Parce qu'il n'est jamais inutile de revenir sur l'ouvrage, parce que ces albums, quoique très différents, ont le point commun d'être la création d'artistes solo masculins en plus de tous être d'une belle qualité, voici, à mon avis, une sélection qui fait sens et que j'espère que vous apprécierez. Enjoie !
SuPeRLee
Lee Hazlewood "13" (1972)
ou "Hazlewood au top !"
Tout le monde connaît Lee Hazlewood pour son duo couronné de succès avec Nancy Sinatra. Du moins, tout le moindre devrait connaître le génie de ce grand songwriter trop méconnu de par chez nous. Réparons cette injustice avec son album de 1972, le court mais quasi-parfait "13".
Cet album, je suis tombé dessus totalement par hasard. Récemment réédité par quelque bonne âme, il siégeait là, entre un Isaac Hayes et un Laibach, tout de noir vêtu avec un portrait où un Lee, sans moustache et cheveux mi-longs, me regardait avec un air rigolard comme jubilant d'avance du bon tour qu'il allait me jouer. Ayant lu quelque feuille bien sentie sur son prétendu talent, je me procurait la galette persuadé d'y entendre une musique vieillotte et sans grand intérêt... Quelle erreur !
Et en effet, ce mélange astucieux et bien troussé de lounge, de country, de pop et de rhythm'n'blues marche admirablement bien. La production, claire comme le cristal, ne fait pas dans la pyrotechnie ce qui sert juste comme il faut de (passez-moi l'expression) de putains de bonne chansons où la voix habitée d'Hazlewood fait merveille.
D'une durée scandaleusement courte pour un album de cette qualité - vous savez, de ceux dont on voudrait qu'ils durent un petit peu plus longtemps - "13" est un diamant qui brille et brillera longtemps.
1. You Look Like a Lady 2:14
2. Tulsa Sunday 2:20
3. Ten or 11 Towns Ago 2:40
4. Toocie and the River 4:40
5. She Comes Running 2:32
6. Rosacocke Street 2:46
7. I Move Around 2:28
8. And I Loved You Again 3:35
9. Hej, I'm Riding 1:59
LEE HAZLEWOOD |
iCe iCe BaBy
Denim "Denim on Ice" (1996)
ou "Fun! Fun! Fun!"
Dire que ce second album des Britanniques de Denim est distrayant est en dessous de la vérité. Il vaut dire qu'avec une personnalité aussi extravagante que Lawrence Hayward (ex-Felt) aux commandes, nous sommes en bonne compagnie.
Musicalement, Denim fait dans l'improbable. On y retrouve pêle-mêle du Glam Rock, Pub Rock, de la Synthpop, de la New Wave, de la Britpop et souvent tout ceci en même temps ! Les éléments organiques du son se marient formidablement bien avec des synthés et boîtes à rythmes tout droit sorti des pires heures de la musique des 80s dans un parti pris stylistique au mauvais goût délicieusement assumé. Autre élément important de l'identité du groupe, les paroles où Lawrence Hayward alterne non-sens bienvenu et stupidité amusante. Le tout aurait pu être une horreur absolue si ces chansons n'étaient pas si incroyablement accrocheuses et admirablement troussées.
Comme trop souvent dans la multitude des sorties plus ou moins intéressantes, cet album de Denim, s'il rencontra un incontestable succès critique, ne rencontra pas son public. Cependant, le temps passant et les admirateurs du groupe étant motivés pour promouvoir ce combo peu commun, la rumeur qu'il y avait ici quelque chose de particulièrement savoureux perça... En grande partie grâce au partage illicite de musique d'ailleurs.
Et, donc, les amateurs d'une pop/rock typiquement britannique qui n'auraient pas encore posé l'oreille sur cette réjouissante collection n'ont plus qu'à cliquer où il faut pour avoir accès à un album qui, si il ne révolutionne rien, leur amènera une heure de vrai bonheur.
1.The Great Pub Rock Revival 4:14
2.It Fell off the Back of a Lorry 3:21
3.Romeo Jones Is in Love Again 1:44
4.Brumburger 4:23
5.The Supermodels 4:02
6.Shut Up Sidney 2:27
7.Mrs Mills 3:55
8.Best Song in the World 2:44
9.Synthesisers in the Rain 4:59
10.Job Centre 3:00
11.Council Houses 2:39
12.Glue and Smack 3:44
13.Jane Suck Died in '77 3:09
14.Grandad's False Teeth 2:53
15.Silly Rabbit 2:03
16.Don't Bite Too Much Out of the Apple 3:20
17.Myriad of Hoops 2:32
18.Denim on Ice 1:32
Lawrence Hayward: Vocals, Guitars, Synthesizer
Tony Barber: Guitar, Synthesizer
Bill Bass: Bass, Backing Vocals
Kevin Dempsey: Guitar
Tim Dorney: Electronics, Programming
Duncan Goddard: Synthesizer
Gerry Hogan: Dobro, Guitar, Pedal Steel
Gerard Johnson: Synthesizer, Vocoder
Terry Miles: Farfisa Organ, Hammond, Piano, Synthesizer, Wurlitzer, Backing Vocals
Brian O'Shaughnessy: Roland MC-303, Synthesizer
Peter Phipps: Drums, Backing Vocals
Sean Read: Backing Vocals
Neil Scott: Guitar, Backing Vocals
Steve Walwyn: Guitar
Norman Watt-Roy: Bass
John Williams: Roland MC-303
Pete Z.: Mellotron, Hammond, Piano, Roland MC-303, Synthesizer
Produced by Brian O'Shaughnessy & Denim
DENIM (Lawrence Hayward) |
NeW CHaNSoN
Bertrand Betsch "La Soupe à la Grimace" (1997)
ou "Un mauvais vivant"
Même si la période d'éclosion de Bertrand Betsch correspond avec l'apparition de la "nouvelle scène française", il serait bon de ne pas confondre ce bricoleur dépressif avec la nuée de bobos et bobettes apparus à l'occasion.
D'ailleurs, ce n'est pas tout à fait par hasard que le succès a fuit Betsch et semble encore, bien qu'il ait mis de la lumière dans sa musique depuis, lui échapper malgré ses vraies qualités d'auteur compositeur déjà affirmées sur ce premier opus paru sur l'excellent label Lithium.
Il faut dire que là où pas mal de ses contemporains ont une nette tendance à brosser l'auditeur dans le sens du poil (que ce soit pour les textes ou les musiques), Betsch est un animal rétif au compromis et trop fier de son art pour s'abaisser à essayer d'avoir du succès autrement que par le mérite propre des ses compositions. Une intégrité qui l'honore.
Ce que ça donne concrètement ? Une fusion unique et savoureuse où se rencontrent synthpop, new wave, folk, chanson et même quelques touches industrielles bienvenues (mais diffuses, ce n'est pas du Rammstein, que diable !) sur laquelle Betsch pose sa voix timide, hésitante parfois (ce qui fait une partie de son charme) mais toujours révélatrice de profondes émotions. On n'en attendait pas moins vu les textes sombres, mélancoliques, désespérés presque, écrit par Bertrand pour l'occasion.
C'est évident, La Soupe à la Grimace n'est pas un album joyeux ; Patrick Sébastien peut dormir sur ses deux oreilles, Le Grand Embarras, Un Mauvais Vivant ou Les Rendez-Vous Manqués ne viendront pas concurrencer ses loufoqueries populaires. Et qu'importe, cet album a la beauté de sa souffrance et c'est très bien comme ça.
1. A L'Ouverture Des Miroirs 3:13
2. Passer Sous Le Métro 4:16
3. Colère 5:16
4. L'Ensilencement 5:38
5. Un Mauvais Vivant 2:28
6. Quand On Se Frôle 2:34
7. Les Rendez-vous Manqués 3:06
8. La Revanche Du Manchot 1:20
9. La Complainte Du Psycho-killer 4:53
10. Le Grand Embarras 2:34
11. Un Mot De Trop 2:56
12. Le Lâche 2:47
13. Pagaille 2:09
14. Pour Un Seul Moment D'Absence 6:43
2. Passer Sous Le Métro 4:16
3. Colère 5:16
4. L'Ensilencement 5:38
5. Un Mauvais Vivant 2:28
6. Quand On Se Frôle 2:34
7. Les Rendez-vous Manqués 3:06
8. La Revanche Du Manchot 1:20
9. La Complainte Du Psycho-killer 4:53
10. Le Grand Embarras 2:34
11. Un Mot De Trop 2:56
12. Le Lâche 2:47
13. Pagaille 2:09
14. Pour Un Seul Moment D'Absence 6:43
Bertrand Betsch: piano, keyboards, guitar, bass, accordion, programmings, vocals
Christian Quermalet: guitar, bass, drums
Vincent Courtois: cello
Christian Capot : clarinet
Dominique Depret: guitar
Produced by Christian Quermalet & Bertrand Betsch
BERTRAND BETSCH |
JaMLeSS
Eddie Vedder "Ukulele Songs" (2011)
ou "Bittersweet ballads"
Que se passe-t-il quand un parangon de la grungitude rencontre une guitare de poche hawaïenne ? Un bien bel album, ma foi.
Evidemment, comme Eddie Vedder nous avait déjà gratifiés de travaux se rapprochant de la folk music (sur la BO de Dead Man Walking, sur celle d'Into the Wild et, ponctuellement, avec son groupe, Pearl Jam), il n'est pas très surprenant de le retrouver ici en pleine résurgence acoustique. Ca l'est plus quand on considère l'épure de l'instrumentation et le choix du seul artifice sonore (outre la voix, évidemment) : le ukulélé.
Il faut dire que cet instrument à la sonorité si ensoleillée, si primesautière n'est pas franchement celui qu'on aurait le plus facilement accolé à l'univers torturé et tortueux du sieur Vedder, et ceux qui pensaient que l'album serait - pour le coup - une joyeuse petite ballade en seront pour leur frais. Vedder reste Vedder et ses chansons ont, cette fois encore, plus à voir avec les tourments et la mélancolie qu'avec un sirotage de Pina Collada sur une plage de sable blanc.
Et pourtant... Ce petit rayon de soleil qu'amène le ukulélé à la musique de Vedder est bienvenue et même exactement ce qu'il fallait pour alléger le propos et tempérer les noirceurs du maître.
Certes, le minimalisme à sa "downside" et Ukulele Songs ne sauraient être de ces divines galettes qu'on dévore boulimiquement. Cependant, un matin calme ou un après-midi fainéant, il fera son petit effet.
Anecdotique donc mais exactement le genre d'album que tout un chacun se doit d'avoir dans sa collection.
1. Can't Keep 2:35
2. Sleeping by Myself 1:54
3. Without You 3:19
4. More Than You Know 2:25
5. Goodbye 2:28
6. Broken Heart 2:36
7. Satellite 2:19
8. Longing to Belong 2:48
9. Hey Fahkah 0:09
10. You're True 3:23
11. Light Today 2:41
12. Sleepless Nights 2:39
13. Once in a While 1:45
14. Waving Palms 0:37
15. Tonight You Belong to Me 1:42
16. Dream a Little Dream 1:29
2. Sleeping by Myself 1:54
3. Without You 3:19
4. More Than You Know 2:25
5. Goodbye 2:28
6. Broken Heart 2:36
7. Satellite 2:19
8. Longing to Belong 2:48
9. Hey Fahkah 0:09
10. You're True 3:23
11. Light Today 2:41
12. Sleepless Nights 2:39
13. Once in a While 1:45
14. Waving Palms 0:37
15. Tonight You Belong to Me 1:42
16. Dream a Little Dream 1:29
EDDIE VEDDER |
FieR aRVeRNe
Jean-Louis Murat "Le Cours Ordinaire des Choses"(2009)
ou "Un bon cru"
Evidemment, Murat est agaçant. Pédant aussi... Et quand il fait sa tête de cochon avec son pull fait main, on a parfois l'irrépressible envie de lui en retourner une bonne paire, parce que, bon, ça suffit !
Maintenant, mettez un album de Murat... Le Cours Ordinaire des choses, au hasard. Enregistré à Nashville c'est, en toute logique, un album qui navigue entre rock et country... Musicalement. Rien que de très classique s'il n'y avait les mots et les mélodies de Jean-Louis, cette classe innée qui en fait un auteur/compositeur/interprète essentiel du PMF (paysage musical français). Parce qu'il est bon, parfois, d'élever le débat... D'utiliser autre chose que le dictionnaire de rimes acheté chez le libraire du coin. Jean-Louis a lu, a compris ce qu'il a lu et sait s'en resservir dans son art mineur à lui : la chanson. En ceci, la tradition est clairement française. Comme ses devanciers, Murat aime les mots qui le lui rendent bien. Et il sait s'entourer, pour la circonstance de requins de studio capables de mettre en notes ses fantasmes. Et ça reste du Murat. Comme chaque fois qu'il s'aventure dans un style Jean-Louis l'accapare.
Le Cours Ordinaire des Choses n'est pas un grand album, quoique..., mais incontestablement un bon cru sans temps trop faible et avec quelques très jolies réussites (l'introductif Comme un Incendie ou l'introspectif Chanter Est Ma Façon d'Errer en tête). Un album qui ne décevra pas les fans et en gagnera quelques nouveaux, comme de (bonne) habitude.
1. Comme un incendie 5:41
2. Falling in Love Again 4:45
3. M maudit 2:57
4. Chanter est ma façon d'errer 4:23
5. Lady of Orcival 4:35
6. 16h00 qu'est-ce que tu fais ? 3:42
7. Ginette Ramade 3:28
8. La Mésange bleue 6:09
9. Comme un cow-boy 3:12
10. La Tige d'or 5:33
11. Taïga 5:02
2. Falling in Love Again 4:45
3. M maudit 2:57
4. Chanter est ma façon d'errer 4:23
5. Lady of Orcival 4:35
6. 16h00 qu'est-ce que tu fais ? 3:42
7. Ginette Ramade 3:28
8. La Mésange bleue 6:09
9. Comme un cow-boy 3:12
10. La Tige d'or 5:33
11. Taïga 5:02
JEAN-LOUIS MURAT |
yeS "e" CaN!
Eels "Hombre Lobo" (2009)
ou "Howling at the moon"
C'est l'histoire d'un 7ème album qui a été long à accoucher mais qui, en fait, n'est que la première partie d'une trilogie sur le désir et ses désenchantements. Présentement, ces derniers tiennent le haut du pavé.
Mark Oliver Everett (alias E) s'y détache notablement de l'intimiste collection qu'avait été Blinking Lights and Other Revelations. Un peu à la manière d'un Lou Reed sobre ( !), ou d'un Tom Waits « normal », il y déroule le blues habituel de l'amoureux déçu - ici représenté par l'enfant loup devenu homme déjà rencontré dans le Dog Faced Boy de l'album Souljacker - à coups, tour à tour, de riffs secs, de voix saturées ou de mélopées douces amères. En soit, la formule n'est pas nouvelle, la différence se fait sur l'inné talent de compositeur du monsieur et le « primalisme » d'une production qui nous offre la viande sur l'os, pas d'inutiles fioritures (quoiqu'on pourra reprocher que la batterie sonne parfois comme une boîte à ryhtme, n'en sont-ce pas d'ailleurs ?).
Evidemment on reconnait la patte d'E, In My Dreams, par exemple n'est pas sans rappeler Beautiful Freak sur l'album du même nom sans qu'on en soit gêné ou puisse invoquer quelque auto-plagiat que ce soit, c'est juste le style d'E, sa marque. De fait, dans l'intimiste (The Longing) ou dans le frontal (Tremendous Dynamite, un blues électrique à la Tom Waits), ces chansons ont une valeur d'évidence qui vient promptement se nicher dans l'oreille et le cortex. Directement familier, une sacré force mais aussi le talon d'Achille de la collection. A l'usage, on se retrouvera de plus en plus souvent à « zapper » quelque titres moins éclatants pour avoir trop vite dévoilé leurs charmes quand d'autres, au premier abord passables, deviennent les favoris (le technoïde et épique Fresh Blood).
Hombre Lobo n'est donc pas un grand album, juste un bon album ce qui, vous en conviendrez, n'est pas négligeable d'autant que les splendeurs (une bonne moitié du tout, quand même !) y font bien vite oublier les (petites) déconvenues. Les fans d'Eels s'y retrouveront forcément, les autres peuvent s'y risquer avec peu de chances de déception.
1. Prizefighter 2:53
2. That Look You Give That Guy 4:15
3. Lilac Breeze 2:36
4. In My Dreams 3:22
5. Tremendous Dynamite 2:46
6. The Longing 4:22
7. Fresh Blood 4:25
8. What's a Fella Gotta Do 3:25
9. My Timing Is Off 2:58
10. All the Beautiful Things 2:22
11. Beginner's Luck 3:37
12. Ordinary Man 3:15
2. That Look You Give That Guy 4:15
3. Lilac Breeze 2:36
4. In My Dreams 3:22
5. Tremendous Dynamite 2:46
6. The Longing 4:22
7. Fresh Blood 4:25
8. What's a Fella Gotta Do 3:25
9. My Timing Is Off 2:58
10. All the Beautiful Things 2:22
11. Beginner's Luck 3:37
12. Ordinary Man 3:15
E: chant, guitare, claviers
Knuckles: batterie
Koool G Murder: basse
EELS (Mark Oliver Everett) |
Du BoN
Jacques Dutronc "Dutronc 4 (L'aventurier)" (1970)
ou "Les 70s commencent fort !"
Pas le plus célébré de l'ère Vogue de l'ami Dutronc, L'Aventurier (surnom d'un album portant encore uniquement le nom de son compositeur/interprète) mérite sa rédemption.
Comme de coutume - on ne change pas une équipe qui gagne - Dutronc continue de collaborer avec Lanzmann (son « jumeau » textuel) pour un retour vers des influences anglo-américaines gardées à minima sur l'album d'avant, le trois, l'ayant vu s'en éloigner et élargir notablement son spectre artistique. Ainsi, cette fois, retrouve-t-on du Dutronc à l'ancienne dès le premier titre (Le Responsable, une petite bombe ceci dit en passant) et presque jusqu'au dernier (la fameuse Hôtesse de l'Air à l'esprit si gaulois). Le style Dutronc désormais bien établi et les expérimentations précédentes bien digérées, c'est à un album « ciel sans nuage » auquel nous avons affaire tant et si bien qu'on ne se plaindra même pas de bonus tenu au strict minimum (A la vie à l'amour... et c'est tout !).
L'aventurier ? Une petite merveille, tout simplement et un début de 70s en fanfare pour Jacques (et Jacques).
1. Le Responsable 2:35
2. L'Idole 2:45
3. L'Amour est le moteur du monde 2:19
4. La Maison des rêves 3:31
5. Quand c'est usé on le jette 2:33
6. Les Petites annonces 2:49
7. Où est-il l'ami pierrot 3:10
8. L'Aventurier 2:29
9. Laquelle des deux est la plus snob 2:32
10. Les Femmes des autres 3:12
11. La Paresse 2:25
12. L'Hotesse de l'air 3:11
Bonus
13. A la vie, à l'amour 2:30
2. L'Idole 2:45
3. L'Amour est le moteur du monde 2:19
4. La Maison des rêves 3:31
5. Quand c'est usé on le jette 2:33
6. Les Petites annonces 2:49
7. Où est-il l'ami pierrot 3:10
8. L'Aventurier 2:29
9. Laquelle des deux est la plus snob 2:32
10. Les Femmes des autres 3:12
11. La Paresse 2:25
12. L'Hotesse de l'air 3:11
Bonus
13. A la vie, à l'amour 2:30
JACQUES DUTRONC |
LoST STaR
Johnny "Guitar" Watson "The Funk Anthology" (2005)
ou "La classe sexy funk 'n' blues"
Au panthéon des musiciens black qui comptent ou ont compté et dont l'influence n'est plus à vanter (quoique il ne soit jamais inutile de remettre sur l'ouvrage...), Johnny "Guitar" Watson fait trop souvent figure de grand oublié.
Né en 1935 et décédé en 1996, ce chanteur et guitariste, comme son nom l'indique !, mais surtout multi-instrumentiste (il n'était pas rare qu'il joue de presque tout sur ses albums et excellait aux synthétiseurs comme on l'entend souvent sur cette Anthology) et compositeur est/fut ainsi régulièrement cité en référence par de nombreux musiciens tels que Steve Miller (qui le reprit même à deux reprises dont l'anthémique Gangster Of Love), Etta James (qui se disait autant la Johnny "Guitar" féminine qu'elle considérait Johnny comme l'Etta James masculin, excusez du compliment) ou Frank Zappa (qui de son propre aveu eut envie de jouer de la guitare grâce au Three Hours Past Midnight de 1966)... Etc. (n'est-ce pas Mr. Nelson, n'est-ce pas messieurs les hip-hoppers qui le samplez sans vergogne).
Concrètement, cette Funk Anthology couvre la seconde carrière de Johnny - de l'Ain't That a Bitch de 1976 au And The Family Clone de 1981 avec un détour obligatoire par l'éphémère retour des années 90 avec Bow Wow (1994) - où, s'inventant un personnage de Super-Mac et funkisant sa soul'n'blues, Watson produit les plus belles pièces de sa pourtant longue et riche carrière. Il faut dire que ce funk salace injecté de blues licks ô combien maîtrisés a tout pour réjouir. Et la sélection (riche de 31 titres et 2 heures et demie), n'oubliant ni les indispensables ni l'inclusion de quelques savoureuses raretés, est, en l'occurrence, parfaite montrant l'étendue du talent d'un artiste se jouant des frontières entre les genres (et les races), un peu à la manière d'un Sly Stone ou d'un George Clinton (Funkadelic) tous deux, vous l'aurez deviné... Influencés par Johnny "Guitar" Watson.
Incomplète puisqu'elle exclut tout enregistrement antérieur à 1976 (pour une carrière discographique commencée en 1955), la Funk Anthology de Johnny "Guitar" Watson a le mérite de la cohérence stylistique si ce n'est celle du bon goût avec un artwork un poil kitsch (bien rattrapé par un livret riche de moult informations). Evidemment, in fine, seule la musique compte, elle est ici simplement excellente et on ne peut donc que chaudement recommander ce riche double cd à toutes celles et ceux qui n'auraient pas encore croisé la route de ce trublion du funk (et du blues !) qui saura faire blueser les popotins et danser les âmes (ou l'inverse). Diantre !
CD 1
1. Ain't That A Bitch 5:01
2. Superman Lover 5:43
3. I Need It 4:42
4. A Real Mother For Ya 5:03
5. I Want To Ta-Ta You Baby 5:47
6. Baby's In Love With The Radio 3:50
7. Tarzan 4:58
8. Funk Beyond The Call Of Duty 5:13
9. It's About The Dollar Bill 4:12
10. Love That Will Not Die 3:47
11. I'm Gonna Get You Baby 4:05
12. E T 4:30
13. Miss Frisco (Queen Of The Disco) 5:00
14. You Can Go But The Noise Must Go 6:08
15. Feel The Spirit Of My Guitar 3:15
16. Gangster Of Love 3:47
1. Ain't That A Bitch 5:01
2. Superman Lover 5:43
3. I Need It 4:42
4. A Real Mother For Ya 5:03
5. I Want To Ta-Ta You Baby 5:47
6. Baby's In Love With The Radio 3:50
7. Tarzan 4:58
8. Funk Beyond The Call Of Duty 5:13
9. It's About The Dollar Bill 4:12
10. Love That Will Not Die 3:47
11. I'm Gonna Get You Baby 4:05
12. E T 4:30
13. Miss Frisco (Queen Of The Disco) 5:00
14. You Can Go But The Noise Must Go 6:08
15. Feel The Spirit Of My Guitar 3:15
16. Gangster Of Love 3:47
CD 2
1. Don't Be What U C 4:52
2. What The Hell Is This? 6:09
3. I Don't Want To Be President 3:42
4. Strung Out 7:26
5. Cop & Blow 5:11
6. Booty Ooty 5:23
7. Lone Ranger 6:07
8. Telephone Bill 4:43
9. Love Jones 4:45
10. Before I Let You Go 5:27
11. Voodoo What You Do 5:17
12. Come And Dance With Me 5:16
13. Ain't Nobody's Business 4:52
14. Bow Wow 4:46
15. Johnny G. Is Back 5:15
JOHNNY "GUITAR" WATSON |
aLLBLueS
Gregg Allman "Low Country Blues" (2011)
ou "High quality blues"
Quoi? 14 ans d'attente pour un album de reprises ? Se fatigue pas trop le père Allman ! Et comme, en plus, on est sans nouvelles de son fraternel groupe depuis 2003, c'est dire si on attendait ce légendaire musicien américain au tournant et qu'il avait plutôt intérêt à être au rendez-vous.
Et puis Low Country Blues, certes un album quasiment dépourvu de matériau original (ce qu'on ne regrettera pas au vu d'un Just Another Rider, seule original de la sélection, qui peine à égaler les sommets de ses voisins d'album) mais une réussite néanmoins. Une œuvre éprise de blues comme son auteur et son producteur (T Bone Burnett) où de relativement obscures chansons, d'artistes qui le sont souvent moins, se voient retravaillées, accommodées avec goût, talent et une expertise qu'on ne pourra nier à un si chevronné artiste. Evidemment, quand on a une gorge travaillée au bourbon et tabac virginien (et sans doute aussi aux champignons totems de l'ABB), ça aide, ça donne une patine, une crédibilité qu'un jeunot au timbre clair n'aura jamais. Et il y a aussi la fine équipe réunie par Gregg et son producteur, pas forcément les noms les plus connus du business (quoique Doyle Bramhall II et ce bon vieux Dr. John sont des blazes qui en impose) mais un assemblage malin et, au vu du résultat, particulièrement efficace et inspiré dans une interprétation épurée, sobre, idéale. Musicalement, c'est tout le champ de la note bleue qui est exploré avec du blues rock, de l'acoustique façon delta blues, bien roots (Devil Got My Woman), du cuivré suintant de Soul Music (Blind Man) ou encore du jazzy et swinguant (I Can't Be Satisfied) et tout ça avec un égal bonheur et une mise en son forcément au diapason d'une impeccable tracklist.
C'est un fait, il y a sur ce Low Country Blues tout ce qu'il faut pour contenter l'amateur de blues dans une formule qui, certes, n'apporte rien de neuf à l'idiome mais réussit son petit tour de force en sonnant à la fois vieux et frais comme tout bon blues se doit d'être.
1. Floating Bridge 4:45
2. Little by Little 2:45
3. Devil Got My Woman 4:52
4. I Can't Be Satisfied 3:31
5. Blind Man 3:46
6. Just Another Rider 5:39
7. Please Accept My Love 3:07
8. I Believe I'll Go Back Home 3:49
9. Tears, Tears, Tears 4:54
10. My Love Is Your Love 4:14
11. Checking on My Baby 4:06
12. Rolling Stone 7:04
2. Little by Little 2:45
3. Devil Got My Woman 4:52
4. I Can't Be Satisfied 3:31
5. Blind Man 3:46
6. Just Another Rider 5:39
7. Please Accept My Love 3:07
8. I Believe I'll Go Back Home 3:49
9. Tears, Tears, Tears 4:54
10. My Love Is Your Love 4:14
11. Checking on My Baby 4:06
12. Rolling Stone 7:04
Gregg Allman: chant, orgue, guitare acoustique
Jay Bellerose: batterie, percussions
Dennis Crouch: contrebasse
Doyle Bramhall II: guitare
T-Bone Burnett: guitare (1, 4, 6, 7, 8, 11)
Dr. John: piano
Hadley Hawkensmith: guitare ("Floating Bridge")
Colin Linden: dobro ("Devil Got My Woman", "Rolling Stone")
Lester Lovitt , Daniel Fornero: trompette ("Blind Man")
Joseph Sublett, Jim Thompson: saxophone ténor (5, 6, 7, 9, 11)
Thomas Peterson: saxophone bariton (5, 6, 7, 9, 11)
Darrell Leonard: arrangements de cuivres (5, 6, 7, 9, 11), trompette basse (6, 7, 9, 11), trompette (7, 9, 11)
Vincent Esquer: guitar ("Just Another Rider")
Mike Compton: mandoline, chœurs ("I Believe I'll go Back Home")
Judith Hill, Alfie Silas-Durio, Tata Vega, Jean Witherspoon - chœurs ("My Love Is Your Love")
GREGG ALLMAN |
RiDeau RouGe
David Lynch "Crazy Clown Time" (2011)
ou "A son image..."
S'il peut s'avérer surprenant, à priori, de voir Lynch se lancer sur le tard dans la « chanson », ce serait oublier l'importance allouée à la musique dans ses films, sa très proche collaboration avec son compositeur favori, Angelo Badalamenti, et sa fugitive participation aux travaux d'indie rockers tout à fait recommandables (Dark Night Of The Soul de Danger Mouse et Sparklehorse où Lynch « pige » sur deux pistes). C'est évident, l'exercice le taraudait, il était donc plus que temps qu'il passe, en 2011, aux choses sérieuses avec un premier album à son image : Crazy Clown Time.
A son image... Soit d'une étrange beauté. Une musique de rideaux rouges, de nains en reverse et de trips psychotiques nocturnes sur de vastes routes rectilignes bordées par le désert. Parce que, c'est un fait acquis, la bizarrerie est compagne du réalisateur, il n'y avait pas de raison qu'il en soit autrement pour le musicien. Et pourtant, les deux compositions inaugurales affichant un inhabituel voile de normalité masquerait presque ces fêlures, que ce soit le presque trip-hopant Pinky's Dream (avec la chanteuse des Yeah Yeah Yeahs, Karen O, en invitée de marque) ou le synth-pop vocodé Good Day Today, deux réussites, ceci dit.
La suite répond plus à comment on imaginait que la musique de Lynch se devait de sonner. Une sorte de Neil Young (duquel on ne résiste pas de rapprocher son timbre) mal dans sa peau, maladif qui aurait entrepris de faire un album « à la Tricky » sur des guitares primitives et des beats, nappes et glitches synthétiques concassés qui n'agréeront pas avec tout le monde. En vérité, l'album, 69 minutes !, traîne un peu en longueur pour les variations rythmiques - il est majoritairement très lent - qu'il a à offrir, heureusement, ses belles hauteurs (les deux morceaux d'ouverture, Noah's Ark, Strange and Unproductive Thinking, et quelques autres) en justifient aisément l'écoute.
A son image (Lynch!), Crazy Clown Time l'est indéniablement. C'est un machin bizarroïde qu'on déconseillera aux dépressifs chroniques, un album à la beauté oblique pas toujours très compréhensible mais jamais bêtement nonsensique. Reste à espérer que son géniteur poursuive l'expérience parce que le potentiel est là et qu'on est curieux d'entendre de quoi il en retournera.
1. Pinky's Dream 4:00
2. Good Day Today 4:39
3. So Glad 3:35
4. Noah's Ark 4:54
5. Football Game 4:20
6. I Know 4:03
7. Strange and Unproductive Thinking 7:29
8. The Night Bell with Lightning 4:59
9. Stone's Gone Up 5:21
10. Crazy Clown Time 7:00
11. These Are My Friends 4:58
12. Speed Roadster 3:55
13. Movin' On 4:14
14. She Rise Up 5:16
David Lynch: chant, guitare, synthétiseurs, percussions2. Good Day Today 4:39
3. So Glad 3:35
4. Noah's Ark 4:54
5. Football Game 4:20
6. I Know 4:03
7. Strange and Unproductive Thinking 7:29
8. The Night Bell with Lightning 4:59
9. Stone's Gone Up 5:21
10. Crazy Clown Time 7:00
11. These Are My Friends 4:58
12. Speed Roadster 3:55
13. Movin' On 4:14
14. She Rise Up 5:16
Dean Hurley: batterie, guitare, basse, programmations, synthétiseurs, Hammond
Karen O: chant sur "Pinky's Dream"
DAVID LYNCH |
Recyclage hétéroclyte (Solo Boys)
RépondreSupprimerLee Hazlewood "13" (1972)
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Denim "Denim on Ice" (1996)
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Bertrand Betsch "La Soupe à la Grimace" (1997)
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Eddie Vedder "Ukulele Songs" (2011)
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Jean-Louis Murat "Le Cours Ordinaire des Choses"(2009)
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Eels "Hombre Lobo" (2009)
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Jacques Dutronc "Dutronc 4 (L'aventurier)" (1970)
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Johnny "Guitar" Watson "The Funk Anthology" (2005)
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Gregg Allman "Low Country Blues" (2011)
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David Lynch "Crazy Clown Time" (2011)
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Murat est agaçant. Pédant. Peu-être. Et on peut en rajouter…
RépondreSupprimerMais Murat est Grand. Un des meilleurs auteur/compositeur/interprète.
Pas qu'à Douharesse, Orcival ou en Auvergne.
Un de ces gars les plus sympa et des plus honnête du PMF…
Et le voir en concert reste un grand moment.
Pour Audrey. Sur son dernier live, écoute "Mujade Ribe".
Pour le reste, ça fait plaisir de voir "La Soupe à la Grimace".
Jean-Paul
C'est sûrement parce qu'il est agaçant, pédant, fier, précieux aussi, que Murat est ce qu'il est : notre Neil Young à nous.
Supprimerabsolument d'accord..mais oui..notre N.Young.. avec une pinée de JJ Cale ;D
Supprimer@Jean Paul: je l'ai vu sur scène l'an dernier (ou heu...cette année?), lors de la tournée où il était seul avec sa guitare.Grandiose! Et pourtant je connaissais presque pas le répertoire qu'il a joué.
RépondreSupprimerDans cette sélection, tout me branche. Surtout que je n'en connais aucun...
Mes priorités seront:
Lee Hazelwood: j'en ai connais plusieurs de lui, mais celui-là, je n'en ai jamais entendu parlé. Je prends les yeux fermés;
Denim: je ne connaissais que le premier (très bon mais que je n'ai plus, surtout, de mémoire The Osmonds). Je réentends encore l'intro de la 1ere chanson. "I'M BACK! I'M BACK IN DENIM!". Sur une batterie aussi grosse que We will rock you... Au fait, la photo est celle de Lawrence p ériode Felt et non Denim. ^-^
EELS: j'ai du m'arrêter à le suivre après son 3 ou 4eme, je crois. Si Everret ou Norton passent, je sens qu'on va me forcer à le réviser...
DUTRONC: j'aime beaucoup également la Paresse sur ce disque, mais je ne le connais pas en tant qu'album.
Les autres me tentent également (le Watson et BETSCH que je ne connais pas) mais je doute que je puisse avoir le temps d'écouter tout ça réellement.
Je te préviens, ne fais pas de telles suggestions cette semaine sinon, ma clés USB pour la voiture va craquer! J'en suis encore à réécouter Soul II Soul.
Alors je vais m'excuser d'avance pour ce qui viendra plus tard dans la semaine et tant pis pour tes stockages ! ^_^
SupprimerSinon, je me doutais que la photo était de la période Felt mais je l'aimais bien, voilà.
Allez, bonnes écoutes et merci de ton passage, toujours bienvenu.
Je vais me prendre le Hazelwood, tiens. Ca fait longtemps que j'en entends parler, sans creuser suffisamment.
RépondreSupprimerBien content de voir Murat par ici, tout agaçant soit-il (et Le Cours Ordinaire Des Choses est effectivement un de ses très bons crus, sans doute le meilleur de ces 10 dernières années avec Babel, et devant Toboggan).
Pour Eels, évidemment Audrey qu'il faut aller plus loin que le 3 ou 4ème. Même s'il faut bien avouer que ses 4 premiers albums sont sans doute ses plus passionnants, il y a d'autres crus indispensables par la suite, que ce soit le double cd Blinking Lights & Other Revelations, Shootenanny, cet Hombre Lobo et Wonderful, Glorious.
Bien dit pour Eels et enjoie le Hazlewood !
SupprimerPutain, merde, je rêve ? Même pas un petit Zorn à se mettre sous la dent !!!!!
RépondreSupprimerSinon, très belle sélection avec l'envoûtant Vedder
Et, toi qui aimes les vieux salaces, je ne peux que te conseiller l'Hazlewood, tu m'en diras des nouvelles !
SupprimerMais ne t'inquiète pas pour Zorn, il vient de passer et reviendra sûrement bientôt ! ^_^
J'ai bien aimé Hazlewood, tout comme j'ai aussi apprécié l'univers musical très varié de Betsch. Par contre, sa façon de chanter… ou plutôt de ne pas chanter… m'agace un peu. Dans le même esprit, je lui préfère un Miossec, plus direct.
SupprimerFranchement, je ne vois pas bien le rapport entre Miossec et Betsch que je comparerai plus à un Dominique A., ceci dit, j'aime les deux même si le côté moins nombriliste de Betsch m'interpelle plus.
SupprimerJe le comparait à Miossec qui est aussi un chanteur "désespéré"
SupprimerJ'avais bien compris, Keith.
SupprimerCe BETSH là m'a beaucoup préoccupé.. une erre de déprime profonde dans mon quotidien a fait de cet album une récurrence musicale. C'est en plus, comme tu dis l'air Lithium.. et le début d'une carrière maudite, sans succès, ou si peu. Et puis la controverse, la gène de "La complainte du psycho-killer"... "Colère" est un chef d'œuvre..et puis tout l'album aussi...
RépondreSupprimerJe suis fan de Betsh.. c'est grave doc Zozo ?? ;D
Non, ce n'est pas grave, c'est même plutôt un signe de bonne santé mentale, à mon avis, parce que le rose, la "positive attitude" et toussa, chié quoi ! Donc, tu vas bien, tout va bien parce que tout va mal ! ;-)
SupprimerMais oui.. et sa reprise de "La folie des hommes" de Dom A est une preuve de sa cohérence et son bien être.. ;D "BB Sides" est aussi un de mes disk de chevet :(
SupprimerDu coup, je t'ai même pas parlé du "Court ordinaire des choses" qui me va, moi aussi comme un incendie.
Il faudra que je te dise quand même, que mon chevet est un bordel monstre de disk comme ceux là... s'endormir avec la mésange bleue...
Et moi donc ! Rien que mes Zorn de chevet, et du Trane, du Genesis, du Beatles, et tous ces "petits" artistes dont je chéris moins l'œuvre intégrale mais donc quelques perles viennent s'ajouter aux piles des indispensables, de ces albums sur lesquels on revient avec un bonheur sans cesse renouvelé... Je te comprends, Charlu.
SupprimerJe vais répondre à la place du Doc qui dira ce qu'il veut après : non ce n'est pas grave !
RépondreSupprimerJean-Paul
Je confirme ! ^_^
SupprimerCrédiou ! Je m'absente un brin et toi tu continues imperturbablement à garnir ton étalage de merveilles en les présentant même en paquet cadeau...Père Noel serais-tu démasqué ?...je prends le Lee, le Denim (moi aussi adore leur autre album qui est toujours dans mon ordi au bureau depuis des années parcequ'on y revient...) et je Johnny Guitar parceque tu en parles bien (j'ai un Best of de lui appelé Gangster Of Love, que je n'aime pas). Continuons à aimer Murat, il devient un monument, il est aussi monumental, et il est detesté pour ça. Solo Boys était un album de CharlElie d'une époque lointaine, je vais me le réécouter après les tiens. Belle nuit. Ph
RépondreSupprimerOui, le titre de l'album de CharlElie est évoqué, une sorte de préambule à... Je n'en dis pas plus. ^_^
SupprimerEt merci de ton passage et de ton gentil commentaire, Shad!
Le Hazlewood est une tuerie j'adore ce type. Il a presque un côté Lou Reed avec une musique plus variété américaine sur celui-là je trouve. Desfois on jurerait un Transformer avec plus de cuivres. Particulièrement fan de "10 or 11 Towns ago".
RépondreSupprimerPS : Le chant me rappelle de façon troublante ce qu'essaie de faire Casablancas vocalement depuis certaines chansons du 3e Strokes et en solo.
Merci infiniment ! ;)
Content de voir que mon Hazlewood a fait son petit effet. C'est un album que j'écoute régulièrement, son meilleur selon moi.
SupprimerMerci de ton passage qui, du coup, va me pousser à réécouter Casablancas sous un nouveau jour.
Curieux de ton avis sur Hazlewood et Betsch.
RépondreSupprimerPour le reste, picore ce que tu as envie, et enjoie, évidemment !