ou "faux nom, vrai YES"
Il n'y a pas à faire de long discours...
En rupture de Yes après le flop Big Generator (un album à réévaluer !), Anderson s'entoure de... YES ! Démissionnaire de la mouture de Trevor Rabin et Chris Squire où il se sentait trop artistiquement contraint, Anderson s'entoure du line-up historique du groupe, plus l'excellent Tony Levin (King Crimson, Peter Gabriel).
Des longs titres aux plus courtes chansons, baigné des effluves hippie cool de son vocaliste, d'ailleurs produit par Anderson himself assisté de Chris Kimsey, l'unique album du "faux" Yes, avant le lourdeau intermède Union (ou Onion comme on aime à le surnommer), est ce qui se rapproche le plus des exactions progressivo-symphoniques typiques de ce que beaucoup considèrent comme le "trademark" sound de ce géant du prog' made in UK. Tout y est, donc. Des soli au cordeau de Mister Howe, de la pomp de circonstance de ce bon Wakeman, des badaboumages insensés de l'expert Bruford, et de la voix, bien sûr, la voix irremplaçable (quoique le Buggles Trevor Horn avait fait du bon boulot sur le très réussi Drama), sur des compos qui tiennent la route. Je vous le dis sans crainte ayant connu cet album à sa sortie (et même vu ces messieurs lors de leur passage au POPB), oublié pendant, pfiou, une éternité, ressorti parfois, rarement, de son étagère poussiéreuses avant d'être empruntée et jamais rendue, mais définitivement familière malgré l'éloignement. Une écoute de redécouverte, une seule suffit !, et on est absolument convaincu de la vraie belle qualité "Yessienne" de la chose. D'un belle consistance, grâce sans doute au concours épars mais réel de quelques compositeurs additionnels, mélodiquement presque parfait, c'est une vraie bombinette de quinze ans d'âge dès sa sortie. Les gimmicks 80s ayant été tenu au strict minimum, un peu le son de batterie compressé et les pads électroniques dont Bruford est friand dans son approche polyrythmique savante de l'instrument et les synthés digitaux typiques mais sans que ça en devienne écœurant comme un mauvais Genesis, c'est donc l'alternative rêvée de tous ceux appréciant la mouture référentielle de la formation, ceux la même condamnant avec la plus grande fermeté la dérive rock Fm de l'ère Rabin, avec juste une latinerie frelâtée qui fait un peu tâche mais est rigolote tout plein (Teakbois) pour ternir le tableau, la galette d'ABWH a tout l'esprit et le piment de... qui vous savez. Il y a même la pochette de Roger Dean !Bref...
...Il n'y a plus à faire de long discours, aux faits !, s'il n'a pas le nom, l'album de Jon, Bill, Rick et Steve, a tout d'un vrai album de Yes, un bon !
1. Themes 5:58
I) Sound
II) Second Attention
III) Soul Warrior
2. Fist of Fire 3:27
3. Brother of Mine 10:18
I) The Big Dream
II) Nothing Can Come Between Us
III) Long Lost Brother of Mine
4. Birthright 6:02
5. The Meeting 4:21
6. Quartet 9:22
I) I Wanna Learn
II) She Gives Me Love
III) Who Was the First
IV) I’m Alive
7. Teakbois 7:39
8. Order of the Universe 9:02
I) Order Theme
II) Rock Gives Courage
III) It’s So Hard to Grow
IV) The Universe
9. Let’s Pretend 2:56
Jon Anderson – lead vocals, backing vocals
Bill Bruford – acoustic and electronic drums
Rick Wakeman – keyboards
Steve Howe – guitar
&
Tony Levin – bass, Chapman stick, vocals
Matt Clifford – keyboards, programming, orchestration, vocals
Milton McDonald – rhythm guitar
Deborah Anderson – backing vocals
Tessa Niles – backing vocals
Carol Kenyon – backing vocals
Frank Dunnery – backing vocals
Chris Kimsey – backing vocals
Emerald Isle Community Singers, Montserrat – backing vocals
Joe Hammer - Percussion programming
Je ne dirais qu'une chose: Sacrément classieux !
RépondreSupprimerJe n'y répondrais donc qu'une chose : tout à fait !
SupprimerQuelle bonne surprise que cet album a sa sortie et comme tu dis "il n' a pas le nom" mais je l' avais rangé avec les autres albums de YES (forcément)
RépondreSupprimerFil
Ca tombe bien, c'est sa place ! ^_^
SupprimerJe dis au moins bravo. Ce disque de base n'avait rien pour m'attirer. Passéisme, collectif de rattrapage. le dico Assayas parle d'un disque médiocre.
RépondreSupprimerDonc adieu.
Mis AMG y place de bonnes notes, hum. Brufrd dans ses mémoires donne envie... hum hum.
Aymeric Leroy dans son très bon "Rock Progressif" l'a écouté et porté un jugement qui donne un peu envie. LE voici en scan, ça commence en bas de page 407:
ABWH.zip
http://www21.zippyshare.com/v/88455176/file.html
Et voilà ton avis qui enfonce le clou.
Alors?
ma curiosité monte de plusieurs crans... A suivre? Si le temps le permet!!
J'espère que le temps le permettra vu que tu sembles friand de Yes, il le mérite.
SupprimerEt merci pour le scan ! ^_^
Indécrottable ! (mais pour le coup, tu as raison, l'album te donnerait probablement de l'urticaire)
RépondreSupprimerRepasse donc demain, on reste dans la sphère prog mais avec une toute autre approche qui pourrait, va s'avoir, t'interpeler.
Ne tremble pas, et évite Neptune ! ;-)
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