce qu'il y a un mais, le grésillement d'enregistrements d'un autre temps gâchait un peu le plaisir... Et puis la Centennial Colection, une révélation !
Parce qu'ici, enfin !, on peut entendre toutes les finesses de six-cordiste du diable d'homme, parce que sa voix est restaurée comme jamais et vous file de ces frissons, j'vous dit pas ! Après, évidemment, comme tout le catalogue de Robert Johnson appartient au grands classique du genre (Sweet Home Chicago, Come On in My Kitchen, Ramblin' on My Mind, Crossroad Blues ou Traveling Riverside Blues un peu plus que les autres) c'est forcément une délectation de tous les instants.
Qu'on se le dise cependant, ce n'est toujours pas une version hi-fi, sans doute impossible à atteindre avec des sources si anciennes et compromises, mais une remise en son suffisamment notable et magistrale pour qu'on félicite les talentueux ingénieurs du son responsables du prodige, et qu'on conseille, sans même avoir à y réfléchir, la Centennial Edition des Complete Recordings de l'Homme qui aurait fait un pacte avec le Diable, à tous donc même à ceux qui ont déjà sa devancière. Oui, c'est à ce point !
Parce qu'ici, enfin !, on peut entendre toutes les finesses de six-cordiste du diable d'homme, parce que sa voix est restaurée comme jamais et vous file de ces frissons, j'vous dit pas ! Après, évidemment, comme tout le catalogue de Robert Johnson appartient au grands classique du genre (Sweet Home Chicago, Come On in My Kitchen, Ramblin' on My Mind, Crossroad Blues ou Traveling Riverside Blues un peu plus que les autres) c'est forcément une délectation de tous les instants.
Qu'on se le dise cependant, ce n'est toujours pas une version hi-fi, sans doute impossible à atteindre avec des sources si anciennes et compromises, mais une remise en son suffisamment notable et magistrale pour qu'on félicite les talentueux ingénieurs du son responsables du prodige, et qu'on conseille, sans même avoir à y réfléchir, la Centennial Edition des Complete Recordings de l'Homme qui aurait fait un pacte avec le Diable, à tous donc même à ceux qui ont déjà sa devancière. Oui, c'est à ce point !
CD 1
San Antonio Recordings
1. Kind Hearted Woman Blues 2:52
2. I Believe I'll Dust My Broom 2:59
3. Sweet Home Chicago 2:58
4. Ramblin' On My Mind 2:22
5. When You Got A Good Friend 2:37
6. Come On In My Kitchen 2:44
7. Terraplane Blues 3:00
8. Phonograph Blues 2:40
9. 32-20 Blues 2:50
10. They're Red Hot 2:58
11. Dead Shrimp Blues 2:31
12. Cross Road Blues 2:40
13. Walkin' Blues 2:30
14. Last Fair Deal Gone Down 2:38
15. Preachin' Blues (Up Jumped The Devil) 2:51
16. If I Had Possession Over Judgement Day 2:35
Alternates
17. Kind Hearted Woman Blues 2:30
18. Ramblin' On My Mind 2:51
19. When You Got A Good Friend 2:52
20. Come On In My Kitchen 2:52
21. Phonograph Blues 2:33
22. Cross Road Blues 2:32
CD 2
Dallas Recordings
1. Stones In My Passway 2:29
2. Steady Rollin' Man 2:37
3. From Four Until Late 2:24
4. Hell Hound On My Trail 2:37
5. Little Queen Of Spades 2:13
6. Malted Milk 2:22
7. Drunken Hearted Man 2:29
8. Me And The Devil Blues 2:35
9. Stop Breakin' Down Blues 2:23
10. Traveling Riverside Blues 2:40
11. Honeymoon Blues 2:18
12. Love In Vain Blues 2:18
13. Milkcow's Calf Blues 2:21
Alternates
14. Little Queen Of Spades 2:20
15. Drunken Hearted Man 2:27
16. Me And The Devil Blues 2:33
17. Stop Breakin' Down Blues 2:18
18. Traveling Riverside Blues 2:53
19. Love In Vain Blues 2:26
20. Milkcow's Calf Blues 2:18
ROBERT JOHNSON |
Madame FuSioNNe
Marisa Monte "Mais" (1991)
ou "Brasileira in New York"
Une brésilienne à New York, avec moult musiciens du cru à commencer par l'excellent Arto Lindsay, producteur de l'objet et de pas mal d'autres albums de Marisa, c'est ce que propose Mais, la cuvée 1991 de Marisa Monte.
La musique de Marisa ? Brésilienne bien sûr mais pas seulement, sans doute sous l'influence de son producteur, des musiciens présentement impliqués et de l'environnement urbain new yorkais, elle est infusée de flaveurs funk et rock relevant joliment la faconde samba pop naturelle de la dame.
Des moult guests qui peuplent l'album - un casting impressionnant, ceci dit en passant, allant de Ryuichi Sakamoto à Melvin Gibbs en passant par Bernie Worrell ou John Zorn (sage sauf sur quelques dérapages contrôlés sur Volte para o Seu Lar) - on retient surtout la dévotion à ne pas chambouler l'équilibre fomentée par le producteur/arrangeur Arto sur un album avant tout grand public dans le sens noble du terme, qui veut toucher le plus grand monde sans abandonner sa quintessentielle qualité instrumentale et compositionnelle. Ce qui sied admirablement à la voix de Marisa, douce mais énergique, fondamentalement brésilienne mais ô combien compatible à cette fusion moderniste, en un mot comme en mille, une réussite.
Et un album qu'on recommande évidemment à tous ceux qui apprécient la musique brésilienne "progressive", fusionnante mais, ultimement, abordable.
Des moult guests qui peuplent l'album - un casting impressionnant, ceci dit en passant, allant de Ryuichi Sakamoto à Melvin Gibbs en passant par Bernie Worrell ou John Zorn (sage sauf sur quelques dérapages contrôlés sur Volte para o Seu Lar) - on retient surtout la dévotion à ne pas chambouler l'équilibre fomentée par le producteur/arrangeur Arto sur un album avant tout grand public dans le sens noble du terme, qui veut toucher le plus grand monde sans abandonner sa quintessentielle qualité instrumentale et compositionnelle. Ce qui sied admirablement à la voix de Marisa, douce mais énergique, fondamentalement brésilienne mais ô combien compatible à cette fusion moderniste, en un mot comme en mille, une réussite.
Et un album qu'on recommande évidemment à tous ceux qui apprécient la musique brésilienne "progressive", fusionnante mais, ultimement, abordable.
1. Beija Eu 3:13
2. Volte para o Seu Lar 4:44
3. Ainda Lembro 4:10
4. De Noite Na Cama 4:28
5. Rosa 2:45
6. Borboleta 2:02
7. Ensaboa 4:20
8. Eu Não Sou Da Sua Rua 1:32
9. Diariamente 4:12
10. Eu Sei (Na Mira) 2:41
11. Tudo Pela Metade 4:13
12. Mustapha 2:26
Marisa Monte - vocals
John Zorn - alto saxophone (tracks 2 & 7)
Marty Ehrlich - tenor saxophone (tracks 2 & 7)
Arto Lindsay - guitar, vocals (tracks 2, 4, 10 & 11)
Robertinho do Recife (tracks 3, 6, 10 & 12), Romero Lubambo (tracks 8 & 9), Marc Ribot (tracks 1, 2, 4 & 11) - guitar
Carol Emanuel - harp (track 9)
Ryuichi Sakamoto (tracks 3, 5, 7, 10 & 12), Bernie Worrell (tracks 1, 2, 4 & 11) - keyboards
Ricardo Feijão (tracks 7, 10 & 12), Melvin Gibbs (tracks 1, 2, 4 & 11) - bass
Dougie Bowne (tracks 1, 2, 4 & 11), Gigante Brazil (tracks 7, 10 & 12) - drums
Cyro Baptista (track 9), Prince Vasconcelos de Bois (track 6), Armando Marçal (tracks 3, 4, 5, 7, 10 & 12), Naná Vasconcelos (tracks 2, 4, 8 & 11) - percussion
Criançada - backing vocals (track 11)
MARISA MONTE |
MuSiQue LiBRe
Julius Hemphill "One Atmosphere" (2003)
ou "Free Hommage"
Quelque part entre free jazz et musique contemporaine, dans des limbes ô combien distantes d'un grand public qui ne sait pas ce qu'il perd, Julius Hemphill était ce qu'il est convenu d'appeler une figure. Pas étonnant, à partir de là, de le retrouver présentement hommagé sur un label toujours exigeant et prospectif (Tzadik, maison du bon John Zorn) mené par la fine fleur de la Downtown Scene de la Grosse Pomme, le saxophoniste Tim Berne en tête.
Le résultat, s'il n'est évidemment pas à la portée de toutes les oreilles, est une démonstration de grâce et de recherche patentée. Un déroulement, en 3 pièces dont le multiple Water Music for Woodwinds, qui démontrera à tous ceux qui n'auraient pas eu la fortune de déjà croiser la musique du sieur Hemphill ô combien précieuse sa faconde compositionnelle fut, qu'elle ait été destinée à des formations d'obédience classico-contemporaine (One Atmosphere et Savannah Suite) ou à rapprocher des instants de grâce free les plus aboutis de Mingus, Coltrane, Coleman, les grands quoi !
Parce que, indéniablement, Hemphill en fut, c'est d'ailleurs la conclusion à laquelle on arrive quand, les cinquante intenses minutes passées, on revient sur l'expérience. Une expérience recommandée, donc, aux amateurs de musique belle et prospective.
Parce que, indéniablement, Hemphill en fut, c'est d'ailleurs la conclusion à laquelle on arrive quand, les cinquante intenses minutes passées, on revient sur l'expérience. Une expérience recommandée, donc, aux amateurs de musique belle et prospective.
1. One Atmosphere 9:01
2. Savannah Suite 8:20
Water Music for Woodwinds
3. Mr. Neptune 9:13
4. Miss Catherine 7:31
5. King's Pawn 7:40
6. Backwater 9:17
Julius Hemphill - Composer
Tim Berne - Alto and Baritone Sax
Marty Ehrlich - Flute, Alto and Soprano Sax
Oliver Lake - Flute, Alto and Soprano Sax
J.D. Parran - Clarinet, Flute, Baritone Sax
Ursula Oppens - Piano
Pheeroan akLaff - Percussion, Drums
Robert DeBellis - Clarinet, Flute, Tenor Sax
Erik Friedlander - Cello
Sam Furnace - Flute, Alto and Soprano Sax
Aaron Stewart - Flute, Tenor Sax
- Pacifica String Quartet
Sigurbjorn Bernhardsson - Violin
Brandon Vamos - Cello
Simin Ganatra - Violin
Masumi Per Rostad - Viola
JULIUS HEMPHILL |
TRio SaNS FRoNTièReS
Charlie Hunter Trio "Mistico" (2007)
ou "Modern Jazz"
Charlie Hunter joue de la guitare 7 cordes, c'est moderne. Charlie Hunter est accompagné d'un duo claviériste/batteur, ça lui laisse de la place. Charlie Hunter fait du jazz d'aujourd'hui sans trop céder à la facilité. Charlie Hunter est un gars plein de talent.
Il faut dire que c'est sur ce quatrième opus, le troisième d'une série entamée en 2004, qu'Hunter trouve vraiment le son et l'identité qui en font un réel créateur, une force vive d'un jazz qui cherche, et pas seulement à nous vriller les tympans même si il y a tout de même un peu de ça. Parce que, c'est une première, la guitare de Charlie est plus radicalement rock qu'elle n'a jamais été, puisant dans quatre décennies d'acquis six-cordés la substantifique moelle de sa relecture contemporaine. Mistico, l'album, s'est, pour le coup départi des atours funkoïdes pas franchement nécessaires de ses deux prédécesseurs, bonne nouvelle, pour se concentrer premièrement sur l'instrument d'un leader qui s'en donne à cœur-joie à triturer ses cordes de toutes les manières possibles et imaginables et d'un son rétro-moderniste qui lui va parfaitement au teint.
Sans faiblesse, et même largement enthousiasmant que vous soyez inconditionnels de la guitare ou pas (honnêtement, ça aide quand même de l'être), Mistico est un joli petit tour de force prouvant, comme tant d'autres, que le jazz, tant qu'il sera ainsi généreusement doté de forces vives ayant leur avenir devant elles, a de bien beaux jours devant lui. Youpi !
Sans faiblesse, et même largement enthousiasmant que vous soyez inconditionnels de la guitare ou pas (honnêtement, ça aide quand même de l'être), Mistico est un joli petit tour de force prouvant, comme tant d'autres, que le jazz, tant qu'il sera ainsi généreusement doté de forces vives ayant leur avenir devant elles, a de bien beaux jours devant lui. Youpi !
1. Lady! 5:52
2. Speakers Built In 6:20
3. Estranged 5:02
4. Balls 4:56
5. Wizard Sleeve 5:06
6. Drop A Dime 4:38
7. Spoken Word 3:38
8. Special Shirt 5:40
9. Mistico 7:33
10. Chimp Gut 4:51
Charlie Hunter - 7-string guitar
Erik Deutsch - piano, Fender Rhodes, CasioTune
Simon Lott - drums
CHARLIE HUNTER TRIO |
LouRD, PRoSPeCTiF, PRoGReSSiF
Chowder "Passion Rift" (2012)
ou "Doom progress"
Du Doom ! Oui mais du Doom qui progresse. Et ça change quoi ? Ca change TOUT en fait.
Alors, Chowder ? 20 ans d'âge et enfin un premier album, pas pressés ces messieurs... Du doom instrumental piochant largement dans le vivier des idées progressives et psychédéliques qui peuplèrent le monde de la musique depuis la fin des années soixante mais, plus particulièrement, ce qui fait sens si on place Black Sabbath comme le grand fondateur de toutes choses doom, issues de glorieuses années 70 auxquelles ont a pas fini de revenir, directement ou pas.
Précisons que ceux qui rebutent à se frotter à quelque formation metal de quelque obédience, ou sous-chapelle, que ce soit que le trio est strictement instrumental et ne viendra donc pas gâcher leur petit bonheur par les feulements d'un vocaliste énervant. Notons aussi l'usage d'instruments habituellement si peu répandus dans la sphère metal qu'ils en deviennent remarquables : violoncelle, mellotron, theremin, basse-pédale. Et tout ceci en parfaite cohérence avec le style ô combien maîtrisé que ce soit dans les rifferies lourdes et emphatiques que dans les explorations trippées qui ne manquent évidemment pas.
En un mot comme en mille, mais sans trop rentrer dans le détail histoire de ne pas spoiler la surprise, Passion Rift, qui porte d'ailleurs bien son nom (qui est aussi celui du pinacle de 18 minutes présent en quatrième piste de la galette), est un opus recommandé bien au-delà de l'habituelle rayonnement du genre de musique pratiqué.
Précisons que ceux qui rebutent à se frotter à quelque formation metal de quelque obédience, ou sous-chapelle, que ce soit que le trio est strictement instrumental et ne viendra donc pas gâcher leur petit bonheur par les feulements d'un vocaliste énervant. Notons aussi l'usage d'instruments habituellement si peu répandus dans la sphère metal qu'ils en deviennent remarquables : violoncelle, mellotron, theremin, basse-pédale. Et tout ceci en parfaite cohérence avec le style ô combien maîtrisé que ce soit dans les rifferies lourdes et emphatiques que dans les explorations trippées qui ne manquent évidemment pas.
En un mot comme en mille, mais sans trop rentrer dans le détail histoire de ne pas spoiler la surprise, Passion Rift, qui porte d'ailleurs bien son nom (qui est aussi celui du pinacle de 18 minutes présent en quatrième piste de la galette), est un opus recommandé bien au-delà de l'habituelle rayonnement du genre de musique pratiqué.
1. Mysterioid 2:47
2. The Innsmouth Look 3:42
3. Salt Creep 4:56
4. Passion Rift 18:18
5. Insidious 4:40
6. Head Full of Rats 1:40
7. Mazuku 3:31
8. Custody 11:00
Doug Williams - bass, Taurus pedals, electric cello
Josh Hart - 6 & 12 string guitars, synthesizers, Mellotron, theremin, samples
Chad Rush - Drums
CHOWDER |
...eT PouR RéVeiLLeR LeS MoRTS
Exmortus "Slave to the Sword" (2014)
ou "Heavy Thrashin' in America"
Un bon exemple de ce que le mélange d'un thrash mélodique chargé de riffs supersoniques et de soli trippés et d'un heavy metal à l'ancienne bien accrocheur peut enfanter, Slave to the Sword, 3ème album des californiens d'Exmortus ne cherche nullement à réinventer la poudre mais sait indubitablement l'utiliser.
Souvent, ce groupe de barbares chevelus tout de clous et cuir vêtu, est assimilé au death metal, la faute, sans doute, aux vocaux abrasifs de la paire Rivera/Gonzales, musicalement, c'est tout sauf évident. Des climats épiques, des hooks accrocheurs, des soli qui doivent beaucoup à Ritchie Blackmore et Yngwie J. Malmsteen, un emballage rythmique généralement pied au plancher, pas franchement ce qu'on collerait à côté d'un Death, d'un Morbid Angel ou d'un Cannibal Corpse et, de fait, Exmortus a beaucoup plus de points communs avec 3 Inches of Blood ou Children of Bodom (le rétro metal pas que passéiste !) avec lesquels ils partagent le gout d'"arranger les restes", bien d'ailleurs. Comme sur ce Slave to the Sword, leur plus power/heavy metal sans l'ombre d'un doute, où on se réjouit plus particulièrement de l'excellence de la reprise "les deux doigts dans la prise" de la Sonate au Clair de Lune de Ludwig Von B., énorme et must hear d'un album qui ne déçoit jamais vraiment même s'il est moins enthousiasmant dans ses déchainements originaux que dans l'exercice de la reprise classicos.
Si vous aimez le metal barbare, certes, mais pas sans finesse, avec une maîtrise instrumentale parfaite et la production, forte et claire, que nécessite pareil assaut, vous ne vous tromperez pas en posant l'oreille sur Slave to the Sword, un bon album avec tout ce qu'il faut où il faut.
Si vous aimez le metal barbare, certes, mais pas sans finesse, avec une maîtrise instrumentale parfaite et la production, forte et claire, que nécessite pareil assaut, vous ne vous tromperez pas en posant l'oreille sur Slave to the Sword, un bon album avec tout ce qu'il faut où il faut.
1. Rising 3:42
2. Slave to the Sword 4:59
3. Immortality Made Flesh 5:35
4. Foe Hammer 4:26
5. Warrior of the Night 5:37
6. Ancient Violence 4:24
7. From the Abyss 5:39
8. Moonlight Sonata (Act 3) 5:27
9. Battle-Born 3:57
10. Metal Is King 5:20
Mario Mortus - Drums
Jadran "Conan" Gonzales - Guitars, Vocals
David Rivera - Guitars, Vocals
Clodoaldo Bibiano - Bass
EXMORTUS |
Collection hétéroclite #1
RépondreSupprimerRobert Johnson "The Complete Recordings (Remixed & Remastered)" (2011)
- http://www76.zippyshare.com/v/38883493/file.html
Marisa Monte "Mais" (1991)
- http://www76.zippyshare.com/v/48442919/file.html
Julius Hemphill "One Atmosphere" (2003)
- http://www76.zippyshare.com/v/70302280/file.html
Charlie Hunter Trio "Mistico" (2007)
- http://www76.zippyshare.com/v/88963858/file.html
Chowder "Passion Rift" (2012)
- http://www76.zippyshare.com/v/4746144/file.html
Exmortus "Slave to the Sword" (2014)
- http://www76.zippyshare.com/v/24509811/file.html
Et dire que ça ne reflète pas tous tes goûts....
RépondreSupprimerIl y a un monde de musique de qualité à disposition, je ne me sens pas de me limiter, géographiquement, stylistiquement, etc. ;-)
SupprimerÉclectisme et bon goût !
RépondreSupprimerJe connaissais déjà la discographie du "pactisé". C'est un disque fondamental.
Chowder, c'est bien lourdingue, mais c'est exclusivement instrumental. Donc faut être ultra fan pour apprécier. Moi je dis "bof !"
Je découvre Exmortus. Malheureusement, ce disque renferme 2 ingrédients un peu lourds pour mon petit estomac : des descentes et remontées de manche à vitesse hyper-sonique. Rien qu'en voyant la référence à Malmsteem, j'ai eu des stupeurs et des tremblements. Ensuite, il y a les fameux growls auxquels j'ai toujours autant de mal à m'habituer. Cependant, j'ai repéré tout au long de ce disque quelques riffs maousses costauds sympathiques. Mais dans l'ensemble, je n'adhère pas.
Du coup, je me suis rabattu sur la belle Marisa et sa voix sublime. Les "sonorités" brésiliennes sont bien présentes mais assez discrètes pour donner à ce disque un parfum de modernité éclatante… et c'est chanté dans la langue d'Edson Arantes do Nascimento, ce qui ne nuit pas à l'affaire.
Je suppose que dans le volume 2, on passera de Tata Yoyo à Raining Blood !
Merci pour ce moment !
Va savoir... Le but n'est pas de contraster un maximum mais de proposer des albums que je ne savais pas où placer ailleurs mais dont j'avais envie de parler.
SupprimerSinon, pour revenir sur tes impressions: Chowder, musique de trip, la laisser filer en background, accompagné de "produits" c'est encore plus efficaces ! Exmortus, rigolo quand on considère que tu as fait une compil' death metal... Marisa, comme quoi tu n'es pas tout à fait perdu ! ;-)