mardi 7 juillet 2015

Né un 4 juillet (2ème partie)

Pour cette deuxième partie, sur le même modèle que la première à savoir une Amérique tout de même très éloignée du mainstream, on reprend les choses où on les avaient laissées, dans les années 80, pour arriver jusqu'aujourd'hui, ou presque. Welcome back to America and... Enjoie !

PuNK RoCKiN' iN aMeRiCa
The Replacements "Tim" (1985)
ou "Les outsiders"

A Minneapolis il y a Prince, il y a également Hüsker Dü mais il y a aussi les Replacements, un petit groupe qui n'a l'air de rien avec son rock punkifié mais qui, depuis 1981 et ses premiers ébats discographiques, enchaine les impeccables galettes, alors arrivé à Tim, leur 4ème, on sait que ces remplaçants-là ont tout les atouts pour sortir du banc, et qu'on ne sera pas déçu, évidemment.
Pour la petite histoire, Tim est le premier album des Replacements pour une major, Sire, un sous-label de la Warner, pas que ça change quoique ce soit à leurs habitudes tant musicales que logistiques. Paul Westerberg et les siens restent donc à Minneapolis mais cette fois sous le bienveillant patronage de Tommy Erdelyi, également connu en tant que batteur sous le pseudonyme de Tommy Ramone, vous savez pour qui !, qui, sans révolutionner leur son, lui donne des moyens et une puissance sonique nouvelle comparée aux précédentes œuvres du quatuor. Sinon, on n'a aucun mal à reconnaître le groupe qui s'est progressivement fait un nom, en particulier grâce à leur opus d'avant, Let It Be, dans une scène étatsunienne indépendante pourtant surpeuplée. Il faut dire que Westerberg, quasi-unique compositeur de la chose, qui n'a jamais autant livré de lui-même dans les paroles que présentement, a le chic pour pondre de la chanson poursuivant la tradition rock'n'roll nord-américaine avec juste ce qu'il faut de détachement, tant lyrique que mélodique, pour imposer son écriture. Ainsi, qu'il donne dans une écriture adulte mais pas rance (Hold My Life, Swingin' Party, left on the Dial), dans d'adolescentes mélopées (I'll Buy, Kiss Me on the Bus), dévoie le country rock (Waitress in the Sky), plonge dans une folk sombre (Here Comes a Regular), ou se rappelle de ses exactions punk de jeunesse (Lay It Down Clown) il le fait toujours avec un talent et une maîtrise qui laisse pantois. Si musicalement la tentation est grande de comparer ces remplaçants à d'autres références de l'époque (R.E.M., Soul Asylym ou Hüsker Dü) il y a chez ces gars-là un je ne sais quoi, dont l'influence d'Alex Chilton et de son Big Star ne sont pas des moindres, qui fait la différence.
Pas étonnant, à partir de là, que ce Tim, comme la plupart des albums des Replacements d'ailleurs, soit devenu un album culte... D'un groupe qui ne l'est pas moins parce qu'il faut le dire, si les Replacements ont influencés de nombreux groupes (de Nirvana aux Lemonheads en passant par Urge Overkill ou Buffalo Tom, pour ne citer qu'eux parce que, vraiment, la liste est trop longue pour être exhaustive) ils n'ont jamais, eux-mêmes, eu le succès qu'ils méritaient pourtant largement. Une injustice toujours réparable en commençant, par exemple, par cet opus de 1985 sans le moindre défaut.

1. Hold My Life 4:18
2. I'll Buy 3:20
3. Kiss Me on the Bus 2:48
4. Dose of Thunder 2:16
5. Waitress in the Sky 2:02
6. Swingin Party 3:48
7. Bastards of Young 3:35
8. Lay It Down Clown 2:22
9. Left of the Dial 3:41
10. Little Mascara 3:33
11. Here Comes a Regular 4:46
Bonus
12. Can't Hardly Wait (Acoustic Outtake) 3:52
13. Nowhere Is My Home (Session Outtake) 4:01
14. Can't Hardly Wait (Electric Outtake) 3:09
15. Kiss Me on the Bus (Demo Version) 3:00
16. Waitress in the Sky (Alternate Version) 2:00
17. Here Comes a Regular (Alternate Version) 5:22

Paul Westerberg - Guitar, Piano, Vocals
Chris Mars - Drums, Background Vocals
Bob Stinson - Guitar
Tommy Stinson - Bass
&
Alex Chilton
- vocals on "Left of the Dial"
Tommy Erdelyi - guitar solo on "Kiss Me On The Bus"

THE REPLACEMENTS

STaTe oF iNDuS
Nine Inch Nails "The Downward Spiral" (1994)
ou "Fais moi mal !"

Seulement second long-jeu de Trent Reznor et de son Nine Inch Nails, basiquement un projet solo déguisé, The Downward Spiral est l'indéniable premier chef d'œuvre d'une carrière qui n'a pas fini de faire tourner les têtes, un album de rock industriel abordable et pourtant sans compromis, un numéro d'équilibriste sur lequel il n'est pas inutile de revenir.
Parce que le coup d'avant, Pretty Hate Machine 5 ans plus tôt, ce qui ne retire rien à l'album ayant révélé le sieur Reznor au public, on avait souvent l'impression d'écouter une sorte de Depeche Mode aux inhabituels énervements soit une sorte de cyber-pop industrialisée et métallisée de belle facture, certes, mais loin de la production révolutionnaire décrite par certains. Cette fois la messe est différente avec des instrumentations notablement plus fouillées, travaillées, des textures instrumentales également électroniques et pourtant plus organiques dont Reznor, évidemment seul maître à bord mais également, largement, musicien quasi-unique d'une galette où les autres participants ne sont, ni plus ni moins, que des outils utilisés par Trent pour enrichir son cocktail. Ca ne veut pas dire que Nine Inch Nails soit méconnaissable pour autant, clairement, c'est bien du même projet dont il s'agit mais avec, outre les obligatoires accès colériques sans lesquels rien ne serait vraiment pareil, une finesse de composition et d'arrangement seulement effleurée la fois précédente.
Ainsi goûte-t-on particulièrement à un Piggy en crescendo à la "In the Air Tonight" (explosion de batterie comprise !) qui n'a, sinon, heureusement, rien à voir avec la vieille scie de Phil Collins,  à un March of the Pigs exemplairement agressif qui sait cependant ménager, excellent pour l'effet !, quelques plages plus mélodiques, à un Closer extrêmement accrocheur qu'on considèrerait volontiers comme un énorme tube s'il n'avait ces paroles ô combien sexuées lui interdisant l'accès aux plus prudes des auditeurs, à un The Becoming osant le contraste entre industrialisme forcené et folk-pop mesurée (oui !), un A Warm Place qui a beaucoup à voir avec les ambianceries d'un certain Eno, et évidemment à un Hurt qui, outre qu'il deviendra un improbable hit pour Johnny Cash quelques années plus tard, prouve présentement que Reznor sait aussi faire de la belle chanson poignante sans (trop) se reposer sur des trucs de production.
Mais ce ne sont que des exemples sur un album qui demeure, on a beau chercher, on ne trouve pas, une machine sans la moindre faiblesse, une machine alimentée par une métallisation indéniable qui, pourtant, ne rebutera pas ceux qui sont habituellement allergiques au genre, encore ce fichu numéro d'équilibriste !, parce qu'uniquement utilisée à des fins énergisantes bienvenues. Pour toutes ces raisons, et du fait de son excellent vieillissement, 20 ans d'âge tout de même !, The Downward Spiral est toujours le magnum opus d'un Reznor/Nine Inch Nails qui, sans jamais avoir vraiment fauté, n'a plus jamais accompli pareil prodige.

1. Mr. Self Destruct 4:30
2. Piggy 4:24
3. Heresy 3:54
4. March of the Pigs 2:58
5. Closer 6:13
6. Ruiner 4:58
7. The Becoming 5:31
8. I Do Not Want This 5:41
9. Big Man with a Gun 1:36
10. A Warm Place 3:22
11. Eraser 4:54
12. Reptile 6:51
13. The Downward Spiral 3:57
14. Hurt 6:13

Trent Reznor – vocals, all instruments, drums (on "Piggy"), arranger, producer
&
Mark "Flood" Ellis – producer, hi-hat (on "Closer"), ARP 2600 synthesizer (on "The Becoming")
Chris Vrenna – drums (on "Hurt"), programming, sampling, additional drums (on "Burn")
Adrian Belew – texture generating guitar (on "Mr. Self Destruct"), ring mod guitar (on "The Becoming")
Danny Lohner – additional guitar (on "Big Man with a Gun")
Andy Kubiszewski – drums (on "The Downward Spiral")
Stephen Perkins – drum loops (on "I Do Not Want This")

TRENT REZNOR (aka NINE INCH NAILS)

GRâCe BRiSée
Jeff Buckley "Grace" (1994)
ou "(Pas que) Fils de..."

De tous ces artistes disparus vraiment trop tôt, de ces étoiles filantes dont on ne finira jamais d'imaginer ce dont elles auraient été capables, il en est une qui a indéniablement marqué ces 20 dernières année : Jeff Buckley.
Evidemment, d'aucuns vous diront que la hype prévalut, qu'il n'y a, finalement, chez ce jeune homme, fils d'un autre artiste disparu trop tôt (Tim Buckley, pour ceux qui ne suivraient pas mais devraient tant la filiation est évidente et pas seulement patronymique), pas exactement de quoi crier "venez voir", que sa version folky-jazzy de finesses jadis exemplifiées par Led Zeppelin n'est, au bout du compte, que de la poudre aux yeux d'une audience méconnaissant l'histoire du rock'n'roll. On ne le niera pas, il y a de ça mais il y a, surtout, une collection de chansons qui, 20 ans après, des arrangements à la production en passant, évidemment, par un songwriting tout en finesse, la naissance d'un personnage sûrement pas encore tout à fait défini mais fichtrement prometteur. Et même plus que ça d'ailleurs parce que, à 27 ans pour son tout premier album, Jeff Buckley en impose.
Que ce soit pour ses originaux (7 chansons absolument inattaquable du Led-Zeppelinien Mojo Pin à au magnifique rock nuancé de Dream Bother à l'intermède vocal indubitablement influencé par le soufisme musical de Nusrat Fateh Ali Khan) ou ses trois reprises (l'Hallelujah de Leonard Cohen tellement possédé qu'on en oublierait presque l'original, Corpus Christi Carol de Benjamin Britten prouvant, s'il en était besoin, l'extraordinaire qualité des vocalises du maître de cérémonie, un Lilac Wine, jadis repris par Nina Simone, tout en dramatique sensibilité), Buckley met tout son cœur et tout son savoir-faire dans la création d'une œuvre aussi savante, parce que ces arrangements, cette maîtrise instrumentale, on ne la trouve pas sous le sabot de la première rosse venue, qu'émouvante, et pas seulement par le funeste destin de son auteur mais bien parce que, du ténor sensible de son organe à une imagination avant tout motivée par la passion, l'auditeur en recherche de beaux frissons en aura pour son argent.
Passionné de musique avant tout, puisant son inspiration de partout et n'hésitant pas à régulièrement sortir de sa zone de confort, voir sa collaboration avec John Zorn (Cobra Live at the Knitting Factory), sa participation aux Jazz Passengers, son invitation par Patti Smith, The Seedy Arkhestra ou Shudder to Think, Jeff Buckley est une énorme perte sur laquelle on n'a pas fini de spéculer d'un hypothétique avenir. Reste donc cet album, et un Sketches for My Sweetheart the Drunk à ne pas négliger compilant des démos de ce qu'aurait pu être sa seconde œuvre, cette Grace qui porte si bien son nom, un authentique classique qu'on n'a de cesse de recommander à ceux qui, ermites cloitrés dans leur grotte sans doute, n'y aurait pas encore goûté.

1. Mojo Pin 5:42
2. Grace 5:22
3. Last Goodbye 4:35
4. Lilac Wine 4:32
5. So Real 4:43
6. Hallelujah 6:53
7. Lover, You Should've Come Over 6:43
8. Corpus Christi Carol 2:56
9. Eternal Life 4:52
10. Dream Brother 5:26

Jeff Buckley – vocals, guitar, organ, appalachian dulcimer, harmonium, tabla (track 10)
Karl Berger – string arrangements
Mick Grøndahl – bass
&
Loris Holland – organ (track 7)
Matt Johnson – percussion, drums, vibraphone (track 10)
Gary Lucas – "Magical Guitarness" (tracks 1, 2)
Misha Masud – tabla (track 10)
Michael Tighe – guitar (track 5)

JEFF BUCKLEY

aNoTHeR PSyCHeDeLia
The Flaming Lips "The Soft Bulletin" (1999)
ou "Have you heard the news?"

Chef d'œuvre absolu du pourtant riche catalogue des Flaming Lips, album rétro-moderniste emprunt d'un psychédélisme émotionnel conjuguant le meilleur d'une pop directement héritée de la fin des années soixante à une production actuelle, The Soft Bulletin est aussi, à ce moment de leur carrière, leur création la plus abordable.
Je me souviens d'ailleurs d'une chronique d'époque éreintant le présent du fait que, vraiment !, les Flaming Lips s'étaient vendus sur un opus indigne de leurs ambitions passées et particulièrement d'un Zaireeka avant-gardiste et anarchiste. Mouais... Que de violence pour un album qui est, pas moins !, une des plus belles sucreries indie de tous les temps, et pas si plan-plan qu'il n'y parait d'ailleurs... Et même carrément impressionnant si on prend en compte qu'il ne fallut que trois petits gars pour accomplir pareil tour de force !
Parce que, en vérité je vous le dis mesdames et messieurs, The Soft Bulletin est, avant tout, une splendeur harmonique et compositionnelle comme on a rarement la chance d'en croiser, un opus à l'endurance d'écoute assez phénoménale aussi où la richesse d'arrangements particulièrement chiadés n'en finit pas de révéler ses trésors à l'auditeur patient et attentif. Ce n'est pas qu'on ne puisse écouter l'album comme une belle création pop ce qu'il est aussi, mais ce serait perdre de la substance d'une œuvre précieusement composée et mise en son, portée par la voix, de fausset certes mais tellement attachante, de Wayne Coyne et, évidemment, une série de compositions où rien, rien !, ne déçoit.
Album multidimensionnel s'il en fut, The Soft Bulletin est de la classe des Pet Sounds, Sgt. Pepper, Village Green Preservation Society, etc., bref, une œuvre absolument incontournable pour toutes celles et tous ceux qui aiment leur pop avec du chou, de la grâce et juste ce qu'il faut d'expérimentation pour ne jamais lasser, un classique, un vrai !

1. Race for the Prize 4:18
2. A Spoonful Weighs a Ton 3:32
3. The Spark That Bled 5:55
4. Slow Motion 3:53
5. What Is the Light? 4:05
6. The Observer 4:10
7. Waitin' for a Superman 4:17
8. Suddenly Everything Has Changed 3:54
9. The Gash 4:02
10. Feeling Yourself Disintegrate 5:17
11. Sleeping on the Roof 3:09
12. Race for the Prize (Mokran Remix) 4:09
13. Waitin' for a Superman (Mokran Remix) 4:19
14. Buggin' (Mokran Remix)

Wayne Coyne – songwriting, vocals, guitar, percussion
Michael Ivins – bass guitar, vocals
Steven Drozd – songwriting, guitar, accompaniment harmony vocals, keyboards, synthesizers, drums, xylophone, glockenspiel, unison tuned pedal steel guitar

THE FLAMING LIPS

PiMeNT SauVaGe
John Frusciante "The Empyrean" (2009)
ou "Progpular Genius"

S'il est surtout connu pour sa participation aux années les plus populaires des Red Hot Chili Peppers, John Frusciante a aussi une production solo aussi foisonnante que passionnante. Ainsi, The Empyrean est-il déjà son 10ème album sous son nom, le premier depuis 2005 et Curtains ! C'est aussi une fort sympathique galette de rock progressif d'aujourd'hui.
Alors, certes, on est aussi loin que faire se peut des exactions charto-compatibles de sa maison mère d'alors mais là n'est pas le propos, de toute façon, d'une œuvre schizophrène et personnelle d'un Frusciante aimant à expérimenter seul ou avec quelques amis de passage. Mais qui dit expérimenter ne dit pas forcément perdre l'auditeur dans quelques absconces manipulations soniques comme le prouve, d'entrée de jeu, l'instrumental minimaliste (une constante de l'album) Before the Beginning où, 9 minutes durant, John tourne autour d'une mélodie toute bête avec sa guitare, effet garanti. La suite ne fait que confirmer qu'on peut être ambitieux et abordable à la fois. Ambitieux parce que des textures, des structures, de l'usage du studio comme un instrument en soi (comme Eno) on reste baba devant la créativité et la rouerie d'un auteur, compositeur et interprète qui sait exactement où il va et quels chemins il lui faudra emprunter pour arriver à bon terme. Abordable parce que, fondamentalement, The Empyrean, est un album, à priori, d'une exemplaire simplicité qui ne se révèlera complètement qu'au fur et à mesure d'écoutes attentives et répétées mais satisfait tout de même dès la première écoute, un album aussi intellectuel qu'émotionnel qui, 54 minutes durant, entraînera l'auditeur dans les méandres de l'esprit d'un auteur passé maître dans l'art de la nuance.
Par soucis de ne point trop dévoiler une galette qui mérite d'être découverte "in vivo", on ne détaillera pas la tracklist se contentant de recommander ce qui est possiblement l'œuvre la plus précieusement conçue de son auteur, une œuvre qui ne fait que regretter un peu plus la décision d'un Frusciante de ne plus faire de la musique que pour lui-même entérinant ainsi une retraite musicale qu'on appelle à cesser le plus vite possible parce qu'un tel talent se doit d'être partagé ne serait-ce que par une poignée de suiveurs zélotes toujours heureux de retrouver le plus étrange, le plus passionnant de piments multiplatinés qu'il a depuis abandonné. Osez essayer The Empyrean, vous ne serez pas déçus !

1. Before the Beginning 9:09
2. Song to the Siren 3:33
3. Unreachable 6:10
4. God 3:23
5. Dark/Light 8:30
6. Heaven 4:03
7. Enough of Me 4:14
8. Central 7:16
9. One More of Me 4:06
10. After the Ending 3:38

John Frusciante – lead vocals, lead and rhythm guitar, acoustic guitar, keyboards, piano, synthesizers, 6 string bass on "Dark/Light" and "Central", drum machine, backing vocal
Josh Klinghoffer – drums, percussion, electric piano, organ, piano, synthesizers, backing vocal
&
Flea – bass guitar on "Unreachable," "God," "Heaven," "Enough of Me," "Today," and "Ah Yom"
Johnny Marr – electric guitar on "Enough of Me" and electric and acoustic guitar on "Central"
Donald Taylor and the New Dimension Singers – backing vocals
Sonus Quartet – strings

JOHN FRUSCIANTE

12 commentaires:

  1. Né un 4 juillet (2ème partie)

    The Replacements "Tim" (1985)
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    Nine Inch Nails "The Downward Spiral" (1994)
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    Jeff Buckley "Grace" (1994)
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    The Flaming Lips "The Soft Bulletin" (1999)
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    John Frusciante "The Empyrean" (2009)
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  2. Très jolie sélection !
    Pour le Grace de Buckley, il y a une troisième reprise : le fameux Lilac Wine de James Shelton (également interprété par Nina Simone). Un mythe que ce Grace, que je n'ai aimé à sa juste valeur qu'il y a quelques paires d'années.

    The Downward Spiral est incontestablement l'un des deux meilleurs NIN, même si j'ai une petite préférence pour The Fragile (une fois n'est pas coutume, un double album me charme à ce point, sans jamais m'ennuyer).

    Pour les Flaming Lips, bien que très fan du groupe, je dois avouer que The Soft Bulletin est, parmi leurs oeuvres phares, celle que je connais le moins. A rattraper, donc.

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    1. Hé ! Salut El Norton !
      Comme tu pourras le voir, j'ai amendé mon billet suite à ton utile rappel de mon inexcusable erreur. ;-)
      The Fragile ? Je lui avais trouvé des longueurs, faudrait que j'y revienne.
      Le Flaming Lips ? Ha oui, ton tour d'y revenir, urgemment !
      Merci de ton passage et de ton commentaire.

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    2. J'y suis revenu sur le Flaming Lips. Bien apprécié (évidemment, c'est les Flaming Lips, quoi), mais pas encore autant que leurs deux chefs-d'oeuvre qui restent à mon sens Yoshimi et At War With The Mystics.
      Mais bon, je n'ai dû écouter The Soft Bulletin que 2-3 fois, et comme je le dis dans mon dernier article, je me rends compte qu'il me faut bien plus que ça pour apprécier certains opus exigeants (comme c'est souvent le cas avec les FL, je n'ai d'ailleurs aimé ni Yoshimi ni AWWTM aux premières écoutes).

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    3. En guise de confirmation, laisse moi te dire qu'en effet, The Soft Bulletin est celui que j'ai le plus écouté. Pas très étonnant, finalement, considérant le raffinement dont sont capables les Flaming Lips, non ?

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  3. Et bien j en connaissais aucun, alors j ai tout pris. J ecouterais en premier Jeff Buckley mouvrant les esgoudres de plus en plus a un certain genre de folk ( je ne veux pas mourir bête) puis John Frusciante par respect pour RHCP puis me lacherait sur un Flaming lips pour enfin me laisser violenter par un NIN et the replacements si j ai bien tout compris!
    Qu est ce que c est bon d etre surpris
    Merci
    Thierry

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    1. Tout bon, sauf que le Replacements n'est pas si agressif que ça... Etonnant que tu ne connaisses pas encore le Buckley, aussi.

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  4. Sélection plus pointue que la précédente

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    1. Avec un bon petit Replacements pour te récurer les tympans ! ^_^

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  5. Vraiment une belle sélection.
    Les réplacements, j'ai découvert assez récemment et vraiment, je regrette d'être passé aussi longtemps à côté. Un très beau disque.

    Ce doit être le seul Nine Inch Nails que j'ai vraiment écouté (avec Closer si ça existe?). Mais je trouve la musqiue un peu artificiel. Cependant, j'aime l'influence qu'il a eu sur Bowie et j'aime la reprise de Johnny Cash. A réecouter sans doute.
    Jeff Buckley, c'est marrant à quel point on a oublié son père... Mais c'est effectivement un album magique, ou même son imperfection ne fait que renforcer sa beauté.
    The Soft Bulletin avait tout pour me plaire, et je crois qu'à l'époque, je le préférais même à Deserter Songs de Mercury Rev (qui je trouve aujourd horriblement surévalué, mise à part l'absolue beauté de Hole). Mais le son plus réussi que les chansons elle-même. Comme si la réussite de la production gommait les faiblesse. Par contre, il y a pour moi une grande chanson Feeling Yourself Disinteggrate- Du coup, même si je l'ai moins écouté, je placerai moi aussi Yoshimi au-dessus de The Soft Bulletin.

    John Frusciante: alors là, je ne connais pas. Et tu me donnes bougrement envie d'écouter. Un personnage effectivement très fascinant.

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    1. Closer, c'est un titre de l'album, tu parles peut-être du EP Broken....
      Buckley, je n'en oublie aucun des deux, tous deux partis trop tôt alors qu'ils avaient un sacré talent, c'est à rager !
      Deserter Songs est bon, une certaine presse en a trop fait à sa sortie, dommage.
      Frusciante, j'attends ton retour, et je mets une option sur un second si tu es intéressée.
      A + ! ^_^

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  6. Quelques morceaux pas mal sur le Nine Inch Nails, c'est un début, déjà !
    Et bien vu pour le Buckley et le Flaming Lips qui est cependant, à mon avis, un peu plus qu'un disque de pop...
    Merci de ton passage et de ton commentaire.

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