"I want to drive you through the night, down the hills."
Vous mettez cet album dans l'autoradio et vous conduisez toute la nuit. Pour aller où? Là n'est pas la question...
Rouler, sans but. Errer, sans raison. De la musique de vagabond, en somme ! Alors, il faut du bitume, de l'électricité, de la graisse, de la poussière... et un bon pack de bière ! En deux épisodes, voici de quoi tenir un petit bout de la nuit :
1er épisode :
Rory Gallagher "Against the Grain" (1975)
ou "Blues for the Road"
Vous roulez peinard sur une large route rectiligne cernée de paysages désertiques, Rory Gallagher tonne dans le sound system et c'est bon.
Oui, il y a comme une errance, comme une pulsion nomadique dans le blues rock de l'irlandais. Ca sent la route, la sueur, le sang, la galère et les petits triomphes, tout ce qu'à connu Rory en fait.
Ca donne un paquet de chansons succulentes à commencer par le boogie plein d'allant d'ouverture, Let Me In, parsemé des performances guitaristiques pleines d'âme du lumineux père Gallagher pour qui même Hendrix ne tarissait pas de louanges. Passé le morceau d'ouverture, une bombe soit dit en passant, il y a d'excellentes choses et pas mal de variété sur Against the Grain. Du beat blues (Cross Me Off Your List), de la belle ballade électroacoustique (Ain't Too Good), du furieux shufflin' blues (Souped-Up Ford), de l'up-tempo "badaboumant" plein de sève (I Take What I Want), du gros blues binaire au piano western (All Around Man), de la splendeur folk acoustique (Out on the Western Plain), au country-blues final de l'album d'origine (At the Bottom), et à deux bonus absolument essentiels, une fois n'est pas coutume, Rory fait le métier, déroule tout le spectre de ses capacités instrumentales et compositionnelles, avec une classe folle évidemment !
Parce qu'en 1975, Gallagher est certes un professionnel roué, quelques années en leader du power trio Taste et quatre précédents albums solo studio ayant fait leur œuvre, mais toujours aussi inspiré et investi qu'en ses premières heures. Il aime ça le bougre, et il faut dire que, secondé par un quatuor désormais bien installé, celui-là même qui ravage tout sur le fameux Irish Tour de 1974, il a l'écrin idéal pour poser sa voix, faire pleurer ou frétiller les six cordes de sa vieille Stratocaster élimée.
Certains vous diront que Rory est déjà en phase d'essoufflement sur Against the Grain, que ses plus belles années sont derrière lui. Ne les croyez surtout pas ! Car on tient ici un fameux album de blues rock d'un fameux interprète de la chose. Garanti sur facture, satisfait ou remboursé !
1. Let Me In 4:03
2. Cross Me Off Your List 4:26
3. Ain't Too Good 3:54
4. Souped-Up Ford 6:24
5. Bought and Sold 3:24
6. I Take What I Want 4:22
7. Lost at Sea 4:06
8. All Around Man 6:14
9. Out on the Western Plain 3:53
10. At the Bottom 3:18
Bonus
1. Cluney Blues 2:12
2. My Baby, Sure 2:55
Rory Gallagher – guitars, vocals
Gerry McAvoy – bass guitar
Lou Martin – keyboards
Rod de'Ath – drums, percussion
2ème épisode :
Karma to Burn "Appalachian Incantation" (2010)
ou "Heavy road"
S'il y a un style musical qui se prête au randonnées motorisées dans les grands espaces nord-américains, c'est bien le stoner rock, hybride psychédélique de rifferies hard rock early-seventisantes et d'énergie contemporaine. Trop souvent, hélas, il y a un chanteur qui vient parasiter le cocktail électriques de ses insupportables éructations, problème qui ne se pose pas avec les excellents ouest-virginiens de Karma to Burn.
Le choix du (presque) tout artistique n'est pas chez eux un pis-aller mais bien une décision artistique mûrement réfléchie qui leur occasionna d'ailleurs de se voir remercier par le label américano-batavo-nippon Roadrunner Records, non sans s'être d'abord laissés convaincre d'engager un vocaliste avant de bientôt le remercier pour revenir à leur formule originelle. Grand bien leur en prit tant l'art du "riff à rouler" est hardiment maîtrisé par ces trois preux chevaliers gavés d'électricité et de poussière. C'est particulièrement évident sur ce 4ème album, le troisième dans la présente formule donc, et encore plus dans la présente édition supplémentée du délicieux EP, Cat Got Our Tongue.
Comme à leur habitude, Mecum, Mullins et Oswald ne se prennent pas le chou à chercher des titres à leurs pièces, ils les numérotent ! Ca permet, l'air de rien, de juger de l'âge de ladite composition et d'ainsi définir que si Appalachian Incantation se constitue de matériau récent (outre un Twenty-Four qui doit tourner depuis longtemps dans les doigts), le EP propose un retour sur des temps plus anciens quoique les enregistrements soient modernes (de 2009 comme l'album). Musicalement, si l'immense majorité des titre est instrumentale, ce n'est pas pour autant qu'il ne s'agisse pas de vraies chansons parce qu'ici la guitare, soutenue par une solidissime section rythmique, a autant le rôle d'usine à riff (ce qu'elle accomplit avec beaucoup de zèle et d'enthousiasme) mais aussi celui de créateur mélodique qu'aurait habituellement le chant. Comme William Mecum, guitariste du trio, est un inventeur, adaptateur, recycleur hors pair de riffs et un soliste pas manchot, comme en plus le dynamisme général d'une musique parfaitement produite contribue à écarter tout risque de manque d'expression vocale, on est facilement emporté, dodelinant du chef et s'imaginant, cheveux au vent (pour ceux qui en ont encore !) chevauchant fièrement une grosse cylindrée à deux roues, une jolie blonde aux formes généreuses en croupe.
Comme si ça ne suffisait pas, En cerise sur un gâteau pourtant déjà fort alléchant, nous avons le droit à deux "vraies" chansons. Une sur l'album, avec le vocaliste de Year Long Disaster, le possédé Daniel Davies, l'autre sur Cat Got Our Tongue avec le légendaire John Garcia (Kyuss, Hermano, Slo-Burn, etc.), toutes les deux très bonnes et, pour le coup, bienvenues en variatrices d'ambiances de première bourre.
Depuis leur mue instrumentale, chaque album de Karma to Burn mérite l'attention des amateurs de rock gras, costaud mais pas sans finesse, Appalachian Incantations ne fait en aucun cas exception et, même, dans cette version si glorieusement bonussée, mérite la priorité parce que, au risque de me répéter, si vous aimez la guitare qui riffe d'aise, les experts sont bel et bien là.
Depuis leur mue instrumentale, chaque album de Karma to Burn mérite l'attention des amateurs de rock gras, costaud mais pas sans finesse, Appalachian Incantations ne fait en aucun cas exception et, même, dans cette version si glorieusement bonussée, mérite la priorité parce que, au risque de me répéter, si vous aimez la guitare qui riffe d'aise, les experts sont bel et bien là.
1. Forty-Four 5:11
2. Forty-Two 3:58
3. Forty-One 4:57
4. Forty-Six 3:13
5. Waiting on the Western World 5:42
6. Forty-Three 4:43
7. Forty-Five 6:36
8. Twenty-Four 3:44
Cat Got Our Tongue EP,
Limited Edition bonus disc
1. Two Times 4:53
2. Fourteen 5:05
3. Ten 2:55
4. Thirteen 4:16
5. Six 3:51
6. Twenty (2009 Re-recording) 3:33
7. Thirty (2009 Re-recording) 3:36
William Mecum – guitar
Rich Mullins – bass
Rob Oswald – drums
&
Daniel Davies - vocals (Waiting on the Western World)
John Garcia - vocals (Two Times)
ANTI BONUS
ANTITHEME:
"Anytime you choose take off your shoes rest your weary eyes and catch up with the news"
Eloge de l'immobilité.
Après le voyage, la destination et le bonheur de se reposer au son d'une musique apaisante... So, Relax.
Leon Redbone "On the Track/Double Time" (1975/77)
ou "C'est du bon, Leon"
On the Track
Toujours à la coole, ce bon Leon n'est pas du genre qu'il faille brusquer. Pas qu'il vous refile une bonne paire de mornifles, juste que gentleman Redbone, un homme d'un autre temps enfermé dans une époque trop pressée pour lui, a la paresse chevillée au corps. C'est si évident musicalement que ça ne peut être autrement "in vivo".
Commençons par nous méfier du cartoonesque artwork de sa première galette, On the Tracks. Outre le fait que l'image de Michigan J. Frog appartienne à son label, Warner Bros., et que les chants dudit batracien évoquent les mêmes temps que ceux auquel Leon s'intéresse, et que Mister Redbone ne manque ni du flegme ni de l'humour attribué par les animateurs au vert personnage... Hé, c'est que ça commence à faire beaucoup, du coup elle est peut-être très bien vue cette pochette !
Musicalement Leon est resté bloqué vers les débuts du siècle d'avant, le 20ème, dont il a fait son fond de commerce. Et qu'il traite avec un immense respect et une absolue dévotion.
Au programme, quelques classiques tels qu'Ain't Misbehavin' de Fats Waller, Desert Blues de Jimmie Rodgers, deux composition d'Irving Berlin (My Walking Stick et Marie) et pas mal d'obscures petites merveilles mises en musique avec une digne économie d'effets et un détachement sarcastique tout à fait réjouissant du vocaliste moustachu. Et un swing d'hier toujours aussi gouteux aujourd'hui d'autant que les musiciens, on citera au hasard le batteur Steve Gadd, qui, pour tenus qu'ils soient par des arrangements minimalistes et voulus comme tels, n'oublie pas d'exprimer leur talent de performers sans toutefois trop en rajouter puisque ce ne serait pas, présentement, de bon gout.
Considéré par beaucoup comme son album le plus essentiel, ce qu'il est probablement rangé à côté d'un Sugar et d'un Double Time, On the Track est une tonitruante entrée en matière. Tonitruante par sa qualité puisque, vous l'aurez compris, il est cool, Leon.
Au programme, quelques classiques tels qu'Ain't Misbehavin' de Fats Waller, Desert Blues de Jimmie Rodgers, deux composition d'Irving Berlin (My Walking Stick et Marie) et pas mal d'obscures petites merveilles mises en musique avec une digne économie d'effets et un détachement sarcastique tout à fait réjouissant du vocaliste moustachu. Et un swing d'hier toujours aussi gouteux aujourd'hui d'autant que les musiciens, on citera au hasard le batteur Steve Gadd, qui, pour tenus qu'ils soient par des arrangements minimalistes et voulus comme tels, n'oublie pas d'exprimer leur talent de performers sans toutefois trop en rajouter puisque ce ne serait pas, présentement, de bon gout.
Considéré par beaucoup comme son album le plus essentiel, ce qu'il est probablement rangé à côté d'un Sugar et d'un Double Time, On the Track est une tonitruante entrée en matière. Tonitruante par sa qualité puisque, vous l'aurez compris, il est cool, Leon.
Double Time
Sur la couverture de son second album, c'est un double Redbone qui affiche sa bobine de Groucho cool-swing accoudé à un dromadaire sur fond de pyramides... Il n'est pourtant aucunement question d'un quelconque virage exotica/orientaliste swing the casbah et tout le tralala, Redbone reste Redbone, un ponte du swing/blues d'hier pour les masses d'aujourd'hui.
Et donc, musicalement, Leon ne devie pas, creuse, tel le bon paysan appliqué à son champ, son même sillon d'archéologue musical. Le même filon, oui ! Parce qu'il y déniche moult merveilles et les habite avec la même flegmatique classe que sur l'impeccable On the Track. Cette fois-ci, cependant, même si on n'est toujours pas dans le déluge instrumental, on note un très net épanouissement de la formule musicale avec, notamment, l'adjonction de chœurs jazz venus supporter la baryton nasillard de l'ineffable Redbone. Et ça sonne du feu de dieu même si ça perd, forcément, un poil en intimité, en qualité photo sépia aussi, mais pas trop, on reste bien ancré dans un temps que les moins de 100 ans ne peuvent pas connaître.
Côté chansons, Leon Redbone continue donc de puiser dans l'énorme vivier entre classiques immortels (Mississippi Delta Blues et Mississipi River Blues de Jimmie Rodgers, Diddy Wah Diddle fameux ragtime de Blind Boy Blake ou Winin' Boy Blues de Jelly Roll Morton) et bidules miraculeusement sauvés des eaux (dont le déjanté Sheik of Araby digne de Screamin' Jay Hawkins), il surprend même en balançant sa première composition "à lui" avec le très réussi, et s'intégrant parfaitement à l'ensemble, Crazy Blues.
Double Time en résumé ? Pas un temps faible, même si on reste tranquilou, pas un faux-pas, c'est du bon de A jusqu'à Z.
D'ailleurs, Leon, qui se fait vraiment trop rare n'ayant plus rien sorti depuis 8 longues années et plus visité un studio depuis 2001 (et le très réussi Any Time), n'a jamais vraiment manqué le moindre rendez-vous avec un auditoire certes pas très nombreux mais qui, fidèle, sait que si Leon va avec déception, ce n'est que pour la rime.
Côté chansons, Leon Redbone continue donc de puiser dans l'énorme vivier entre classiques immortels (Mississippi Delta Blues et Mississipi River Blues de Jimmie Rodgers, Diddy Wah Diddle fameux ragtime de Blind Boy Blake ou Winin' Boy Blues de Jelly Roll Morton) et bidules miraculeusement sauvés des eaux (dont le déjanté Sheik of Araby digne de Screamin' Jay Hawkins), il surprend même en balançant sa première composition "à lui" avec le très réussi, et s'intégrant parfaitement à l'ensemble, Crazy Blues.
Double Time en résumé ? Pas un temps faible, même si on reste tranquilou, pas un faux-pas, c'est du bon de A jusqu'à Z.
D'ailleurs, Leon, qui se fait vraiment trop rare n'ayant plus rien sorti depuis 8 longues années et plus visité un studio depuis 2001 (et le très réussi Any Time), n'a jamais vraiment manqué le moindre rendez-vous avec un auditoire certes pas très nombreux mais qui, fidèle, sait que si Leon va avec déception, ce n'est que pour la rime.
- On the Track (1975)
1. Sweet Mama Hurry Home or I'll Be Gone 2:49
2. Ain't Misbehavin' 4:03
3. My Walking Stick 3:41
4. Lazy Bones 3:06
5. Marie 4:24
6. Desert Blues (Big Chief Buffalo Nickel) 3:42
7. Lulu's Back in Town 2:34
8. Some of These Days 3:16
9. Big Time Woman 2:44
10. Haunted House 4:58
11. Polly Wolly Doodle 2:56
- Double Time (1977)
1. Diddy Wah Diddle 3:05
2. Nobody's Sweetheart 2:13
3. Shine On Harvest Moon 3:21
4. Crazy Blues 4:16
5. Mississippi Delta Blues 1:44
6. Mr. Jelly Roll Baker 3:43
7. My Melancholy Baby 3:10
8. The Sheik of Araby 2:31
9. Mississippi River Blues 3:05
10. Winin' Boy Blues 4:17
11. If We Never Meet Again This Side of Heaven 3:18
(On the Track)
Leon Redbone – vocals, guitar, harmonica
Phil Bodner – saxophone
Patti Bown – piano
Garnett Brown – trombone
Jonathan Dorn – tuba
Steve Gadd – drums
Emanuel Green – violin
Milt Hinton – bass guitar
Leo Kahn – violin
Ralph MacDonald – percussion, castanets
Charles Macey – guitar
Don McLean – banjo
Gene Orloff – violin
Seldon Powell – saxophone
Billy Slapin – clarinet
Joe Venuti – violin
Joe Wilder – trumpet, cornet
(Double Time)
Leon Redbone – vocals, guitar, throat tromnet, background whistling on "Crazy Blues"
Milt Hinton – bass guitar
Jo Jones – drums
Bob Greene – piano
Don McLean – banjo on "Mississippi Delta Blues"
Eric Weissberg – banjo on "Shine On Harvest Moon"
Dominic Cortese – accordion
Jonathan Dorn – tuba
Yusef Lateef – soprano saxophone on "Mississippi River Blues"
Ed Polcer – trumpet
Ed Barefield – clarinet
Vic Dickenson – trombone
Dick Rath – trombone
Joe Wilder – trumpet on "Nobody's Sweetheart"
Kermit Moore – cello
Selwart Clarke – viola
Lewis Elgy – violin
Sanford Allen – violin
Captain Billy's Whiz Bang (William Kruse, Frederick Mount III, Andrew Smith, Mark S. Bently) - backing vocals on "Shine On Harvest Moon"
The Dixie Hummingbirds (Ira Tucker sr., James Walker, James Davis, Beachy Thompson) - backing vocals on "If We Never Meet Again This Side of Heaven"
Jerry Teifer - background whistling on "Shine On Harvest Moon"
Beachy Thompson - background whistling on "If We Never Meet Again This Side of Heaven"
Al Cohn – horn arrangements on "Crazy Blues", "Mr. Jelly Roll Baker" and "Diddy Wah Diddy"
William S. Fischer – string arrangements on "Mississippi Delta Blues", "Melancholy Baby" and "Shine On Harvest Moon"
ET VOILA,
C'EN EST FINI DE CETTE 8EME EDITION DU
GRAND JEU SANS FRONTIERE
DES BLOGUEURS MANGEURS DE DISQUES.
MERCI A TOUS D'AVOIR SI BIEN JOUE,
SI ABONDAMMENT COMMENTE.
ET MAINTENANT ? ON REPREND UNE VIE NORMALE ?
PAS SI SUR !
à demain !
Vindiou, on est parti pour un sacré long voyage !!!!!
RépondreSupprimerPas trop fan du Metal instrumental de Karma to Burn. En fait mon morceau préféré est le seul qui est chanté.
Et puis avec Rory au volant, ça va décoller facile !
Bonne route !!!
Et n'oublie pas, à destination, de venir saluer Leon !
SupprimerPour Rory, pas de remboursement, je prends.
RépondreSupprimerLe second je garde mon ticket de caisse je suis pas sûre d'accrocher.
Quant au dernier, je me verrais bien le conseiller à des amis...
Rory, ok.
SupprimerKarma, retour ?
Leon, pour le farniente !
Merci d'avoir si bien commenté !
Un brave gars, une histoire un peu triste et son talent, on devrait tous être fan de Rory mais je n'y arrive pas.
RépondreSupprimerLes z'aut zozos-là, on entend bien le moteur ça c'est sûr...
Je préfère la fin en roue libre avec Leon Le Rouge.
Sacrées chroniques, comme à chaque fois on n'est pas loin de l'exhaustif, à te lire j'en arrive à connaître le disque que je n'ai pas encore écouté...
En plus là c'est cool on n'a pas besoin de venir demain pour le bonus !
On reviendra quand même, on sait jamais...
Oui, reviens demain ! et après demain, etc.
SupprimerMes chroniques, je ne sais pas, des fois je me dis que ça fait trop rock-critic, ce que je fus brièvement, mais bon, on a son style, hein, faut pas lutter contre. ;-)
Rory étant irlandais, je me verrais plutôt rouler peinard sur une route sinueuse, longeant la côte atlantique entre Kerry et Galway. Les murets en pierre sèche de part et d'autres, les prairies vertes au-delà. De temps en temps, rarement, une chaumière au loin et une odeur de feu de tourbe. A l'occasion faut s'arrêter pour laisser traverser un troupeau de moutons, surtout le gros bélier là avec des cornes pas possibles. Pas grave, on n'est pas pressé, les pintes de guinness c'est pour ce soir au pub.
RépondreSupprimerAh tiens à ce rythme-là, je roulerais bien en écoutant Redbone.
Joli !
SupprimerEt, comme je l'ai déjà dit à Chris, avec Leon, on lève le pied, ça diminue les risques de sorties de route. ^_^
En passant trop vite, malgré ma route irlandaise, j'avais raté Karma To Burn. Avec eux je finis au mieux dans une tourbière, au pire au pied des Cliffs of Moher. Me faut vraiment une autre route pour les écouter mais ça passe bien.
SupprimerEhhh, du Leon Redbone..c'est pas souvent, en plus sont terribles ces deux disque, surtout "double time" que j'écoute souvent. Du cool blues swing avec une voix rauque. Quand il fait jour et bien chaud, j'embarque des JJ Cale dans ma caisse. "Travel log"..imparable..
RépondreSupprimerPour Rory, c'est plus compliqué.. euuhh.. tu dis rien, mais pour rouler déglingué avec 3g c'est nikel. :o
Reste donc Karma to Burn. Tu me diras !
SupprimerJe te comprends, c'est un bon, Leon !
RépondreSupprimerLes anti-bonus, c'était histoire de m'amuser aussi avec les jolis thèmes de l'édition. Bravo donc à Etienne et Alexandre ! J'y retournerai bien moi-même mais je suis sûr qu'il y en a plein qui frémissent d'impatience à l'idée de fomenter "leur" grand jeu... ^_^
Je t'en prie.
RépondreSupprimerNormalement, Leon, c'est pour la destination mais c'est pas grave, ça te fera lever le pied ! ;-)
Rahhh, moi qui croyais enfin me reposer, encore tant d'idées et de propositions. Quoique avec Rory sur le porte bagage, on pourra aller loin dans la nuit. Allez je mets de côté pour plus tard. Merci encore pour tes propositions qui me secouent souvent (parfois un peu trop, Keith sort de ce corps !) mais qui me régalent souvent. Et merci encore de tes coms..
RépondreSupprimerOn se reposera quand on sera mort, n'est-il pas, Sorgual ? ;-)
SupprimerMerci aussi pour tes passages verbaux et tes propositions musicales souvent fort alléchantes ! ^_^
Très attaché à Rory je suis, et effectivement tu m'as ajouté ce disque que je n'avais pas. Et encore et encore, il faut aussi regarder de plus près ce détail qui tue: Rory compose de grandes chansons, tellement pris par son image de Guitare Héros qu'on en oublie son talent d'écriture.
RépondreSupprimerLe Léon, je t'ai copié ta chronique dans mes dossiers, j'avais déjà ces deux albums autrefois conseillés aux amoureux du style Tom Waits, histoire de (re)trouver une autre façon de s’inspirer d'une époque révolue que les moins de 20, 30, 40 ....
...et même 50, 60 et peut-être 70. ^_^
SupprimerOui, Rory est aussi un putain de compositeur, je ne l'ai jamais oublié, moi !
Karma To Burn ! Je les adore ! Merci Zorny !
RépondreSupprimerYo ! Cool !
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