dimanche 1 décembre 2013

Rush back in Live!

Le grand jeu est fini, il est temps de reprendre une vie normale... Et de vous balancer une belle nouveauté qui réjouira les amateurs de rock expertement joué, voici :

Rush "Clockwork Angels Tour" (2013)
ou "Pas juste un live de plus, sûrement pas un live de trop"


C'est plus par l'excellence de la reproduction audio de leurs concerts que par leur rareté que Rush se démarque. Trio immuable, machine de scène implacable au répertoire richissime, les trois canadiens reviennent donc, une fois encore, avec une offrande vivante, on ne s'en plaindra pas.

Parce que, on l'a souvent dit mais on ne le dira finalement jamais assez, Rush, sur scène, enfin, des captations qui nous sont parvenus pauvres français que nous sommes négligés par l'impérial trio (un petit passage au début des 90s et c'est tout !), c'est l'assurance tous risques d'assister à une performance huilée comme une mécanique de précision tout en conservant cette humanité qui fait trop souvent défaut à ce genre d'exercice.
Déjà, c'est de VRAI live dont il s'agit, Geddy Lee et ses amis ont une telle maîtrise de leur art qu'il n'ont pas besoin de retoucher quoique ce soit. De vrai live où parfois l'âge des participants se fait légèrement sentir, c'est le cas en particulier de la voix du bassiste/claviériste/chanteur qui coince parfois un chouia sur quelques vieilleries il est vrai suraigües, un chouia j'ai dit parce que la performance de Mister Lee reste très au-dessus de la moyenne de ce que ses contemporains, voire de plus jeunes individus, sont capables d'atteindre. Et comme, en plus, il est magnifiquement entouré d'un des guitaristes les plus sous-estimé de la planète, le jovial Alex Lifeson, et du batteur mondialement reconnu que l'on sait, l'également parolier Neil Peart, tout passe, tout est confondant de classe.

Factuellement, enregistré lors de trois concerts ( Phoenix, Dallas, and San Antonio les 25, 28 et 30, novembre 2012), Clockwork Angels Tour est une grande première, Rush ne tient pas seul la scène. Rejoints sur une partie du concert, quasiment tout le second set et le rappel final, par une section de cordes, une bonne idée de messieurs Lee, Lifeson et Peart voyant ainsi magnifié le bel album, Clockwork Angels, qu'ils nous avaient proposé l'an dernier, de nouvelles nuances et d'une emphase orchestrale qui lui sied merveilleusement au teint.
Le reste se compose de grands classiques du répertoire d'un trio qui n'en manque tellement pas que certains incontournables, ou qu'on pensait comme tels, ont été laissés sur le côté du chemin, on pense évidemment au classiquissime instrumental d'Hemispheres, La Villa Strangiato, au désormais familier Roll the Bones, ou à l'antiquité Working Man. Mais ça ne manque, c'est dire la qualité du matériau à disposition.
Côté son, enfonçons une porte ouverte, c'est une Rolls de live qui nous est offert. Comme d'hab', quoi ! Captation claire, puissante, précise, on entend tout parce que tout mérite d'être entendu.

Alors certes, d'aucuns reprocheront à Rush l'hyperactivité de leur catalogue live depuis quelques années (pas moins de 7 galettes en 10 petites années !) mais, d'une, l'offre permet d'explorer aussi le Rush du passé (Grace Under Pressure Tour, ABC 74), et de deux, c'est toujours, toujours !, un bon moment, et un palliatif à l'absence hexagonale,  d'une formation longtemps comptée comme accessoire ayant conquis un statut culte ô combien mérité. Alors, merci messieurs, longue vie à Rush et vous venez quand vous voulez, on vous attend !


CD 1
Set One
1. Subdivisions 5:39
2. The Big Money 6:02
3. Force Ten 5:35
4. Grand Designs 5:15
5. The Body Electric 4:52
6. Territories 6:46
7. The Analog Kid 5:24
8. Bravado 5:46
9. Where’s My Thing?/ Here It Is! (drum solo) 8:23
10. Far Cry 5:35

CD 2
Set Two
1. Caravan 5:42*
2. Clockwork Angels 8:12*
3. The Anarchist 6:59*
4. Carnies 5:16*
5. The Wreckers 5:27*
6. Headlong Flight/ Drumbastica (drum solo) 8:17
7. Peke’s Repose (guitar solo)/Halo Effect 5:15*
8. Seven Cities of Gold 6:24*
9. Wish Them Well 6:41*
10. The Garden 7:16*

CD 3
1. Dreamline 5:19*
2. The Percussor (I) Binary Love Theme (II) Steambanger’s Ball (drum solo)"   3:10
3. Red Sector A 5:21*
4. YYZ 4:52*
5. The Spirit of Radio 6:28
Encore
6. Tom Sawyer 5:57
7. 2112: Overture/The Temples of Syrinx/Grand Finale 8:24
Bonus
8. Limelight (soundcheck recording) 4:43
9. Middletown Dreams 5:23
10. The Pass 5:05
11. Manhattan Project 5:21*

Pas d'extrait mais le trailer de la version Dvd/Blu-ray de la chose.


Geddy Lee - vocals, bass guitar, keyboards
Alex Lifeson - guitar, backing vocals
Neil Peart - drums, percussion
&
Clockwork Angels String Ensemble
(on *) :
David Campbell - conductor
Mario De Leon - violin
Joel Derouin - violin
Jonathan Dinklage - violin
Gerry Hilera - violin
Audrey Solomon - violin
Hiroko Taguchi - violin
Entcho Todorov - violin
Adele Stein - cello
Jacob Szekely - cello

7 commentaires:

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  2. J'ai lu la même critique sur amazon, un certain Stefan qui ressemble étrangement a un vieux Mister Mood ^^

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  3. Ecouté cet après-midi d'une traite (3h d'un coup tout de même), je n'ai pas vu passer le temps. Je partais effectivement avec l'idée "d'un live de plus", mais non. Je ne vais pas refaire la chronique en entier, mais l'ajout d'un orchestre ravive effectivement l'intérêt de l'exercice. Toujours subjugué par Geddy Lee, qui arrive à jouer de la basse et des claviers en même temps... et à chanter par dessus. 30 ans que j'attends de pouvoir les voir ! Merci

    JP

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    1. C'est la bonne surprise avec Rush de se dire que ça va être comme d'habitude et, même quand c'est comme d'habitude, ce qui n'est pas tout à fait le cas ici, de se laisser prendre quand même... Des grands, quoi !

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