mardi 28 octobre 2014

Etrange, Mon Ange...

Des musiques qu'on n'entend pas partout. Des artistes incapable du moindre compromis. De l'art ! Etrange, mon ange...
 
THe DeMeNTeD iRiSH
Virgin Prunes "Over the Rainbow (A Compilation Of Rarities 1980-1984)" (2004)
ou "Rare and Strange"

Si la bonne dose d'étrangeté figurant sur leurs albums ne vous suffisait pas, voici une compilation des irlandais déments des Virgin Prunes. Ca va loin !
Et tous azimuts ! D'ambient minimaliste à la Eno (Red Nettle, Mad Bird in the Wood, Jigsawmentallama, Greylight), d'étrangetés punk ou new wave déstructurées et angulaires (Twenty Tens, Moments 'N' Mine, White History Book, Faculties of a Broken Heart), de tribalisme post-punk déjanté (Pagan Lovesong Vibe - Akimbo), de contines post-apocalyptiques (Children Are Crying), de sautillantes chansons synthpop dévoyées (King of Junk), à de totales bizarreries (Happy Dead et ses presque 14 minutes où on se demande souvent où Gavin Friday & Cie vont, un Revenge de douleur), les Virgin Prunes ont indéniablement de l'imagination et une capacité à ne finalement ressembler à personne tout en produisant, à quelques exceptions rencontrées vers la fin de la présente sélection, une musique qui s'écoute avec le bonheur de découvrir un étrange animal dans son milieu d'origine, une jungle urbaine malfamée, peuplée de créatures de tous sexes et de toutes apparences, un cirque des monstres qui n'a rien à envier à celui de Browning.
Tout ça fait d'Over the Rainbow une addition bienvenue à la collection d'albums de ces irlandais pas comme les autres.

CD 1
1. Red Nettle 2:18
2. Twenty Tens 2:27
3. Pagan Lovesong Vibe - Akimbo 6:52
4. Moments 'N' Mine 4:27
5. Mad Bird In the Wood 4:20
6. Children Are Crying 5:12
7. Jigsawmentallama 6:20
8. King of Junk 2:50
9. War 2:06
10. Greylight 4:23

CD 2
1. White History Book 3:43
2. Faculties of a Broken Heart 5:05
3. In the Greylight 2:50
4. Happy Dead 13:41
5. Revenge 3:36
6. Third Secret 4:19
7. Love Lasts Forever 11:26

Gavin Friday - vocals
Guggi - vocals
Dave-id Busarus - vocals
Dik Evans - guitar
Strongman - bass
Mary D'Nellon - drums

VIRGIN PRUNES

JaPaNeSe WeiRD
Yuka Honda "Heart Chamber Phantoms" (2010)
ou "Heart Collector"

Yuka Honda est japonaise mais vit à New York. Yuka Honda a fait partie avec Cibo Matto, collaboré avec le Plastic Ono Band ou Sean Lennon. Heart Chamber Demons est son troisième album solo.
Au programme, un hybride de jazz, d'électronique mélodieuse et de petites déviations ludiques bienvenues. Yuka Honda, maîtresses des samplers mais aussi multi-instrumentiste, y construit des ambiances cotonneuses, pas vraiment futuristes ou alors rétro-futuristes, steampunk en quelque sorte, relecture inspirée d'un idiome ancien sans le violenter, utilisant les outils d'aujourd'hui sans forcément essayer de tout changer. Heart Chamber Phantoms porte, de fait, magnifiquement son titre. Il a indéniablement du cœur, recueilli et confortable il s'écoute plus favorablement en chambre, il est aussi, indéniablement, hanté d'une longue tradition. Et c'est beau, mélodiquement chatoyant, bien arrangé et habité par Miss Honda et ses amis/invités, desquels on citera un Sean Lennon tout en discrétion, l'utile et intense violoncelliste zornien Erik Friedlander, ou Michael Leonhart pour sa trompette "milesienne"...
Electro-jazz atypique à la beauté aussi fragile qu'évidente, la musique de Yuka Honda est chaudement recommandée, en particulier ce très réussi Heart Chamber Phantoms.

1. Phantom With An Armor 4:09
2. Hydrosphere 4:46
3. Last Night, Late, By The Lake 4:56
4. Heart Chamber, Part I: Rock 4:03
5. Heart Chamber, Part II: Zoe 4:12
6. Waters On Mars 3:44
7. Little Hope 4:24
8. Robot Elephant's Tears 4:01
9. Cycle Of Water 6:00
10. Don't Be So Naive 5:36

Yuka Honda - pro-tools, keyboards, sampler, bass, guitar, tenorion, percussion, vocals
Sean Lennon - drums, synth bass, percussion
Dougie Browne - drums
Michael Leonhart - trumpet, flugelhorn, mellophone, vibraphone, bass, wine glass, keyboards, percussion
Shimmy Hirotaka Shimizu - guitar
Erik Friedlander - cello
Pete Drungle - piano
Jeff Hill - bass
Courtney Kaiser - vocals
Scott Seader - vocals

YUKA HONDA

THe PoST-APoCaLyPTiC aMeRiCaN CRooNeR
Scott Walker "The Drift" (2006)
ou "From Boys-Band to Armageddon"

Avoir commencé dans une formation pop visant le cœur de minettes toutes échaudées et se retrouver à sortir des albums absolument alien et difficilement descriptible, le moins que l'on puisse dire c'est que le parcours de Scott Walker intrigue.
Parce qu'en plus d'être une évidente figure tutélaire d'une pop mélodramatique, une énorme influence de David Bowie qui le suivra jusque dans son obsession pour Brel de qui il a emprunté un goût pour le théâtre en chanson qu'on entend jusqu'aujourd'hui, Walker est devenu, au fil des ans et des albums, un animal de moins en moins identifiable, de plus en plus à la marge d'une scène musicale lorgnant souvent sur la facilité ce qui, c'est l'évidence, est tout sauf le propos du ténébreux vocaliste, multi-instrumentiste et compositeur.
Si ce n'est pas une nouveauté, on peut identifier la tendance dès sa moitié du cru 78 des Walker Brothers reformés, Nite Flights, c'est sur Climate of Hunter (1984) et surtout sur l'ébouriffant Tilt (1995) que la recherche finit par prendre le pas sur la composition de chansons classiques. Aussi, donc, se faire chahuter par les étrangetés, les climats clair-obscur, les instrumentations et arrangements déconstruits, la voix froide et détachée de crooner post-apocalyptique d'un Walker en état de grâce compositionnel n'est pas une surprise, et ce The Drift est donc, finalement, plus une confirmation qu'une révolution. Il faut cependant préciser que si étrange The Drift est indéniablement, plus accessible que son barjotant prédécesseur il est aussi, pas beaucoup, juste un peu, juste assez pour rendre l'expérience accessible à d'autres qu'au petit cercle masochiste de ceux qui aiment se compliquer l'existence et le cervelet à coup de Residents, Xenakis et autres Cecil Taylor. Ca reste cependant rude mais, en s'abandonnant au trip total que nous propose Scott, une expérience enrichissante dévoilant des trésors d'une beauté particulière mais tout de même infectieuse.
Et non, je ne décris pas vraiment la musique, simplement parce qu'elle est indescriptible et qu'il n'y a pas mieux, pour se rendre compte, que de tenter soi-même la chose, ce qu'on recommande chaudement parce que des artistes comme Walker et des albums comme The Drift, on n'en croise pas si souvent et que c'est dommage, d'ailleurs. 

1. Cossacks Are 4:32
2. Clara 12:43
3. Jesse 6:28
4. Jolson and Jones 7:45
5. Cue 10:27
6. Hand Me Ups 5:49
7. Buzzers 6:39
8. Psoriatic 5:51
9. The Escape 5:18
10. A Lover Loves 3:11

Scott Walker – Vocals, Guitar, Harmonica, Sax, Sound Treatment
Hugh Burns – Guitar
Ian Thomas – Drums
Mark Warman – Keyboards, Orchestration, Conducting, Percussion, Woodwind, Sound Treatment
Philip Sheppard – Orchestration, Conducting, Cello
Alasdair Malloy – Percussion, Drums
John Giblin – Bass
Steve Pearce – Bass
Peter Walsh – Sound Treatment, Sitar, Percussion
Andrew Cronshaw – Woodwind, Concertina
James Stevenson – Guitar
Brian Gascoigne – Keyboards, Sound Treatment
Thomas Bowes – Violin
Vanessa Contenay-Quinones – Vocals
Beverly Foster – Voice
Pete Long – Sax
Rohan Onraet – Percussion
Lucy Painter – Vocals
Rebecca Painter – Vocals
Ralph Warman – Vocals
Derek Watkins – Flugelhorn

SCOTT WALKER

TuVa BieN
Sainkho Namtchylak "Stepmother City" (2000)
ou "at the Throat"

Au nord de la Mongolie, dans la petite république autonome de Tuva, se trouve une grande artiste. Parce qu'elle n'est pas comme tout le monde, que son nom est aussi imprononçable que difficilement orthographiable, trop peu le savent. C'est pourtant l'évidence à l'écoute de ce Stepmother City, album pont entre asie et europe, modernité et tradition.
Stepmother City est un album à part dans le répertoire de Sainkho Namtchylak, une œuvre étonnamment accessible pour une compositrice et interprète plus habituellement occupée à tâter d'une fusion entre sa folk et un jazz contemporain qu'on pourrait aisément taxer de free. Pas ici où, penchant vers des climats électroniques caresse-tympans, elle pose son "throat singing" millénaire, une tradition Tuva inscrite au patrimoine culturel de l'Unesco, excusez du peu !,  avec une douceur harmonique qu'on ne lui connaissait pas forcément. Le résultat reste malgré tout (agréablement) alien pour des oreilles occidentales point encore préparées à ce son venu d'ailleurs, mais pas longtemps parce que tout ceci s'acquière d'autant plus vite que le parti-pris des compositions et des arrangements a des cousinages "trip-hoppiens" qui nous sont beaucoup plus familiers.
Mais, tout de même, avec ses notes de pochettes écrites par un moine bouddhiste, ses instruments traditionnels et, plus généralement, un ton évoquant un rêve narco-influencé, c'est un vrai trip que cet "easy" Sainkho, un trip où on conviera joyeusement ses amis qui ne regretteront pas d'avoir embarqué.

1. Introduction  1:45 
2. Dance Of Eagle  4:36 
3. Like Transparent Shadow  5:10 
4. Order To Survive  5:41 
5. Let The Sunshine 3:41 
6. Ritual Virtuality 4:27 
7. Tuva Blues 5:06 
8. Old Melodie  4:13 
9. Lonely Soul  7:44 
10. Boomerang  8:45

Double Bass – Paolino della Porta
Guitar, Overtone Voice – Casper David Sacker
Igil, Kurai, Doshpuluur, Overtone Voice – German Popov
Loops, Sampler – Maxim Shapochnikov
Percussion, Sampler – Massimo Iavicoli
Saxophone, Bass, Shakuhachi – Ned Rothenberg
Vocals – Sainkho Namtchylak
Written By Roberto Colombo (6)
Written By Sainkho Namtchylak (tracks: 1 to 5, 7 to 10)
Arranged & Mixed By Roberto Colombo

SAINKHO NAMTCHYLAK

JaPaNeSe WeiRDeR
Melt Banana "Speak Squeak Creak" (1994)
ou "Fun hurts"

On ne le dira jamais assez, le Japon recèle d'une belle quantité de mabouls caractérisés, des kamikaze musicaux prêts à tout et à n'importe quoi mais surtout à se faire plaisir à torturer les pauvres petits cerveaux primitifs d'auditeurs qui en redemandent, en plus, les bougres ! Alors, voilà quoi, Melt Banana, comme Ruins, comme Zeni Geva, comme Yamatsuka Eye, Altered States ou Korekyojinn sont de ceux-là et, parfois, qu'est-ce que ça fait comme bien !
Beaucoup de bruit pour rien ? C'est sans doute ce que penseront les frileux, ceux pour qui l'idée d'écouter le copié/collé avant-noise de ces quatre nippons allumés équivaut à une intense séance de torture.... On en conviendra, tout ceci n'est pas à mettre entre toutes les oreilles, et, pour fun que soit le cocktail de banane fondue, on cromprend l'air interdit de ceux habitués à des univers moins chaotiques. Ceci dit, si vous pouvez encaisser tout ou partie des iconoclastes japonais précités, auxquels on rajoutera volontiers le Fantômas de Mike Patton, c''est un total délice que de prendre en pleine face les agressions rigolardes et nonsensiques de ces zozos agités. Et d'avoir l'impression de tomber sur l'improbable musique d'un cartoon post-apocalyptique où Will E. Coyote et son Roadrunner de proie s'en donnent à coeur-joie à fomenter et déjouer des tours tous plus tordus les uns que les autres.
Bref, aux amateurs de sensations fortes, aux masochistes du conduit auditif, à tout ceux, aussi, pour qui la musique n'est pas seulement une éternelle recherche de la perfection harmonique, je souhaite la bienvenue, que les autres passent leur chemin, ils ne trouveront sur Speak Squeak Creak que fureur et consternation.

1. Tail in Garbage (Tekepake) 1:16
2. Rragg 0:57
3. In x Out = Bug 1:21
4. Scrubber 0:16
5. So Unfilial Rule 0:11
6. Dust Head 1:11
7. A Teaspoon of Salt 0:38
8. Stick Out 0:42
9. Mouse Is a Biscuit 1:05
10. 55 Hands Need to Cut Down 1:29
11. P-Pop-Slop 1:25
12. Smell the Medicine 2:31
13. Switch 2:18
14. P.B.D. 1:43
15. Mind Thief 1:38
16. Chicken Headed Raccoon Dog 1:47
17. Cry for More Fish 0:18
18. Screw, Loose 0:10
19. Cook Cool Kyau Kuru 1:14
20. Scissor Quiz 1:33
21. Too Many to Dispose 0:28
22. Blandished Hatman 1:15
23. Cut Off 2:01
24. Pierced Eye 2:06
25. Speak Squeak Creak 2:35

Yasuko Onuki – vocals
Ichirou Agata – guitars, effects
Rika Hamamoto – bass
Sudoh Toshiaki – drums

MELT BANANA

FouS D'CHeZ NouS (Le RéGioNaL De L'éTaPe)

Les Tétines Noires "Fauvisme et Pense-Bête/Brouettes" (1990/91)
ou "Il avait bobo à la papatte ?"

Au début était la tétine, déité païenne, muse improbable d'un bestiaire à nulle autre pareil. Bienvenue dans une autre France musicale, bienvenue dans le petit monde d'Emmanuel Hubaut et de William Lamy, bienvenue chez Les Tétines Noires !
C'est par le plus grand des hasards que j'ai rencontré ces furieux normands, par accointance commune, ils étaient signés chez Boucherie Productions, j'étais un "ami de la maison". Et comme, parfois, le hasard fait bien les choses, la rencontre fut concluante, d'abord en live où le groupe se livrait à d'incroyables et théâtrales prestations (O'Dogo, un sommet de folie !) puis par les deux albums sortis en cette bonne maison : Fauvisme et Pense-Bête et Brouettes, deux excellentes galettes où se rencontrent, se croisent, s'accouplent cabaret de monstres (le premier album ne commence pas par Freaks pour rien !), rock gothico-industriel et poésie nonsensique. Tantôt en anglais, tantôt en français, mais toujours dans une langue qui n'appartient qu'à eux, et en particulier au Comte d'Eldorado leader naturel et auto-proclamé, meneur de la revue folle.
D'entre les deux albums, je ne saurais choisir, c'est devenu pour moi un package indivisible, souvenir d'une époque, il a près d'un quart de siècle, où j'étais loin d'avoir foulé les terres musicales extraterrestres depuis conquises, ce fut certainement un "pied à l'étrier"...
Et après tout ce temps ? Ca tient plutôt très bien la route ! Certes la production un peu cheap n'est pas au bénéfice de la prestation, certes, encore, il y a quelques longueurs et quelques inutilités (la foule en boucle sur le dernier quart d'heure de Bras Sans Jambe Et Glisse Versa), mais surtout beaucoup de talent, une fertile imagination et, ma foi, un sens de la mélodie suffisamment particulier pour qu'on ne l'oublie pas de sitôt. En gros, nés du bon côté de la Manche, ou outre-Quiévrain, ou vers la Ruhr, on en aurait beaucoup plus parlé. Au jour d'aujourd'hui, plus édités depuis une éternité, les albums des Tétines Noires, sont une rareté qu'on achète cher sur la toile ou qu'on trouve par chance chez un disquaire d'occasion... Dommage.
C'est donc avec un immense plaisir que j'offre à la multitude la possibilité de (re)découvrir une belle bande d'allumés, elle n'en reviendra pas (la multitude).

Fauvisme Et Pense-Bête (1990)
1. Freaks  3:39 
2. Petite Brouette Sans Allumettes  5:26 
3. Fase 1990  4:33 
4. Just One Life  3:57 
5. O' Dogo  4:11 
6. Crazy Horses  5:10 
7. Les Captains  3:57 
8. Streap Teac  3:05 
9. Gouttes Die  3:34 
10. Musique En Forme De Cage  2:16 

Brouettes (1991)
1. Brouette Nentale  5:04 
2. A Different Man  2:16 
3. N & M (Histoire De Lady Na)  3:39 
4. Hill House  2:42 
5. Eleonor  0:33 
6. Les Roseaux Cervicaux  5:39 
7. Imminent Immoral  0:52 
8. Lady Dja Lady  3:46 
9. Epidemik Pakotill  4:18 
10. My Nightclub-Head  3:15 
11. Et La Lumière Roule  0:51 
12. Bras Sans Jambe Et Glisse Versa  17:48

Le Comte d'Eldorado - voix, guitare
Goliam - programmation, claviers, chœurs, batterie
Markus - basse (Fauvisme et Pense-Bête)
Eduardo Leal de la Gala - basse, contrebasse (Brouettes)
Nicolas Barrot - batterie


LES TETINES NOIRES

18 commentaires:

  1. Etrange, Mon Ange

    Virgin Prunes "Over the Rainbow (A Compilation Of Rarities 1980-1984)" (2004)
    - http://www49.zippyshare.com/v/11832663/file.html

    Yuka Honda "Heart Chamber Phantoms" (2010)
    - http://www49.zippyshare.com/v/13183257/file.html

    Scott Walker "The Drift" (2006)
    - http://www49.zippyshare.com/v/52462741/file.html

    Sainkho Namtchylak "Stepmother City" (2000)
    - http://www49.zippyshare.com/v/20259696/file.html

    Melt Banana "Speak Squeak Creak" (1994)
    - http://www49.zippyshare.com/v/19492630/file.html

    Les Tétines Noires "Fauvisme et Pense-Bête/Brouettes" (1990/91)
    - http://www49.zippyshare.com/v/29009767/file.html

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  2. Que de belles découvertes ! Et surtout Sainkho Namtchylak, cette journée est sous le signe du "throat singing" :-) merci !

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    1. Ha oui, il est magnifique celui-là, un beau doublé avec le Yuka Honda ! Enjoie !

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    2. J'ai pas mal bloqué ces derniers jours sur Mars song de Sainkho Namtchylak et Evan Parker. Yuka Honda je m'y plonge depuis ce matin, lacs souterrains dans lesquels baignent ruines et animaux étranges... terrible !

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    3. Heureux que ça te plaise. Et le reste, des tentations ?

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  3. Pour une fois, j'en connais la moitié. Mais il y a longtemps que je ne les ai pas écoutés. Je vais essayer de jeter une oreille sur Yuka Honda ou Melt Banana...

    Et encore merci pout les Prunes! :)

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    1. Comme quoi, tu connais plus d'aliens que tu ne le pensais ! ^_^
      Et donc, de rien pour les prunes, en espérant qu'elles soient mûres pour tou.

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    2. Faut dire que ces derniers temps je suis plus à me soigner avec du Bacharach, de la soul ou du classique qu'avec des barjots aussi notoire.
      Pour ce qui est des Virgin Prunes, tu as raison, eux, dans ta sélection, ils ne peuvent pas compter... pour des prunes.

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    3. Au fait, j'ai enfin écouté le dernier Sabbath, il est pas mal du tout. Pour Robert Plant, j'ai écouté Dreamland, et c'est que c'est un vrai Monsieur. Ces reprises montrent un artiste vraiment sincère et humble.

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    4. Ha oui, Robert c'est quelqu'un. ^_^
      Pour les barjots, il faut s'y remettre, Audrey, ce sont les meilleurs !

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  4. Houla j' prend pas tout J' ai mes limites ;)
    Sinon ce post m'a fait penser a l' album de Tanya Tagaq la chanteuse de gorge inuite
    Un lien pour connaitre :
    http://exystence.net/blog/2014/10/19/tanya-tagaq-animism-2014/

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    1. Franchement, à part le Scott Walker qui est vraiment étrange et le Melt Banana qui est bruitiste en diable, c'est plus abordable que tu ne sembles le penser.
      Et merci, on écoutera.

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  5. Thank you for the wonderful batch! Great picks!

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  6. Un barjots notoire, il y avait aussi Genesis P Orridge, non?

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    1. Carrément. Mais le billet ne vise pas l'exhaustivité, et peut avoir une suite ! ^_^

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  7. J'ai ciblé Sainkho Namtchylak, et j'adore. Très belle découverte pour ma part, merci beaucoup !

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