mardi 13 août 2013

un Neil live, ça ne se refuse pas !

Neil Young & Crazy Horse "Live Rust" (1979)
ou "Rouille émouvante"


La proximité nominale avec Rust Never Sleeps a évidemment beaucoup handicapé la reconnaissance de ce Live Rust tout à fait recommandable... Et son voisinage calendaire n'a rien fait pour arranger ça !

Sorti donc seulement quatre tous petits mois après l'épatant Rust Never Sleeps et souvent pris comme n'étant qu'une bête séquelle augmentée de quelques classiques d'icelui, Live Rust est tout simplement un excellent live où Neil Young explore son répertoire alors récent et forcément quelques piliers de son catalogue en format acoustique et intimiste puis doucement plus électrique, avec l'apport de son furieux Cheval Fou, pour finir en violents coups de semonce proto-grunge si typique des excès électriques ô combien bien sentis de l'éternel jeune-homme.

A ceux qui diront que la captation, déjà à l'époque, affichait une certaine crudité (crudité qui sied bien au Loner, ceci dit en passant, et tant pis pour les amateurs d'hi-fi parce que ça reste tout de même très très correct), on répondra simplement qu'en tant que document d'époque et considérant les interprétations échevelées ici offertes, ce petit bémol nuira difficilement à la fête d'autant que cru, en l'occurrence, est surtout synonyme de vrai.

Recommandé !


1. Sugar Mountain 5:02
2. I Am a Child 3:00
3. Comes a Time 3:15
4. After the Gold Rush 3:48
5. My My, Hey Hey (Out of the Blue) 4:11
6. When You Dance I Can Really Love 3:42
7. The Loner 4:52
8. The Needle and the Damage Done 3:06
9. Lotta Love 2:51
10. Sedan Delivery 4:50
11. Powderfinger 5:43
12. Cortez the Killer 6:19
13. Cinammon Girl 3:21
14. Like a Hurricane 8:02
15. Hey Hey, My My (Into the Black) 4:37
16. Tonight's the Night 7:12


Neil Young: chant, guitare, harmonica, piano
Frank Sampedro: guitare, claviers, chœurs
Billy Talbot: basse, chœurs
Ralph Molina: batterie, chœurs

 CECI EST UN RECYCLAGE DE L'ANNEE DU DRAGON  

4 commentaires:

  1. C'était à ce concert qu'il y avait les nains (genre Star Wars) qui tournaient autour de Neil Young?
    Si oui, grand concert, certes... Mais l'humour avait prix un coup de vieux... dès sa sortie (je le pensais déjà à l'époque)

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    1. Des nains qui tournent autour du loner ? J'ai dû rater ça !

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  2. Oui les Ewoks (!) étaient bien sur le Rust Never Sleeps !!
    On les voit installer le matos sur scène, ils ont des capuches avec des gros yeux qui s'allument !
    Cocasse à voir :)

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