mardi 13 octobre 2015

A Study in Scarlet (Vol. 2)



DaNCiNG PuNKS i
The Dead 60s "The Dead 60s" (2005)
ou "Red Hot Radio"

Revivaliste. C'est indéniablement le mot qui s'impose à l'écoute du premier opus du premier album de The Dead 60s, un machin qui accouple Gang of Four à Madness, The Clash aux Specials avec un naturel et un charme qui laisse pantois.
Or, donc, tout ceci n'a rien de nouveau, ressemble, à vrai dire, à un malin jeu de pistes où les influences le disputent aux hommages. Quel intérêt me direz-vous ? Déjà parce que c'est, à l'image du supra-efficace single Riot Radio, un machin de dance punk absolument irrésistible, extrêmement bien fait et divertissant. Ensuite parce que les influences bien amalgamées, une maîtrise audible de l'idiome, une production idoine et, surtout !, une énergie tout à fait commutative tout au long de 13 compositions qui, bonheur !, n'essayent pas de péter plus haut que leur c... prétentions dépassant ainsi rarement les trois minutes.
Et qu'importe si The Dead 60s ne fut qu'un feu de paille et se sépara après une second album, Time to Take Sides, échouant à poursuivre la performance d'un premier opus éponyme qui, bien que 25 ans en retard sur la vague post-punk, est une totale réussite dont on aura du mal à se lasser.

1. Riot Radio 2:27
2. A Different Age 1:33
3. Train to Nowhere 3:12
4. Red Light 3:11
5. We Get Low 3:43
6. Ghostfaced Killer 2:14
7. Loaded Gun 2:50
8. Control This 2:43
9. Soul Survivor 2:33
10. Nationwide 2:21
11. Horizontal 1:56
12. The Last Resort 2:54
13. You're Not the Law 2:53

Matt McManamon – vocals, guitar
Ben Gordon – guitar, organ
Charlie Turner – bass guitar, vocals
Bryan Johnson – drums

THE DEAD 60'S

STRaNGLeST
The Stranglers "No More Heroes" (1977)
 ou "Sombres Héros"

Petits veinards que vous êtes, je vous ai déniché une excellente chronique d'Adrianstork de chez Music Waves de l'excellent second album des "punks à part" des Stranglers, un No More Heroes qui mérite qu'on y revienne souvent :
"Cinq mois après la sortie de ''Rattus Norvegicus'', les Stranglers moulent une nouvelle empreinte discographique: ''No More Heroes''. Rapidité d'exécution, ou punk oblige, la moitié des morceaux avaient été en fait composé lors de l'enregistrement de l'album précédent. La pochette nous présente un faire-part de décès et pas des moindres, celui des "heroes" que chantait en même temps David Bowie... Les héros sont morts !
Cette rupture avec le passé est ingénieuse, car elle s'applique au travail du groupe qui tend à s'éloigner d'un punk dont ils avaient élargi les horizons (notamment grâce au blues et au rock progressif). Certes on retrouve sur cet album, des chansons énergiques, hargneuses, magnifiées par la voix rauque de Jean-Jacques Burnel et de sa basse électrique ('Something better change'), d'autres plus provocantes ('I feel like a wog'), voire salaces à la limite de la pédophilie ('Bring on the nubiles' et son jouissif mais défendu crescendo sur ''
Lemme lemme fuck ya fuck ya (x2)/Lemme lick your lucky smiles'') défendues par son créateur, Hugh Cornwell dont la voix froide pince-sans-rire est capable d'énoncer les plus grandes horreurs sans sourciller (''And the first commandment reads/That human flesh and blood/Is sacred/Until there is no more food'' sur l'intro de 'Straighten Out') ou encore des chansons glauques comme le 'Peasant in the big shitty' dont la version live figurait sur l'album précédent.
Mais nos héros Etrangleurs ne sont pas morts pour autant, la figure du spectre serait plus appropriée pour montrer que le punk continue de hanter cet album. La production est moins poisseuse que sur le premier opus et met en avant les synthétiseurs et orgues du génial Dave Greenfield, tantôt inquiétants (l'intro d' 'I feel like a wog', 'Peasant in the big shitty'), en roulis (pour symboliser le corps noyé dans les flots de la Tamise du fan 'Dagenham Dave') voire désespérés (l'intro et le solo final d' 'English Towns', l'une des chansons les plus romantiquement désespérées). Souvent comparé à ​Ray Manzarek, ce dernier dépasse pourtant de loin son modèle au jeu parfois trop homogène.
La violence de la basse compensée par les orgues de velours apportent aux Stranglers un son plus rock que l'on retrouve sur  le tube interplanétaire 'No more heroes', qui premièrement prouve que le punk des années 70 n'était pas toujours joué par des incompétents, deuxièmement qu'il pouvait être cultivé (on parle de Shakespeare, Leon Trotsky, Sancho Panza, de Rome brûlante) et troisièmement qu'il pouvait être beaucoup plus pertinent socialement que certains pistolets sexuels ou autres disputes (les Stranglers ont compris bien avant tout le monde que la révolution punk, comme toute révolution allait s'essouffler...).
Mené par une boucle synthétique de Dave Greenfield, la voix de Hugh Cornwell rappelle qu'il est trop tard pour pleurer voire d'exulter en hurlant des slogans périssables 'No future' car à grands pas se dessinaient les signes d'une société instable économiquement laissant place à une nouvelle sainte trinité évoquée par les feulements lubriques de Dave Greenfield ('Productivity/Credibility/Impossibility'), société dangereuse ('5 minutes' c'est le temps qu'il suffit pour violer une fille dans un squat ''
Five minutes and you are almost dead''), uniforme (les immeubles impersonnels de banlieue sur 'English towns') , un système scolaire d'apparence rigide mais laxiste voire criminel (la longue piste 'School' et sa batterie pesante, écrite avant The Wall), tout cela finissant dans la mort et le cannibalisme (le prophétique 'Rok it to the moon') sauf si les hommes en noir décident d'agir...ce qu'ils feront sur le prochain album.
Au final, "No More Heroes" est une très grande réussite musicale des Stranglers qui se démarque de ''
Rattus Norvegicus'' tout en conservant une grande partie de sa hargne méthodique et en y ajoutant une critique sociale très en avance sur son temps. Petite devinette : quel est le point commun entre cet album et le ''Revolver'' des Beatles ? Les trois premières pistes de l'album sont chantées par un chanteur différent."
No More Heroes ? Il vous le faut !

1. I Feel Like a Wog 3:16
2. Bitching 4:25
3. Dead Ringer 2:46
4. Dagenham Dave 3:18
5. Bring on the Nubiles 2:15
6. Something Better Change 3:35
7. No More Heroes 3:27
8. Peasant in the Big Shitty 3:25
9. Burning Up Time 2:25
10. English Towns 2:13
11. School Mam 6:52
Bonus
12. Straighten Out 2:46
13. Five Minutes 3:18
14. Rok It to the Moon 2:47

Hugh Cornwell – guitars, lead† and backing vocals
Jean-Jacques Burnel – bass guitar, lead and backing vocals
Dave Greenfield – keyboards (Hammond L100 Organ, Hohner Cembalet electric piano, Minimoog synthesizer), lead and backing vocals
Jet Black – drums, percussion

THE STRANGLERS

ReNCoNTReS
Françoise Hardy "Parenthèses" (2006)
ou "Duo, des bas"

Un album de duos, en voilà une belle idée ! Oui mais, comme toujours dans l'exercice, le succès dépend largement des invités choisis et du répertoire adopté, et là, dans le Parenthèses de Françoise Hardy, il y a à boire et à manger...
Parce que s'il y a du bon, du très bon même (un Que reste-t-il de nos amours ? planant avec Alain Bashung, un Modern Style ou Delon impose sa voix en parfait complément de celle de Françoise, Amour toujours tendresse caresses en bossa douce avec son Dutronc de mari, une belle rencontre avec le indie poppers des Ben Christophers sur un presque religieux My Beautiful Demon, Cet enfant que je t'avais fait avec un Rodolphe Burger décidément trop rare, le sensible La valse des regrets avec la forcément impeccable performance pianistique d'Hélène Grimaud qui sait ne pas trop en faire), d'autres font franchement grincer des dents (Partir quand même avec l'horripilant Julio sur le retour, Soleil avec Souchon où il ne se passe pas grand chose, comme chez les CarpentierLe fou de la Reine et Les Sédiments, deux bossas  sans grand intérêt respectivement avec Henri Salvador et Arthur H, un jazz à parapluie un peu ennuyeux sur La rue du Babouin avec Maurane, ou l'énième rêverie mâle/femelle des Lendemains qui chantent cette fois avec Benjamin Biolay). On s'y rend compte, finalement, que si rien n'est indigne tout de même, Françoise Hardy et ses invités s'en sortent mieux quand ils prennent un minimum de risques, et comme ce n'est pas à tous les coups...
Ceci dit, l'Hardy s'en sort plutôt mieux que la moyenne dans un exercice de style particulièrement casse-binette et réaffirme ainsi sa classe de très grande dame de la pop de chez nous sur une aimable récréation, ces (Parenthèses...) face auxquelles on ne boude pas son plaisir, fut-il seulement partiel.

1. Que reste-t-il de nos amours ? (duo avec Alain Bashung) 4:18
2. Modern Style (duo avec Alain Delon) 3:34
3. Amour, toujours, tendresse, caresses... (duo avec Jacques Dutronc) 2:59
4. Partir quand même (duo avec Julio Iglesias) 3:58
5. My Beautiful Demon (duo avec Ben Christophers) 5:10
6. Soleil (duo avec Alain Souchon) 3:45
7. Cet enfant que je t'avais fait (duo avec Rodolphe Burger) 3:38
8. Le Fou de la reine (duo avec Henri Salvador) 4:02
9. Les Sédiments... (duo avec Arthur H) 3:39
10. La Rue du Babouin (duo avec Maurane) 3:12
11. La Valse des regrets (avec Hélène Grimaud au piano) 1:57
12. Des lendemains qui chantent (duo avec Benjamin Biolay) 4:03

Bandoneon : Khalil Chahine (10)
Basse : Marco De Oliviera (1-2-7), Laurent Vernerey (6), Bernard Viguié (9), Nicolas Fizman (12)
Batterie : Arnaud Dieterlen (1-2-4-7), Stéphane Chandelier (3), Laurent Faucheux (6), Frédéric Delestré (8), Patrick Goraguer (9), André Ceccarelli (10), Régis Ceccarelli (12)
Contrebasse : Diego Imbert (3-8), Renaud Garcia-Fons (5), Christophe Wallemme (10)
Guitare : Rodolphe Burger (1-2), Jérôme Ciosi (3), Thomas Dutronc (3-4-8), Gildas Arzel (4), Erick Benzi (4), Thomas Cœuriot (6), Khalil Chahine (8-10), Alain Lubrano (9), Daniel Jéa (9), Benjamin Biolay (12)
Piano : Séverine Chavrier (1-7), Michel Coeuriot (6), Alain Lubrano (9), Hélène Grimaud (11)
synthétiseur : Rodolphe Burger (2), Erick Benzi (4-5)
Ukulélé : Erick Benzi (5)
Violon : Anne Gravoin (6), Mathias Tranchant (6)
Violoncelle : Mathilde Sternat (1-6-8-10)
Chœur : Margot Vignat (3), Alain Lubrano (9)

FRANCOISE HARDY

DaNCiNG PuNKS ii
Gang of Four "Entertainment!" (1979)
ou "Red at Heart"

Comme va très bien vous le dire Raven de chez Guts of Darkness, le pêché originel des anglais de Gang of Four est non seulement un très bon album, c'est aussi une œuvre dont l'influence se fait ressentir jusqu'à aujourd'hui :
"Premier bon point pour ce premier Gang Of Four : la pochette est très nulle à première vue, mais si tu t'approches pour regarder un peu plus près, ben en fait elle tue, et après quand tu la re-regardes de loin, elle tue toujours. Par contre c'est quoi ce titre ? "Entertainment!" ? Je rêve ou c'est lancé comme un méprisant "tenez, v'là du divertissement pour vous sales consommateurs sans cerveau, allez, bouffez bien !" ? Ils se prennent pour qui ceux là ? En plus on dwaow... c'est vrai que ça remue bien cette connerie en fait... mouairf enfin, pas de quoi s'extasier non plus, c'est juste sympa. Et désolé, mais leur dance-punk reste quand même totalement dans la mouvance en vogue depuis le milieu des années 2000 et tous ces trucs rythmés chaloupés de beaux gosses ténébreux-distants... et on en a un peu marre. Après ok, c'est vrai qu'il faut quand même avouer que leurs paroles sont plus travaillées que la moyenne des suiveurs. Un peu comme Richard Hell, les keupons de Gang Of Four ont des lectures et des cultures et ils se servent de leur cerveau... n'aiment guère les chansons d'amour, comme John Lydon... et c'est très bien, j'admire... mais ils cultivent aussi tellement leur côté athlète (et non ascète comme ceux de leur espèce), qu'on se rappelle bien vite la devise antique : "un esprit sain dans un corps sain". Donc voilà : même si c'est souvent digne d'être devisé et plus profond que de la politique de gauche, j'ai une question : qui serait assez autiste pour lire du Gang of Four en l'écoutant ? Les mêmes qui le seraient assez pour percer l'épiderme froid et arty de Wire, j'imagine... Mais qu'il est dur de lire, quand tes cervicales jouent à chat perché. Et quand tes veines sont hachées comme de la ciboulette par des copeaux de guitare stratégiques aussi efficaces que du AC/DC sans avoir besoin de se faire chier à être boogie. Du coup mon cerveau, couic!, je débranche. Même si Joy Division est plus sombre (encore que, à bien regarder...), The Sound plus trouble, Pere Ubu plus givré du bulbe, Killing Joke plus occulte, et j'en passe, le son de Gang Of Four est simplement LE son post-punk définitif, tranchant comme une fin de négociations. Qui pourrait raisonnablement penser que des morceaux de ce disque avaient tant besoin d'un réenregistrement pour sonner plus moderne ? Y a pas plus net, question rythmique, question prise au scalpel des sentiments, rabaissés jusqu'aux rotules. Humiliés. Jusqu'au larsen final psyché et corrosif "Anthrax", on peut tout citer, sans parler de l'E.P d'octobre 80 gracieusement ajouté en bonus sur la version que j'ai, aussi rigoureusement indispensable que le filet de citron jaune dans le rouge du bloody mary. La batterie est une batterie, elle cogne comme un gang de boxe. La basse est une basse, aux lignes assez cordes, et aux cordes assez troncs. Elle maraude sous les étincelles d'une guitare capable de faire pointer les tétons plus vite que de l'eau froide. Andy Gill avait ses caresses et tortures perso. Je me pogne plus a parler sérieusement de technique guitaristique depuis le collège, mais ce type arrive quand même à faire sonner sa guitare comme un vocoder ("5.45"). Et ça c'est du vice. Ses riffs sont lancés comme des Laguiole hors de prix en direction d'une seule et même cible : notre corps. Ce corps qui nous inquiète. Et qui réagira toujours avant ce cerveau sollicité par la voix (plus commune que le reste mais purement anglaise donc forcément remarquable). Pour finir, le melodica - on oublie trop souvent le melodica - utilisé avec parcimonie psychopathe, qui fait aussi bonne part du sel du Yellow E.P.... ahahah, avec tout ce détail je me rends compte j'en ai même oublié de continuer ma chronique sur sa lancée façon "ce disque vient de sortir" qui était sensée donner un cachet un peu moins lu et relu... grillé le p'tit malin ! Excuse à la maîtresse : je l'écoutais en écrivant. Et vu qu'on peut pas l'écouter en lisant ben j'me lisais pas..... Malgré qu'on l'aie déjà publiquement sucé sur tous les médias spécialisés, et qu'il n'aie pas du tout besoin d'un nouveau tour de langue, cet album est bien le cliché de base imparable qu'il est, c'est comme ça mon gars tu peux rien y faire, alors autant ne pas réfléchir tant que ça et te laisser aller à la putain de BASE. Autant essayer de critiquer la pomme de terre. Gang of Six."
Voilà, c'est dit et bien dit alors, si vous l'avez raté, foncez !

1. Ether 3:52
2. Natural's Not in It 3:09
3. Not Great Men 3:08
4. Damaged Goods 3:29
5. Return the Gift 3:08
6. Guns Before Butter 3:49
7. I Found That Essence Rare 3:09
8. Glass 2:32
9. Contract 2:42
10. At Home He's a Tourist 3:33
11. 5.45 3:48
12. Anthrax 4:23
Bonus
13. Outside the Trains Don't Run on Time 3:27
14. He'd Send In the Army 3:40
15. It's Her Factory 3:08

Hugo Burnham – drums, vocals
Dave Allen – bass guitar, vocals
Andy Gill – guitar, vocals
Jon King – vocals, melodica

GANG OF FOUR

L'eNVoLée
Dire Straits "Making Movies" (1980)
ou "Cinéma Knopfler"

L'album du changement pour Dire Straits, Making Movies celui qui succède à un coup de semonce éponyme universellement reconnu et à sa (presque) copie-carbone de succession (Communiqué, pas mauvais mais tellement dérivatif...), il ouvre de nouvelle piste pour un Mark Knopfler qui ne manque ni d'ambition, ni d'imagination.
Au passage, on note la disparition du frère de Mark, Dave, qui minore la note rock dans un album appliquant un modèle fusion soft à son country rock qui, du coup, plane beaucoup plus. On notera aussi qu'un membre de l'E Street Band du Boss Bruce est venu prêter main-forte pour l'enregistrement en la personne du claviériste Roy Bittan qui a fait de l'excellent boulot sur un album qui se prêtait il est vrai bien à ses nappeuses ou roots contributions. Parce qu'il y a quelque chose de Springsteen dans cet album dès un Tunnel of Love évidemment marqués par les licks immédiatement reconnaissables du six-cordiste en chef. C'est aussi l'occasion pour Knopfler de s'essayer à des mélopées plus acoustiques permettant ainsi à son écriture de trouver de nouvelles libertés par rapport au cadre strictement country-rock des débuts de la formation (Romeo and Juliet, Hand in Hand, et le presque "Kurt-Weilien" et superbement troussé Les Boys) sans oublier, évidemment !, quelques rockers efficaces pour contenter un public qui, sinon, se serait un peu senti orphelin du groupe qu'il avait appris à connaître et à aimer (un peu sur Skateaway, beaucoup plus sur Expresso Love et un Solid Rock qui porte bien son nom).
Et comme, en plus, la production de Jimmy Iovine (qui avait collaboré à Born to Run et The River de qui vous savez) et d'un Knopfler qui ne lâche pas la barre est impeccable, il n'y a pas à en rajouter pour recommander, chaudement !, un Making Movies dont le seul petit défaut est sa vraiment trop courte durée parce que de la réinvention comme ça, on en voulait plus !

1. Tunnel of Love 8:11
2. Romeo and Juliet 6:00
3. Skateaway 6:40
4. Expresso Love 5:12
5. Hand in Hand 4:48
6. Solid Rock 3:19
7. Les Boys 4:07

Mark Knopfler – vocals, guitar
John Illsley – bass, vocals
Pick Withers – drums, vocals
&
Roy Bittan
– keyboards
Sid McGinnis – guitar

DIRE STRAITS

DReGeST
Dixie Dregs "What If" (1978)
ou "American Fusion"

Si on simplifiait, on qualifierait volontiers la formation américaine Dixie Dregs de fusion. C'est un peu court, jeune homme et le groupe de Steve Morse (futur et ex-Kansas et remplaçant de luxe de Blackmore dans Deep Purple, bien sûr).
Si les Dregs ont effectivement une bonne part de jazz fusion dans leur musique, ce n'est qu'une des composantes de leur son à laquelle il faudra ajouter les tentations progressives et des racines typiquement américaines ajoutant un petit côté country/bluegrass (Dixie ! Nous avions été prévenu et Gina Lola Breakdown enfonce le clou !) qui n'est pas pour rien dans la spécificité, l'originalité du groupe.
Concrètement, 3ème album de la formation, What If est aussi l'album le plus accompli alors sorti par ce rassemblement de virtuoses. C'est également, malgré les prouesses techniques et instrumentales de ses membres (Morgenstein et Morse en tête) qui pourraient d'abord laisser songer à un vain exercice masturbatoire, un album abordable car mélodique (et ne manquant pas, épisodiquement, d'un certain humour comme en atteste le break reggae sur Travel Tunes, entre autre). Et les preuves tangibles sont aussi nombreuses que le nombre de pistes et en particulier l'épique Odyssey (avec un splendide solo de violon d'Allen Sloan) ou l'exploration bluegrass/fusion du précité Gina Lola Breakdown... Pour ne citer qu'eux.
Dixie Dregs ? Un groupe qui mérite mieux que le quasi-anonymat qu'il subit en France et comme What If (une de leurs plus belles pièces) constituera un parfait point de départ à leur découverte, il n'y a plus longtemps à hésiter. Recommandé.

1. Take It Off the Top 4:07
2. Odyssey 7:35
3. What If 5:01
4. Travel Tunes 4:34
5. Ice Cakes 4:39
6. Little Kids 2:03
7. Gina Lola Breakdown 4:00
8. Night Meets Light 7:47

Andy West: basse
Mark Parrish: claviers
Rod Morgenstein: batterie, chant sur "Ice Cakes"
Steve Morse: guitare
Allen Sloan: cordes

DIXIE DREGS

WaiTS iN ReD
Tom Waits "Real Gone" (2004)
ou "Gone, Gone, Gone"

C'est à StarChild de Destination Rock que je laisse le soin de parler du Real Gone de Tom Waits, une autre perspective, celle d'un amateur de "classic rock" sur l'œuvre foutraque du génial Tom :
"Tom Waits aime les percussions. Avec elles, il aime aller au-delà des frontières, voyager par delà les pulsations du commun. Artiste majuscule, prêt à oublier le goût des épices pour tenter l’expérimentation jazz, voire le tour de piste impromptu, Tom rauque ses mots au travers de sujets sombres, décalés, à ranger entre zinc mal éclairé et vie déglinguée. Aussi, pour ce nouveau rendez-vous, toujours aussi à l’aise dans son costume de maître à conter, c’est sur les accords d’un album trempé de blues que celui-ci nous invite à le retrouver. Soutenu par son fils, expert en peaux tendues comme en fantaisies rythmiques, si dans ce disque mal léché notre homme retrouve certains automatismes connus, la traversée du miroir fait toujours miracle dès lors que l’on se laisse emporter au gré de toutes les petites vies qui en émaillent le sillon. A ses côtés, pour que l’affiche soit complète, on notera avec plaisir le retour de Marc Ribot l’indispensable éclaireur, la section rythmique de Primus, mais également la contrebasse de Larry Taylor pour mieux modeler certains textes d’outre sombre.
En fait, pas plus beau ni plus édifiant, juste désaccordé de notre réalité, Real Gone se construit à l’écart du monde que nous connaissons. Ainsi, loin des merveilles d’Alice ou du théâtral Woyzeck, ce sera entre balades à l’émotion touchant au sacré (How’s It Gonna End) et bidouillage rythmique que cet hommage au Sud des États-Unis prendra toute sa mesure. Cependant, si c’est bien du blues que nous propose majoritairement cet album, certaines séquences se détachent immédiatement du lot par leur mélancolie rythmée. En effet, à plusieurs reprises, la tentation d’un détour vers la forme la plus orale de la musique du Mississipi est flagrante. Et à vrai dire, on aura parfois même l’étrange sensation de reconnaître l’écho d’un hypothétique diddley bow. Bien sur, connaissant le bonhomme au chapeau cabossé, on trouve aussi dans ce disque nombre de titres, tel Dead And Lovely, en référence aux musiques d'Amérique centrale. Cependant, presque une habitude, si l’alliance des ambiances fait le charme, le meilleur reste cette voix qui éructe autant qu’elle crache ses mots comme une chique.
Composé avec Kathleen qui mieux que quiconque a su mettre le roi a nu, Real Gone est le genre d'exercice que l’on prendra soin d’écouter tard le soir. A l’instant où la nuit ne cache plus son jeu. En solo ou en compagnie de cette femme qui n’est restée que pour vous. Durant l’écoute, il arrivera même que des chants s’élèvent sur fond de récolte de coton, qu’une de ces petites histoires devienne vôtre le temps d’une diatribe anti-guerre (Day After Tomorrow). Par ailleurs, on notera pour l’occasion, l’absence de toute trace de piano dans ce disque de tensions, d’émotions et en quelque sorte d’art contemporain. Juste la poésie d’un voleur à l’étalage. D’un Don Quichotte qui chuchote, râle, bataille avec les maux jusqu’à en devenir l’aventurier.
"
Tom est essentiel, même le rockers sont d'accord !

1. Top of the Hill 4:55
2. Hoist That Rag 4:20
3. Sins of My Father 10:36
4. Shake It 3:52
5. Don't Go into That Barn 5:22
6. How's It Gonna End 4:51
7. Metropolitan Glide 4:13
8. Dead and Lovely 5:40
9. Circus 3:56
10. Trampled Rose 3:58
11. Green Grass 3:13
12. Baby Gonna Leave Me 4:29
13. Clang Boom Steam 0:46
14. Make It Rain 3:39
15. Day After Tomorrow 6:56
16. Chickaboom 1:17

Brain – percussion (tracks 1-5, 7, 10 and 12), claps (track 4)
Les Claypool – bass (tracks 2, 4 and 12)
Harry Cody – guitar (tracks 5 and 7), banjo (track 6)
Mark Howard – bells (track 9), claps (track 4)
Marc Ribot – guitar (tracks 1-4, 8, 11, 12, 14 and 15), banjo (track 3), cigar box banjo (track 10)
Larry Taylor – bass (tracks 1, 3, 5-8, 10-12, 14 and 15), guitar (tracks 4 and 5)
Casey Waits – drums (tracks 8, 9 and 14), turntables (tracks 1 and 7), percussion (tracks 2 and 5), claps (track 4)
Tom Waits – vocals, guitar (tracks 3, 6, 7, 11 and 15), chamberlin (track 9), percussion (track 5), shakers (track 12), beatboxing (tracks 1, 7, 12, 13 and 16)
Trisha Wilson – claps (track 4)

TOM WAITS

TZaDiKoLoGy
Ron Anderson "Secret Curve" (2011)
ou "Secret Prog"

Si on avait pas peur d'en faire fuir certains, qui auraient bien tort ceci dit en passant, on classifierait volontiers le Secret Curve de Ron Anderson dans la catégorie Rock Progressif, versant RiO (Rock in Opposition) soit de ces formations qui aimaient se jouer des formats et de l'harmonie, briser les conventions pour réinventer le rock.
A la croisée d'un jazz devant beaucoup à la libération des années 60 et de la version déconstruite/reconstruite du rock progressif des années 70 (Henry Cow, Zappa, King Crimson), mené de main de maître par une paire rythmique d'une technique, d'une précision et d'une inspiration digne du meilleur Ruins (avec qui Ron a d'ailleurs collaboré sur l'album Big Shoes), c'est une référence. Une paire qui est absolument la base de l'édifice PAK (le nom du groupe) sur lequel s'ajoutent trompette, piano, cor, saxophone, clarinette, violon (etc.)... et pas de guitare ! Il faut dire que l'ensemble est riche et que l'overdose de biens, la foutraque propension du groupe d'enchaîner les séquences abruptement mais expertement, nécessitera plusieurs écoutes pour être parfaitement compris, capté, et apprécié.
Parce que tout ceci, chaque intervention de chaque excellent musicien, n'a semble t-il laissé que peu de place à l'improvisation. Les écoutes successives révèlent d'ailleurs ce que la première ne faisait qu'effleurer, c'est de vrais morceaux de musique, avec chacun sa logique harmonique, sa progression dramatique, ses vignettes mélodiques récurrentes, dont il s'agit, pas juste de cette folie tressautante qui saisit et captive l'innocente, mais rapidement consentante, victime qui ne s'attendait pas à ça.
Et pourquoi elle consent, la victime, me demanderez-vous ? Parce que Secret Curve en plus d'être ébouriffant de bout en bout, est une galette diablement fun, un album qui donne envie d'entamer une improbable mais jouissive danse de Saint-Guy. Une vraie petite perle de folie hautement, magistralement contrôlée, si richement truffée d'idées qu'on sait, on le sent, qu'on n'est pas prêt de s'en lasser.

1. Overture 1:08
2. Let Me Tell You Something 6:28
3. Caffeine Static Rendezvous 3:24
4. No Future 2:30
5. Caro-Kann 9:39
6. Secret Curve 6:12
7. Mama’s Little Anarchist 1:05
8. E4 or D4? 2:59
9. Trebuchet 4:58
10. Blinding Light 2:33
11. Kempelen's Automaton 5:17

Ron Anderson: Bass Guitar
Keith Abrams: Drums, Percussion
Tim Byrnes: Trumpet, French Horn, Keyboards
Anthony Coleman: Piano
Jérôme Noetinger: Electronics, Tape Manipulation
Eve Risser: Piano, Prepared Piano
Tom Swafford: Violin
Stefan Zeniuk: Clarinet, Bass Clarinet, Tenor Saxophone, Bass Saxophone, English Horn

RON ANDERSON

ReD ZoRN TWo
John Zorn "Testament of Solomon" (2014)
ou "Gnostic Masada"

Quatrième galette du Gnostic Trio après les excellents Gnostic Preludes, Mysteries et In Lambeth, The Testament of Solomon n'en est pas pour autant qu'un volume de plus.
...Et certainement pas un volume de trop ! Parce qu'il y a, présentement, un gros penchant du côté d'harmonies, de mélodies, d'une esthétique qu'on imaginerait facilement faisant partie d'un Book of Angels ce qui, avec un thème comme le Testament de Salomon, est tout sauf une surprise.
Reste que la sonorité, la personnalité du trio infuse tout. De la guitare de Bill Frisell, encore et toujours rootée dans l'Americana mais tout à fait compatible aux atours klezmeriens développés, des marteaux d'or du précieux vibraphoniste Kenny Wollesen, complément mélodique idéal de la six-cordes du précité, aux effleurements rêveurs de Carol Emanuel sur sa douce harpe, "ambiancieuse" irremplaçable, c'est indéniablement à du Gnostic Trio que nous avons affaire. A savoir à une musique toute en délicatesse, à une formation entre jazz de chambre et classique contemporain cool (ça marche aussi en mélangeant les deux 'tiquettes !), qui transporte l'auditeur dans de paisibles paysages où les longues herbes de la plaine dansent au rythme d'une douce brise changeante. Enchanteur, c'est le mot.
...Et peut-être même un peu plus que le meilleur des volumes précédents. C'est dire la beauté du machin, la profonde certitude qu'on a aussi que, dans une année pourtant prolifique, quantitativement comme qualitativement, celui-ci fera date. Enorme...essentiel !

1. Alamot 4:20  
2. Kotlenu 4:45  
3. Holat Ahavah 4:24  
4. Ayummah 4:32  
5. Nirdi 3:16  
6. Asis 4:31  
7. Atarah 4:47  
8. Gappuha 3:35  
9. Berotim 4:45  
10. Otyah 5:10  
11. Sammatek 4:27

Carol Emanuel - harp
Bill Frisell - guitar
Kenny Wollesen - vibes

BILL FRISELL / KENNY WOLLESEN

ReD TRio
Rush "Hold Your Fire" (1987)
ou "A Rush of Pop in the Head"

L'album le plus 80s pop de tout le catalogue du plus grand trio canadien de tous les temps, Rush ? Mais c'est Hold Your Fire, bien-sûr, et c'est vachement bien !
Evidemment, les accros du Rush des septantes iront vous dire que ça ne vaut pas tripette, que c'est le sommet du mauvais goût FM chez les trois canadiens, que les guitares y sont reléguées au second voire troisième plan, que les sons de claviers, appartenant tellement aux années 80, y sont aujourd'hui totalement démodés... Et tout ça serait absolument vrai s'il n'y avait pas les chansons, et là, Rush est en top forme !
A vrai dire, outre un Tai Shan qu'on zappera volontiers, c'est une sélection sans le moindre faux-pas qui s'offre à nous soit neuf chansons qu'on peut encore écouter aujourd'hui en se disant que, franchement, Peart, Lifeson et Lee avaient encore une inspiration paraissant intarissable avec, comme d'habitude, les paroles supérieurement intelligentes de Neil Peart (c'est tellement rare que ça demande à être précisé) et des mélodies qui restent longtemps accrochées à votre occiput une fois l'écoute achevée. Et tiens, revenons sur les critiques qui sont alors (et depuis) faites à Rush sur cet Hold Your Fire pourtant très recommandable : oui, les titres y sont plus courts suivant, cette fois le format classique de la pop music, oui, les guitares y sont à priori plus discrètes mais plus autant quand vous écoutez dans le détail ce qu'il s'y passe et réalisez que, essentiellement, Alex Lifeson y tient un rôle similaire à celui d'Andy Summers chez The Police, celui de créer des riffs différents, de texturer la musique avec ses petits grigris si bien trouvés, et justement, puisqu'on parle de texture, profitons-en pour évacuer les critiques faites de l'usage des synthétiseurs par Geddy Lee qui ont ici le rôle d'un orchestre lardant les arrangements de leurs nappes harmonieuses et de leurs gimmicks mélodiques aussi omniprésents qu'utiles au développement des compositions. Précisons aussi que, comme c'est de trois très fines gâchettes dont il s'agit, la virtuosité, si elle est ici exclusivement vouée à embellir la partition, n'y est absolument pas absente, on en veut pour preuve, juste un élément révélateur, les parties de batterie d'un Peart qui rythme peut-être de la pop progressive des années 80 mais n'y va pas pour autant avec le dos de la cuillère pour balancer des patterns injouables par tout autre batteur que lui-même, et il en est de même pour ses collègues qui, sans faire de tape à l'œil, assurent ici autant que sur un 2112, un Hemispheres ou un Moving Pictures, rien que ça !
Comme en plus la mise en son, encore une fois totalement dans les canons des eighties triomphantes, s'avère précise, puissante et spacieuse, il n'y a pas beaucoup à hésiter pour recommander Hold Your Fire à toutes celles et tous ceux qui s'en aurait été découragés par sa funeste et injustifiée réputation, c'est d'un excellent album dont il s'agit, à visée ouvertement commerciale, certes, mais tellement bien troussée qu'y résister est tout simplement impossible, Bravo Rush !

1. Force Ten 4:31
2. Time Stand Still 5:09
3. Open Secrets 5:38
4. Second Nature 4:36
5. Prime Mover 5:19
6. Lock and Key 5:09
7. Mission 5:16
8. Turn the Page 4:55
9. Tai Shan 4:17
10. High Water 5:33

Geddy Lee - bass guitar, synthesizers, vocals
Alex Lifeson - electric and acoustic guitars
Neil Peart - drums, percussion
&
Aimee Mann
- additional vocals
Andy Richards - additional keyboards, synthesizer programming
Steven Margoshes - strings arranger and conductor
The William Faery Engineering Brass Band arranged and conducted by Andrew Jackman

RUSH

7 commentaires:

  1. A Study in Scarlet (Vol. 2)

    The Dead 60's "The Dead 60's"
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    The Stranglers "No More Heroes"
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    Françoise Hardy "Parenthèses"
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    Gang of Four "Entertainment!"
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    Dire Straits "Making Movies"
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    Dixie Dregs "What If"
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    Tom Waits "Real Gone"
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    Ron Anderson "Secret Curve"
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    John Zorn "Testament of Solomon"
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  2. Rhâââ, le cochon ! Il réussit encore à nous fourguer un Zorn !!!!! ;-)
    Peut-être que dans le 3è tome on trouvera le Slade Alive ou le World Painted Blood de Slayer !

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  3. Une belle brochette bien saignante ! Après les Talking heads du vol.1 tu nous gâtes encore avec Dead 60's, Tom Waits, un joli Dire Straits et pour couronner le tout : Des étrangleurs furieux et le gang des Quatre en pleine forme !! J'imagine bien couler dans cette veine là le Read & Burn de Wire et les 13 chansons de qui tu sais de Washington DC !! Je te laisse juge évidemment.
    Merci pour ces sélections réjouissantes !

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  4. J'adore ces thèmes pochettes, un thème à caser sur un JSF ;D..du coup, tu as joué pour tout le monde.
    J'avais pensé au DIRE STRAITS ds ton 1er volume..il tombe ici pil poil et je reste attaché quoiqu'on en dise à toute la discographie de Knopfler. Difficile de rebondir après "Sultans of swing".. pourtant ils l'ont fait..et même "Communiqué" passe très bien.. dans la rubrique "pochette bleue".

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    1. Je reviendrai sur la couleur Rouge d'abord mais pourquoi pas le bleu ensuite... ^_^ Love Over Gold est bleu aussi, mais j'avoue qu'il m'enthousiasme moins.

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