ou "Un amour contrarié"
En préambule, un coming out : j’aime Emilie Simon. Je l’aime depuis presque 10 ans déjà que j’ai découvert avec ravissement son premier et éponyme album, je l’aime malgré les quelques facilités stylistiques venu poindre le bout de leur nez sur sa ‘Grosse Machine’, je l’aime pour son inventivité sonique malgré des tics d’écriture maintenant évidents, je l’aime – enfin – pour l’infini charme de son caressant organe… C’est dire si Franky Knight a été chaudement accueilli.
Un album de deuil ? Après tout, pourquoi pas. Verser son cœur et son âme à la mémoire d’un amour trop vite fauché, sans exhibitionnisme ou indécence… Belle idée, bel hommage. Et, de fait, c’est un charmant album que la belle montpelliéraine délivre. Oui mais… Juste charmant. Remarquez, pour un Prince Charmant, c’est plutôt ‘spot on’… N’empêche – et peut-être en attendais-je trop, après tout – j’en attends plus d’Emilie. Attention, on est loin du mauvais album… Très loin même. Et quelques plages nous emportent irrémédiablement (Mon Chevalier, Something More), mais le souffle épique qui habitait ses trois précédentes offrandes studio est ici – au moins partiellement – envolé. Et ce n’est pas la sugar-pop de I Call It Love ou la Busherie kraftwerkienne de Franky’s Princess ou le juste pas très inspiré Walking With You qui viendront me démentir.
Reste qu’un album d’Emilie Simon, même légèrement moins convaincant, reste un rare plaisir qu’on se doit de ne pas bouder… En attendant la suite.
1. Mon Chevalier 4:44
2. I Call It Love 2:29
3. Holy Pool Of Memories 4:00
4. Something More 4:09
5. Bel Amour 2:37
6. Franky's Princess 3:47
7. Sous Les Etoiles 3:19
8. Les Amants Du Même Jour 1:32
9. Walking With You 3:44
10. Jetaimejetaimejetaime 4:32
Emilie Simon: chant, piano, xylophone, claviers, guitare, glockenspiel, boîte à musique, programmations
Nicolas Bogue, Adam Chilenski: guitare, basse
Adam Samuels: hammond B3
Ben: harmonium
Arnaud Crozatier: violoncelle
Christophe Mink: contrebasse
Kelly Prat, Juan Nachez: cuivres, vents
Darren Beckett, Vincent Taeger: batterie, percussions
.Recyclé de l'Année du Dragon.
AdD003
Une si belle et sensuelle pochette. Le temps est mon pire ennemie, plus ça va moins je l'écoute alors qu'au début je me la passais souvent.
RépondreSupprimer(Un vrai air de Audrey Toutou, ici, je ne l'avais aps remarqué jusque là, remarque inutile mais frappante)
Forcément, on finit par moins écouter les albums, il n'est cependant pas inintéressant d'y revenir
SupprimerPuisque nous en sommes à l'heure des coming out, je confesse être fan de Vanessa Paradis. Son nouveau disque est une merveille.
RépondreSupprimerBah, chacun ses gouts de chiotte ! :-p
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