jeudi 10 mars 2016

La Barbe ! (série en cours, volume 2)

Pas besoin d'avoir lu le Capital ou le Manifeste du Parti Communiste pour apprécier une belle barbe. Pas besoin non plus d'afficher ce fier attribut viril pour apprécier la musique de ceux qui le portent avec tant de fierté. Alors ? Vive la musique à poils et... Enjoie !

HoBo BLueS
Seasick Steve "Man from Another Time" (2009)
ou "Barbe à Blues"

C'est l'histoire d'un vieux bluesman sorti de nulle part et qu'une espèce de hype rattrape. On nous avait déjà fait le coup avec l'excellent RL Burnside (aujourd'hui disparu), on remet le couvert avec Seasick Steve, et le bonheur est de nouveau au rendez-vous. Mais un peu l'arnaque du communiquant parce que, en grattant un peu, on se rend compte que si Steve Wold (son vrai nom) a bien vécu à la dure dans de jeunes années comparables à un roman de Steinbeck, il avait alors depuis longtemps transité dans un vrai confort et une belle si confidentielle carrière qui le vit se produire sur scène avec de nombreux musiciens de blues établis, sympathiser avec une Joni Mitchell par bêcheuse pour deux sous où, suite à une formation d'ingénieur du son sur le tas se retrouver à mettre en son quelques artistes indépendants dont Modest Mouse. On est loin du hobo déniché au coin d'une rue, quoi, mais il faut dire que, musicalement, l'hypothèse était absolument crédible. Et donc on en vient à ce Man from Another Time, le quatrième opus de l'animal depuis son apparition discographique en 2004 conséquence de problèmes cardiaques qui le firent réaliser qu'il avait des choses à exprimer et pas forcément autant de temps qu'il ne le pensait pour le faire, celui qui le vit percer et se faire une vrai réputation internationale. Qu'y entend-on ? Un blues rauque et primitif, urbain désargenté ou paysan précarisé, pas de la musique bien polie et raffinée pour Bobo en mal de "Hobo thrill", reposant sur les bases mêmes du genre et dans laquelle l'influence d'un John Lee Hooker ou d'un Howlin' Wolf est évidente. Et les chansons qui vont avec parce qu'il faut le dire, Wold a le truc pour pondre un blues aussi immémorial que séminal qu'il soit électrique et slidé (Diddley Bo) ou simplement habité d'un banjo et de la voix délicieusement rocailleuse de son auteur (The Banjo Song), qu'il conjure des images du delta du Mississipi (Man from Another Time) ou de Chicago (Never Go West) . Bref, Man from Another Time, un album qui porte bien son titre, est chaudement recommandé à ceux qui aiment le blues, le vrai, recommandé.

1. Diddley Bo 3:50
2. Big Green and Yeller 4:13
3. Happy (To Have a Job) 3:06
4. The Banjo Song 3:30
5. Man from Another Time 3:13
6. That's All 4:38
7. Just Because I Can (CSX) 3:39
8. Never Go West 3:30
9. Dark 3:55
10. Wenatchee 3:52
11. My Home (Blue Eyes) 2:26
12. Seasick Boogie 5:20
13. I'm So Lonesome I Could Cry 5:01

Seasick Steve - vocals, guitar, banjo
Dan Magnusson - drums
&
Amy LaVere
- vocals

SEASICK STEVE

SoMBRe BaRBe
Steve Von Till "A Grave Is a Grim Horse" (2008)
ou "Down down down"

Quand il ne hurle pas sa race chez les hardcoreux progressifs de Neurosis, Steve Von Till (un amateur de Townes Van Zandt, un homme de bon goût donc) aime à sortir sa guitare acoustique et à exprimer son désespoir dans des albums hantés et intimistes dont A Grave Is a Grim Horse est le plus beau spécimen. Le plus beau spécimen parce que le plus abouti, celui où, délaissant la voix souffreteuse qui avait hanté ses deux précédents opus solitaire (As the Crow Flies et If I Should Fall to the Field) pour un chant plus mesuré, plus doux mais paradoxalement plus puissant, Von Till trouve aussi une écriture à la fois plus épurée et plus orchestré (on n'est pas à une contradiction près). Indéniablement, et nettement plus clairement que par le passé, l'influence de deux figures de la country/folk, puisque c'est essentiellement de ceci dont il s'agit, le précité Van Zandt mais aussi Johnny Cash qu'il n'est pas loin d'évoquer vocalement, est détectable mais heureusement pas envahissante. Parce que Von Till a de la personnalité à revendre, les chansons pour l'exprimer de la country and  western post-apocalyptique de la chanson titre d'ouverture à un recueilli et intimiste Gravity de conclusion en plus du talent d'un arrangeur certes minimaliste, ce qui colle parfaitement au style, mais néanmoins imaginatif et inspiré. Tout ceci nous donne un opus musicalement trainard et émotionnellement intense prouvant que, loin des cris du prédateur assoiffé de sang qu'est l'implacable Neurosis, il existe une vie musicale dont l'amateur de belle folk music se doit de surveiller les développements.

1. A Grave Is A Grim Horse 4:02
2. Clothes Of Sand 2:30
3. The Acre 3:28
4. Willow Tree 3:42
5. Valley Of The Moon 6:27
6. The Spider Song 3:25
7. Looking For Dry Land 6:42
8. Western Son 4:46
9. Brigit's Cross 4:12
10. Promises 3:06
11. Gravity 5:40

Steve Von Till - guitar, vocals, drums, organ, banjo, pedal steel guitar 
Desmond Shea - piano, vibraphone
Jeffrey Luck Lucas - cello

STEVE VON TILL

BaRBe éMouVaNTe
Ray LaMontagne "Trouble" (2004)
ou "In Folk He Trusts"

C'est en 2004 que nous découvrions le premier album de celui qui allait s'affirmer comme l'une des plus belles voix du renouveau folk rock étatsunien, Trouble du bien nommé Ray LaMontagne. Bien nommé parce qu'on l'imagine bien, avec sa barbe touffue et son look hors du temps, en musicien des Appalaches revenu d'entre les fantômes pour nous raconter son Amérique. Or donc, c'est d'une musique ancienne (immémoriale, oserait-on) dont il s'agit où la voix de Tim Buckley passée au papier de verre petit grain de Ray fait merveille. Sans artifice particulier (on admirera l'exemplaire discrétion de cordes soulignant sans jamais envahir), c'est essentiellement de bonnes chansons douces-amères qu'est composé cet inaugural long-jeu. De bonnes chansons qui, si elles sont un peu toutes confectionnées sous le même modèle, mid-tempo et mélodie émotionnelle, fonctionnent sur la simple foi d'une belle plume, d'une bonne voix et d'arrangement/production sachant servir cette musique franche et organique. Les meilleurs moments de la galette ? Un Trouble, la chanson, dont la douceur vous enveloppera tandis que la mélodie trustera votre occiput, la valse country à harmonica Narrow Escape où l'on a presque l'impression d'entendre le bois du feu de camp craquer, un charmant Hannah très bluegrass avec la participation vocale et musicale de la violoniste de Nickel Creek, Sara Watkins, ou un final en forme de ballade western bienvenue avec un All the Wild Horses épatant. Voilà, c'est Trouble, premier album de Ray LaMontagne qui a fait la carrière que l'on sait depuis, une carrière qui démarrait sous les meilleurs auspices avec cet excellent et recommandé opus.
 
1. Trouble 4:01
2. Shelter 4:36
3. Hold You in My Arms 5:06
4. Narrow Escape 4:39
5. Burn 2:54
6. Forever My Friend 5:44
7. Hannah 5:42
8. How Come 4:32
9. Jolene 4:10
10. All the Wild Horses 3:16

Ray LaMontagne - acoustic guitar, vocals, harmonica
Ethan Johns - Producer, engineer, mixing, string arrangements, additional guitar, drums, percussion, piano, bass guitar, harmonium
David Low - Cello
Julie Gigante - Violin
Phillipe Levy - Violin
Mark Robertson - Violin
Roger Wilkie - Violin
&
Sara Watkins
- Fiddle on "Hannah" and "Jolene"; background vocals on "Hannah"
Jen Stills - Background vocals on "Narrow Escape"

RAY LAMONTAGNE

WiSe BeaRD
Robert Wyatt "Dondestan" (1991)
ou "Barbe en Nuages"

Attention de ne pas confondre ce Dondestan et son pendant revisité. Si le second propose indéniablement des améliorations sur l'aspect technique de la chose (mixage essentiellement, quelques overdubs aussi par quelques amis de passage), il y perd de ce charmant quasi-amateurisme qui allait finalement si bien à l'art fragile et ouaté du sieur Wyatt. Ici Robert, livré à lui-même, si on ne compte pas la collaboration textuelle de son épouse, Alfreda Benge auteure de la moitié la plus poétique des paroles de l'opus (l'autre étant dédié aux préoccupation socio-politique d'un Wyatt plus que jamais concerné), ne fait pas autre chose que ce qu'il a inventé depuis l'obligatoire Rock Bottom soit sa propre musique à lui, cousine du minimalisme contemporain, du jazz et du rock progressif mais définitivement elle-même, incomparable et unique donc rien de surprenant sur Dondestan, on y trouve exactement ce qu'on y attendait, c'est une bonne nouvelle. D'autant plus que les chansons, le nerf de la guerre, sont au rendez-vous de l'évènement, comme à chaque fois avec Robert "le Barde à Barbe" Wyatt, serait-on tenté de dire. Présentement, dès un Costa dans les nuages, bien pourvu qu'il est par des nappes de synthétiseur, des percussions, une voix et une mélodie absolument typiques, on est happé par ce monde si particulier, si joliment fragile et instable, qui est celui du Mage. La suite ne démentant pas cette excellente impression d'ouverture (d'un Catholic Architecture en cathédrale de sons intimistes, d'un Worship tranquillement jazzy, d'un Shrinkrap nerveux et libre, d'un Left On Man doucement chaloupé, à abstraitement joueur Dondestan et son finale en queue de baleine, tout y est bon !), c'est avec confiance qu'on peut classer ce Dondestan dans l'excellent "body of work" d'un étoile un peu plus brillante que les autres. Grand !

1. Costa 4:39
2. The Sight Of The Wind 4:58
3. Catholic Architecture 5:10
4. Worship 4:50
5. Shrinkrap 3:52
6. CP Jeebies 4:04
7. Left On Man 3:31
8. Lisp Service 2:10
9. N.I.O. (New Information Service) 6:35
10. Dondestan 4:49

Robert Wyatt - voice, keyboards, drums, percussion

ROBERT WYATT

TeX-BaRBeS
ZZ Top "Antenna" (1994)
ou "Nouveaux Poils"

En quête de rachat après un Afterburner mi-cuit et un Recycler peu inspiré, les trois texans de ZZ Top changent de label, modifient l'équipe de mise en son (Billy partageant la barre avec l'historique Bill Ham) et produisent leur meilleur album depuis Eliminator en plus d'un clair retour vers des racines plus épurées, sans tout à fait abandonner les acquis moderniste des années 80 cependant, qui leur vont bien au teint. Et donc, ce numéro 11, cet Antenna qui n'a définitivement pas la réputation qu'il mérite, est une sacrée bonne galette de blues rock texan de référence. De référence historique serait-on tenter de dire parce que présentement, ce qui justifie sa promotion au rang de coproducteur, le sieur Gibbons a retrouvé la folie furieuse, la grinta de ses jeunes années plaquant riffs gras bien bleus et soli inspirés avec une classe et un aisance qui laissent pantois. Il faut dire aussi que les Tres Hombres, une équipe immuable se connaissant par cœur, ont le chic pour réemballer leur art de nouveaux oripeaux, restant toujours familiers de l'auditeur qui ne voudrait de toute façon pas autre chose (des Pincushion au goût du jour, single supra-efficace s'il en fut, des Breakaway en ballade larvée, des Fuzzbox Voodoo en bon gros blues qui tape et groove, de beaux blues lent à guitare qui peure comme Cover Your Rig, on en a déjà entendu et on en redemande !). A partir de là, la marge d'ajustement, ce qui fait qu'un Fandango est si supérieur à un Tejas alors que, fondamentalement, c'est de la même musique dont il s'agit, tient dans la qualité des chansons (excellente ici) et ce petit quelque chose de magique et si fugace qu'on appelle l'inspiration, un machin qui ne s'explique pas mais est présentement au rendez-vous. Original cet Antenna ? Certes non ! Glorieusement troussé par d'excellents artisans en mode "back to the roots", ça oui ! Recommandé.

1. Pincushion 4:33
2. Breakaway 4:58
3. World of Swirl 4:08
4. Fuzzbox Voodoo 4:42
5. Girl in a T-Shirt 4:10
6. Antenna Head 4:43
7. PCH 3:57
8. Cherry Red 4:38
9. Cover Your Rig 5:50
10. Lizard Life 5:09
11. Deal Goin' Down 4:06
12. Everything 3:54

Billy Gibbons – guitar, lead (1, 2, 4, 5, 7-10, 12) and backing vocals
Dusty Hill – bass guitar, keyboards, backing and lead (3, 6, 11) vocals
Frank Beard – drums, percussion

ZZ TOP
(cherchez l'intrus)

CoSMiC BeaRD
Moondog "More Moondog/The Story of Moondog" (1956/57)
ou "Avant-Barbe"

Primitif savant, avant-gardiste mystique mais suffisamment ludique et étonnant pour attirer les regards et les oreilles de ceux qui, à priori, sont rétif à l'exploration abstraite du son, Moondog est surtout un personnage extraordinaire dont il n'est pas inutile de rappeler quelques éléments biographiques pour lesquels, parce que c'est aussi long que c'est passionnant, je recommande chaudement aux anglophones l'excellent ouvrage bibliographique, The Viking of 6th Avenue. dont le titre est aussi le surnom de celui qu'on trouvait régulièrement entre la 52ème et 55ème rue de New York City pendant 20 bonnes années, de la fin des 40s à 1972, année de sa relocalisation en Allemagne (alors de l'ouest), sans que les passants médusés par l'apparition d'un aveugle hirsute vêtu d'une longue capte et portant lance et casque nordique n'ait la moindre idée du visionnaire musical qu'ils tenaient là. Bref, né en 1916, aveugle à 16 ans, passionné par les percussions dès son plus jeune âge mais s'étant surtout aguerri dans des écoles spécialisés pour jeunes aveugles, Louis Thomas Hardin (son vrai nom) a bourlingué, beaucoup appris par lui-même aussi, jusqu'à développer ses propres instruments, dont le trimba  qu'on entend sur ses deux premiers enregistrements "professionnels", pour le légendaire label Prestige qui n'hésitait pas, alors, à défricher l'avant-garde. Parce qu'avant-gardiste, Moondog l'est indéniablement, mais sans chichis, sans hyper-intellectualisation de la chose parce que, largement autodidacte et sensoriellement coupé du monde de la majorité, ce poète du son comme des mots (écouter le monologue qui clôt The Story of Moondog) développe sa propre grammaire faite tant d'une évidente maîtrise instrumentale que d'une naïveté qui rendent son audible enthousiasme tout à fait communicatif. Précisons qu'il s'agit là de "field recordings" des années cinquante saisis sur le vif, souvent à même le bitume de Big Apple et que, donc, la hi-fi ne doit pas être un prérequis de l'auditeur. En gros, audiophile, mon ami, passe ton chemin... Mais toi, toi avec la pupille qui vrille et la lèvre qui chevrote, toi qui a envie d'un vrai dépaysement des cages à miel, ne cherche pas plus loin camarades, ces débuts tardifs, la petite quarantaine, de l'énigmatique, passionné et passionnant Moondog sont pour toi !

- The Story of Moondog (1957)
1. Duet: Queen Elizabeth Whistle And Bamboo Pipe 0:55 
2. Conversation And Music At 51st St. & 6th Ave. (New York City) 1:42 
3. Hardshoe (7/4) 1:17 
4. Tugboat Toccata 2:26 
5. Autumn 2:10 
6. Seven Beat Suite (3 Parts) 2:16 
7. OO Solo (6/4) 2:25 
8. Rehearsal Of Violetta's "Barefoot Dance" 2:46 
9. OO Solo (2/4) 1:47 
10. Ostrich Feathers Played On Drum 0:29 
11. Oboe Round 1:08 
12. Chant 0:47 
13. All Is Loneliness 1:02 
14. Sextet (OO) 1:32 
15. Fiesta Piano Solo 1:48 
16. Moondog Monologue 8:26 
- More Moondog (1956)
17. Up Broadway 5:09 
18. Perpetual Motion 1:10 
19. Gloving It 1:32 
20. Improvisation 3:44 
21. Ray Malone Softshoe 3:22 
22. Two Quotations In Dialogue 0:46 
23. 5/8 In Two Shades 0:59 
24. Moondog's Theme 1:55 
25. In A Doorway 5:42 
26. Duet 2:28 
27. Trimbas In Quarters 1:49 
28. Wildwood 2:46 
29. Trimbas In Eighths 1:11 
30. Organ Rounds 2:03 

Moondog - keyboards, percussion, piano, voices 
&
Sam Ulano
- drums, japanese drum (The Story of Moondog)

MOONDOG

BaRBaCaNTa
Claudio Abbado "Verdi: Chore" (1975)
ou "Grands Airs"

Convenu ? Peut-être mais, avouez, les plus beaux chœurs de Giuseppe Verdi par Claudio Abbado et les musiciens/chanteurs de la Scala de Milan, on a fait pire. Parce qu'il y a une bonne raison pour laquelle ces "grands airs" sont toujours aussi populaires, ont si durablement marqué l'inconscient collectif, c'est qu'ils sont si mélodiquement forts qu'ils vous trustent le ciboulot sans la moindre résistance. Alors quand ces mélodies légendaires sont réunies en un seul et même disque, une sorte de Verdi pour les nuls, et interprétées par une aussi fine équipe, on ne peut que constater qu'on tient la une bien belle galette certes nettement plus destinés aux "newbies" du classique qu'au mélomane averti et qui constitue, par conséquent, une excellente introduction à l'œuvre lyrique d'un des compositeurs les plus marquants du XIXème siécle, avec, qui plus est, un final en beauté qui nous fait aussi sortir de l'aspect largement opératique de l'œuvre du nord-italien grâce à trois judicieux extraits de son éblouissant Requiem. Décidément, les travaux de vulgarisation de l'honorable maison Deutsche Grammophon sont les bienvenus, recommandé.

Nabucco
1. Act 1. Gli arredi festivi 5:12
2. Act 3. Va', pensiero, sull'ali dorate 4:23
Il trovatore
3. Act 2. Vedi, le fosche notturne 3:55
Otello
4. Act 1. Fuoco di gioia 2:44
Ernani
5. Act 3. Si ridesti il Leon di Castiglia 1:27
Aida
6. Act 2. Gloria all'Egitto 7:18
7. Act 3. O tu che sei d'Osiride 4:21
Macbeth
8. Act 1. Che faceste? dite su! 3:28
9. Act 1. S'allontanarono! 2:06
10. Act 4. Patria oppressa 6:15
I lombardi alla prima crociata  
11. Act 3. Gerusalem 5:17
12. Act 3. O Signore, dal tetto natio 3:58
Don Carlo  
13. Act 3/2. Spuntato ecco il dì d'esultanza 6:28
Un Un ballo in maschera
14. Act 1. Posa in pace 2:00    
Simon Boccanegra
15. Maria! Maria! / Viva Simon (Prologue) 2:17
Requiem
16. Dies Irae 2:24
17. Tuba mirum 1:54
18. Sanctus 2:42

Claudio Abbado - direction
Chœur du Théâtre de la Scala de Milan 
Orchestra du Théâtre de la Scala de Milan

GIUSEPPE VERDI

12 commentaires:

  1. La Barbe ! (série en cours, volume 2)

    Seasick Steve "Man from Another Time" (2009)
    - http://www2.zippyshare.com/v/kLh9Cu68/file.html

    Steve Von Till "A Grave Is a Grim Horse" (2008)
    - http://www2.zippyshare.com/v/wfU0UhtS/file.html

    Ray LaMontagne "Trouble" (2004)
    - http://www2.zippyshare.com/v/j0kZTtqV/file.html

    Robert Wyatt "Dondestan" (1991)
    - http://www2.zippyshare.com/v/QtgQv1f0/file.html

    ZZ Top "Antenna" (1994)
    - http://www2.zippyshare.com/v/NHLPJzbi/file.html

    Moondog "The Story of Moondog/More Moondog" (1956/57)
    - http://www2.zippyshare.com/v/ZR4Oj3TQ/file.html

    Claudio Abbado "Verdi: Chore" (1975)
    - http://www2.zippyshare.com/v/2KlbfP3F/file.html

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  2. L'intrus, c'est Billy Gibbons… il a un nom de singe !!!

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  3. T'es pas au bout..y'en a un paquet de gros poilu d'la gorge ;D
    Le dernier Gibbons solo .. j'ai était vachement déçu, et le nouveau Lamontagne est une fidélité merveilleuse.
    Moondog et Wyatt comme des piliers de marbre qui tiennent la charpente.

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    1. J'ai écouté le Gibbons solo, pas terrible (pour rester gentil avec un gars que j'aime bien). Pas écouté le LaMontagne dernier, par contre, j'y remédierait probablement un jour...
      Moondog & Wyatt : ABSOLUMENT !
      Merci de ton passage.

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  4. Je ne connais pas (encore) cet album de Steve von Till mais le dernier en date est très bien!

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    1. On est dans le même univers, tu ne seras pas déçu !

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  5. Autant la première série n'était pas trop de mon univers, là, quasiment tout me tente. D'ailleurs, à part le Wyatt, je n'en connais aucun. En priorité, je vais écouter Moondog (ça s'est de la réactivité!), Verdi, von Till parce que ton propos du disque a su piquer ma curiosité.

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    1. En tout cas, tu as compris l'effet de ton commentaire sur le volume 1 où tu avais deviné ZZ Top, Moondog et Wyatt, très fort ! Tu me diras ce que tu as pensé du Von Till, que j'adore, et du Moondog, qui continue de me fasciner.
      Merci de ton passage !

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  6. Paris ouverts pour le 3e volet:
    le farfelu Tom Zé? Daniel "OPN" Lopatin pour satisfaire les fans d'électro égaré ici? Robbie Basho guitariste oublié aux ragas souvent hallucinés? Zendik, autenthique guru (bien plus sympathique que son horrible compère barbu Charles Manson), auteur d'obscurs albums psychédélique quand il ne gérait pas sa secte texane? Isaac 'Black Moses' Hayes?

    (sinon, Moondog est en effet fascinant, sa musique et sa vie elle-même)

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