mercredi 25 février 2015

Le Retour des Anciens

Des vieux ! Encore des vieux ! Rien que des vieux ! Mais des vieux qui ont tenu la distance et continuent, malgré l'adversité et les ans, de créer. Revue d'effectif de deux formations légendaires et deux successeurs (plus ou moins) légitimes.

uLi DaNS Le NiD
Uli Jon Roth "Scorpions Revisited" (2015)
ou "Opportunisme ou Réappropriation ?"

On ne peut pas dire qu'Uli Jon Roth ait exploité son passé dans une des formations les plus marquantes du hard rock européen, c'est à son honneur. Mais, l'âge venant, l'heure des bilans, de se retourner sur de glorieux et distants souvenirs est semble-t'il venue, autant en profiter et écouter avec toute l'attention que requiert un authentique évènement ce Scorpions Revisited au titre qui a, au moins, le mérite d'être clair.
Forcément, le guitariste (et de temps en temps chanteur, ce qui n'est pas son fort mais lui fait tellement plaisir) se concentre sur les classiques du groupe quand il en était, sans oublier, bien sûr d'y glisser la plupart des chansons qu'il composât pour les vénérables Scorpions (qui justement sortent un album le même mois, hasard du calendrier sans doute). Comme le bougre est un fin six-cordistes, vénérant pêle-mêle Jimi Hendrix et Johann Sebastian Bach, il ne se prive pas d'en faire des caisses, de rajouter des soli, d'étirer, parfois plus que de raison, la sauce à l'arthropode. Mais pas sans panache, hein, parce que ce n'est pas ce qui manque à Uli, le panache. Là où ses anciens comparses se contentent de répliquer fidèlement, lui développe, détourne (à minima, mais détourne tout de même), et le fait généreusement avec deux Cds et 105 minutes, rien que ça ! Et un groupe spécialement concocté pour l'occasion et la tournée qui ne tardera pas à venir avec, puisque c'est d'une réelle importance, un chanteur qui, sans être un clone de Klaus Meine, se glisse sans difficulté dans les habits de son modèle eu y ajoutant une sensibilité américaine exempte des teutoniques intonations du précité. En détail, ça nous donne une collection de hard rock 70s glorieusement dépoussiérée par une production moderne bénéficiant des avancées technologiques sans perdre de vue l'essentiel et évitant, donc, les effets lourdauds, une sélection de chansons qui rappelleront aux plus anciens la fantastique machine qu'était alors Scorpions et donnera, sans doute, envie aux plus jeunes de plonger dans des albums finalement assez rarement loués. Et, forcément, des classiques comme s'il en pleuvait, de Sails of Charon à Fly to the Rainbow, d'In Trance à We'll Burn the Sky (etc.) où la star est évidemment Uli mais surtout les chansons intelligemment choisies et excellemment interprétées dans un ensemble forcément régressif et nostalgique qu'on n'aurait, en vérité, pas voulu autrement.
Là où il aurait été si simple qu'Uli s'auto-congratule à coup de guests fameuses (dont son carnet d'adresse déborde) en se concentrant sur les compositions avec lesquelles il participât à la grand histoire des Scorpions, le germain six-cordiste a choisi d'honorer une époque, un style et un groupe dans lequel il était tout sauf portion congrue. Ce faisant, il tire un joli bilan dont on imagine mal avoir une suite vu son ampleur et qu'on accueille donc, bras grands ouverts, comme la célébration d'un homme qui aura préféré être un créateur dans l'ombre qu'une star ennuyée, si peu opportuniste est-il. C'est tout à son honneur et tout à notre bénéfice. Bravo.

CD 1
1. The Sails of Charon 8:50
2. Longing For Fire 2:50
3. Crying Days 3:33
4. Virgin Killer 3:58
5. In Trance 6:44
6. Sun In My Hand 4:48
7. Yellow Raven 4:30
8. Polar Nights 7:33
9. Dark Lady 8:19

CD 2
1. Catch Your Train 3:16
2. Evening Wind 5:39
3. All Night Long 3:11
4. We’ll Burn The Sky 8:33
5. Pictured Life 3:12
6. Hell-Cat 3:00
7. Life’s Like A River 3:03
8. Drifting Sun 6:40
9. Rainbow Dream Prelude 4:00
10. Fly To The Rainbow 11:36

Uli Jon Roth - guitars & vocals
Nathan James - vocals
Jamie Little - drums
Ule W. Ritgen - bass
Niklas Turmann - guitars & vocals
Corvin Bahn - keyboards
David Klosinski - guitars
&
Liz Vandall - vocals (Pictured Life)

Uli Jon Roth

L'éTeRNeL ReTouR...
Scorpions "Return to Forever" (2015)
ou "On les croyait parti..."

On les croyait parti, rangé des voitures, ayant plié les gaules mais non, les increvables teutons ne lâchent pas prise et reviennent avec un 20ème album studio, et le 50ème anniversaire de la toute première mouture de la formation (dont seul l'indéboulonnable Rudolf Schenker demeure), un album dont le titre laisse augurer qu'on est pas près de trouver le poison pour ces sales bestioles qui piquent : Return to Forever.
Pour dire l'entière vérité, peu avaient été convaincus par leurs précédentes exactions, Comeblack, mélange de reprises accessoires et de réenregistrements qui ne l'étaient pas moins, et Sting of the Tail, tentative un peu quelconque de recoller avec le son qui avait fait leur gloire dans la première moitié des 80s n'étaient pas exactement des chefs d'œuvres même s'ils se laissaient écouter (surtout Sting of the Tail). C'est dire si on attendait les Scorpions au tournant surtout quand ils annoncèrent que cet album comprenait pas mal de chansons jamais totalement finies par le passé jusqu'à cette double autocélébration de circonstance. Conséquemment, la peur d'un recyclage honteux et embarrassant était dans toutes les têtes, têtes qui n'avaient pas tout à fait tort même si le résultat est tout sauf pathétique (ouf !).
Concrètement, si on pourra reprocher aux Scorpions de se contenter de faire du Scorpions (vous vous attendiez à quoi ?), il le font plutôt bien. Evidemment, quand on dit "font du Scorpions" on pense aux albums des années 80, pas aux excellentes galettes des seventies dont le groupe ne s'est plus jamais rapproché depuis le départ du spatial Uli Jon Roth (qui d'ailleurs rend hommage à cette période sur le tout récent et réussi Scorpions Revisited, elle est pas belle la vie ?), soit un hard rock racé, accrocheur qui ne cherche, substantiellement, pas autre chose que de faire passer un bon moment à l'auditeur avec une musique absolument sans prise de tête. Alors certes, tout ceci n'est pas exactement affolant mais tient la route ce qui, quarante-deux ans après l'excellent mais souvent négligé Lonesome Crow (Scorps on Kraut !), n'est pas rien. Evidemment, bis, avec 16 titres et 62 minutes (diable !) dans son édition spéciale et "limitée", plus chère donc, y a pas de petit profit, ça traîne un peu en longueur, sans surprise surtout vers la fin où sont, en toute logique, relégués les morceaux supplémentaires, un petit tri ne sera donc pas inutile pour que la galette tienne la distance. Evidemment, ter !, il ne faudra pas trop plonger dans les paroles "fun et rock'n'roll" qui, si elles collent bien à la musique légère de la formation, n'ont qu'un maigre (pour rester positif) intérêt littéraire. Pas de surprise ? Certes mais quelques excellentes chansons :  l'entraînant rock Going Out With a Bang en ouverture, pas une révélation mais une sympathique entrée en matière, le relativement soft et très 80s We Built This House qui n'aurait pas fait tâche sur Savage Amusement ou Crazy World, un All for One mordant et bien troussé, Eye of the Storm ou Gypsy Life où les germains nous rappellent qu'ils savent encore pondre de la power ballad à faire pleurer le chevelu dans sa bière, The Scratch tout en shuffle nerveux et guitares accrocheuses ou le bonus Dancing with the Moonlight aux riffs différents et efficaces qui produisent leur petit effet parce qu'ils se démarquent un chouia de leurs habitudes compositionnelles. Autour de ces quelques indéniables highlights, tout n'est pas rose, quelques rockers automatiques et un peu bêtas et franchement pas indispensables (Rock My Car, Rock'n'roll BandHard Rockin' This Place, que des titres d'une folle imagination) viennent ternir le tableau alors que le reste, pas désagréable, loin s'en faut, sent tout de même un petit peu le remplissage. Mais, l'un dans l'autre, le groupe, avec un état d'esprit bourré de bonne humeur étonnement similaire à celui qui l'habitait sur sa précédente offrande originale, Sting of the Tail donc, est loin de l'indignité de Pure Instinct ou, surtout, d'Eye II Eye, deux albums qu'on préfèrera oublier.
Alors, Scorpions en 2015, un vieux cheval sur le retour ou un fier destrier certes âgé mais encore fringant ? Les deux mon général !, mais tout dépend d'où l'on se place et ce qu'on recherchait dans Return to Forever. Les fans seront ravis de retrouver un groupe fidèle à son idiome, les autres n'y verront qu'une fin de règne certes pleine de pompe et d'énergie mais aucunement décisive. En un mot comme en mille, choisis ton camp, camarade !

1. Going Out with a Bang 3:47
2. We Built This House 3:53
3. Rock My Car 3:20
4. House of Cards 5:05
5. All for One 2:58
6. Rock 'n' Roll Band 3:54
7. Catch Your Luck and Play 3:33
8. Rollin' Home 4:03
9. Hard Rockin' the Place 4:06
10. Eye of the Storm 4:27
11. The Scratch 3:41
12. Gypsy Life 4:51
Bonus
13. The World We Used to Know 3:51
14. Dancing with the Moonlight 3:42
15. When the Truth Is a Lie 4:27
16. Who We Are 2:33

Klaus Meine - lead vocals
Rudolf Schenker - rhythm & lead guitars, backing vocals
Matthias Jabs - lead & rhythm guitars, backing vocals
James Kottak - drums, backing vocals
Paweł Mąciwoda - bass, backing vocals

Scorpions

BLaCK LiZZy aGaiN
Black Star Riders "The Killer Instinct" (2015)
ou "Passée la surprise..."

Leur premier opus, à défaut d'être une révélation, avait été une bonne surprise. Du coup, on attendait avec une certaine impatience la suite des aventures de ce post-Thin Lizzy au hard rock sympathique et entraînant, la voici.
Côté line-up, on reprend quasiment les mêmes et on recommence, seul le bassiste Marco Mendoza manque à l'appel, remplacé par Robbie Crane, un autre américain déjà aperçu dans le Vince Neil Band, chez Ratt ou Lynch Mob, un garçon roué à l'exercice hard-rockant, donc. Côté musique, pas de surprise non plus, on retrouve bien ce hard rock simple et efficace, d'où surnagent quelques sympathiques réminiscences du groupe à qui il succède, Thin Lizzy, particulièrement quelques guitares à la tierce qui firent la réputation du combo de feu Phil Lynott et un style, des intonations chant directement empruntées du même par un Ricky Warwick (The Almighty) qui le fait d'ailleurs bien.
Bref, passée la surprise d'un All Hell Breaks Loose sympathiquement troussé vient le temps du second album du fils illégitime de Thin Lizzy. Qu'y entend-on ? La même chose, pardi ! Un hard rock ultra référencé qui trouve, par conséquent, ses mérites à la qualité de ses compositions. En l'occurrence, quand le groupe se rapproche le plus de son modèle, l'évoque sans fard et sans honte (The Killer Instinct, Bullet Blues, Soldierstown ou Turn in Your Arms et leurs effluves celtic rock bienvenues, où tous les artifices des légendaires irlandais sont clairement détectables) il convoque des fantômes qu'on est bien content de retrouver si l'on n'est pas pour autant dupe de la motivation un poil opportuniste de Scott Gorham, seul membre présent du vrai Thin Lizzy, et de ses partenaires. Mais l'inspiration est là, aussi quand nos Black Star Riders se distancient du modèle (Charlie I Gotta Go, la ballade Blindsided, Sex Guns & Gasoline et son riff zeppelinien, You Little Liar) voire semblent remonter encore plus loin, période Eric Bell, dans l'historique des irlandais de référence (Through the Motions) ou s'adonnent à l'acoustique sur un cd bonus plus accessoire qu'autre chose (deux inédits et quatre versions unplugged de titres de l'album) mais néanmoins sympathique où seule une chanson fait parler la poudre (The Reckoning Day). A la comparaison, c'est à un album encore plus solide que son devancier auquel nous avons affaire signe qu'on tient là un vrai groupe qui, s'il évoluera probablement toujours dans l'ombre de qui vous savez, a tout de même des choses à dire et les dit bien.
En bref, si Thin Lizzy et le hard rock classique sont votre dada, montez en croupe de la demoiselle de la pochette, vous ne serez pas déçus.
 
CD 1 - Album
1. The Killer Instinct 3:32
2. Bullet Blues 4:54
3. Finest Hour 3:56
4. Soldierstown 4:49
5. Charlie I Gotta Go 4:13
6. Blindsided 5:59
7. Through The Motions 3:47
8. Sex, Guns & Gasoline 3:59
9. Turn In Your Arms 3:50
10. You Little Liar 7:07

CD 2 - Bonus
1. Gabrielle 3:21
2. The Reckoning Day 3:38
3. The Killer Instinct (Acoustic) 3:18
4. Blindsided (Acoustic) 5:14
5. Charlie I Gotta Go (Acoustic) 4:05
6. Finest Hour (Acoustic) 3:43

Ricky Warwick – vocals, guitar
Scott Gorham – lead guitar
Damon Johnson – lead guitar
Robbie Crane – bass guitar
Jimmy DeGrasso – drums

Black Star Riders

TouJouRS PLuS VieuX!
AC/DC "Rock or Bust" (2014)
ou "Le chant du Cygne ?"

Le début de la fin ou la fin du début ? AC/DC, avec le départ forcé de grand frère Malcolm, ce si précieux guitariste rythmique, et tout ça, est forcément à un croisement, vers la voie de garage ou l'autoroute de l'enfer ? On n'en sait rien.
Première bonne nouvelle de l'exercice, les leçons du demi-ratage Black Ice ont été retenues, là où son prédécesseur affichait "fièrement" 15 titres et plus de 50 minutes, le bon grain et l'ivraie, Rock or Bust revient aux fondamentaux avec tout juste 11 chansons pour 35 petites minutes (l'album le plus court de leur carrière !), certains le regretteront mais ça nous donne, au bout du compte, une tracklist nettement plus dynamique. Et justement, seconde bonne nouvelle, les vieux australiens semblent avoir retrouvé un peu de vigueur, de niaque là ou, encore cette pauvre ambulance, Black Ice était notablement mou du genou. Et la voix de Brian, vous interrogerez-vous légitimement, elle va bien, merci, on a toujours un peu mal à la gorge en l'entendant mais elle est plutôt joliment mise en valeur, patinée qu'elle est par des hectolitres de stout et quelques vieux whiskies, par une production qui, justement, est la troisième bonne nouvelle de Rock or Bust. Nettement plus sèche et séminale que ce que tout ce qu'à enregistré AC/DC depuis Stiff Upper Lip et, plus loin, Back in Black ou Highway to Hell (pourtant confié au perfectionniste pointilleux qu'est Robert John "Mutt" Lange), elle colle comme une seconde peau au hard'n'blues de la formation, on s'étonne même de découvrir que c'est toujours Brendan O'Brien (Black Ice, donc, mais aussi, surtout, presque tout Pearl Jam) aux manettes, un O'Brien qui, du coup, efface sa peu enthousiasmante performance passée avec nos Aussies d'adoption préférés, bravo.
Et les chansons ? Evidemment, ceux qui s'attendent exactement à du Highway to Hell ou du Back in Black en seront pour leurs frais, définitivement, ces temps sont révolus. Ca ne veut pas dire qu'Angus, présentement esseulé à la création même s'il recycle quelques idées enregistrées par son frère absent (ce pauvre Malcolm !), ne sache pas encore pondre du bon gros riff de base qu'on se demande comment il fait encore pour en trouver dans un panorama musical finalement assez limité, que Brian Johnson ne s'époumone pas aux mieux de ses actuelles capacités (qui font encore blêmir pas mal de vocalistes éraillés), que la section rythmique n'est pas, encore et toujours, cette machine implacable que nous avons appris à connaître et aimer, clairement, et on ne voudrait d'ailleurs pas autre chose, ça reste du pur (et dur !) AC/DC servi par quelques "douceurs" un peu plus efficaces que leurs voisines : du bon gros hard bluesy qui fait secouer la crinière et remuer du popotin (Get Some Rock'n'roll Thunder, Hard Times), du puissant riffu qui vous rentre direct dans le gras (Dogs of War), du qu'on ne serait pas surpris de voir repris en chœur dans quelque arène sportive surchauffée à l'électricité supportrice (Play Ball), ou du plus bluesy comme le groupe le fait si bien (Miss Adventure).  Autant de raisons de se réjouir et pas grand chose à jeter autour, on se pince presque pour le croire.
Evidemment, l'impact n'est plus aussi immédiat mais, avec le temps de la réflexion, ce qui manque souvent aux chroniques "automatiques" livrées fissa, cet AC/DC est bon, et que l'absence au jeu de Malcolm n'y est pas préjudiciable parce qu'il est encore là à la composition quoique filtrée par le nabot écolier cornu, que cette sécheresse de ton sied idéalement à un (hard) rock qui n'aurait jamais dû prendre tout ce gras inutile, encombrant de ses albums les plus hollywoodiens. L'avenir dira si Rock or Bust sera, ou pas (pas !, on le souhaite), le chant du cygne des aussies, c'est déjà une galette qu'on écoute avec un réel plaisir... On n'en attendait pas plus et sûrement pas autant.

1. Rock or Bust 3:03
2. Play Ball 2:47
3. Rock the Blues Away 3:24
4. Miss Adventure 2:57
5. Dogs of War 3:35
6. Got Some Rock & Roll Thunder 3:22
7. Hard Times 2:44
8. Baptism by Fire 3:30
9. Rock the House 2:42
10. Sweet Candy 3:09
11. Emission Control 3:41

Brian Johnson – vocals
Angus Young – lead guitar, backing vocals
Stevie Young – rhythm guitar
Cliff Williams – bass guitar, backing vocals
Phil Rudd – drums

AC/DC

16 commentaires:

  1. Le Retour des Anciens

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  2. Hé ! Hé ! Belle brochette de vieux !!!
    On sent quand même le poids des ans peser sur certaines épaules.

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    1. C'est dans les vieux pots... Parce que, personnellement, pour les vrais vieux (mettons BSR de côté), je trouve que 2/3 ont encore une sacrée patate et que le troisième, Scorpions, inégal, ne s'en sort pas si mal...

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    2. AC/DC est excellent.
      Les Scorpions réchauffent un peu les plats, mais ça reste de la bonne soupe !
      Uli est parti dans un autre monde !!!
      Et BSR, c'est des minots… mais quel talent !!!!!

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    3. J'ai beaucoup aimé le Black Ice d'AC/DC qui nous proposait un répertoire un peu plus aventureux.
      C'est vrai qu'avec ce nouvel album, ils reviennent aux fondamentaux : je cogne d'abord, on discute après !!!!!

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    4. Des jeunots ? O_O

      Ricky Warwick, 48 ans
      Scott Gorham, 63 ans
      Damon Johnson, 50 ans
      Robbie Crane, 46 ans
      Jimmy DeGrasso, 51 ans

      Je réitère, Black Ice trop mou et trop long ! C'est un peu comme un Rocco Sifredi au repos. ^_^

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    5. À part Scott Gorham qui a passé le cap des 60 ans, les autres font office d'ados prépubères aux côtés des sexas d'AC/DC et de Scorpions !

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    6. On peut, tout de même, difficilement les taxer de minots ! :-p

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    7. Tu viens d'adhérer au Club des Pinailleurs ?!?!?

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  3. Désolé pour le message hors contexte: je peux comprendre (difficilement!) que tu ne laisses plus de commentaires chez moi, mais je pensais que tu souhaiterais participer à la série sur le rock d'ici que j'ai enfin lancé...

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    1. Jimmy, je ne commente pas chez toi, je ne commente pas chez les autres non plus simplement parce que je n'en ai pas le temps (par là je veux dire que commenter pour juste dire merci ne m'intéresse pas, il faut que j'écoute et, là, le temps manque).
      Pour le rock d'ici, idée que tu m'avais dit avoir abandonné de peur d'avoir des compilations trop similaires, j'en serai... Si je me réveille avant que tu passes à autre chose (un grand jeu ?).
      Merci de ton passage.

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  4. je prends l'AC/DC, par pure nostalgie (un copain m'avait filé, en cachette, High Voltage à sa sortie, contre l'avis de ma mère)...
    Merci !
    Vincent

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    1. Hi hi hi, elle avait peur que tu te convertisses au culte du grand satan ?

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  5. Eh bah moi je prend aussi AC/DC, mais juste pour emmer... mes voisins !!!
    Encore une fois MERCI

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    1. Y a nettement mieux pour faire chier les voisins, si t'en veux, tu me dis, je peux fournir ! ^_^

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