lundi 14 septembre 2015

Autour de la Vierge de Fer (1 Livre et 4 chapitres)

Le nouvel Iron Maiden était fort attendu. A l'occasion de sa parution, le Zornophage s'y intéresse et profite de l'opportunité pour revenir sur les activités hors-groupe de 5 de ses six membres (le 7ème étant ce fainéant de Dave Murray qui se contente très bien de son petit job pépère). Enjoie.

TouJouRS PLuS LoNG !
Iron Maiden "The Book of Souls" (2015)
ou "Chapitre 16"

Dans le petit monde du metal, un nouvel album d'Iron Maiden est toujours un authentique évènement, parce le groupe a marqué l'histoire de cette musique au point qu'on retrouve presque toujours des traces de leur fameux son dans chaque nouvel album, chez chaque nouveau groupe apparu. C'est dire si le retardé The Book of Souls, parce que Bruce était malade et que la décision fut prise d'attendre son rétablissement pour finaliser et sortir l'album, le 16ème opus des anglais, était attendu avec une impatience anxieuse.
Anxieuse parce que si The Final Frontier avait été une bonne nouvelle (après un Dance of Death et un Matter of Life and Death franchement trop en pilote automatique pour être pleinement satisfaisants), un album de retour en forme avec même quelques innovations dans un style pourtant immuable, le titre et la vilaine rumeur suggéraient qu'il serait peut-être le dernier... Et puis, 5 ans entre deux albums studio !, Iron Maiden ne nous avait jamais abandonné aussi longtemps. Enfin, fi de ces mauvais présages, avec 92 minutes, 11 titres dont trois aux épiques proportions (à eux trois dépassant la longueur d'un de leurs albums du début des années 80 !), revoilà Iron Maiden. Clairement, ceux qui craignaient de voir ces vénérables anciens s'adonner, une fois de plus, à leurs penchants progressifs verront leurs craintes confirmées. La nouveauté étant, en la circonstance, que le plus long, le plus radicalement orchestral et épique, soit l'œuvre, non d'un bassiste/leader pourtant habitué à l'exercice, mais bien de son frontman, Bruce Dickinson, qui ne nous avait délaissé l'excercice (mais dont on savait qu'il pouvait faire, voir Révélations et Powerslave, deux inoxydables classiques) et y joue même du... piano !
Et donc, on en vient au gras de la chose, à cette 16ème galette qu'on brûle de dévorer. Première constatation, la pochette (de Mark Wilkinson qui s'est fait connaître par ses travaux pour les progueux british de Marillion) est assez moche, assez peu spectaculaire aussi (ce qui pousse, du coup, à conseiller l'édition "Deluxe" avec son beau gros livret qui rattrape bien le coup, de vrais businessmen ces vieux metalleux !). Pas de réserve, par contre, concernant la mise en son qui est absolument flamboyante et toujours menée par le fidèle Kevin Shirley (ça dure depuis 15 ans et 5 albums, tout de même !) qui a, cette fois, su à saisir l'énergie live du groupe avec la précision d'une captation studio, son meilleur boulot pour les vétérans de la New Wave of British Heavy Metal, bravo.
Et donc, au "gras du gras", à la substantifique moelle de The Book of Souls, les chansons ! Parce que sans bonnes chansons, même avec le meilleur artwork, la meilleure production, la meilleur promotion même, tout ceci ne serait que du vent. Et donc, 11 chansons donc, 92 minutes, c'est du lourd, du massif. Une petite évocation "track by track" ne sera pas, du coup, inutile :
If Eternity Should Fail : l'habitude prise sur Final Frontier est reconduite ! Iron Maiden a décidé de nous étonner dès le tout début de ce Book of Souls. La fois d'avant c'était avec du tribal, là c'est Dickinson supporté par quelques théâtrales nappes de synthétiseur, étonnant, réussi aussi. Mais on sent que la bête est tapie dans l'ombre et, ça ne manque pas, elle débarque ! Bon, ça défouraille moyen mais c'est du bon Maiden, classique, avec la basse qui claque bien et Bruce qui vocalise comme il faut, plus aussi aigu et agressif qu'avant, c'est l'âge, mais de façon tout à fait convaincante. Et tant pis si ça patine un peu, si, dans leur prime jeunesse, ils auraient mené tout ça le pied sur l'accélérateur en un quart de temps en moins, l'excellent break solo, ouvert par Nicko, une première !, vient rappeler que ces gars-là possèdent leur formule à la perfection. C'est vrai, on a connu de meilleures entrées en matière, mais celle-ci se place dans les plus belles "post-classiques", et c'est signé Dickinson8/10
- Speed of Light : c'est le single, du bon gros heavy metal bien enlevé, un fondamental du catalogue de la Vierge de Fer, en somme. Le riff ferait penser à Enter Sandman ? C'est un peu vrai mais on s'y fait rapidement, d'autant que Bruce y chante bien, que le refrain accroche et que les interventions guitaristiques contribuent joliment à la tenue d'un ensemble rigoureusement classique signé d'Adrian Smith et de Dickinson. 7,5/10
- The Great Unknown : la grande inconnue ? Pas vraiment. Une longue intro avant l'explosion de rigueur, sur un bel égosillement de Bruce ceci dit, mais tout ça est exactement ce que les détracteurs reprochent à Iron Maiden, la stricte application d'une formule éprouvée ce qui, sans la flamme, sans la petite étincelle qui fait la différence, se laisse écouter sans déplaisir, certes, parce que tout y est, indéniablement, mais sans réel enthousiasme pour autant. 5/10
- The Red and the Black : c'est, à 13 minutes et demi, le premier des trois mastodontes de l'album, celui qu'Harris s'est jalousement réservé (sa seule composition solo de l'album, c'est à noter) et qui s'avère, sans surprise, d'un immense classicisme stylistique que ce soit dans sa structure ou dans sa mélodie. Quelque part entre Clansman et Heaven Can Wait (ces hohoho à reprendre en chœur), comme de bien entendu rehaussé d'un break solo qui prend son temps, c'est un morceau bien troussé dont on se dit, tout de même, qu'il ne nécessitait pas forcément cet étirement un poil excessif. Mais comme on ne s'y ennuie pas une seconde, on l'achève avec le sentiment qu'on aurait mauvaise grâce à rejeter une si belle composition simplement parce qu'elle vient flatter l'âme nostalgique de l'auditeur lambda des vétérans. 7,5/10
- When the River Runs Deep : du Maiden qui rocke ! Youpi. Le tempo est rapide, les guitares mélodiques et tranchantes (avec un petit quelque chose de Wasted Years, merci Adrian), la ligne de chant coule bien, retient bien l'attention sur un morceau résolument fun, de ceux qu'on aime à reprendre en chœur avec le groupe et pleins d'inconnus souvent chevelus lors de Grand-Messes métalliques bon-enfant. Et s'il n'est pas plus original que The Great Unknown, il est tellement mieux mené, tellement plus tout ce qu'on attend instinctivement du groupe et qui fait tant plaisir quand c'est réussi comme ici, qu'on ne peut qu'y adhérer. 8,5/10
- The Book of Souls : second morceau fleuve de l'album, celui qui donne son titre à l'album et son artwork d'inspiration Maya à son emballage, The Book of Souls est de la même veine d'écriture d'Iron Maiden (et de Steve Harris en particulier) que son épique devancier. Mais le bassiste, ici secondé de Jannick Gers à la composition, n'y produit pas, contrairement à la rumeur, l'héritier de Rime of the Ancient Mariner. De fait, The Book of Souls, du pur Harris en vérité,  s'avère être dans la droite lignée des To Tame a Land, Alexander the Great, Seventh Son of a Seventh Son et consorts, et vaut parce qu'il est mélodiquement réussi, jusque dans son inévitable break solo ici excellemment troussé. Comme, When the River Runs Deep juste avant, ça ne réinvente rien mais ça le fait. 7,5/10
- Death or Glory : comme on attaque la seconde galette, il faut redémarrer la machine, c'est le rôle qui incombe à l'efficace et percutant Death or Glory qui s'en sort d'ailleurs très bien sans aucunement innover mais en menant, à un train d'enfer, l'auditeur dans un de ces galops heavy dont le sextet a le secret, riff accrocheur, refrain héroïque et exhibitions guitaristiques incluses. Rien à signaler en somme, sauf le bonheur d'une écoute mettant à l'épreuve les cervicales de l'auditeur. 7,5/10
- Shadows of the Valley : c'est le retour du syndrome The Great Unknown, en encore un peu moins réussi, en vérité, un morceau en pilotage automatique pas exactement indigne mais tellement dérivatif de moult chansons passées, un vrai puzzle d'icelles, et pas assez porté par une mélodie qui n'accroche jamais vraiment, qu'on peine à entrer dans un trip si peu remarquable. 4,5/10
- Tears of a Clown : on a du mal à dire du mal d'un titre si plein de bonnes intentions, de nobles sentiments (il s'agit d'un hommage rendu à l'acteur Robin Williams qui nous a quitté l'an passé) mais, franchement, Tears of a Clown manque de cette étincelle qui en aurait fait plus d'une chanson de plus sur un album déjà bien chargé. Sa principale particularité ? C'est d'être le morceau le plus musicalement "light" de l'opus. Sinon, riffs, soli,  mélodies de chant (avec cependant un refrain qui surnage un chouia), peinent à créer l'évènement ce qui, dans un morceau d'Iron Maiden, ne laisse plus grand chose. Pas mauvais mais définitivement dans la moyenne basse de l'exercice 2015 avec tout de même l'avantage de ne pas traîner en longueur. 5,5/10
- The Man of Sorrows : dont la trompeuse homonomie ne doit pas nous le faire confondre avec le morceau de Dickinson en solo (sur Accident of Birth, juste retranché du The chez Bruce). Morceau au tempo lent dans une première partie aussi lourde que du Black Sabbath, il déboîte sur un mid tempo rampant assez inattendu couronné par un refrain bien troussé et, forcément, un break solo permettant à la triplette de six-cordistes de s'exprimer, plutôt bien en l'occurrence même si l'exercice aurait pu être resserré. Mais il n'y a pas la petite étincelle et, donc, au final, ça reste du Maiden assez anonyme mais pas désagréable, comme souvent avec les compositions de Dave Murray. 6/10
- Empire of the Clouds : dans la plus pure tradition d'Iron Maiden, ce n'est pas à chaque fois mais c'est souvent, la dernière case est dévolue à l'ultime épopée. Et quelle épopée !, dont, une fois n'est pas coutume, Dickinson en est l'auteur mais aussi, encore plus rare !, un des instrumentistes puisqu'il y joue du piano. Celle qu'on reconnaîtra désormais connue comme la plus longue, la plus progressive et la plus orchestrale des créations du répertoire du groupe, avec ses fières 18 minutes, est aussi, surtout !, le bébé de Bruce qui l'a, dit-on, pensée de A à Z. La première vraie bonne nouvelle est que le "gros bidule" ne ressemble à strictement rien qu'aient produit ces messieurs précédemment. La seconde est le contenu de ce qui à tous les atours du gros caillou précieux sur la couronne ciselée est à la hauteur de l'évènement et s'avère l'apothéose de cet album qui, sans elle, n'aurait pas provoqué le même enthousiasme critique. Parce que d'une intro qui prend son temps à un développement multi-parties entièrement réussi, d'une mélodie prouvant que Dickinson est plus qu'un simple vocaliste pour la formation, un élément central et indispensable de leur musique, avec donc toujours ce piano en élément mélodique central, c'est un tour de force de metal progressif d'un nouveau genre pour de vieux gars qu'on croyait coincés dans une sempiternelle redite de leurs moments de gloire passés. C'est indéniablement d'Iron Maiden dont il s'agit mais, pour la première fois depuis... pfui, Somewhere in Time (1986, osons !), le groupe y décide de vraiment tenter l'impossible, son mini rock-opéra, son Supper's Ready dirait-on, dans les limites du style exercé par ces messieurs, évidemment, mais tout de même, c'est bluffant, un triomphe même... En forme de piste pour un éventuel futur ? On est preneur ! 9,5/10
Tout ça nous fait ? Un Iron Maiden plus que correct, classique dans le style, prenant des libertés dans la forme, progressif mais ménageant quelques saillies costaudes, n'oubliant jamais d'où il vient aussi... Le travail de gens qui savent exactement où ils veulent aller et ce que leur public souhaite entendre. Et si The Book of Souls n'est pas une nouvelle révélation malgré les discrets mais efficaces ajouts orchestraux qui le peuple (ce serait plutôt la suite extrêmement logique d'un Final Frontier en probablement encore mieux réussi, donnons-nous le temps du recul critique), c'est une vraie bonne galette de heavy metal d'un groupe forcément en fin de parcours (dans 5, 10, 15 ans, fatalement) mais ayant plus que de beaux restes, Dickinson en particulier tout à fait remis de son petit pépin, encore quelque chose à dire et les moyens de l'exprimer... Pourvu que ça dure !
Bon, c'était long mais, comme nous l'a prouvé Iron Maiden avec The Book of Souls, plus c'est long, plus c'est bon !, alors pourquoi s'en priver ?

CD 1
1. If Eternity Should Fail 8:28
2. Speed of Light 5:01
3. The Great Unknown 6:37
4. The Red and the Black 13:33
5. When the River Runs Deep 5:52
6. The Book of Souls 10:27

CD 2
1. Death or Glory 5:13
2. Shadows of the Valley 7:32
3. Tears of a Clown 4:59
4. The Man of Sorrows 6:28
5. Empire of the Clouds 18:01

Bruce Dickinson – lead vocals, piano on "Empire of the Clouds"
Dave Murray – guitar
Adrian Smith – guitar
Janick Gers – guitar
Steve Harris – bass, keyboards, co-producer
Nicko McBrain – drums
&
Michael Kenney
– keyboards
Jeff Bova – orchestration

Après quelques écoutes de la "bête", j'ai fait une version edit de l'album avec également une modification de l'ordre des chansons qui restaient. Ca nous donne un album resserré à 7 titres et 66 minutes, une belle "bête" déjà !
The (shorter) Book of Souls
1. If Eternity Should Fail
2. When the River Runs Deep
3. The Red and the Black
4. Speed of Light
5. Empire of the Clouds
6. Death or Glory
7. The Book of Souls
Je le mets en lien alternatif pour les plus impatients... Enjoie.

IRON MAIDEN
(Adrian Smith, Nicko McBrain, Bruce Dickinson, Steve Harris, Jannick Gers & Dave Murray)

HaRRiS PReMièRe
Steve Harris "British Lion" (2012)
ou "Comment aurait-il pu en être autrement ?"

Album solo, side-project, nouveau groupe, British Lion est un peu tout ça. A vrai dire, à la nouvelle de la sortie de British Lion, on était un peu surpris. On imaginait mal Steve Harris, monomaniaque dirigeant d'Iron Maiden, aller s'aventurer hors du pré-carré qu'il a si précautionneusement construit depuis 1975. A partir de là, il n'est pas surprenant que cette première aventure "solitaire" se démarque notablement du son qui a fait la réputation, la gloire et la fortune de son leader, en attendre autre chose serait d'ailleurs pure perte.
En 10 titres et un peu plus de 52 minutes (une dose raisonnable pour un Harris dont le groupe principal s'aventure trop souvent dans de longuets exercices), il est évident que l'objectif principal de la galette n'était pas de se réinventer ou de tenter un "move" de carrière qui surprendrait les foules. Harris, cinquantenaire plus gentleman-farmer que vilain trublion, se fait visiblement ici, audiblement, plaisir et on comprend qu'après tant d'années vouées à une seule et unique entreprise, le besoin d'air se soit sentir, on s'inquièterait même si ça n'avait pas été le cas.
Musicalement, ceux qui espèrent retrouver ici des bribes de la Vierge de fer en seront pour leurs frais, tout juste y entend-t-on épisodiquement le slapping-sound si typique de l'instrumentiste-en-chef (on ne se refait jamais tout à fait) et un certain goût pour des structures de chansons « péri-progressives » en particulier sur un Up Against the World qui, plus musclé et « doubleguitarisé », n'aurait pas fait tâche dans les récentes productions du groupe, une bonne chanson, qui plus est. De fait, si on voulait absolument étiqueter cette musique, on lui collerait plus volontiers celle de Hard Rock que de Heavy Metal (même s'il en reste un peu) puisque elle affiche fièrement un maniérisme en directe descendance de Led Zeppelin, Deep Purple, Rainbow, UFO, Uriah Heep et quelques autres, qui, pour être évident, n'en devient pas envahissant, on regrettera juste le glissement AOR de fin de parcours (Eyes of the Young, une sorte de sous Bon Jovi et pire titre de l'album), qui fait un peu retomber le soufflé.
Côté « accompagnateurs », on se doit de faire mention de Richard Taylor, vocaliste que sauf erreur je n'avais jamais croisé, qui, s'il manque quelque peu de puissance, a un timbre rappelant Paul Rodgers pas désagréable du tout, si son apport à l'opus n'est pas exactement décisif, il se marie bien à l'ensemble, ne détonne pas et délivre même, sur les morceaux les plus calmes (voir la fin de Lost Worlds, par exemple) où son handicap se fait moins ressentir, quelques belles performances, c'est déjà ça. Autre sideman important, David Hawkins (co-producteur, co-compositeur de la quasi-intégralité des titres et aussi guitariste, clavier, choriste... n'en jetez plus !) est clairement l'autre pilier du projet et délivre des performances et des compositions où s'accouplent joyeusement classicisme et efficacité. Car, il faut bien le dire, si Harris s'est fait plaisir, il nous fait plaisir aussi avec un album sans fard, franc du collier, qui ne réinvente pas la roue mais s'écoute avec un vrai plaisir aucunement minoré par une production moderne (Kevin Shirley mixe) mais point trop « loud », ouf !
Bien sûr, c'est un peu de la musique de vieux mais, à l'instar du Wishbone Ash de l'an passé, des dernières productions de surprenante tenue d'Uriah Heep (pas comme le dernier Tygers of Pan Tang, quoi !), c'est de la musique de vieux dynamiques, content d'être là et de partager ces moments avec nous. Personnellement, je n'en attendais pas autant aussi, à la condition que vous n'espériez pas (ultime avertissement) de l'Iron Maiden (ou alors en vraiment plus « light »), il y a de fortes chance que vous ressortiez, comme moi, de l'expérience tout revigoré et curieux de voir si suite il y aura (c'est prévu !) parce que, clairement, ce Lion Britannique a un bon p'tit goût de reviens-y.

1. This Is My God 4:57
2. Lost Worlds 4:58
3. Karma Killer 5:29
4. Us Against the World 4:12
5. The Chosen Ones 6:27
6. A World Without Heaven 7:02
7. Judas 4:58
8. Eyes of the Young 5:25
9. These Are the Hands 4:28
10. The Lesson 4:15

Steve Harris – bass
Richard Taylor – lead vocals
David Hawkins – guitar, keyboards (all tracks except 5, 6 and 8)
Grahame Leslie – guitar (tracks 5, 6 and 8)
Simon Dawson – drums (tracks 2, 4 and 9)
Barry Fitzgibbon – guitar (tracks 5, 6 and 8)
Ian Roberts – drums (tracks 5, 6 and 8)
Richard Cook – drums (tracks 1, 3 and 7)

Steve Harris

TWiCe BaCK iN HeLL
Bruce Dickinson "Accident of Birth" (1997)
ou "Aux sources, tu reviendras"

Après avoir goûté au sirop de l'aventure solitaire au gré d'un side-project hard-rockant de première bourre, Tattooed Millionaire, d'avoir du coup lâché sa vierge de fer historique pour se lancer dans une carrière forcément plus ambitieuse.
Après une première étape originale mais suffisamment familière pour accrocher une partie des fans de son ancienne maison, l'excellent et toujours très recommandé Balls To Picasso, une seconde péri-grungesque incomprise qui mérite d'être réévaluée, Skunkworks (un vrai groupe auquel une maison tint à ajouter le rassurant patronyme de l'idole du heavy), si incomprise d'ailleurs qu'elle vida les salles et ne se vendit que marginalement, un échec avant tout commercial donc, le circonspect Bruce Dickinson décidait de revenir vers ce que les gens attendaient visiblement de lui : du Iron Maiden !
Bon, c'est un tout petit peu exagéré même si le cousinage est d'autant plus évident qu'il bénéficie des qualités guitaristiques et compositionnelles d'un autre ex-Iron Maiden en la personne d'Adrian Smith et, évidemment, de la performance vocale immédiatement familière d'un Bruce Dickinson revenu aux sources d'un heavy metal classique. Le reste du groupe, essentiellement le Tribe of Gypsies du producteur/co-compositeur Roy Z., une équipe déjà utilisée par Bruce sur Balls to Picasso, suivant avec un grand professionnalisme l'emballage général de l'opus.
Un opus qui, bien que motivé par un objectif commercial évident, tourne comme la belle usine à riffs, refrains accrocheurs et soli endiablés d'un heavy mélodique et racé collant idéalement à l'organe vocal d'Air Raid Siren (le surnom de Dickinson à son entrée dans Iron Maiden du fait de ses capacités à vocaliser suraigu) à commencer par l'impeccable Freaks et ses guitares presque thrashy qui ouvre le bal en beauté. La suite alterne tempérance et excitation, morceaux épiques et rafales bouillonnantes avec classe et efficacité, approchant parfois de si près l'ancienne maison (Taking the Queen en nouveau Prodigal Son ?, Darkside of Aquarius en défouraillage heavy mélodique avec doubles guitares) que le retour, qui ne tardera plus, parait inévitable. Mais ce n'est donc pas de simple clonage dont il s'agit, la plupart des titres, alimenté des gros riffs groovy et la production moderne de Roy, se démarquent suffisamment du modèle pour valider l'intérêt d'un Dickinson version "retour aux racines".
Exceptionnel ? Sûrement pas. Réussi ? Absolument ! Un pas dans le retour en grâce d'une ex-idole qui passera, sans surprise, par la case du concept album ambitieux, The Chemical Wedding, inspiré de William Blake) et l'obligatoire Brave New World de qui vous savez. Accident of Birth est un album recommandé, l'album accompli d'un rachat validé.

1. Freak 4:15
2. Toltec 7 Arrival 0:37
3. Starchildren 4:17
4. Taking the Queen 4:49
5. Darkside of Aquarius 6:42
6. Road to Hell 3:57
7. Man of Sorrows 5:20
8. Accident of Birth 4:23
9. The Magician 3:54
10. Welcome to the Pit 4:43
11. Omega 6:23
12. Arc of Space 4:18

Bruce Dickinson - vocals
Adrian Smith - guitar

Roy Z - guitar, mellotro, piano
Eddie Casillas - bass
David Ingraham - drums
&
Silvia Tsai
- violin ("Taking the Queen", "Man of Sorrows", "Arc of Space")
Rebecca Yeh - cello ("Taking the Queen", "Man of Sorrows", "Arc of Space")
Richard Baker - piano ("Man of Sorrows")

Dickinson/Smith
(1997/1998)

Bruce Dickinson "The Chemical Wedding" (1998)
ou "Heavy Concept"

C'est la suite des aventures de deux compères qui se sont bien retrouvés (Adrian Smith rejoignant Bruce comme sur Accident of Birth). Suivra un retour au bercail plus significativement lucratif, sans cynisme aucun, parce qu'artistiquement Dickinson et sa nouvelle équipe ne semblaient pas avoir besoin de ça.
Mais qu'en dit, très bien d'ailleurs, Cosmic Camel Clash sur le Webzine "Les Eternels" ? Voici : "Parfois il ne faut pas chercher à comprendre. Comment Tribe Of Gypsies, groupe de salsa-rock latino, a-t-il pu devenir un des meilleurs backing-bands de l’histoire du heavy-metal? Je ne le sais, mais toujours est-il que lorsque Bruce Dickinson a fait la connaissance de Roy Z et de son groupe en 1994 pour Balls To Picasso il avait déniché la poule aux œufs d’or. Ajoutant son compère Adrian Smith Le Classieux au line-up pour le transformer en Bruce Dickinson Band, l’homme avait mis sur pieds une des formations « non-officielles » les plus solides jamais rassemblées autour d’un chanteur d’exception. Et après un Accident Of Birth tonitruant, il remettait le couvert…
Accident Of Birth l’avait annoncé: le Dickinson nouveau faisait du heavy puissant, tout aussi mélodique que Maiden mais bien plus lourd et ne se refusant pas à aller lorgner vers le power thrashisant de temps à autres. Le maître à bord est Roy Z, toujours crédité à la production et qui coécrit avec Bruce la quasi-totalité de ses titres solo depuis Balls To Picasso. L’homme est passé depuis au premier plan grâce à ses productions prestigieuses (Helloween, Rob Halford…) mais à l’époque le monde découvrait son talent. Plus encore que celui d’Accident Of Birth, le son de Chemical Wedding est lourd et brut, à la fois cru et diablement moderne. Il se trouve pile à la limite entre heavy mélodique et power-thrash, combinant la clarté du premier genre à la puissance du second. Guitares et basse ronflent, la batterie claque, et le chant de Bruce est à l’avant juste ce qu’il faut. C’est tout simplement parfait.
Le livret de The Chemical Wedding attribue les soli joués à chaque guitariste. Et c’est la claque: tout le monde s’était focalisé sur le retour d’Adrian Smith mais c’est bien le niveau indécent de Roy Z qui impressionne à l’écoute. Ce dernier est un authentique shredder capable d’accélérations foudroyantes et de plans techniquement bien supérieurs aux standards maideniens (déjà assez élevés), et sa complémentarité est exemplaire avec un Smith dont le toucher bluesy et la capacité à balancer note qui tue sur note qui tue sont plus que jamais présents. Tant qu’on parle technique, citons en Casillas et Ingraham une des sections rythmiques les plus bétons du genre: la basse est peu démonstrative mais mine de rien très technique et inspirée, et le batteur enterre littéralement Nicko McBrain (dont il est grand fan) grâce à un jeu à la fois fin et puissant mais surtout très groovy. La totalité de sa prestation sur le légendaire "Book Of Thel" est à elle seule une leçon de feeling.
Parlons-en justement de "Book Of Thel": ce titre est une rareté, un accomplissement artistique, un de exemples de ce qu’un moment de grâce peut être. C’est un de mes titres heavy-metal préférés de tous les temps! De l’intro au couplet diaboliquement catchy, du bridge jouissif au refrain tubesque, c’est un régal sans fin. La partie centrale de fou furieux voit la totalité des musiciens balancer tout ce qu’ils ont dans le ventre: soli croisés, breaks de batterie, tout y est. Et quand Bruce se double (triple, quadruple…) pour un chœur gigantesque, c’est la contemplation. Cette chanson vaut à elle seule l’achat du CD (je ne rigole pas), mais le plus drôle c’est que The Chemical Wedding n’est pas l’album d’un titre! Profitant éhontément du talent de leurs musiciens et de la largeur du spectre de leur musique, le couple créatif Roy Z / Bruce Dickinson prennent un malin plaisir à balancer une ribambelle de pépites, toutes typées et variées au possible.
The Chemical Wedding sait enchaîner les ambiances: "King In Crimson" est un titre de power-heavy up-tempo dans lequel Dickinson explore toutes les facettes de son incroyable voix, alors que le title-track part dans des contrées étranges et hypnotiques dans le couplet, avant de délivrer un refrain surpuissant à déchaîner les stades (preuve disponible sur le live Scream For Me Brazil). "The Tower" est le titre qui rappelle le plus les années Maiden car il est fondé sur une excellente harmonie de guitares. Mais là encore la finesse de la batterie d’Ingraham comme la sobriété efficace de Casillas donnent à la compo un groove totalement étranger à Iron Maiden. C’était ce qui faisait la force d’"Accident Of Birth" que l’on retrouve ici: on pourrait déplorer l’absence de Steve Harris, c’est pour moi cette absence qui rend le Dickinson Band si intéressant. Exit les tics de composition d’Harris, on a donc droit à un heavy-metal bien plus varié que celui de la Vierge de Fer, tout en étant fondamentalement lié. On ose plus, on expérimente plus chez Dickinson que chez Maiden
Pas besoin de vous faire un dessin: cet album est pour moi un des tous meilleurs du genre. Prenez une des plus grandes voix du heavy, ajoutez une paire de guitaristes en état de grâce et une section rythmique de fous, faites-leur jouer une floppée de compos énormes et vous obtenez en toute logique un album d’exception. Ajoutez à la sauce un concept solide basé sur l’alchimie et l’univers de William Blake; peintre et poète (entre autres) anglais de renom et cet album devient carrément référentiel. Plus profond et fouillé qu’Accident Of Birth, The Chemical Wedding est particulièrement recommandé aux fans d’Iron Maiden frustrés par la tendance de leur groupe préféré à tourner en rond avec le temps. Ils découvriront une œuvre ambitieuse et estimable à plus d’un tire… A posséder pour tout fan de heavy qui se respecte.
"
J'aurais pas dit mieux !
 
1. King in Crimson 4:43
2. Chemical Wedding 4:06
3. The Tower 4:45
4. Killing Floor 4:29
5. Book of Thel 8:13
6. Gates of Urizen 4:25
7. Jerusalem 6:42
8. Trumpets of Jericho 5:59
9. Machine Men 5:41
10. The Alchemist 8:27

Bruce Dickinson — lead vocals
Adrian Smith — guitars, backing vocals
Roy Z — guitars, backing vocals
Eddie Casillas — bass guitar
David Ingraham — drums, percussion
&
Arthur Brown
— voice (tracks 5, 7, 13)
Greg Schultz — keyboards (track 4)

Dickinson/Smith
(a long time ago in a galaxy far far away...)

aVaNT-PouRPRe
Gillan "Magic" (1982)
ou "One Last Trick"

Album mineur, fin de parcours, l'opus de trop... Nombreux sont ceux qui traînent Magic, ultime album de Gillan-le-groupe avant que Ian ne s'en aille rejoindre Black Sabbath, dans la fange sous prétexte que l'ex-vocaliste de Deep Purple n'y égale pas les heures de gloire de sa précédente formation (ce qu'il ne fit que très ponctuellement de toute façon).
Comme à l'impossible nul n'est tenu, on n'en voudra pas trop à Ian Gillan et ses accompagnateurs du moment (au nombre desquels on retrouve le futur Iron Maiden, Jannick Gers en jolie forme guitaristique et le claviériste Colin Towns) de n'avoir réussit à produire, en l'occurrence, qu'un bon album de hard rock certes daté 80s, et qu'on ne conseillera donc pas aux jeunots qui voudrait découvrir Gillan-le-groupe, mais qui vaut par ses quelques très bons moments (What's the Matter, Bluesy Blue Sea, judicieusement placés en début de sélection mais qui ne sont pas, rassurez-vous, les seuls) du moment qu'on est pas trop regardant sur le reste qui laisse, c'est vrai, souvent à désirer et tire trop sur une pop/rock vaguement hard typique de son époque qu'on aime en général à éviter (Long Gone).
La version Edsel ici présente, généreusement bonussée (pas que de perles mais la collecte demeure honnête et relève même des quelques fadeurs de l'album notamment sur quelques hard-rockers particulièrement bien troussés) et correctement remasterisée agréera ainsi aux envies nostalgiques de quarantenaires amateurs de hard rock pas trop agressif et des feulements si immédiatement reconnaissables de Gillan qui même en petite forme, comme ici, reste un monument du hard rock.

1. What's The Matter 3.31
2. Bluesy Blue Sea 4.51
3. Caught in a Trap 3.35
4. Long Gone 3.57
5. Driving Me Wild 3.01
6. Demon Driver 7.16
7. Living A Lie 4.25
8. You're So Right 2.55
9. Living for the City 4.28
10. Demon Driver (reprise) 0.44
Bonus
11. Breaking Chains 3.28
12. Fiji 5.21
13. Purple Sky 3.24
14. Helter Skelter 3.26
15. Smokestack Lightning 4.08
16. South Africa 4.03
17. John 4.44
18. South Africa (12" extended version) 7.18

Ian Gillan – Vocals, Harmonica
Janick Gers – Guitar
Colin Towns – Keyboards
John McCoy – Bass guitar
Mick Underwood – Drums

Jannick Gers

Le RéGioNaL De L'éTaPe
Trust "Marche ou Crève" (1981)
ou "Hard in France"

Troisième album et troisième batteur pour les incontestables leaders du hard'n'heavy hexagonal des années 80 avec, cette fois, le futur Iron Maiden Nico McBrain que le groupe échangera avec les britanniques récupérant Clive Burr sur leur album suivant... J'espère que vous suivez.
C'est, sinon, à une formation stable qui s'avance, les quatre autres étant reconduits en comparaison avec Répression, avec une ambition d'autant plus grande qu'ils sortent de ce qui restera, ce qu'ils ne savent pas encore, le plus beau triomphe, commercial comme artistique, de leur discographie. Parce que si Marche ou Crève est indéniablement un bon album, il n'atteint pas les sommets d'inspiration et de rage de son glorieux devancier, la faute à une sélection de chansons moins décisive mais, aussi, à une énergie plus aussi frontalement au rendez-vous. Ceci dit, pris comme une entité propre, ça reste une belle machine de guerre d'autant que, enfin !, Trust a un batteur au niveau ce qui n'échappera pas à Steve Harris qui n'en est toujours par revenu.
Dopé par ce moteur double turbo, Bernie et Nono n'ont plus qu'à poser leur "petite affaire" pour que le bon temps soit bien roulé, oh yeah ! Parce qu'il y a tout ce qu'on attends de Trust sur cet opus, du sociétal (La grande illusion, Répression, Marche ou crève), du purement politique (La junte, Misère, Les brutes, Les templiers), la suite non officielle d'Antisocial (Certitude... Solitude...), et évidemment un poignant hommage à un ami parti trop tôt (Ton dernier acte, pour le pote Bon Scott) en forme de beau blues triste bien vocalisé par un Bernie audiblement ému mais toujours rageur, l'injustice sans doute... Bien sûr, le répertoire est émaillé des inimitables riffs, de l'immédiatement reconnaissable son de Nono qui, avec son désormais frère ennemi de vocaliste est l'âme des parisiens. Certes, toutes les chansons ne sont pas d'un égal bonheur et on sent, au détour d'un refrain péri-radiophonique, ce qu'il adviendra bientôt de la formation (l'ambition du 4ème, le rock presque lambda du 5ème), en ceci, Marche ou Crève, dernier grand classique (si pas le plus grand d'iceux), pièce de conclusion d'un triptyque original presque parfait, est déjà un album de transition.
Bref, si ce n'est pas Répression, c'est tout de même de la crème du hard'n'heavy de chez nous dont il s'agit, un album qui plus est bien mis en son par un Tony Platt qui s'occupera bientôt des excellents Dogs (l'indispensable Too Much Class for the Neighbourhood). Recommandé.

1. La grande illusion 5:45
2. Le sauvage 3:52
3. Répression 3:57
4. La junte 4:50
5. Misère 3:00
6. Les brutes 5:50
7. Certitude... solitude... 4:00
8. Marche ou crève 3:56
9. Les templiers 3:12
10. Ton dernier acte 5:12
(tout l'album en écoute)

Bernie Bonvoisin - chant
Norbert Krief - guitare
Moho Chemlakh - guitare
Yves Brusco - basse
Nicko McBrain - batterie

Nicko McBrain

Un look qui fait déjà des émules !

15 commentaires:

  1. Autour de la Vierge de Fer (1 Livre et 4 chapitres)

    Iron Maiden "The Book of Souls" (2015)
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    version "courte" (edit by Zorno)
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    Steve Harris "British Lion" (2012)
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    Bruce Dickinson "Accident of Birth" (1997)
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    Bruce Dickinson "The Chemical Wedding" (1998)
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    Gillan "Magic" (1982)
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    Trust "Marche ou Crève" (1981)
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  2. Super sélection. Manque un disque de Paul Paul Di'Anno !

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    1. Non môssieu Richards, il ne manque pas de Paul DiAnno puisqu'il ne fait pas partie de cette mouture d'Iron Maiden. Par contre, Dave Murray a son zéro pointé parce qu'outre des apparitions avec Adrian Smith (un solo sur le Welcome to the World de Psycho Motel) et le Rhythms of the Beast de Nicko, monsieur n'est pas très friand d'échappées belles.
      Sinon, merci. Curieux de savoir ce que tu auras pensé de The Book of Souls.

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    2. N'empêche que les deux premiers Iron Maiden sont quand même des sacrés morceaux !

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    3. Ce n'est certainement pas moi qui dirais le contraire ! \m/

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  3. Faudra un jour que je tente le tout premier Maiden. Et je vais tacher de tester le morceau phare Empire of the Clouds histoire de découvrir ce que ça donne du Maiden à 9.5/10... ^-^

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    1. Tiens, c'est une idée ça ! Ca pourrait faire partie d'un thème genre "les premiers albums de légende" ceux où le style d'un groupe est déjà totalement là. Je vais m'y pencher.
      Tu me diras pour Empire of the Clouds mais il faut dire que le 9,5/10 vient d'un mec qui a grandi avec ce groupe. ;-)

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  4. Cela fait quelques jours que je picore dans ce disque un poil long. j'ai le grand avantage (?) de ne pas connaitre les Maiden, alors l'oreille est neuve. Je dois dire que j'aime bcp. Les chansons se dévoilent comme il faut. Pas de titre faible excepté les larmes du clown (les Everly ou je ne sais plus qui avaient déjà sorti un titre éponyme assez chiant lui aussi..). J'ai donc profité de ton explication d'album pour réécouter en te lisant (et pas en diagonale promis..) et par contre par trop d'accord avec ton analyse des Ombres dans la vallée "trip si peu remarquable", moi j'y entends des envolées lyriques du plus bel effet. Donc je rétablis la note à 7.5/10. je sens que je vais allez voir vers les vieux albums s'ils sonnent bien eux aussi. Un en particulier ? Merci pour le trust. PS: je suis venu à écouter ce disque à cause de la pochette que je trouve belle, comme quoi...Ph

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    1. Un album en particulier ? Deux mon Shadok, un par chanteur ayant marqué l'histoire du groupe donc Killers, parce qu'il est aussi bon que le premier mais plus pro dans le son, et Piece of Mind (plutôt que Number of the Beast parce que j'aime le risque !) pour ses deux excellents singles, ses deux beaux morceaux épiques... et le reste ! ^_^
      A+

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    2. Tout d'abord Killers : je trouve que la paire Basse-Batterie est tout simplement ébouriffante. Je l'ai écouté 3 fois (tes 2 recommandations, d'ou le délai de réponse...) mes titres préférés sont Murders In, Another Life & Prodigal Son. Et maintenant Piece Of Mind : Le chant est d'une incroyable perfection, et le duo Basse-Batterie encore plus fort je pense. Donc tu déduits que j'ai aimé. J'ai même acheté en prix spécial le cd Number of the beast que je n'ai pas encore écouté assez souvent pour faire un CR fiable. Merci, et si tu en as d'autres comme ceux-ci...Ph

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    3. Ben... T'as le reste du catalogue d'Iron Maiden de la période classique. le premier, Iron Maiden, le 4ème, Powerslave, le 5ème, Somewhere in Time et, éventuellement, un ton en dessous quand même, Seventh Son. 1 et 4 en priorité.
      Plus tard, Brave New World, l'album du retour de Bruce, est une vraie belle réussite, un peu l'îlot miraculé d'une discographie un peu en berne... Mais ce n'est toujours pas du niveau des classiques et ça ne le sera plus jamais, soyons réalistes. Enfin, le dernier me plait toujours avec les restrictions citées. A leur âge, c'est déjà proche du prodige !

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    4. Pense aussi à tester l'Accident of Birth de Dickinson, du bon metal à la Maiden modernisé.

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  5. Moi je ne preche que par et pour les deux premiers Iron Maiden, apres le depart de DiAnno j ai decroche. Comme quoi ca fait un bail!
    Thierry

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  6. Au fait, je n ai jamais rien vu sur Shaking Street et specialement Solid as a rock que je cherche depuis longtemps. enfin cela dit en passant comme ca! :-)
    Merci pour ce blog qui fait parti de mon top 5 avec les bruits magiques et Keith Michards d ailleurs.
    Thierry

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    1. Ha bon, il existe encore des gens qui pensent qu'Iron Maiden ne vaut qu'avec Paul ? Attention, j'adore DiAnno et ce qu'il a apporté mais, tout de même, s'arrêter là est se priver de vrais sommets.
      Et non, tu n'as rien vu de Shakin' Street. Pourquoi ? Parce que je n'en ai pas, parce que ce que j'avais écouté à l'époque (un vinyle emprunté à un pote) ne m'avais pas convaincu.
      Et merci pour ton passage et tes compliments ! ^_^

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