ou "Body and Soul"
Il y a une bonne raison pour laquelle cet album reste relativement méconnu plus de 40 ans après sa sortie : il est vraiment étrange.
Et porte bien son titre utilisant des sons corporels (claquements, respirations, rires, murmures, éructations, etc) en plus d'instruments traditionnels comme outil de création acoustique. Ajoutez à ça des inflexions contemporaines (on entend beaucoup le violoncelle de Ron Geesin), quelques amusements divers et variés parce que ces messieurs ne manquent pas d'humour, de jolies folk songs susurrées et un final hippy happy et vous obtiendrez, finalement, quelque chose de pas si incohérent considérant les exactions floydiennes (d'Ummagumma à More en passant par Atom Heart Mother où Geesin fait justement l'arrangeur, sur le morceau titre pas moins) de la même période. Parce que Roger Waters, comme son compagnon de l'occasion qui par contre ne démentira pas cette prédisposition, et comme ses camarades psychédéliques aussi, cherche de nouvelles voies en cassant les formats et les frontières, en prenant le risque de déplaire par le radicalisme de son approche. Cela fait-il un bon album ? Non, mais pas un mauvais non plus. Cela fait-il une œuvre intéressante aux nombreuses richesses (à peine) cachées ? Indéniablement, parce qu'il y a matière, entre une étrangeté contemporaine et une expérimentation avant-gardo-bruitiste, à se réjouir de piécettes absolument charmantes dont un Pink Floyd en mode "Age of Aquarius" sur le final Give Birth to a Smile.
Et si vous vous demandiez, puisque c'est une bande-son, ce que cet étrange objet musical pouvait bien illustrer, il s'agit d'un film documentaire sur le corps humain, The Body, qui a bonne réputation qui plus est, et que cette réputation est méritée et donne encore plus de sens à sa soundtrack et à ses manipulations sonores.
Au bout du compte, psychédélique dans son approche déroutante et trippante, progressif dans sa volonté de faire avancer le schmilblick, Music from the Body demeure une œuvre aussi improbable qu'attirante, et un complément pas inutile aux amateurs du Floyd le plus prospectif dont moult éléments sont présentement identifiables. Et puis, un album qui ne manque ni d'esprit, ni de corps; ça ne se refuse pas, n'est-ce pas ?
Et si vous vous demandiez, puisque c'est une bande-son, ce que cet étrange objet musical pouvait bien illustrer, il s'agit d'un film documentaire sur le corps humain, The Body, qui a bonne réputation qui plus est, et que cette réputation est méritée et donne encore plus de sens à sa soundtrack et à ses manipulations sonores.
Au bout du compte, psychédélique dans son approche déroutante et trippante, progressif dans sa volonté de faire avancer le schmilblick, Music from the Body demeure une œuvre aussi improbable qu'attirante, et un complément pas inutile aux amateurs du Floyd le plus prospectif dont moult éléments sont présentement identifiables. Et puis, un album qui ne manque ni d'esprit, ni de corps; ça ne se refuse pas, n'est-ce pas ?
1. Our Song 1:24
2. Sea Shell and Stone 2:17
3. Red Stuff Writhe 1:11
4. A Gentle Breeze Blew Through Life 1:19
5. Lick Your Partners 0:35
6. Bridge Passage for Three Plastic Teeth 0:35
7. Chain of Life 3:59
8. The Womb Bit 2:06
9. Embryo Thought 0:39
10. March Past of the Embryos 1:08
11. More Than Seven Dwarfs in Penis-Land 2:03
12. Dance of the Red Corpuscles 2:04
13. Body Transport 3:16
14. Hand Dance — Full Evening Dress 1:01
15. Breathe 2:53
16. Old Folks Ascension 3:47
17. Bed-Time-Dream-Clime 2:02
18. Piddle in Perspex 0:57
19. Embryonic Womb-Walk 1:14
20. Mrs. Throat Goes Walking 2:05
21. Sea Shell and Soft Stone 2:05
22. Give Birth to a Smile 2:49
Roger Waters: Bass Guitar, Vocals, Guitar, Vocalizations
Ron Geesin: Guitar, Cello, Hammond Organ, Harmonium, Piano, Banjo, Mandolin, Various Stringed Instruments, Vocalizations
&
David Gilmour: Electric Guitar (On "Give Birth to a Smile")
Nick Mason: Drums (On "Give Birth to a Smile")
Richard Wright: Hammond Organ (On "Give Birth to a Smile")
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