mercredi 1 octobre 2014

Countdown to Robert IV (2010-2002): Changes

"Parle à ma main"
Après le compte-à-rebours Genesis, voici Robert Plant selon le même principe. Le petit dernier ayant été traité récemment, ce numéro IV (puisqu'on commence par la fin) traite la période 2002-2010 soit ce qu'on peut considérer comme la phase 4 de la carrière post-Led Zeppelin de cette vraie légende du rock. Et bientôt la suite... En attendant, enjoyez ces quatre excellentes galettes !

BaCK WHeRe i BeLoNG
Robert Plant "Band of Joy" (2010)
ou "Cover Boy"

Se réinventer encore, muer en restant soi-même dans un presque album de reprises empruntant son nom à la première formation professionnelle de laquelle on fit partie (avec John Bonham avant de rejoindre... qui vous savez !), c'est la pirouette improbable que parvient à réaliser Robert Plant en son cru 2010. Band of Joy ça s'appelle.
Ce n'est donc pas d'une reformation du Band of Joy dont il s'agit, le style et tout autre membre que le fameux vocaliste en étant absent. Et ce n'est pas tout à fait un album de reprises non plus puisqu'on y retrouve un original (Central Two-O-Nine) et quelques traditionnels et reprises suffisamment réarrangés par Robert et ses amis pour quasiment devenir leur propre chose (le Monkey d'après Low en est l'éxemple type, et un sacré trip de chanson !). Mais bon, pour les chatouilleux, ça n'en reste pas moins le deuxième album de reprises de suite, sur les talons du très joli Raising Sand avec Alison Krauss (enfin, les talons... 3 ans quand même !). Dans les marques surtout, Mighty Rearranger excepté, Plant semble s'être orienté vers des sonorités plus acoustiques, folk oserait-on... Ca dure en fait depuis Fate of Nations et ça inclut même les retrouvailles avec Jimmy Page (où c'était forcément moins évident vu que Page insistait pour sortir l'électrique ! Ha, les guitaristes !). Mais, ici, Robert Plant est le maître, ses accompagnateurs, s'ils ont voix au chapitre, ce serait idiot d'écarter les bonnes idées, sont là pour réaliser la vision d'un Monsieur qui l'a toujours claire. Enfin, c'est ce qui transparait à l'écoute de sa discographie, même dans les "erreurs" (peu nombreuses, les erreurs).
Mais donc, l'album s'appelle Band of Joy, et le groupe accompagnant Robert itou, ce n'est pas innocent. Pourtant le style pratiqué est notablement différent du british soul'n'blues de 66/67 (You Can't Buy Me Love en unique exception), alors, n'y aurait il pas là un message quasiment subliminal ? Que Plant se sentirait finalement à l'aise, tel un fœtus dans le liquide amniotique, dans une épure apparente, un art de la nuance et de l'arrangement fin ? Certainement. Mais ce n'est pas d'une renaissance dont il s'agit, parce que ce Plant, cette forte personnalité, n'est pas soluble dans le style qu'il choisit de pratiquer, à moins qu'il ne se mette en tête, un jour, de pratiquer le grindcore ou le plus extrême des Black Metal, hypothèse très improbable, vous en conviendrez. On retrouve donc toujours le ton, le style, l'homme qu'on a appris à connaître, qu'on a vu changer, comme un grand cru se bonifier dans un emballage qu'il s'est choisi, et qui lui sied à ravir, forcément.
Et ça s'appelle de l'Americana ? Une fusion des musiques roots nord-américaines en un tout cohérent ? Ca s'appelle, où l'on revient à la forte personnalité de l'interprète, du Robert Plant surtout ! Et du bon avec ça ! Et si onze des douze titres ne portent pas sa patte compositionnelle, ils bénéficient de son empreinte qui est, vous l'aurez compris, marquante. Et d'un choix de titres de qualité, et d'arrangements aux petits oignons entre électrique et acoustique mais avec toujours une préciosité dans l'apparente simplicité qui laisse pantois d'admiration.
Band of Joy  ou comment l'un des plus grands chanteurs de l'histoire du rock'n'roll continue d'être crédible et même essentiel à la soixante passée. Fort, très fort.

1. Angel Dance 3:50
2. House of Cards 3:14
3. Central Two-O-Nine 2:49
4. Silver Rider 6:06
5. You Can't Buy My Love 3:11
6. Falling in Love Again 3:38
7. The Only Sound That Matters 3:45
8. Monkey 4:58
9. Cindy, I'll Marry You Someday 3:37
10. Harm's Swift Way 4:19
11. Satan Your Kingdom Must Come Down 4:12
12. Even This Shall Pass Away 4:03

Robert Plant – lead vocals, backing vocals (1,2,3,5,11)
Buddy Miller – electric guitar, baritone guitar, 6-string bass guitar, mandoguitar, backing vocals (2,3,6)
Darrell Scott – acoustic guitar, mandolin, octave mandolin, banjos, accordion, pedal steel guitar & lap steel guitar, backing vocals (1,2,3,4,6,7,10,11)
Marco Giovino – drums, percussion, backing vocals (3)
Byron House – bass guitar, double bass
Patty Griffin – vocals, backing vocals (2,3,4,5,8,10,11)
Bekka Bramlett – backing vocals (1,2)


CouNTRy GeNTLeMaN
Robert Plant, Alison Krauss "Raising Sand" (2007)
ou "Tombé du Ciel"

Là où on ne l'attendait à priori pas. Robert Plant cultive, outre une relative rareté, le goût pour le pas de côté. Mais si, souvenez-vous, les Honeydrippers, il y a 30 ans déjà ! Bref, là ce n'est plus de sixties memorabilia dont il s'agit mais de folk, avec Alison Krauss, star confirmée de la nouvelle country/folk américaine. Là où on ne l'attendait pas, vous dis-je.
Et c'est, en plus, toujours une bonne nouvelle, une divine surprise avec, donc, cette fois, des atours qu'on n'avait que subrepticement entendus accolés au timbre de Robert, un panorama par contre tout à fait familier pour Alison Krauss. Il aussi absolument essentiel de citer T. Bone Burnett, producteur expert de la galette, véritable chef d'orchestre de sa réalisation également (dixit Plant). Un choix tout sauf innocent tant l'homme Burnett, musicien qui plus est, a acquis une belle réputation dans le genre élu pour la circonstance et y étale donc toute son utile expérience. On ne peut évidemment pas terminer cette revue des effectifs cruciaux sans mentionner une belle bande d'instrumentistes qui, totalement dévouée à la tâche à accomplir, ne manque pas de finesse ou d'une parfaite maîtrise technique mais reste, sans être assimilable à un conglomérat de simples requins de studio donc, admirablement au service de... Plant et Krauss, présentement.
A vrai dire la façon et l'ambiance de Raising Sand sont si convaincants, qu'on en oublierait presque qu'il ne s'agit, finalement, que d'un album de reprises, mais de reprises si intimement revisitées qu'elles n'appartiennent, pour le coup, plus tout à fait à leur auteur originel. Et même d'auto-reprise dans le cas de Please Read the Letter composée pour l'album Walking into Clarksdale enregistré avec son vieux complice zeppelinien, Jimmy Page, composition réappropriée par le nouveau duo en une version, j'ose !, largement plus réussie. Tout le reste est à l'avenant, pas une chanson qui ne rate son but, qu'elle ait été originalement créée par Gene Clark, Allen Toussaint, Townes Van Zandt ou les Everly Brothers, c'est un égal bonheur d'arrangements roots, de belles mélodies délivrées avec classe et cœur et d'un son clair, chaud, intime... ha !, ce son !
Album au triomphe tout sauf modeste (5 Grammy remportés, tout de même), petite perle de douceur gentiment entraînante, belle, très belle réussite de deux artistes s'étant bien trouvé (quoique que de successives sessions furent avortées car ne fonctionnant pas, dixit Plant encore) chapeautés qu'ils furent par le bon producteur, Raising Sand fut un immense succès sur lequel les rares à avoir loupé le coche se doivent de se rattraper, et vite !
 
1. Rich Woman 4:04
2. Killing the Blues 4:16
3. Sister Rosetta Goes Before Us 3:26
4. Polly Come Home 5:36
5. Gone Gone Gone (Done Moved On) 3:33
6. Through the Morning, Through the Night 4:01
7. Please Read the Letter 5:53
8. Trampled Rose 5:34
9. Fortune Teller  4:30
10. Stick With Me Baby 2:50
11. Nothin' 5:33
12. Let Your Loss Be Your Lesson 4:02
13. Your Long Journey 3:55

Robert Plant – vocals
Alison Krauss – vocals, fiddle
&
Riley Baugus
– banjo
Jay Bellerose – drums
Norman Blake – acoustic guitar
T-Bone Burnett – acoustic and electric guitar, six-string bass guitar
Dennis Crouch – acoustic bass
Greg Leisz – pedal steel guitar
Marc Ribot – acoustic guitar, banjo, dobro, electric guitar
Mike Seeger – autoharp
Patrick Warren – Keyboards, pump organ, toy piano


RoCKiN' aLL oVeR THe WoRLD
Robert Plant & The Strange Sensation "Mighty ReArranger" (2005)
ou "Même Tribu, nouvelles intentions"

On prend (presque) les mêmes et on recommence. Mais avec de toutes autres intentions, une envie de rentrer dedans, d'électricité... De rock, quoi ! Mais sans se départir de sa volonté exploratoire, de ses racines blues, et d'une belle finesse dans l'art de faire. Un goût du contre-pied, du pied-de-nez, les pieds bien rivés au sol Robert Plant rocke avec ses amis de l'Etrange Sensation, et c'est bon. Qu'est-ce que c'est bon !
Et de se souvenir de la joie qui prit les hordes d'adorateurs du chanteur à l'exubérante crinière de l'entendre remettre une bonne dose d'électricité dans sa musique. Un album de colère aussi où Robert, ce qui est suffisamment rare chez lui pour être signalé, signe une de ses rares chansons militantes, Freedom Fries, où il dénonce G.W.Bush et plus généralement l'ambiance nauséabonde et sécuritaire des Etats Unis d'alors (post 9-11), une excellente chanson, qui plus est. Une exception sur un album où Plant le mystique continue de tendre plus vers l'éther que la sinistre quotidien, on ne lui en voudra pas. D'autant que ce blues trippé, aux accents moyen-orientaux, à la chaloupe chargée d'encens et d'autres fumées moins licites, où la voix feule, râle, soule, rocke, joue de tous les registres d'un organe qui a de forts beaux restes, est un délice de tous les instants.
On a même l'impression, peut-être se trompe t-on, que c'est vers cette fusion, ce (hard) rock blues aux penchants world, continuation finalement absolument logique des aventures du groupe qui plane et planera toujours au-dessus de la tête de Plant, que Robert aurait souhaité pousser son Page de compagnon si Walking Into Clarksdale (à réévaluer !) avait connu une suite.  Parce que, voilà quoi, si Mighty Rearranger n'est pas Houses of the Holy (par exemple), si The Strange Sensation n'est pas Led Zeppelin, et tant mieux d'ailleurs !, ont tient bien là le plus crédible héritage du mythique quatuor par un de ses ex-membres (il est à noter que le groupe reprenait d'ailleurs très bien Led Zeppelin sur la tournée de cet album).
Je pourrais vous faire l'article sur les titres, qui sont tous bons soit dit en passant, je préfère vous confier le bébé qui, si vous ne le connaissez pas encore, vous collera une sacrée claque, promis ! Mighty Rearranger ? C'est l'étrange sensation d'une douce chaleur qui vous prend au bas ventre... Oui, rien que ça !

1. Another Tribe 3:17
2. Shine It All Around 4:03
3. Freedom Fries 2:53
4. Tin Pan Valley 3:47
5. All the King's Horses 4:20
6. The Enchanter 5:27
7. Takamba 4:06
8. Dancing in Heaven 4:26
9. Somebody Knocking 3:47
10. Let the Four Winds Blow 4:52
11. Mighty ReArranger 4:25
12. Brother Ray 1:12
bonus
13. Red, White and Blue 3:11
14. All the Money in the World 3:12
15. Shine It All Around (Girls Remix) 7:31
16. Tin Pan Valley (Girls Remix) 6:21
17. The Enchanter (UNKLE Reconstruction) 6:49

Robert Plant and the Strange Sensation
Robert Plant – vocals, harmonica, production
Justin Adams – electric guitar, bendir, tehardant, lap steel guitar, bass guitar
John Baggott – keyboards, electronica, Moog bass guitar
Billy Fuller – electric and double bass
Clive Deamer – drums, bendir
Liam "Skin" Tyson – acoustic and electric guitar, lap steel guitar, bass guitar


DReaMaWaKe
Robert Plant "Dreamland" (2002)
ou "Nouveau Souffle"

Parce que l'apaisement à du bon, parce qu'être pépère ne veut pas forcément dire être endormi, Mister Plant poursuit sur la lancée du feutré Fate of Nations. Poursuit ? Mais avec une autre équipe, avec aussi, l'air de rien, de nouvelles intentions, un nouveau son qui se dessine, se développe. Parce que, pour Robert, faire deux fois la même chose, c'est juste impensable.
C'est donc du "New Plant" dont il s'agit, avec une nouvelle équipe (The Strange Sensation, qui sera reconduite sur l'excellent Mighty Rearranger), un répertoire plus choisi que créé (seulement quatre compositions originales dont deux adaptent en fait des standards du blues), une nouvelle manière d'appréhender ces influences blues et folk déjà si présentes sur l'album précédent (Fate of Nations), en se débarrassant cette fois de synthétiseurs devenus encombrants (le détail a son importance). Un nouveau Plant qui n'est, par conséquent, qu'une recréation, une renaissance de l'ancien après l'épisode des retrouvailles avec Jimmy Page, comme si rien ne s'était passé, que Robert n'avait pas, de nouveau, frôlé le grand fantôme du passé, lui n'en est jamais très loin ce qui n'est que logique pour un des géniteurs de la légende que nous connaissons tous (des fumerolles du LZ III ici ? c'est bien possible !).
Mais nous sommes en 2002, pas en 1972, et comme l'artiste n'a que rarement donné dans le revival de sa propre gloire passée, un peu en live à l'occasion, et No Quarter évidemment mais c'est à peu près tout, Dreamland est un nouveau pas en avant. On retrouve donc, sur un album rêveur qui porte bien son nom, les premiers jalons de ce qui donnera Mighty Rearranger et, plus près de nous encore, Lullaby and the Ceaseless Roar, une approche où orient et occident, Afrique, Europe et Amérique se rencontrent en un cocktail tout sauf artificiel qui coule admirablement de source.
Concrètement, ceci nous donne des reprises souvent largement dévoyées de leur voix initiale, un procédé qui peut donner le meilleur comme le pire et qui, en l'occurrence, entre les mains expertes de musiciens bien choisis pour un projet bien réfléchi, dépasse les plus folles espérances. Il suffit, pour s'en convaincre, d'écouter les exceptionnelles réussites que son Song to the Siren (Tim Buckley), One More Cup of Coffee (Bob Dylan) ou Hey Joe (Jimi Hendrix pour la version de référence), trois exemples d'un opus qui ne démentit jamais son niveau d'excellence.
Si Dreamland ne sonne jamais vraiment comme du Led Zeppelin, pas même du Led Zeppelin folk et blues du quel l'album se rapproche stylistiquement, il est indéniable que l'esprit de la mythique formation est bien là, magistralement incarné par son vocaliste légendaire, un artiste libre malgré tout mais gardien, parce que c'est en lui, du temple du grand dirigeable et de son héritage pour... un vrai bel album, encore ! On a beau avoir l'habitude avec Robert, qui s'est rarement trompé, ça n'en fait pas moins un bien fou !

1. Funny in My Mind (I Believe I'm Fixin' to Die) 4:45
2. Morning Dew 4:26
3. One More Cup of Coffee 4:03
4. Last Time I Saw Her 4:41
5. Song to the Siren 5:53
6. Win My Train Fare Home (If I Ever Get Lucky) 6:03
7. Darkness, Darkness 7:25
8. Red Dress 5:23
9. Hey Joe 7:12
10. Skip's Song 4:55
11. Dirt in a Hole 4:46
12. Last Time I Saw Her (Remix) 3:24

Robert Plant - Vocals
John Baggott - Keyboards, string arrangement on tracks 2, 3
Porl Thompson - Guitar
Justin Adams - Guitars, Gimbri, Darbuka
Charlie Jones - Bass
Clive Deamer - Drums, Percussion
&
B.J. Cole
- pedal steel guitar on track 5
Raj Das, May Clee Cadman, Ginny Clee - backing vocals

16 commentaires:

  1. Countdown to Robert IV (2010-2002): Changes

    Robert Plant "Band of Joy" (2010)
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    Robert Plant, Alison Krauss "Raising Sand" (2007)
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    Robert Plant & The Strange Sensation "Mighty ReArranger" (2005)
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    Robert Plant "Dreamland" (2002)
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  2. Superbe, merci.
    Connais tu le concert donné sur France inter il y a quelques années ? Je l'avais en mp3 mais malheureusement, je l'ai perdu. J'aimerais bien le retrouver. As-tu ça en stock qq part ?
    Merci par avance et longue vie au blog

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    1. J'ai 2/3 bootlegs de Plant dans mes archives... Je regarde ça.

      PS: qui es-tu anonyme ? penses à te choisir un pseudo.

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  3. J'aime moins l'album avec Alison Krauss, mais le reste de la discographie du chanteur de qui vous savez est absolument remarquable.
    Décidément, ce site s'améliore de jour en jour !!!!!
    ;-D

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  4. Salut Zorn!

    Tu vas faire des heureux avec un post comme ça. A choisir, je me laisserai bien tenter par son duo avec Alison Kraus.
    Je connais sa version de song to the sirène et elle ne m'emballe pas plus que ça. Par contre c'est comme une consécration post mortem pour Tim Buckley qui a fait chauffeur du Zep lors de ses (trop fréquentes) périodes de vache maigre

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    1. Mais laisse-toi donc tenter. Alison Krauss pour commencer, tu verras bien si tu as des envies de plus après. Dans quel cas, si tu veux du rock, je te dirigerai vers Mighty Rearranger.
      Personnellement, j'aime beaucoup la reprise de Song to the Siren, et je goûte autant que toi à l'ironie de la reprise de Buckley par Plant, et à la juste reconnaissance du premier (un peu grâce au fiston, aussi).

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  5. Encore un sacré coup de filet! Et vive les chanteurs qui préfèrent enregistrer d'excellents albums de reprises plutôt que d’insipides créations!

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    1. Ou alterner les deux, comme fait Robert. Ce qui lui permet de revenir avec de beaux albums de compos qu'il alterne avec de beaux albums de reprises. Il est fort, Robert.

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  6. Robert Plant (tout comme Jimmy Page d''ailleurs) n'a jamais vraiment été dans mon panthéon personnel. Mais je ne cesse de lire du bien sur lui et je trouve le personnage sympa. Beaucoup plus que Page qui me parait très imbu de lui alors qu'il n'a finalement été qu'un rentier du rock (et pour ma part je ne m'agenouyerais jamais devant un monsieur qui n'a finalement travaillé que 10 ans...Je préfère des Tom Waits, McCatrney, Mark E Smith ou Costello qui n'ont jamais cessé de composer et qui sont réellement possédé par la musique)
    Donc je tente Dreamland (et j'ai pas encore eu le temps de jeter une oreille sur le Black Sabbath)

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    1. Robert Plant est un mec formidable ! Un mec qui refuse la reformation lucrative de Led Zeppelin pour une tournée proposant, à la place, d'essayer de faire de la nouvelle musique. Mais Page veut des sous, et il est un peu rincé, créativement. Bref, je suis d'accord avec toi. Vive les créateurs (même quand ils créent de beaux albums de reprises comme Plant le fait souvent ou qu'ils sont extrêmement rares comme Peter Gabriel ou Scott Walker), à bas les rentiers du rock !

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  7. Plant & Krauss, ensemble, ont fait un album presque parfait que j'ai écouté des dizaines de fois sans m'en lasser. Il est des albums comme ça parfois qui sont fait pour durer et qui sont magiques (comme certains bruits...). Je pense que l'on peut dire qu'il est véritablement habité par la musique à défaut d'être possédé par elle. C'est un interprète avant tout...Merci du boulot. Ph

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    1. Je ne suis pas d'accord. Il suffit d'ailleurs d'écouter le petit dernier, proposé ici même récemment, ou Mighty Rearranger, dans ce post même, pour se convaincre que, s'il ne crée pas vite, Robert crée bien. En plus d'être un grand interprète, nous sommes d'accord là-dessus.

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  8. Bonjour,
    Serait-il possible de re-up le lien suivant :
    Robert Plant, Alison Krauss "Raising Sand" (2007)
    - http://www75.zippyshare.com/v/79450045/file.html
    Merci

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