mardi 8 mars 2016

La Barbe ! (série en cours)

Ultime attribut mâle d'un métrosexuel revirilisé, la barbe est à la mode. En musique, ça fait longtemps que ça dure mais, chut !, comme nous fait signe le grand Charles (Darwin !), c'est un secret à ne pas éventer ! Enjoie !

CHaRLeS, MaGNe
CharlElie Couture "ImMortel" (2014)
ou "Pas Mort !"

Couture avec Biolay ? Deux univers qu'on n'imaginait pas, à priori, être compatibles... Sauf que le vieux, CharlElie, a une jolie plume dans laquelle le jeune, Benjamin, sait puiser des trésors de mélodies. Et donc Immortel, dernier cru en date d'un de nos vénérables anciens (comme le temps passe !), son dix-neuvième, trois longues années après le semi-échec de Fort Rêveur, est, youpi !, une vraie belle réussite ! Or donc, CharlElie a pris son temps, et ce fut une excellente idée qui débouche sur une collection de chansons personnelles, souvent douces-amères qui, traçant toujours une route péri-étasunienne puisque telles sont les influences fondamentales du lorrain, bénéficient d'arrangement mesurés et finauds et d'une mise en son absolument parfaite (les deux signés Biolay, bravo !). Et ainsi, d'un rêveur L'amour au fond en forme de country rock un brin pop mais surtout très cool, d'un reggae bien senti et bien balancé (La Dernière Heure), d'un petit coup de folk bien orchestré et presque enfantin (Mifasolitude), d'un bon gros rock à saxo baveux (Broken), etc. (parce qu'on ne va tout de même pas faire toute la tracklist, hein !), à  un French Man in New York, petit instrumental bluesy/jazzy de conclusion en points de suspension (parce qu'on attend fermement la suite), non seulement CharlElie exploite tous ses possibles mais, surtout !, les magnifie offrant ainsi son plus bel opus depuis le toujours recommandé Casque Nu, en plus diversifié, cette fois. En bref et en résumé, si ImMortel (I'm Mortel ?) n'est pas un retour en fanfare, parce que Couture n'est jamais parti, c'est un splendide rappel qu'on tient bien là, plus que jamais, un artiste d'exception.

1. L'amour au fond 3:19 
2. La Dernière Heure 3:26    
3. Mifasolitude 3:22    
4. Broken 3:47  
5. Méchante Envie 4:03  
6. L'Autre Côté (Avant L'Ivresse) 3:49  
7. Be An Artist 3:24  
8. La Comédienne (Bipolaire) 3:32  
9. Mon Ami Pierrot 3:09  
10. J'Ai Des Visions 3:21  
11. Le Vieil Homme #2 2:57  
12. A French Man In New York 3:01

CharlElie Couture - voix, sifflement, Wurlitzer, Rhodes, piano
Benjamin Biolay - claviers, synthés, trombone, Hammond, Mellotron, violon (12)
Nicolas Fiszman - basse, clavinet, guitare
Karim Attoumane - guitare
Didier Limbour - saxophone, flûte
Denis Benarrosch - batterie, percussions
Marc Steylaerts, Bart Lemmens - violon (3, 5, 6, 10)
Philippe Allard - alto (3, 5, 6, 10)
Karel Steylaerts - violoncelle (3, 5, 6, 10)
Raphaëlle Germser - chœurs (3)
Yamée Couture - comédienne bipolaire (8)

CHARLELIE COUTURE

HiRSuTe iN N.y.
Jamie Saft "Borscht Belt Studies" (2011)
ou "ZZ Saft"

Ceux qui suivent John Zorn connaissent le claviériste/pianiste hirsute qui l'accompagne régulièrement. Ils savent aussi qu'il s'appelle Jamie Saft et a quelques jolis albums à son palmarès (on citera son hommage à Bob Dylan, "Trouble", son interprétation du Songbook II Masadien de John Zorn, "Astaroth", ou le quasi-metal "Black Shabbis"). Evidemment, ses activités de sideman ne lui laissent que ponctuellement le loisir de se concentrer sur son propre répertoire comme c'est heureusement le cas ici. La vraie surprise, pour un musicien naviguant habituellement en heavy dub et chaos avant-garde contrôlé, c'est de le découvrir si apaisé... Mais pas moins turbulent. Si la sélection ici présentée est globalement plus calme et mélodique qu'à l'accoutumée, elle n'en demeure pas moins d'une excellente et surprenante qualité. De la douce mélopée jazz klezmérisé d'ouverture ("Issachar") à la pièce classique (contemporain) au piano seul qui la suit ("Hellenville), on sait d'emblée que l'ami Jamie nous a concocté quelque cchose d'unique et qui s'annonce passionnant. La suite ne contredit pas ces espoirs et la participation du clarinettiste Ben Goldberg sur 6 des 11 titres s'avèrent un énorme plus que ce soit pour le versant contemporain (majoritairement représenté ici) ou celui jazz de la chose. Il faut évidemment mentionner l'impeccable section rythmique qui accompagne les plus secoués des titres de ce Borscht Belt Studies (un petit tiers). Larry Grenadier (contrebasse) et Craig Santiago (batterie) nous offrent un très bel exercice de nuance et de retenue, juste ce qu'il fallait à ces compositions gracieuses et spirituelles. Jamie Saft est, avec Koby Israelite, le plus intéressant des jeunes artistes de la "jewish jazz scene" initiée par John Zorn et son non-profit label, Tzadik, ne ratez pas l'occasion de vous plonger dans son art en commençant par ce Borscht Belt Studies, il le mérite vraiment.

1. Issachar 5:15
2. Hellenville 3:52
3. Darkest Arts 3:30
4. Pinkus 5:13
5. The Pines 3:29
6. Darash 4:13
7. Solomon County 6:54
8. Jews for Joseph (Maneri) 7:01
9. Kutshers 4:34
10. Azulai 3:44
11. New Zion 4:58

Jamie Saft - piano, Fender Rhodes
Ben Goldberg - clarinet (tracks 1, 3, 4, 6, 8 & 10)
Larry Grenadier - bass (track 11)
Craig Santiago - drums (track 11)

JAMIE SAFT

BaRBaPaPa
Leon Russell "The Best of Leon Russell" (2011)
ou "Slideshow"

S'il est surtout connu pour ses excellents services en tant que sideman de luxe (avec George Harrison, Gram Parsons, Elton John, Eric Clapton, Joe Cocker, les Rolling Stones et même Barbara Streisand ou Frank Sinatra), la carrière solo de Leon Russell se doit de ne pas être oubliée. Alors un bon Best Of pour ceux qui en douteraient ? Une excellente introduction à une des plus belles barbes de la musique mondiale en général et de la musique américaine en particulier. Et, de fait, c'est à une belle ballade américaine que nous convie ce Best Of survolant rapidement mais utilement la carrière du monsieur du Concert for Bangladesh (dans un énorme medley Jumpin' Jack Flash/Youngblood) à son album de 2010 en duo avec Sir Elton (If It Wasn't for Bad) couvrant peu ou prou tous les styles que le pianiste/chanteur honora de son intérêt (du blues à la country en passant par le rhythm and blues, le rock et la folk music) et proposant même un excellent duo en forme de reprise d'Elvis transcendée (Heartbreak Hotel) avec nul autre que cet vieux bandit de Willie Nelson. Bref, en 66 minutes et 16 titres voici une extrêmement bien fichue introduction à un artiste méritant plus d'attention qu'il ne lui en est habituellement prêté dans notre pays.

1. Tryin' to Stay 'Live 2:50    
2. Shoot Out on the Plantation 3:10    
3. If It Wasn't for Bad 3:43
4. A Song for You 4:08    
5. Hummingbird 4:00    
6. Tight Rope 2:59    
7. Delta Lady 4:02    
8. Stranger in a Strange Land 4:01
9. It's a Hard Rain's A-Gonna Fall 5:08    
10. This Masquerade 4:22    
11. Out in the Woods 3:35    
12. If I Were a Carpenter 3:50
13. Heartbreak Hotel 3:00
14. Lady Blue 3:31    
15. Back to the Island 5:25    
16. Jumpin Jack Flash/Youngblood 10:39

LEON RUSSELL

BaRBe Qui CHeRCHe
Iron and Wine "Kiss Each Other Clean" (2011)
ou "Indie Beard"

Si Sam Beam et son Iron and Wine étaient connus pour une folk désossée et plutôt lugubre (quoique pas sans ses salvatrices éclaircies), la mue "hi-fi" entamée avec le prédécesseur du présent (The Shepherd's Dog) est ici pérénisée sur tout un album, le d'ailleurs très réussi Kiss Each Other Clean. Pas, ceci dit, que Mister Beam ait pour autant découvert la recette du bonheur universel, sa musique reste indéniablement habitée d'une noirceur dont on ne voudrait d'ailleurs pas le voir se départir totalement, juste que cette fois-ci les petit plats ont été mis dans grands et la déco notoirement modernisée. C'est ainsi qu'Iron and Wine nous offre un album d'indie pop/rock raffiné où des éléments électroniques, des chœurs délicats et, plus généralement, l'intervention de nombreux invités venu porter, chacun, leur petite pierre à l'ambitieux édifice qui tout en restant absolument typique des thèmes et de la faconde mélodique de son auteur sait trouver de nouvelles pistes dans une carrière qui commençait à tourner en rond. Hélas, Beam ne se tiendra pas à ces excellentes dispositions et préfèrera, dès l'album suivant (Ghost on Ghost) revenir à une mise en forme plus académique. Reste donc deux albums dont Kiss Each Other Clean, une galette sans la moindre fausse note, est la plus réussi de ce diable de barbu qui, quand il veut... Chaudement recommandé évidemment.
 
1. Walking Far from Home 4:47
2. Me and Lazarus 3:03
3. Tree by the River 3:58
4. Monkeys Uptown 3:48
5. Half Moon 3:16
6. Rabbit Will Run 5:30
7. Godless Brother in Love 3:50
8. Big Burned Hand 4:12
9. Glad Man Singing 4:40
10. Your Fake Name Is Good Enough for Me 7:01

Sam Beam
&
Joe Adamick
, Justin Amelsch, Thomas Bartlett, Jim Becker, Stuart Bogie, Rob Burger, Tim Coffman, Brian Deck, Nate Lepine, Matt Lux, Ben Massarella, Sarah Simpson, Chad Taylor

SAMUEL BEAM

BaRBe-HaRDe
Valient Thorr "Stranger" (2010)
ou "Brutes Hirsutes"

Du Heavy Metal à poils, ça vous tente ? Un truc aussi brutal que Motörhead, aussi fun que l'Iron Maiden des deux premiers albums, aussi speed qu'un jeune Metallica ? Alors ne quittez pas, je vais vous entretenir de petits gars qui font exactement ça ! Et même un peu plus parce que, franchement, dans le genre rétro-moderniste, Stranger, leur 5ème opus, se pose un peu là. Rétro parce que, indubitablement, tout ce qu'on y entend peu être tracé vers quelques grands anciens (voir les trois précités mais de nombreux autres aussi), mais moderne parce que glissant quelques savoureuses surprises (un petit coup de flamenco rock par ci, un ralentissement psychédélique par là) et, surtout, un groove et une crasse graisseuse très stoner metal qui marque cette musique comme appartenant fermement au 3ème millénaire. Alors, c'est vrai, tout n'est pas exactement idyllique dans ce tableau, il y a deux ou trois chansons qui ne sont pas au niveau d'excellence du reste de la galette (surtout vers la fin, l'instrumental de batterie The Recognition et le très quelconque Without Hope Without Fear qui le suit, on s'en serait passé), la production, crue mais heureusement claire, vous donne parfois une impression d'amateurisme dommageable mais, dans l'ensemble et avec, on se doute, un budget assez réduit Valient Thorr est parvenu à fomenter un Stranger qui contentera les anciens dans leurs aspirations nostalgiques comme les jeunes à la pointe d'un "southern metal" dont on tient là un des plus beaux fleurons. En un mot comme en mille ? Rcommandé !

1. Gillionaire 3:02
2. Sleeper Awakes 3:16
3. Disappearer 3:08
4. Double Crossed 4:19
5. Night Terrors 4:51
6. Sudden Death Is Nothing 4:34
7. Woman in the Woods 3:01
8. Vision Quest 3:30
9. Habituary 3:15
10. The Recognition 1:16
11. Without Hope, Without Fear 3:36
12. Future Humans 3:26

Dr. Professor Nitewolf Strangees - Bass
Lucian Thorr - Drums
Voiden Thorr - Guitars
Eidan Thorr - Guitars
Valient Himself - Vocals

VALIENT THORR
(et l'imberbe)

BaRBe en FuSioN
Hermeto Pascoal "Slaves Mass" (1977)
ou "Barba Brasileira"

Si vous cherchez un maboul capable de pousser la musique brésilienne dans ses retranchements, de lui offrir un panorama à la lisière de l'avant-garde et du jazz, ne cherchez pas plus loin que ce Slaves Mass de l'hirsute Hermeto Pascoal, un type dont la carrière n'a pas exactement été un feu d'artifice, même s'il a sorti d'autres très bons albums que celui qui nous intéresse présentement, un authentique sommet de prospective carioca. Le tour de force, parce que c'en est un, indéniablement, s'installe tranquillement sur un Mixing Pot qui, commençant tout en douceur, atteint bientôt d'inespérés sommets mélangeant bossa, jazz et aventurisme en un tout baladin, décontracté mais néanmoins puissant qui fonctionne à merveille. La suite est à l'avenant de cette très réussie entrée en matière avec, pêle-mêle et dans le désordre, une minimaliste et drolatique dédicace à Cannonball Adderley (Cannon), un jazz sensuel et chaloupé (Cherry Jam), un tribalisme bienvenu (Slaves Mass) ou un délire pianistique entre classique, samba et jazz (Just Listen) qui rythment une galette multiple et réussie. Il faut dire qu'Hermeto a aussi su s'entourer, conviant à son banquet des pointures brésiliennes et américaines telles que Flora Purim, Ron Carter, Chester Thompson ou Alphonso Johnson qui, entièrement dévoués à la cause de leur "patron" de l'occasion apportent chacun leur pierre à ce précieux édifice. Facile tout ça ? De temps en temps mais pas toujours les dérapages contrôlés étant foison, et puis là n'était pas le propos de toute façon. Faire bouger, évoluer, dynamiter des racines qui sont siennes à l'aulne d'une imagination débridée, c'est ce que propose ce Slaves Mass ô combien réussi et recommandé.

1. Mixing pot (Tacho) 9:18
2. Slaves mass (Missa dos escravos) 4:19
3. Little cry for him (Chorinho para ele) 2:11
4. Cannon (Dedicated to Cannonball Adderley) 5:20
5. Just listen (Escuta meu piano) 7:08
6. That waltz (Aquela valsa) 2:46
7. Cherry jam (Geléia de cereja) 11:45
Bonus
8. Open field (Campo aberto) 4:25
9. Pica pau (Take 1) 14:20
10. Star trap (Part 2) 15:45

Hermeto Pascoal: piano, keyboards, clavinet, melodica, soprano sax, flutes, acoustic guitar, twelve strings guitar and vocals (in "Cannon")
Flora Purim: vocals (in "Slaves mass" and "Cannon")
Airto Moreira: drums (all tracks except "Mixing pot", "Pica pau" and "Star trap"), percussion and vocals (in "Cannon")
Chester Thompson: drums (in "Mixing pot", "Pica pau" and "Star trap")
Ron Carter: acoustic bass (all tracks except "Mixing pot", "Pica pau" and "Star trap")
Alphonso Johnson: electric bass (in "Mixing pot", "Pica pau" and "Star trap")
Raul de Souza: trombone and vocals (in "Cannon")
David Amaro: electric guitar, acoustic guitar and twelve strings guitar
Hugo Fattoruso: vocals (in "Cannon")
Laudir de Oliveira: vocals (in "Cannon")

HERMETO PASCOAL

18 commentaires:

  1. La Barbe ! (série en cours, volume 1)

    CharlElie Couture "Immortel" (2014)
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    Jamie Saft "Borscht Belt Studies" (2011)
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    Leon Russell "The Best of Leon Russell" (2011)
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    Iron & Wine "Kiss Each Other Clean" (2011)
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    Valient Thorr "Stranger" (2010)
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    Hermeto Pascoal "Slaves Mass" (1977)
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  2. La prochaine fois, tu penseras à mettre un best of de Demis Roussos !!!!!
    Belle sélection.

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    1. Je suis surpris que ce soit le seul barbu auquel tu ais pensé. Serais-tu finalement plus variéteux que metalleux ? ;-)

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    2. Le truc qui t'a tellement trépané le bulbe que tu proposes une compile de Babaroussos !

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    3. Comme barbu célèbre, il y a aussi Christophe Willem ! :-D

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    4. Ma mère m'a dit: Antoine, fais-toi couper les cheveux. Je lui ai dit: ma mère, dans vingt ans si tu veux !
      Et Antoine, c'est pas un beau barbu ?!?!?

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  3. Dans l'ensemble, tes barbus ne m'inspire pas trop. J'ai toujours eu un peu de mal sur la longueur d'un album de Charelie Couture. Peut-être que la présence de Biolay changera la donne?
    Sionon, peut-être Iron And Vine?

    Pour les prochaines fois, va-t-on échapper à ZZ Top???? Suspense... Mais bon , moi, mon barbu préféré, ça reste Wyatt et je doute que tous tes efforts puissent y changer quelque chose... Dans un autre Genre, Kris Kristofferon est pas mal non plus...
    Je peux faire une demande pour les prochains? J'aimerais bien découvrir Moondog... Je ne sais pas si tu y avais pensé, mais on tient là aussi un sacré barbu!

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    1. Je suis déçu : je pensais que ton barbu préféré c'était moi !!!!! :~(

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    2. @ Audrey,
      Tu verras à quel point... Bref, sur ce coup-ci, Couture, tu me diras, Iron and Wine itou (deux beaux albums bien pensés ceci dit en passant), je retiens Kris auquel je ne pense définitivement pas assez mais Townes prend toute la place et a un côté poète maudit et beautiful loser qui me botte. Bref, y a de belles barbes, il y en aura très bientôt d'autres.
      Merci de ton commentaire !

      @ Keith,
      Non mais c'est quoi ces façons ? Tu vas longtemps continuer à squatter mes commentaires ? ;-)

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    3. Quand il y a des jolies filles dans les parages, je ne peux pas résister !!!!!

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    4. Conchita Wurst ?... Comme ça on reste dans le thème ! ^_^

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  4. Et Adele.. pour le prochain post ?? la femme qui barbe.. :D

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    1. Encore une de tes allergies ? ^_^
      Jamais écouté Adele perso, donc, je ne juge pas.

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  5. Merci pour Hermeto Pascoal!

    Autres barbus possibles:
    le barbichettu Erik Satie? le sinistre Varg "Burzum" Virkenes? Terry Riley? ou bien son idole Moondog, le clochard-viking de New-York? le proto-hippie Eden Ahbez? Dr "The Night Triper" John?

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    1. Que de belles suggestions (enfin, sauf le sinistre). Je retiens et te remercie de ta participation.
      Enjoie la barbe brésilienne !

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