Pour la sélection en L (aile) il fallait de la légèreté. Mais il fallait aussi de la Lourdeur, du Libéral, du Local, et pourquoi pas un peu de L(SD)... Tout ça nous fait un beau bordel où chacun saura picorer selon son appétit. Enjoie !
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LEADBELLY "The Definitive Leadbelly" (2006)
Refuse, Resist, Sing, Pray, Love
C'est le genre de sélection qu'on ne vend pas, premièrement parce que le carractère essentiel des travaux de l'immense Leadbelly n'est plus à démontrer, ensuite parce qu'à ce prix-là, c'est un minuscule sacrifice pour un pan si historique de la musique étatsunienne.
Alors on présente l'auteur, ce folk/bluesman qui, né en 1888 et disparu en 1949, avait commencé sa carrière vers 1903, au caractère volatile qui le conduira parfois derrière les barreaux, aux sujets dépassant si largement ceux de ses collègues d'un blues naissant qu'il attira particulièrement l'oreille de petits blancs socialement conscients (aux premiers desquels on se doit de citer le légendaire Woody Guthrie), et au style, d'une voix forte et franche à une parfaite maîtrise de sa douze-cordes acoustique, qui fera forcément florès.
Il existe moult compilations introduisant le sujet, celle-ci en vaut bien une autre avec ses 50 chansons, au simple double feuillet introductif bien suffisant pour "attaquer le sujet", un objet sobre sur les dernières années d'un homme, les enregistrements couvrent les années 1940, qu'il est plus qu'utile de découvrir si l'on en n'a pas encore eu la chance.
The Definitive Leadbelly ? Un peu cheap mais tellement bon.
(Pour plus d'informations, visitez la Fondation Leadbelly.)
CD 1
1. Midnight Special 3:07
2. John Hardy 3:14
3. Where Did You Sleep Last Night 3:02
4. T.B. Blues 3:11
5. Easy Rider 3:13
6. Alberta 3:11
7. Rock Island Line 2:34
8. Alabama Bound 3:05
9. You Can t Lose-A Me Cholly 3:02
10. New York City 3:00
11. Roberta 3:07
12. Leaving Blues 3:02
13. When The Boys Were Out On The Western Plains 2:56
14. I m On My Last Go Round 3:11
15. Mother s Blues 2:32
16. Pretty Flowers In My Back Yard 2:26
17. Pick A Bale Of Cotton 2:58
18. Sail On Little Girl 3:14
19. Fannin Street 2:36
20. Packing Trunk Blues 2:57
21. The Bourgeois Blues 3:23
22. Good Morning Blues 2:55
23. The Boll Weevil 3:03
24. Shorty George 5:05
25. Goodnight Irene 2:38
CD 2
1. Worried Blues 3:15
2. In New Orleans (House Of The Rising Sun) 3:16
3. Blue Tail Fly 2:18
4. Take This Hammer 2:59
5. Stewball 3:01
6. The Gallis Pole 2:46
7. C.C. Rider 4:10
8. Cotton Fields 2:08
9. Yellow Gal 3:09
10. Ham An Eggs 2:59
11. Don t You Love Your Daddy No More? 3:06
12. Howard Hughes 3:03
13. Looky Looky Yonder/Black Betty/Yellow Woman's Doorbell 3:08
14. Whoa Back, Buck 3:07
15. Didn t Ol John Cross The Water 3:09
16. Julianne Johnson 3:14
17. Grey Goose 2:57
18. Red Cross Store Blues 3:08
19. Can t You Line Em 2:55
20. Swing Low, Sweet Chariot 0:50
21. My Baby Quit Me 2:54
22. Black Betty 1:55
23. Bottle Up And Go 1:13
24. De Kalb Blues 3:04
25. Ain t Gonna Study War No More 1:24
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LED ZEPPELIN "Physical Graffiti" (1975)
Bric à Brac génial
Il y a des albums pour lesquels on pense ne plus avoir à faire l'article, dont le retentissement universel semble un fait acquis, dont la conception et chaque détail de chaque chanson semblent être connu et reconnu. Et puis, on sonde son entourage, se rend compte que, là encore, l'arbre trop souvent cache la forêt et que, finalement, ce qui apparaissait comme un classique usé jusqu'à la corde recèle encore de mystères trop peu sondés par une vaste majorité.
Prenez Physical Graffiti, le cru 75 du plus gros groupe de rock des années soixante-dix, une formation passée à la postérité bien au-delà de la sphère d'influence habituelle du genre, mais si, Led Zeppelin, vous savez bien, Dazed and Confused, Rock and Roll, Black Dog, The Immigrant Song, Stairway to Heaven évidemment et, puisque c'est sur l'album qui nous intéresse, et que c'est lui l'arbre, Kashmir son riff inoxydable et ses flaveurs orientales si addictives.
Et donc, pour ceux qui ne le sauraient pas encore, Physical Graffiti, ce monument !, n'est pas à proprement parler un album classiquement conçu. Commencé à l'origine en novembre 1973, interrompu pour laisser la place à Bad Company (avec qui Led Zeppelin partage label et manager), ayant souffert des tensions internes et d'un John Paul Jones supposément sur le départ vers un poste plus respectable que celui de bassiste/claviériste d'une bande de chevelus (maître de chorale à la cathédrale de Winchester, pas moins !), il connut un accouchement long et douloureux mais, franchement le jeu en valait la chandelle et les quatre garçons dans l'ouragan firent bien de se remettre à l'ouvrage quelques mois plus tard pour créer ce qui demeure leur œuvre la plus longue et variée. Il faut dire que les 8 titres qui devaient peupler la chose étaient d'imposantes créations dépassant largement la durée maximale de ce qu'il était possible de caser sur la galette de cire noire. D'où la décision du double album et l'adjonction, encore merci les gars !, de chansons déjà enregistrées lors de précédentes sessions et remisées pour une raison ou un autre juste légèrement overdubbées pour la circonstance. Ca pourrait nous donner un album décousu, inégal, il n'en est rien. Que ce soit dans le hard rock qui a fait leur gloire (Custard Pie, The Rover, The Wanton Song, Sick Again, Houses of the Holy), dans un rock quasiment progressif (In the Light), du presque funk énergisant (Trampled Under Foot), de l'acoustique plein d'âme et de sentiment (Boogie with Stu, Black Country Woman), de la power ballad inattaquable (Ten Years Gone), du blues bien "jammesque" (In My Time of Dying), du country rock de compétition (Night Flight), du petit intermède instrumental (Bron-Yr-Aur) ou l'immense rock orchestral oriental (Kashmir !), le groupe ne manque jamais sa cible et offre, au contraire, un panorama vaste et impressionnant dont on ne se remet pas facilement, et sur lequel on revient souvent avec toujours une égale délectation devant tant de maîtrise, de talent et d'imagination. A vrai dire, que les morceaux ait été ou non conçus pour l'album importe peu, le tout, 15 titres et 82 minutes, s'écoute comme une promenade picaresque dans les méandres créatifs d'une formation en état de grâce.
40 ans plus tard, bien célébré par cette belle édition reproduisant enfin l'effet des fenêtres de la pochette originale; doté d'un Cd supplémentaire et d'un copieux livret pour profiter encore plus pleinement, encore plus longtemps de l'expérience, Physical Graffiti continue de s'imposer comme le magnum opus d'un Led Zeppelin au catalogue pourtant d'une immense cohérence qualitative. En bref et en un mot qui résume tout : énorme !
CD 1
1. Custard Pie 4:13
2. The Rover 5:37
3. In My Time of Dying 11:04
4. Houses of the Holy 4:02
5. Trampled Under Foot 5:37
6. Kashmir 8:32
CD 2
1. In the Light 8:46
2. Bron-Yr-Aur 2:06
3. Down by the Seaside 5:13
4. Ten Years Gone 6:32
5. Night Flight 3:36
6. The Wanton Song 4:10
7. Boogie with Stu 3:53
8. Black Country Woman 4:24
9. Sick Again 4:42
CD 3 - Bonus
1. Brandy & Coke (Trampled Under Foot) (Initial/Rough Mix) 5:39
2. Sick Again (Early Version) 2:22
3. In My Time of Dying (Initial/Rough Mix) 10:44
4. Houses of the Holy (Rough Mix with Overdubs) 3:51
5. Everybody Makes It Through (In the Light) (Early Version/In Transit) 6:29
6. Boogie with Stu (Sunset Sound Mix) 3:39
7. Driving Through Kashmir (Kashmir) (Rough Orchestra Mix) 8:41
John Bonham – drums, percussion
John Paul Jones – bass guitar, organ, acoustic and electric piano, mellotron, guitar, mandolin, VCS3 synthesiser, Hohner clavinet, Hammond organ, string arrangement
Jimmy Page – electric, acoustic, lap steel and slide guitar, mandolin, production
Robert Plant – lead vocals, harmonica, acoustic guitar on "Boogie with Stu"
&
Ian Stewart – piano on "Boogie with Stu"
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LIGHTFOOT, GORDON "Summertime Dream" (1976)
Beautiful Folk
Ce country folkeux canadien n'est sans doute pas le plus connu chez nous. Pourtant, au cœur des années 70, il sortit quelques très beaux albums dont Summertime Dream est le sans doute plus remarquable. Il faut dire que Gordon n'est plus vraiment un débutant, à 38 ans, Summertime Dream est son douzième opus depuis 1966, le douzième d'une carrière de qualité où, comme tout le monde de sa génération, il a commencé en acoustique avant d'incorporer les aspects rock (sans excès) qui lui permirent d'évoluer, artistiquement comme commercialement. C'est donc à un artiste sûr de son fait, bien installé dans un style qu'il possède de A à Z auquel nous avons affaire ici, un artiste d'ailleurs bien entouré d'un groupe où les noms n'en jette pas comme les Ry Cooder, Van Dyke Parks et autres Randy Newman des septantes débutantes (voir le très recommandé Sit Down Young Stranger) mais que Gordon a construit lui-même, à sa convenance, et qui répond conséquemment à ses attentes. Parce qu'un songwriter aussi fin a besoin de nuance ce que les Barry Keane (batteur), Pee Wee Charles (l'homme à la pedal steel guitar), Terry Clements (guitariste soliste), etc., amènent magnifiquement comme, par exemple, sur le morceau phare de l'album, ce Wreck of the Edmund Fitzgerald racontant la pire tragédie navale survenue dans les Grand Lacs sur six minutes et demies aux relents celtiques bienvenus et à l'habillage instrumental époustouflant. Comme le reste de la galette, de bons morceaux folk-rock impeccablement troussés (Race Among the Ruins, I'd Do It Again, Summertime Dream, Too Many Clues in This House) en ballades country émotionnellement prenantes (I'm Not Supposed to Care, Protocol, Spanish Moss), est presque du même tonneau (c'est à dire presque parfait, ce qui est déjà énorme !), il n'en faut pas plus pour recommander chaudement, en introduction à un Gordon Lightfoot par exemple, l'artiste étant quasi inconnu chez nous, ce Summertime Dream qui, à ne pas essayer alors d'être à la pointe de quelque tendance que ce soit, par un artiste qui est avant tout un raconteur, n'a aujourd'hui pas pris une ride.
1. Race Among the Ruins 3:21
2. The Wreck of the Edmund Fitzgerald 6:32
3. I'm Not Supposed to Care 3:31
4. I'd Do It Again 3:14
5. Never Too Close 3:04
6. Protocol 4:02
7. The House You Live In 2:55
8. Summertime Dream 2:30
9. Spanish Moss 3:51
10. Too Many Clues in This Room 4:49
Gordon Lightfoot - vocals, six and twelve-string guitar, piano
Pee Wee Charles - pedal steel guitar
Terry Clements - lead guitar
Rick Haynes - bass guitar
Barry Keane - drums, percussion
Gene Martynec - Moog synthesizer
&
Jim Gordon - drums on "The House You Live In"
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LIGHTNING SEEDS, THE "Dizzy Heights" (1996)
Ligne Claire
Un orfèvre pop au sommet de sa forme ? Ce sont les Lightning Seeds de Ian Broudie et leur Dizzy Heights, quatrième long-jeu de leur discographie, un triomphe de pop à l'anglaise.
Il faut dire que le groupe, mené par l'indéboulonnable et omnipotent Ian Broudie, sait recycler les valeurs du passé dans un cadre réactualisé du meilleur effet. Ainsi, si les chansons de ces graines d'éclair doivent beaucoup à l'explosion pop anglaise des années soixante en général et aux Beatles en particulier, elle savent aussi les vernir d'atours productifs typiques de son temps, on pense évidemment aux inflexions électroniques discrètes de, par exemple, Sugar Coated Iceberg. On précisera aussi qu'avec la collaboration de l'excellent Terry Hall (de chez les Specials, Fun Boy Three ou Vegas) le lunetté Broudie a mis toutes les chances de son côté et, de fait, les trois compositions qu'ils ont fomenté en commun (Imaginary Friends, What If et What You Do) font partie des vrais highlights d'un album, par ailleurs, sans le moindre faux pas, triomphe de pop anglaise sans complexe.
Rajoutez à ça une réimagination d'un morceau de deux Byrds (Gene Clark et Jim McGuinn) composé pour les Turtles excellemment troussée (You Showed Me) et vous obtenez un opus que les amateurs de belle pop music classique mais pas (si) revivaliste pour autant ne voudront certainement pas manquer.
1. Imaginary Friends 2:44
2. You Bet Your Life 3:34
3. Waiting for Today to Happen 3:34
4. What If... 3:23
5. Sugar Coated Iceberg 3:53
6. Touch and Go 3:53
7. Like You Do 3:23
8. Wishaway 3:17
9. Fingers and Thumbs 3:21
10. You Showed Me 4:08
11. Ready or Not 3:50
12. Fishes on the Line 3:54
Ian Broudie – vocals, guitar, producer
Simon Rogers – keyboards, programming, producer
Martyn Campbell – bass, backing vocals
Angie Pollack – backing vocals
Chris Sharrock – drums
&
Clive Layton – Hammond organ, piano
Terry Hall – backing vocals
Carl Brown – backing vocals
Paul Roberts – backing vocals
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LITFIBA "12-5-87 Live (Aprite I Vostri Occhi)" (1987)
New Wave Transalpine
Litfiba, légendes du renouveau rock des années 80 en Italie, est un groupe Florentin formé en 1980 par Piero Pelù qu'on pourrait, hâtivement, taxer du sobriquet forcément réducteur de Nick Cave italien.
Remarqués en France suite à leur explosif passage aux Transmusicales de Rennes en 1983 (alors qu'ils n'avaient que deux EPs et pas même un album au compteur), Litfiba n'aura cependant pas réussi à établir chez nous autres Francs le même following enragé qu'à la maison. J'ai, cependant, eu la chance de les voir lors d'un passage parisien pour promouvoir leur 5ème album, Terremoto (1993). Cette rencontre confirma tout le bien que je pensais des prestations live du groupe depuis ma découverte, en 1988, du live présenté ici même aujourd'hui.
Il faut dire que la mixture préparée par ces malins transalpins a tout pour séduire, il réussissent en effet une (presque) parfaite fusion de rock gothique typiquement 80s, de new wave arty et de rock plus basique mené par la voix habitée du sus-nommé Piero Pelù. Le groupe, quand à lui, ne fait pas franchement dans la pyrotechnie, l'efficacité prime et les fioritures ne sont pas légion ce qui contribue à installer un climat quasiment tribal dans les chansons de Litfiba.
Il est à noter que le groupe n'a alors que deux album à son répertoire et, pourtant, ce live sonne véritablement comme une collection de classiques. Etonnant.
Evidemment, suite au ravissement que me procurait la présente galette, j'ai creusé le répertoire des florentins pour ne jamais, hélas, y retrouver le frisson de cet "Aprite I Vostri Occhi" me procure et que je vous conseille, par conséquent, chaudement.
1. Come un Dio 8:04
2. Resta 2:57
3. La preda 3:11
4. Cane 4:08
5. Tziganata 4:31
6. Ferito 7:28
7. Apapaia 5:02
8. Re Del Silenzio 5:19
9. Vendette/Luna 17:16
10. Ballata 5:14
Piero Pelù - chant
Ghigo Renzulli - guitare
Gianni Maroccolo - basse
Antonio Aiazzi - claviers
Ringo De Palma - batterie
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LOVE "Love" (1966)
Love Is All You Need
Il y a quelque chose de révolutionnaire chez Love. Et pas seulement parce qu'ils prônent la paix et l'amour dans une Amérique plus que jamais guerrière, pas seulement non plus parce qu'ils sont de toutes les couleurs alors que la ségrégation est encore dans toutes les têtes et sa disparition une lutte toujours d'actualité, et certainement pas, même s'il faut le noter, parce qu'ils ont un des premiers groupe de rock à avoir les honneurs d'un label jusque là dédié à la folk music, Elektra... Non, ce qu'il y a de révolutionnaire chez Love, et qui du coup nous fait dire qu'on tient là l'archétype du groupe maudit, de ceux qui n'ont absolument jamais eu le succès qu'ils méritaient malgré leur indéniable qualité et un beau retentissement critique, c'est bel et bien parce qu'ils sont des quelques avant-gardistes à commencer à développer ce qui ne tardera pas à faire florès sous le nom de rock psychédélique. Évidemment, on y sera nettement plus franchement sur leur opus à venir 8 courts mois plus tard, Da Capo, mais déjà, et pas seulement pour la partie de guitare que Syd Barrett ira pomper de leur version du My Little Red Book de Burt Bacharach (présentement détourné pour faire allusion à Mao Zedong, dans une Amérique tout juste sorti du maccarthysme mais pas de la guerre froide, il faut oser) pour alimenter son Interstellar Overdrive, pour tous ces petits détails ici encore ancrés dans le folk et le garage rock marquant déjà les contours du genre. Bref, avec de bonnes chansons, dont un Hey Joe que tout le monde semble vouloir reprendre (des Byrds, aux Standells en passant par les Surfaris et autres Leaves) sur lequel Love fait le meilleur boulot, c'est déjà un album ô combien recommandable à tous les amateurs de rock 60s, encore plus en considérant que versions mono et stéréo et deux bons bonus sont disponibles sur cette version excellemment remasterisée. Tout ça nous fait ? Un immanquable, assurément.
Mono Mix
1. My Little Red Book 2:38
2. Can't Explain 2:41
3. A Message to Pretty 3:13
4. My Flash on You 2:09
5. Softly to Me 2:57
6. No Matter What You Do 2:46
7. Emotions 2:01
8. You I'll Be Following 2:26
9. Gazing 2:42
10. Hey Joe 2:42
11. Signed D.C. 2:47
12. Colored Balls Falling 1:55
13. Mushroom Clouds 2:25
14. And More 2:57
Stereo Mix
15. My Little Red Book 2:38
16. Can't Explain 2:41
17. A Message to Pretty 3:13
18. My Flash on You 2:09
19. Softly to Me 2:57
20. No Matter What You Do 2:46
21. Emotions 2:01
22. You I'll Be Following 2:26
23. Gazing 2:42
24. Hey Joe 2:42
25. Signed D.C. 2:47
26. Colored Balls Falling 1:55
27. Mushroom Clouds 2:25
28. And More 2:57
Bonus
29. Number Fourteen 1:46
30. Signed D.C.2:46
Arthur Lee: Lead vocals, percussion, and harmonica. Also drums on "Can't Explain", "No Matter What You Do", "Gazing", "Mushroom Clouds" and "And More".
Johnny Echols: Lead guitar
Bryan MacLean: Rhythm guitar and vocals. Lead vocals on "Softly to Me" and "Hey Joe".
Ken Forssi: Bass
Alban "Snoopy" Pfisterer: Drums
&
John Fleckenstein: bass ("A Message To Pretty", "My Flash On You")
Don Conka: drums ("A Message To Pretty", "My Flash On You")
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LOVETT, LYLE "The Road to Ensenada" (1996)
Everybody Needs Some Lovett
Pour son sixième long-jeu, celui que le monde hors-musical connait encore comme "Monsieur Julia Roberts à la drôle de tête" a mis les petits plats dans les grands et fomenté son œuvre la plus roots depuis son tout premier opus, Pontiac, presque un authentique album de country music, en vérité, surprenant de la part d'un Lyle Lovett toujours prompt à musarder loin de ses prétendues terres... Évidemment, la country de Lyle n'est pas de celle de ces cowboys de pacotille aux grands-messes explosives qui ne peuvent décemment plaire qu'à l'américain très moyen (genre Garth Brooks), c'est plus d'une relecture intelligente et sensée des canons du genre dans des chansons finement ciselées par un auteur, compositeur et interprète tout de même nettement plus doué que la moyenne (voir l'inaugural Don't Touch My Hat pour s'en convaincre). Évidemment (bis), Lyle ne peut pas s'empêcher de glisser quelques éléments à priori intrus au genre (Her First Mistake sur un rythme bossa, That's Right (You're Not from Texas) et ses atours jazzy, fallait oser, ça fonctionne du tonnerre ! ) mais, ici, c'est tout de même à un Lovett qui s'assume country singer auquel nous avons affaire et, vu, ou plutôt entendu, la classe et la maîtrise du bonhomme dans l'exercice, encore plus quand on glisse dans la chanson douce-amère aux arrangements minimalistes (Who Loves You Better, Promises, The Road to Ensenada), il n'y a certainement pas à s'en plaindre. Aller, pour mégoter on admettra qu'on aime moins quand Lyle s'essaie au country rock mainstream sur un Private Conversation pas indigne mais un poil trop opportuniste pour ne pas faire grincer des quenottes mais c'est vraiment bien tout ce qu'on peut reprocher à cet excellent The Road to Ensenada toujours aussi recommandé, 20 ans après son apparition au monde.
1. Don't Touch My Hat 3:47
2. Her First Mistake 6:28
3. Fiona 4:09
4. That's Right (You're Not from Texas) 4:54
5. Who Loves You Better 4:46
6. Private Conversation 4:32
7. Promises 3:07
8. It Ought to Be Easier 4:11
9. I Can't Love You Anymore 3:14
10. Long Tall Texan 3:27
11. Christmas Morning 3:43
12. The Road to Ensenada 4:11
13. The Girl in the Corner 4:29
Lyle Lovett – acoustic guitar, Rhythm Guitar, vocals
&
Greg Adams – Trumpet
Sweet Pea Atkinson – Baritone Vocal
Sir Harry Bowens – Baritone Vocal
Jackson Browne – Harmony Vocals
Valerie Carter – background vocals, Harmony Vocals
Shawn Colvin – Harmony Vocals
Luis Conte – percussion, Tambourine, Shaker
Stuart Duncan – Fiddle
Chuck Findley – Trombone, Trumpet
Paul Franklin – Pedal Steel, Steel Guitar
Willie Green, Jr. – Bass Vocal
Gary Herbig – Alto Saxophone, Baritone Saxophone, Tenor Saxophone
Chris Hillman – Harmony Vocals
Russ Kunkel – drums, Shaker
Kate Markowits – Background Vocals, Harmony Vocals
Arnold McCuller – Background Vocals, Tenor Vocals, Harmony Vocals
Randy Newman – Vocals
Dean Parks – Acoustic Guitar, Electric Guitar
Herb Pedersen – Harmony Vocals
Don Potter – Acoustic Guitar, Spanish guitar
Matt Rollings – Piano
Leland Sklar – Bass
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RépondreSupprimerLEADBELLY "The Definitive Leadbelly" (2006)
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LED ZEPPELIN "Physical Graffiti" (1975)
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LIGHTFOOT, GORDON "Summertime Dream" (1976)
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LIGHTNING SEEDS, THE "Dizzy Heights" (1996)
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LITFIBA "12-5-87 Live (Aprite I Vostri Occhi)" (1987)
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LOVE "Love" (1966)
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LOVETT, LYLE "The Road to Ensenada" (1996)
- http://www115.zippyshare.com/v/4PW7tWcn/file.html
LLLLLLLLLLimpide !
RépondreSupprimer… avec un L comme coccinelle !!!
SupprimerGordon voilà un gars que j'appréciais énormément à l'époque sympa de le sortir de la naphta :-)
RépondreSupprimerPetit coucou.
RépondreSupprimerJuste un merci pour Lifiba qui a été le premier concert de ma vie! Je crois que c'était à l'époque de "Tre".
Et merci aussi pour Leadbelly, Gordon, Love (tiens je l'avais jamais écouté celui-là, m^me si j'en connais pas mal) et si mes oreilles ont le temps pour Lovett.
Litfiba, les Virgin Prunes pop Italien, etait surtout magnifique en concert, et "Aprite i vostri occhi" est un live de la meilleure periode...Groupe à reevaluer en France, ils sortaient sur Just'in et c'est pas rare de les trouver en occasion par ici. Indomito.
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