The Wear Don't Make the Monk!
Pochette hideuse mais disque génial.
pochette originale |
ou "Beau, beau ou laid"
A mater les gueules de premiers communiants des 4 teutons on pourrait croire qu'on a affaire à de la pop chrétienne ou autre ringarderie crétine du genre... Si on ne connait pas Kraftwerk, qui n'en sont plus alors à leurs premiers coups d'éclat, bien sûr. Coup de bol parce qu'un visuel pareil pour un premier album, c'eût été la cata assurée.
Au lieu de ça, Trans-Europe Express, sixième album des quatre de Düsseldorf, loin des explorations art-rock des trois premiers albums du début des années 70, est l'archétypale réussite d'une approche toute électronique entamée avec Autobahn (1974), qui tiendra le monde en haleine jusqu'au début des années 80 (Computer World, 1981) avant de se voir rattrapé par l'actualité et d'y perdre son particularisme, son unicité. Présentement, tout va encore très bien et Kraftwerk, fermement mené par la paire Ralf Hütter/Florian Schneider, produit une musique électronique jamais aussi abordable et mélodique qu'ici. Et tubesque avec un Showroom Dummies, un Trans-Europe Express ou un Metal on Metal/Abzug (ici séparés) et leur irrésistibles hooks dont les échos s'entendent jusque dans l'électro-pop et la dance music d'aujourd'hui, et un petit tour de force avec l'hommage à Franz Schubert, etc.
Etc. parce que tout l'album est un tour de force de mélodie et de minimalisme et, osons !, le sommet de l'œuvre de Kraftwerk qui n'en manque pourtant pas. Alors, évidemment, il y a la pochette repoussoir (heureusement masquée dans l'édition remasterisée de 2009 ici commentée), c'est bien le seul défaut d'un album sans faille d'une formation alors au sommet de son art.
1. Europe Endless 9:40
2. The Hall of Mirrors 7:56
3. Showroom Dummies 6:15
4. Trans-Europe Express 6:37
5. Metal on Metal 2:12
6. Abzug 4:55
7. Franz Schubert 4:26
8. Endless Endless 0:55
Ralf Hütter – voice, synthesizer, orchestron, synthanorma-sequenzer, electronics, producer
Florian Schneider – voice, vocoder, votrax, synthesizer, electronics, producer
Karl Bartos – electronic percussion
Wolfgang Flür – electronic percussion
Pochettes alternatives (édition internationale 1977, réédition 2009):
Je ne suis absolument pas d'accord. Cette pochette est très raccord (en plus) avec la rigueur robotique de Kraftwerk. Si ce n'était pas une question de goût et de point de vue, ta tête serait déjà mise à prix...
RépondreSupprimerJ'aime ce côté désuet, et puis il y a bien pire. D'autant que tu nous attires avec une photo d'une grande laideur pour nous offrir de la beauté... J'ai compris le parallèle moine/Lama...
Je ne dis pas que la pochette n'est pas rigolote, décalée, raccord... Je dis qu'elle est moche, je m'y tiens ! :-p
SupprimerTu n'as aucun goût, c'est consternant... :-)
SupprimerJoe Dassin.
SupprimerRien d'autre à ajouter ! :-p
C'est bien ce que je dis, incapable de voir la beauté... Aveuglé par un puritanisme rock... nous balançant des flots noirs de métal ridicule... ^^
SupprimerDes flots ? O_O Tu l'as vu mon nuage de tags ? >_<
SupprimerAttention, de Toorsch tu pourrais devenir Torche ! ^_^
Et puis, tu as proposé Joe Dassin, il n'y a pas si longtemps, j'ai parlé de Fugain... :-S
SupprimerUne Torche, tu as une église a brûler? ^^
SupprimerLe mec de droite y craint quand même un peu
RépondreSupprimerS'il n'y avait que lui...
SupprimerGros classique ! J'adoooore ce disque. Très bon choix.
RépondreSupprimerMerci.
SupprimerAu départ la première fois que j'ai croisé cette pochette à la sortie de l'album, j'ai cru que c'était des russes, le côté culte du héros qui revient de l'espace. Et c'est vrai, ce disque est vraiment bon.
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il y a un petit quelque chose de propagande soviétique, j'y avias jamais pensé...
SupprimerAh non! Pas les Kraftwerk!! VETO!!
RépondreSupprimerHa ben si, Kraftwerk !
SupprimerAllez, ça ira mieux demain ! ^_^
Krafwerk...
RépondreSupprimerEnfin !...
J'ai tj adoré ce groupe et le décalage de cette pochette...
Comment imaginer un truc pareil avec une telle musique ?
Un mystère...
Un mystère en effet.
SupprimerJ'aime beaucoup le décalage aussi d'ailleurs. La musique aurait été aussi ringarde que la pochette, ç'aurait été autre chose...
À mon avis, cette pochette est un clin d'œil à toutes celles qui sortaient dans les années 60, donc plutôt un exercice de style.
RépondreSupprimerPas plus choquant que ça !
Tu n'as aucun gout ! Je demande le divorce !
SupprimerYep au premier degré elle craint cette pochette. Dans le contexte un peu moins. Finalement quand je la compare aux deux pochettes alternatives et bien je la préfère.
RépondreSupprimerLe thème est tellement subjectif qu'on va avoir droit à ce genre d'opposition un peu partout.
C'est vrai, très subjectif... Beau thème du coup !
SupprimerAlors là, je dis NIET ! Pas d'accord non plus, cette pochette originale est selon moi splendide !
RépondreSupprimerJ'aurais tout lu ! o_o
SupprimerPas d'accord non plus pour la pochette !
RépondreSupprimerTu la trouve belle ?
SupprimerTu ris souvent de la beauté, toi ? ;-)
RépondreSupprimerJe préfère la pochette de 77 que je trouve plus drôle que laide... J'ai toujours eu un peu de mal avec Kraftwerk et j'y suis venu assez tard... Du coup je ne l'ai pas trop écouté celui-ci... Donc merci pour la redécouverte... Vu sous l'angle soviétique, elle est horrible cette pochette.
RépondreSupprimerSoviétique ou nazi... On ne peut cependant pas accuser Kraftwerk ni de l'un, ni de l'autre. Un drôle de sens de l'humour, dira-t-on.
SupprimerBowie s'en est mêlé et la tête de nœud est devenue à la mode à cette période. Parce que c'était à la mode, souvenez-vous, c'est maintenant qu'on est en droit de trouver ça horrible... Kraftwerk furent juste des précurseurs.
RépondreSupprimerDonc, pour aujourd'hui : bon choix Zorno !
EWG
Merci.
SupprimerA voir dans 35 ans si les pochettes à la mode d'aujourd'hui, etc. ;-)
âme sensible, va ! ^_^
RépondreSupprimerMeuh non ils sont mimi comme tout les témoins de Jéhovah.
RépondreSupprimer(version internationale superbe ceci dit, vintage bien comme il faut)