ou "Ce cher disparu"
Vous ne connaissez pas Sonny Clark, vous ne vous en souvenez plus bien ? Laissez donc John Zorn, Wayne Horvitz, Bobby Previte et Ray Drummond vous rafraichir la mémoire, ou vous le présenter.
Ho le beau quatuor que voici, et le bel hommage, aussi. A un pianiste et compositeur de Hard Bop ayant croisé la route de, entre autres cadors, Billie Holiday, Dexter Gordon, Dinah Washington, Oscar Pettiford, Philly Joe Jones, etc. Mort à 31 ans d'une crise cardiaque probablement occasionnée par des abus de substances en tous genres, c'est une carrière prometteuse qui fut fauchée, aux premiers jours de 1963.
On y retrouve donc ce beau quatuor qui, composé de membre de la scène de Downtown NYC, n'en sert pas moins des versions très traditionnelles, très proches, en fait, des créations de Clark. Bobby Previte et Ray Drummond y forme une belle section rythmique, tout en groove et en finesse tandis que Wayne Horvitz se glisse dans les habits de Sonny sans la moindre difficulté. La vraie surprise, de fait, est d'entendre un John Zorn en vrai saxophoniste de jazz (avec quelques micro-rappels de qui il est, tout de même) lui qui nous avait habitué à des exactions souvent avant-gardistes et bruitistes est ici d'une sagesse, et d'un maîtrise !, admirable, soufflant dans son alto à la manière d'un hard-bopper plus vrai que nature.
Zorn, en compagnie, cette fois, du guitariste Bill Frisell et du tromboniste George Lewis, rendra encore hommage à Sonny Clark (sur News for Lulu et More News for Lulu, 1988/92), c'est dire si le bonhomme lui tenait à cœur. Et c'est sans doute exactement pour ça que l'iconoclaste et souvent destructeur compositeur New Yorkais est, présentement, si respectueux de l'œuvre du pianiste. Et ça nous donne un magnifique hommage, une jolie porte d'entrée vers un musicien un peu oublié aujourd'hui et, donc, une galette chaudement recommandée.
On y retrouve donc ce beau quatuor qui, composé de membre de la scène de Downtown NYC, n'en sert pas moins des versions très traditionnelles, très proches, en fait, des créations de Clark. Bobby Previte et Ray Drummond y forme une belle section rythmique, tout en groove et en finesse tandis que Wayne Horvitz se glisse dans les habits de Sonny sans la moindre difficulté. La vraie surprise, de fait, est d'entendre un John Zorn en vrai saxophoniste de jazz (avec quelques micro-rappels de qui il est, tout de même) lui qui nous avait habitué à des exactions souvent avant-gardistes et bruitistes est ici d'une sagesse, et d'un maîtrise !, admirable, soufflant dans son alto à la manière d'un hard-bopper plus vrai que nature.
Zorn, en compagnie, cette fois, du guitariste Bill Frisell et du tromboniste George Lewis, rendra encore hommage à Sonny Clark (sur News for Lulu et More News for Lulu, 1988/92), c'est dire si le bonhomme lui tenait à cœur. Et c'est sans doute exactement pour ça que l'iconoclaste et souvent destructeur compositeur New Yorkais est, présentement, si respectueux de l'œuvre du pianiste. Et ça nous donne un magnifique hommage, une jolie porte d'entrée vers un musicien un peu oublié aujourd'hui et, donc, une galette chaudement recommandée.
1. Cool Struttin' 5:27
2. Minor Meeting 4:36
3. Nicely 5:34
4. Something Special 4:45
5. Voodoo 10:57
6. Sonia 4:02
7. Sonny's Crib 7:40
Ray Drummond - basse
Wayne Horvitz - piano
Bobby Previte - batterie
John Zorn - saxophone alto
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