Wow! Du Cabaret Jazz à la Soul/Funk en passant par la Country New School ou le Hard Rock millésimé et ô combien influent, en passant par du Rock Prog indémodable et libre, une petite merveille Indie Pop et l'album d'un Ange Cassé, si l'alphabet finit, la qualité ne baisse pas (...à mon humble avis). Alors, en rajouter, pour quoi faire ? Enjoie !
W comme...
WAITS, TOM "Nighthawks at the Diner" (1975)
Vrai Live en Vrai Studio
Live, mais en studio, Tom Waits égrène ses petites histoires d'une Amérique à la marge devant quelques happy-fews conviés à l'évènement, c'est Nighthawks at the Diner et c'est vachement bien !
Et donc, nous sommes au Record Plant de Los Angeles les 30 et 31 juillet 1975, ou au Raphael's Silver Cloud Lounge comme annoncé par Tom, où un jeune Waits, d'âge et de carrière, il n'a alors que deux albums studio dans sa besace, égrène non pas les beaux morceaux de son petit répertoire mais une sélection de nouveaux titres dans une ambiance de club enfumé et alcoolisé impeccablement recréé par l'équipe de production, les musiciens et, évidemment, un chanteur, compositeur et parolier sachant aussi bien raconter des histoires (les nombreux intermèdes introductifs où Tom fait preuve d'humour, souvent !, mais aussi d'un don de conteur qui ne fera que se confirmer) qu'habiter son répertoire de l'occasion. Et le répertoire, justement, mes amis, quelle belle collection de blues/jazz déjà très représentative du Waits que nous avons appris à connaître et à aimer, un artiste déjà en contrôle d'un songwriting héritier d'une vraie belle tradition étatsunienne qui sait la faire sienne, jusqu'à une reprise d'une vieillerie country sauvée des eaux (Big Joe and Phantom 309)... Grand !
Les fans de Tom Waits connaissent déjà ce Nighthawks at the Diner ô combien référentiel, comme quasiment toute la carrière du monsieur, quoi, les autres feraient bien de se pencher sur cet objet atypique, sympathique et, c'est le mot, recommandé.
1. (Opening Intro) 2:58
2. Emotional Weather Report 3:47
3. (Intro) 2:16
4. On a Foggy Night 3:48
5. (Intro) 1:53
6. Eggs and Sausage (In a Cadillac with Susan Michelson) 4:19
7. (Intro) 3:02
8. Better Off Without a Wife 3:59
9. Nighthawk Postcards (From Easy Street) 11:30
10. (Intro) 0:55
11. Warm Beer and Cold Women 5:21
12. (Intro) 0:47
13. Putnam County 7:35
14. Spare Parts I (A Nocturnal Emission) 6:25
15. Nobody 2:51
16. (Intro) 0:40
17. Big Joe and Phantom 309 6:29
18. Spare Parts II and Closing 5:13
Pete Christlieb – tenor sax
Bill Goodwin – drums
Jim Hughart – upright bass
Mike Melvoin – piano, electric piano, guitar
Tom Waits – vocals, piano, guitar
W comme...
WATERS, ROGER "Amused to Death" (1992)
Amusement for the Masses
C'est, de loin, le meilleur album solo de son auteur, un concept album inspiré d'un livre de Neil Postman, Amusing Ourselves to Death, qui décrypte les us d'une société ultra-médiatisée, c'est Amused to Death de Roger Waters, œuvre à la fois terriblement moderne tout en se situant dans une grande tradition à laquelle elle fait honneur, un opus de toute première bourre en vérité.
Comme souvent avec Waters, un garçon tenu par ses obsessions, le développement du concept de l'album a commencé bien avant sa sortie, pendant la création de son précédent opus en fait, le controversé mais recommandé Radio K.A.O.S.. Dans les faits, album sur la dangereuse décadence de la société occidentale (capitalisme, guerre, médias, mépris d'autrui, etc.), œuvre sombre donc, on en a l'habitude avec le taciturne Waters, Amused to Death n'est pas exactement le genre d'opus qu'on conseillera à un dépressif chronique. Quoique la musique, souvent percée d'irremplaçables beauté, vient tempérer la noirceur du propos. Parce que côté composition, Roger s'est dépassé ! Dès l'introductif The Ballad of Bill Hubbard, un belle chanson d'ambiance dotée d'un puissant récitatif et de cordes émouvantes, on est pris par un tourbillon créatif qui ne se démentira pas, un rock progressif moderne et classique à la fois, de son temps dans le son mais encore héritier de la période dorée (les 70s !) dans la manière. La suite, entre rock épique (What God Wants Part I, The Bravery of Being Out of Range), et compositions plus nuancée (Watching TV avec la contribution vocale de Don Henley des Eagles, It's a Miracle et le moog magique du l'ancien collègue de Madonna, Patrick Leonard, l'éthéré Three Wishes, ou un magistral Amused to Death de conclusion), est un parfait panorama musical pour qui apprécie son rock exploratoire et mélodique.
Avec un line-up "all-star" plus venu pour contribuer que se montrer (Jeff Beck, Luis Conte, Steve Lukather, Jeff Porcaro, Don Henley, etc.), une production absolument parfaite, riche de moult field-recordings texturants, claire et précise, et, donc, un ensemble compositionnel constituant l'indéniable sommet de la carrière de Roger Waters en solo, Amused to Death, presque l'égal des plus belles heures de son ancien groupe, c'est dire !, est un album plus que recommandé, obligatoire !
1. The Ballad of Bill Hubbard 4:19
2. What God Wants, Part I 6:00
3. Perfect Sense, Part I 4:16
4. Perfect Sense, Part II 2:50
5. The Bravery of Being Out of Range 4:43
6. Late Home Tonight, Part I 4:00
7. Late Home Tonight, Part II 2:13
8. Too Much Rope 5:47
9. What God Wants, Part II 3:41
10. What God Wants, Part III 4:08
11. Watching TV 6:07
12. Three Wishes 6:50
13. It's a Miracle 8:30
14. Amused to Death 9:06
Roger Waters – vocals (all tracks except 1), bass guitar (tracks 2 and 13), synthesisers (tracks 2 and 4), guitar (tracks 5, 11 and 14)
Patrick Leonard – keyboards (all tracks except 6 and 7), percussion programming (track 1), choir arrangement (tracks 2, 9-11 and 13), vocals (track 4), acoustic piano (tracks 11 and 13), Hammond organ (track 5), synthesisers (tracks 5 and 13)
Jeff Beck – guitar (tracks 1, 2, 10-14)
Randy Jackson – bass guitar (tracks 2 and 9)
Graham Broad – drums (all tracks except 1, 5, 11 and 13), percussion (tracks 6 and 7)
Luis Conte – percussion (all tracks except 2, 5, 9, 11, 13 and 14)
Geoff Whitehorn – guitar (tracks 2, 8, 10 and 14)
Andy Fairweather Low – guitar (tracks 2, 6-9, 11 and 12), vocals (tracks 6 and 7)
Tim Pierce – guitar (tracks 2, 5, 9 and 12)
B.J. Cole – guitar (tracks 3 and 4)
Steve Lukather – guitar (tracks 3, 4 and 8)
Rick DiFonso – guitar (tracks 3 and 4)
Bruce Gaitsch – guitar (tracks 3 and 4)
James Johnson – bass (all tracks except 1, 2, 5, 9 and 11)
Brian Macleod – snare (tracks 3 and 4), hi-hat (tracks 3 and 4)
John Pierce – bass guitar (track 5)
Denny Fongheiser – drums (track 5)
Steve Sidwell – cornet (tracks 6 and 7)
John Patitucci – bass guitar (track 11)
Guo Yi & the Peking Brothers – dulcimer, lute, zhen, oboe, bass (track 11)
John "Rabbit" Bundrick – Hammond organ (track 12)
Jeff Porcaro – drums (track 13)
Marv Albert – vocals (track 4)
Katie Kissoon – vocals (tracks 2, 8, 9, 12 and 14)
Doreen Chanter – vocals (tracks 2, 8, 9, 12 and 14)
N'Dea Davenport – vocals (track 2)
Natalie Jackson – vocals (tracks 2 and 5)
P.P. Arnold – vocals (tracks 2, 3, 4 and 10)
Lynn Fiddmont-Linsey – vocals (track 5)
Jessica Leonard – vocals (track 8)
Jordan Leonard – vocals (track 8)
Don Henley – vocals (track 11)
Jon Joyce – vocals (track 13)
Stan Farber – vocals (track 13)
Jim Haas – vocals (track 13)
Rita Coolidge – vocals (track 14)
Alf Razzell – vocals (tracks 1 and 14)
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WEEN "White Pepper" (2000)
Epicé Pop
Que se passe-t-il quand l'un des plus beaux fleurons bizarro-pop se met dans l'esprit d'accoucher d'un album normal ? Il se passe White Pepper, 7ème album des faux-frères Dean & Gene Ween, et le pire c'est que ça marche du tonnerre de Zeus !
Indéniablement, il y a du Beatles (mais pas seulement...) dans ce Ween-là, et pas que dans un titre jouant avec ceux de deux des plus fameuses créations de quatre de Liverpool (Sgt. Pepper, White Album), dans la manière d'accommoder la pop, de l'épicer de moult flaveurs pour un résultat aussi flatteur à l'oreille qu'imaginatif. Evidemment, les Beatles étant passés bien avant et ayant tout inventé (ou presque), c'est à un exercice revivaliste auquel s'adonnent les natifs de New Hope (ça ne s'invente pas !), Pennsylvanie, mais un exercice revivaliste tellement rondement menée qu'on aurait mauvaise grâce à ne pas le célébrer comme il le mérite.
Parce que, mes amis, quelle belle collection de chansons voici ! Parce qu'en couvrant tout le panorama de la pop, d'un psychédélisme à peine modernisé sur la morceau d'ouverture, Exactly Where I'm At, à de douces flaveurs orientales sur Flutes of Chi, à une pop à la Revolver sur Even If You Don't, à un doux décrochage caribéen façon Elvis sous les cocotiers (Bananas and Blow), à une pop folk mélodieusement réussie (Back to Basom, quelque chose de Donovan et du Bowie débutant, She's Your Baby, que Macca ne renierait pas), à une petite jazzerie convoquant le fantôme de Phil Lynott (ce chant !) avec Pandy Fackler, jusqu'à un petit coup de country bienvenu (Stay Forever), c'est avec rouerie et un talent compositionnel qui laisse béat d'admiration que le duo et leurs compères réussissent magistralement leur petit hold-up multi-genres. On a même droit, parce qu'il faut quand même un peu de bruit blanc sur un album de Ween, à une sorte de Motörhead revisité (leur Helter Skelter ? pas loin à entendre l'agressif et addictif Stroker Ace) et à une sorte de sludgerie héritière indirecte de Black Sabbath (The Grobe). Bref, tous azimuts sans jamais le moindre faux-pas, sans la plus petite trace de faute de goût que ce soit... Grand !
Les amateurs de ce genre de chose, de la musique maline toujours un peu dans le second degré mais pas dans le pastiche, en auront pour leurs sesterces, nul doute ! Les autres, les curieux surtout, peuvent plonger dans ce qui demeure l'œuvre la plus attachante et abordable d'un magnifique duo. Youpi !
1. Exactly Where I'm At 4:31
2. Flutes of Chi 3:30
3. Even If You Don't 3:25
4. Bananas and Blow 3:34
5. Stroker Ace 2:08
6. Ice Castles 2:05
7. Back to Basom 3:46
8. The Grobe 3:32
9. Pandy Fackler 3:57
10. Stay Forever 3:32
11. Falling Out 2:28
12. She's Your Baby 3:00
Claude Coleman - Drums
Dave Dreiwitz - Bass
Glen McClelland - Keyboards
Dean Ween - Guitar, Vocals
Gene Ween - Guitar, Vocals
(& other musicians)
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WEILAND, SCOTT "12 Bar Blues" (1998)
Gone Solo
Celui qui connut la gloire en tant que vocaliste des grungers adaptables de Stone Temple Pilots et frontman du supergroupe Velvet Revolver n'est plus, une vie d'excès en tous genres, narcotiques particulièrement, aura fini par le rattraper et ainsi nous voler l'un des plus beaux spécimens de lucky loser que l'Amérique nous ait offerte depuis les années 90 comme exemplairement démontré par son premier album solo, 12 Bar Blues. Un album qui diffère notablement des travaux de ses partenaires d'alors. La petite trentaine, Weiland y explore ses possibles, y assouvit ses envies entrainant l'auditeur dans une aventure auditive à laquelle il ne s'attendait sans doute pas. Parce que Weiland ose !, ne réussit pas toujours mais a tellement, palpablement, envie qu'on ne peut qu'être séduit sans même avoir à prêter attention aux quelques guests de luxe de la galette (Sheryl Crow, à l'accordéon !, et Brad Mehldau). Ainsi, du glam mutant d'ouverture (Desperation #5, y du Bowie dedans !), d'une power-pop bricolée à l'électro (Barbarella), d'une belle power-ballad qui prouve qu'il peut faire aussi bien que son groupe sans lui (Where's the Man) à un genre de cyber-groove depuis lourdement usité par Muse (Jimmy Was a Stimulator), il y a du grain à moudre et de la qualité à dénicher dans un album parfois un peu too much, la marque des débuts où l'on veut trop bien faire, mais éminemment sympathique hélas aujourd'hui difficile à trouver puisque pour le moment plus édité. Et unique dans la discographie de son auteur qui, comme ses collègues de l'époque, Layne Staley d'Alice In Chains et Kurt Cobain de qui vous savez, aura ultimement été emporté par son malaise. R.I.P.
1. Desperation #5 4:05
2. Barbarella 6:36
3. About Nothing 4:48
4. Where's the Man 4:55
5. Divider 4:23
6. Cool Kiss 4:55
7. The Date 5:21
8. Son 5:04
9. Jimmy Was a Stimulator 3:58
10. Lady, Your Roof Brings Me Down 5:26
11. Mockingbird Girl 5:02
12. Opposite Octave Reaction 4:18
Scott Weiland – lead vocals, beatbox, guitar, keyboards, piano, bass, synthesized bass, drum loops
Tracy Chisolm – theremin
Blair Lamb – beatbox
Holly Reiger – guitars
Jeff Nolan – guitars
Zander Schloss – guitars
Sheryl Crow – accordion
Brad Mehldau – piano
Peter DiStefano – guitars, bass
Victor Indrizzo – vocals, guitar, piano, keyboards, bass, drums
Daniel Lanois – synthesizers
Tony Castaneda – guitars, bass
Martyn LeNoble – bass, cello
Michael Weiland – drums, percussion, drum loops
Suzie Katayama – cello
Novi Novog – viola
Joel Derouin, Robin Lorentz – violin
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WHITMORE, WILLIAM ELLIOTT "Ashes to Dust" (2005)
Old is New
William Elliot Whitmore ou comment faire du neuf avec du vieux.
Natif de l'Iowa, 27 ans au moment de la sortie de l'album, son quatrième déjà depuis 1999, William Elliott Whitmore et de ces gars hors du temps qui, dans un cousinage évident avec Tom Waits (style vocal compris), assurent la pérennité d'une Amérique des laissés pour compte et marginaux via une folk/country/blues où, guitariste et banjoïste doué en plus de vocaliste hanté, il assure comme un vieux pro sur des compositions exclusivement de son cru.
Comme Ashes to Dust demeure sa plus fine lame, et son opus le plus sombre ceci dit en passant, il n'est pas besoin de "faire l'article" plus avant, si la musique roots écorchée vive étatsunienne est votre dada, plongez !
1. Midnight 3:34
2. The Day the End Finally Came 4:18
3. When Push Comes to Love 3:50
4. Diggin' My Grave 4:06
5. The Buzzards Won't Cry 2:22
6. Sorest of Eyes 3:30
7. Lift My Jug (Song for Hub Cale) 3:36
8. Gravel Road 3:52
9. Porchlight 5:47
William Elliott Whitmore – vocals, guitar, banjo
Zach Action – bass
Jay Thomas Dandurand – drums
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WISHBONE ASH "Argus" (1972)
Lucky Bone
On ne dira jamais assez tout le bien qu'il faut penser de Wishbone Ash, l'influence décisive qu'eut ce grand groupe trop méconnu sur moult formations ô combien référentielles telles que Thin Lizzy ou Iron Maiden (et indirectement la myriade de formations suivant ces deux autres authentiques légendes). Alors quand on en vient à évoquer une des plus belles pages de leur foisonnant catalogue (24 albums studio, 12 lives, des compilations et des singles comme s'il en pleuvait), cet Argus de 1972, on commence, forcément, par mentionner les doubles-guitares d'Andy Powell et Ted Turner, élément décisif du son d'une formation navigant entre hard rock, blues et rock progressif. C'est peut-être de là, de cette polyvalence stylistique, que vinrent les difficultés du groupe à s'imposer à un plus grand public que celui qui se repaît des délices musicaux dont il est capable. Et il en est très capable, en particulier dans ses jeunes années, en particulier sur cet Argus où rien n'est autre que très bon, 8 titres, 8 bombes de rock finement composé, supérieurement interprété par un quatuor mariant acoustique et électrique, compositions directes et raffinées en un tout qui ne devrait pas laisser indifférent. Parce que Time Was vaut bien toutes les formations de classic rock de ces bouillonnantes 70s avec ses atours sudistes, son lent et progressif développement, les performances de ses deux guitaristes virtuoses, celle-ci, tour de force introductif d'un album qui ne baissera jamais de niveau, juste citée pour l'exemple d'une galette ô combien réussie (mais peut-être pas assez frontalement hard rockante que certains l'auraient voulu, Wishbone Ash ne sont pas des brutes). Quand on ajoute les nombreux bonus live de la version remasterisée dite "Deluxe", étant entendu Wishbone Ash, excellent en studio l'est encore plus en live (voir un Phoenix partant souvent dans des jams de longue durée sans jamais lasser ou le référentiel Live Dates dont il sera difficile de se passer), il n'y a plus à hésiter pour recommander un groupe, et cet album encore un peu plus que les autres de sa période classique, à toutes celles et tous ceux qui goûtent à un (hard) rock pleinement développé mais jamais inutilement démonstratif parce que Wishbone Ash, toujours en activité si Powell en est le seul membre restant comme sur le Blue horizon de belle qualité sorti dernièrement, est un trésor et qu'Argus en est son plus beau joyau, on ne devrait pas avoir à en dire plus.
1. Time Was 9:42
2. Sometime World 6:55
3. Blowin' Free 5:18
4. The King Will Come 7:06
5. Leaf and Stream 3:55
6. Warrior 5:53
7. Throw Down the Sword 5:55
Bonus
"Live from Memphis" promotional EP
8. Jail Bait 4:57
9. The Pilgrim 10:10
10. Phoenix 17:05
CD Bonus
BBC session 1972
1. Time Was 10:14
2. Blowin' Free 5:51
3. Warrior 5:44
4. Throw Down the Sword 6:47
5. King Will Come 8:11
6. Phoenix 19:35
7. Blowin' Free 5:38
8. Throw Down The Sword 6:13
Martin Turner - bass guitar, vocals
Andy Powell - lead and rhythm guitar, vocals
Ted Turner - lead and rhythm guitar, vocals
Steve Upton - drums, percussion
&
John Tout - organ on "Throw Down The Sword"
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Still a Wonder
Ce n'est peut-être plus la période de gloire, cette parenthèse enchantée qui, du début au milieu des septantes, fit de Stevie une des toutes premières attractions du monde de la musique, tous genres confondus, mais ce n'est pas non plus l'absolu abysse créatif que certains s'imaginent, non, Hotter Than July, premier cru des 80s de l'ex-petite merveille de la Motown, tient formidablement la route. Alors, certes, la musique s'est simplifiée, des synthétiseurs de leur temps viennent aussi empeser les arrangements de quelques choix discutables mais, dans l'ensemble, qu'il donne dans la ballade tire-larmes (le jazzy Lately), dans l'hymne "positive attitude" (Happy Birthday, wikipédiez !), qu'il fasse le meilleur reggae américain d'alors (Master Blaster), se la joue disco sans se perdre totalement (I Ain't Gonna Stand for It), etc., c'est encore et toujours le compositeur expert auteur d'album aussi essentiels qu'Inner Visions ou Songs in the Key of Life. La suite, on le sait, sera nettement moins glorieuse mais, avec tous ses défauts, l'air du temps n'étant pas le moindre, Hotter Than July demeure une galette qu'on recommande au amateur de soul/funk d'exception, qui n'y trouveront certes pas une totale satisfaction mais suffisamment de bons moments pour ne pas regretter, loin s'en faut !, ce petit tout du côté de chez wonderful Stevie.
1. Did I Hear You Say You Love Me 4:07
2. All I Do 5:06
3. Rocket Love 4:39
4. I Ain't Gonna Stand for It 4:39
5. As If You Read My Mind 3:37
6. Master Blaster (Jammin') 5:07
7. Do Like You 4:25
8. Cash in Your Face 3:59
9. Lately 4:05
10. Happy Birthday 5:57
Stevie Wonder - Vocals, Synthesizer, Drums, Fender Rhodes, Bass Synthesizer, Clavinet, Background Vocals, Arp, Vocoder, Piano, Harpsichord, Celeste, Keyboards, Bass Melodeon, Harmonica, Cabasa, Percussion, Bells, Handclaps, Flute Synthesizer
Nathan Watts - Bass, Background Vocals
Benjamin Bridges - Guitar, Background Vocals
Dennis Davis - Drums on "Did I Hear You Say You Love Me," "As If You Read My Mind", and "Master Blaster (Jammin')"
Earl DeRouen - Percussion, Background Vocals
Isaiah Sanders - Fender Rhodes, Background Vocals, Pianet
Hank Redd - Saxophone, Handclaps
Robert Malach - Saxophone
Larry Gittens - Trumpet
Nolan A. Smith Jr. - Trumpet
Paul Riser - String Arrangement
Hank Devito - Steel Guitar
Rick Zunigar - Guitar
Background Vocals - Angela Winbush, Mary Lee Whitney Evans, Susaye Greene Brown, Alexandra Brown Evans, Shirley Brewer, Ed Brown, Charlie Collins, Eddie Levert, Walter Williams, Michael Jackson, Jamil Raheem, Betty Wright, Ronnie J. Wilson, Charles K. Wilson, Syreeta Wright, Marva Holcolm, Melody McCulley, Delores Barnes
Handclaps - Stephanie Andrews, Bill Wolfer, Trevor Lawrence, Dennis Morrison, Kimberly Jackson
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WATERS, ROGER "Amused to Death" (1992)
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WEEN "White Pepper" (2000)
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WEILAND, SCOTT "12 Bar Blues" (1998)
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WHITMORE, WILLIAM ELLIOTT "Ashes to Dust" (2005)
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WISHBONE ASH "Argus" (1972)
1- http://www63.zippyshare.com/v/fHXXH4aj/file.html
2- http://www55.zippyshare.com/v/kn6GAdLM/file.html
WONDER, STEVIE "Hotter Than July" (1980)
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Le Tom Waits est une merveille nocturne et embrumée. Un disque à part dans le jeune discographie du bonhomme. A part tout court d'ailleurs. Se déguste avec une clope et verre de Whisky.
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