ou "Je suis malade, complètement malade"
J'ai toujours été épaté par les mecs qui jouent de tout, ou presque. Allez savoir si le passage d'un Remi Bricka sur les plateaux de la télévision de mon enfance ne serait pas un peu responsable... Rien à voir avec Spiritualized, je vous rassure, dont le ténébreux tenancier, Jason Pierce, a présentement toujours le bourdon, ouf, on est bien content. Parce que, s'il est une formation qu'on n'imagine pas donner dans le flonflon guilleret, dans la rigolade "chansonesque", ce sont bien ces space rockers shoegazo-psyché et bien arty, en plus.
Et donc je voue un certain culte aux musiciens un peu plus doués que la moyenne, aux touche-à-tout de la rock music. Ca tombe bien, Spiritualized en compte deux ! Le précité leader et son actuel second, le presque aussi instrumentalement éparpillé Tom Edwards. C'est bien simple, à eux deux, voir seuls chacun de leur côté, ils n'auraient besoin de personne. Sauf que la musique c'est plus "rigolo" (ce qui ne veut pas dire que la musique soit rigolote, juste que l'expérience est plus plaisante, plus enrichissante) quand on la partage avec d'autres. Et c'est donc un groupe de 6 (compris Tom et Jason), et des guests pour le chant (beaucoup), les cordes, les vents qui nous accueillent sur ce Song in A&E aussi cafardeux que lumineux sans jamais, malgré la pléthore d'intervenants, tomber dans le boursoufflé.
Que nenni ! Déjà parce qu'il y a la circonstance (un Pierce au bord de trépasser d'une vilaine pneumonie) qui ne prête pas à en rajouter, album sur la maladie plus que sur la rédemption, c'est une œuvre textuellement sombre. Ensuite parce qu'il y a la musique concoctée par Pierce et ses acolytes, précieuse alliance de d'indie folk dosée de pop et de rock psyché comme Blur surent en faire vers leur fin de carrière. Une musique toute en mélodies douces amères, en états d'âmes acoustiques et cordés et petits élans électriques rehausseurs d'ambiances bien utiles. Une musique qui parle de douleur, douleur qu'on sent dans la voix un poil entamée encore plus émouvante d'un Pierce encore convalescent. Une musique, aussi, qui tourne autour de ses mélodies les réutilisant à l'envie en fil rouge harmonique de l'exutoire.
Pas une révélation, les amateurs de Spiritualized savent que la maison ne déçoit jamais, pas une révolution non plus, on reconnaît la personnalité changeante quoique toujours étrangement indélébile de la formation, juste une exquise galette conceptuelle, extrêmement bien construite, d'un homme déversant sa maladie avant d'heureusement passer à autre chose.
Et donc je voue un certain culte aux musiciens un peu plus doués que la moyenne, aux touche-à-tout de la rock music. Ca tombe bien, Spiritualized en compte deux ! Le précité leader et son actuel second, le presque aussi instrumentalement éparpillé Tom Edwards. C'est bien simple, à eux deux, voir seuls chacun de leur côté, ils n'auraient besoin de personne. Sauf que la musique c'est plus "rigolo" (ce qui ne veut pas dire que la musique soit rigolote, juste que l'expérience est plus plaisante, plus enrichissante) quand on la partage avec d'autres. Et c'est donc un groupe de 6 (compris Tom et Jason), et des guests pour le chant (beaucoup), les cordes, les vents qui nous accueillent sur ce Song in A&E aussi cafardeux que lumineux sans jamais, malgré la pléthore d'intervenants, tomber dans le boursoufflé.
Que nenni ! Déjà parce qu'il y a la circonstance (un Pierce au bord de trépasser d'une vilaine pneumonie) qui ne prête pas à en rajouter, album sur la maladie plus que sur la rédemption, c'est une œuvre textuellement sombre. Ensuite parce qu'il y a la musique concoctée par Pierce et ses acolytes, précieuse alliance de d'indie folk dosée de pop et de rock psyché comme Blur surent en faire vers leur fin de carrière. Une musique toute en mélodies douces amères, en états d'âmes acoustiques et cordés et petits élans électriques rehausseurs d'ambiances bien utiles. Une musique qui parle de douleur, douleur qu'on sent dans la voix un poil entamée encore plus émouvante d'un Pierce encore convalescent. Une musique, aussi, qui tourne autour de ses mélodies les réutilisant à l'envie en fil rouge harmonique de l'exutoire.
Pas une révélation, les amateurs de Spiritualized savent que la maison ne déçoit jamais, pas une révolution non plus, on reconnaît la personnalité changeante quoique toujours étrangement indélébile de la formation, juste une exquise galette conceptuelle, extrêmement bien construite, d'un homme déversant sa maladie avant d'heureusement passer à autre chose.
1. Harmony 1 (Mellotron) 0:24
2. Sweet Talk 4:05
3. Death Take Your Fiddle 3:14
4. I Gotta Fire 2:28
5. Soul on Fire 4:08
6. Harmony 2 (Piano) 0:43
7. Sitting on Fire 4:38
8. Yeah Yeah 2:28
9. You Lie You Cheat 3:04
10. Harmony 3 (Voice) 0:18
11. Baby I'm Just a Fool 7:07
12. Don't Hold Me Close 3:08
13. Harmony 4 (The Old Man...) 1:33
14. The Waves Crash In 4:08
15. Harmony 5 (Accordion) 1:04
16. Borrowed Your Gun 3:48
17. Harmony 6 (Glockenspiel) 0:51
18. Goodnight Goodnight 4:38
Jason Pierce (aka J. Spaceman) - vocals, guitar, bass, piano, keyboards, percussion, banjo, dulcimer, autoharp, harmonica
Tom Edwards - Fender Rhodes, Glockenspiel, Horn Arrangements, Marimba, Melodica, Organ (Hammond), Percussion, Reed Organ, String Arrangements, Timpani, Tubular Bells, Vibraphone
Tim Lewis - Farfisa Organ, Piano, Synthesizer, Vox Continental
John Coxon - Guitar, Pipe Organ
Kevin Bales - Drums (Snare), Guitar
Richard Warren - Bass
&
Sian Ahern, Rupert Clervaux, Mick Collins, Ben Crook, Sarah Evans, Kim Gehrig, Troy Gregory, Sharlene Hector, Simon Hill, Rachel Korine, Claire Luke, Nomvula Malinga, Sarah McCrory, Poppy Spaceman, Ko Melina Zydeco - vocals
Tony Foster Fender Rhodes, Guitar, Lap Steel Guitar
Alexis Barrow - Accordion
Barrie Cadogan - Guitar
James Adams - Trombone
Ben Edwards - Trumpet
Dave Temple - Saxophone
Sarah Temple - Clarinet
Johnny Morocombe - French Horn
Mary Owen - Flute
Ian Rathbone, Nicola Sweeney - Violin
Tony Woollard - Cello
Excellent papier et disque.
RépondreSupprimerQuel génie ce J Spacemen, déjà aux sommets de la grâce avec Spacemen 3 !!
Une oeuvre exutoire, enregistrée après une sombre période de maladie.
A +
On est d'accord !
SupprimerMerci de ton passage, Francky ! ^_^
Comme on ne peut pas tout écouter, mais que j'ai beaucoup aimé "Ladies and gentlemen, we are floating in space" je me prends celui ci qui va remplacer mon 192k en attendant...
RépondreSupprimerT'as bien raison.
SupprimerTiens, je vois que tu viens de poster l'album précédemment teasé, une édition 10ème anniversaire d'un album que je ne connaissais pas, même pas son existence ? Je suis intrigué !