jeudi 25 septembre 2014

...et Purplexité

Lord                              Bolin                                 Turner                              Morse
...et Purplexité
quatre périodes, quatre albums, trois raisons d'être "purplexe" quand aux choix de carrière de ces messieurs de Deep Purple, et deux de s'enthousiasmer quand on y aurait pas cru. C'est le retour du trouble, la suite du Black Sabbath de mardi. Enjoyez !
 
Le MeLoN De LoRD 
Deep Purple "Concerto for Group and Orchestra" (1969)
ou "Les Grandes Ambitions"

Un nouveau line-up tout juste assemblé, celui qui passera à la postérité (avec Gillan et Glover), Deep Purple, présentement sous la férule de Jon Lord qui a chapeauté et amoureusement conçu le projet, se lance dans la plus extravagante expérience de son, alors, encore courte carrière : un concerto pour groupe et orchestre, rien que ça !
Pour ce faire, ils ont recruté les services du chef Malcolm Arnold, également de bon concert sur certains arrangements, dixit Jon Lord, et du Royal Philarmonic Orchestra pour une performance enregistrée au Royal Albert Hall, le grand luxe, quoi. Pour un résultat hélas plus nuancé parce que, fondamentalement, il n'y a rien de pire que de ne pas avoir les moyens de ses ambitions, ce qui est clairement le cas. Parce que la partition de Lord, si elle est correcte, n'a pas de thèmes suffisamment forts pour vraiment marquer l'auditeur, parce que l'obligatoire passage chanté (pour que Gillan se sente un minimum concerné ?), composé à l'arrache, dixit le chanteur lui-même, reste très anecdotique. Parce qu'enfin, tout ceci est un peu longuet et aurait donc mérité une bonne cure d'amaigrissement avant de passer par la scène, et l'enregistrement conséquemment. Ceci dit, il faut avouer que le groupe et l'orchestre s'imbriquent bien (mais pas assez souvent !), ce qui est loin de toujours être le cas dans ce genre d'exercice, qu'il y a tout de même quelque bulles de bonheur qui viennent surnager à la surface du bouillon et que, bien sûr, il y a les trois autres chansons histoire de repasser, enfin !, aux choses sérieuses (et vive les bonus, pour le coup même si c'est une étrange idée de les mettre sur le premier cd).
Foncièrement, dans sa juvénile maladresse, le Concerto for Group and Orchestra de Deep Purple est un machin attachant. Reflet des désirs de grandeur d'un compositeur qui fera mieux dans un registre relativement similaire (Lord, dont il faut réévaluer la discographie solitaire, Sarabande et Gemini Suite en tête), et expression typique des prémices d'un rock "monsieur plus" qui verra son apothéose dans les délires grandiloquents d'un ELP, c'est une œuvre de son époque à laquelle on goûte, aujourd'hui, avec l'œil (et l'oreille !) d'un explorateur temporel appréciant la naïveté talentueuse des jeunes rockers d'alors. Loin d'être parfait, loin d'être inintéressant, aussi.
Quand à Deep Purple, maintenant que Jon Lord pu faire sa crise, ils se préparent à leur premier sommet : In Rock. C'est dire si tout va bientôt changer !

CD 1
1. Intro (Radio Clips) 3:28
2. Hush 4:40
3. Wring That Neck 13:23
4. Child in Time 12:02

CD 2
Concerto for Group and Orchestra
1. 1st Movement: Energico 19:21
2. 2nd Movement: Lento 19:11
3. 3rd Movement: Con Fuoco 13:08
4. (Encore) Third Movement: Vivace - Presto 5:52

Jon Lord - keyboards
Ritchie Blackmore - guitar
Ian Gillan - vocals
Roger Glover - bass
Ian Paice - drums
&
The Royal Philharmonic Orchestra

conducted by Malcolm Arnold


PuRPLe PouR Qui N'aiMe PaS PuRPLe
Deep Purple "Come Taste the Band (35th Anniversary Edition)" (1975/2010)
ou "Funky Purple!"

Blackmore en a eu marre, il a claqué la porte et démarré Rainbow pour faire... du Deep Purple à sa sauce à lui ! D'aucuns auraient pensé que, sans leur taciturne guitar hero, messieurs Paice et Lord (seuls membres fondateurs restants) allaient jeter l'époque. Que nenni ! Vite fait, ils cédèrent aux envies de leur deux partenaires aux dents longues, messieurs Hughes et Coverdale, et allèrent faire groover encore un peu plus la machine (head !). 
Mais il fallait remplacer Ritchie. En deux temps trois mouvements, ils recrutent l'ex-Zephyr et James Gang, un gars qui a aussi collaboré avec Billy Cobham et le batteur de Weather Report Alphonse Mouzon, ladies and gentleman, c'est un cador de la six-cordes, un as de la descente de manche, un taulier de la cocotte, un expert du solo... Tommy Bolin ! Pas n'importe quoi mais définitivement pas le même genre de spécimen que son devancier, la rumeur gronde...
Et l'album est très bon ! Mais a déclenché une vague d'indignation sans précédent dans le cercle pas si petit de ceux qui s'intéressent encore à Deep Purple en 1975. Parce que, enfin, ce blues funk vaguement (hard) rock, ce n'est plus vraiment du Deep Purple, ma bonne dame, que rien ne va plus, que c'est la chienlit, et qu'en dirait le Général s'il était encore des nôtres ? Bon, le petit Tommy est un excellent gratteux, pas de doute !, mais la musique, haaaaa la musique ! Il est où mon hard rock avec ses petits élans classiques et ses soli bien composés ?
Evidemment, ce fut un choc. Rétrospectivement, et encore un peu plus dans l'édition anniversaire présentement billetée, c'est une évolution logique, le passage au premier plan d'éléments déjà présents dans Burn (un peu) et Stormbringer (un peu plus). Certes, sans album transitoire, le changement peu paraître radical, et il l'est sans doute un peu, mais insensé ? Certainement pas. Et, donc, l'album est bon (bis), avec des compositions qui accrochent l'oreille, qui groovent comme si la vie de leurs interprètes en dépendait, un Purple transformé, transfiguré, revigoré aussi. Parce que Stormbringer, pas mauvais, loin de là, avait peiné à renouveler l'exploit d'un impeccable Burn et que la formule, jadis novatrice, commençait sérieusement à s'user. Et bien moi, je dis bravo, bien joué, les testicules bien accrochées, la morgue intacte, ces sales gosses co-inventeurs du Hard Rock et du Heavy Metal qui osent, simplement parce qu'ils en ont envie et l'inspiration qui va avec, envoyer tout, ou presque, valdinguer, du passé faire table rase et sortir un Come Taste the Band à placer au Panthéon des pépites d'autant plus savoureuses qu'elles proviennent d'improbables sources. Pensez, un album de hard (enfin d'un groupe s'étant fait connaître pour ça) avec un hommage à George Gershwin (Owed to 'G'), du jamais vu !
Hélas, ça ne pouvait pas durer, il était dit que le destin de Deep Purple serait plombé par un guitariste qui, en l'occurrence se "plombait" trop lui même pour assurer en concert, goutte qui fit déborder le vase et poussa Lord et Paice à dissoudre le groupe. Quelques mois plus tard, d'ailleurs, ses multiples excès finirent par avoir raison de lui. Chargé d'un cocktail d'héroïne, d'alcool, de cocaïne et de barbituriques, rien que ça !, Tommy Bolin décède le 3 décembre 1976, à 25 ans seulement.
Ha, et le remaster est exceptionnel, et les bonus bienvenus, et le livret très détaillé. Bref, vous avez toutes les armes pour passer le cap de la "purpléxité" et apprécier Come Taste the Band pour ce qu'il est quelque soit son genre et le cv de ses auteurs : un grand album.

CD 1 - Original Album Remastered
1. Comin' Home 3:54
2. Lady Luck 2:48
3. Gettin' Tighter 3:36
4. Dealer 3:53
5. I Need Love 4:24
6. Drifter 4:05
7. Love Child 3:07
8. This Time Around/Owed to 'G' 6:13
9. You Keep on Moving 5:22
Bonus
10. You Keep on Moving (Single Edit) 4:32

CD 2 - 2010 Album Remixes
1. Comin' Home 4:08
2. Lady Luck 2:46
3. Gettin' Tighter 4:23
4. Dealer 3:55
5. I Need Love 5:16
6. You Keep on Moving 5:18
7. Love Child 3:05
8. This Time Around 3:24
9. Owed to 'G' 2:56
10. Drifter 3:59
11. Same in LA (previously unreleased) 3:19
12. Bolin/Paice Jam (previously unreleased) 5:47

Jon Lord – keyboards, piano, synthesizer
Ian Paice – drums, percussion
David Coverdale – lead vocals
Glenn Hughes – bass, vocals (lead vocals on "Gettin' Tighter" and "This Time Around" & co-lead vocals on "You Keep on Moving")
Tommy Bolin – guitars, vocals (backing vocals on "Comin' Home" and share vocal duties on "Dealer"), bass guitar on "Comin' Home"


SCHiZoPHRéNie
Deep Purple "Slaves and Masters (Remastered)" (1990/2013)
ou "Deepbow ou Purple Rain ?"

Quelle drôle d'idée ! Gillan parti, ou viré selon qui raconte l'histoire, les quatre membres restants du Deep Purple Mark II recrutent l'ex-Rainbow Joe Lynn Turner, celui-là même qui avait été choisi par Ritchie quand l'envie le prit d'orienter son Arc-En-Ciel vers des cieux plus charto-compatibles. Vraiment, une drôle d'idée...
Ca commence d'ailleurs dès la première chanson, King of Dreams, où Deep Purple n'a jamais aussi sonné aussi FMiné, refrain à l'américaine inclus. Pas mauvais mais, outre quelques indices (dans les claviers surtout), on a franchement l'impression de tomber sur une chute de studio de Straight Between the Eyes ou Bent Out of Shape, étrange. A la limite, le suivant est pire avec sa rythmique qu'on croirait empruntée à Def Leppard et sa partie de chant calibrée pour les radios rock américaines grand public où on peut envoyer un peu de bois mais juste pour cheminer sur les highways. On retrouve Deep Purple sur le shuffle Fire in the Basement, un bon hard rock à défaut de mieux qui, chanté par Gillan, aurait sans doute fait illusion, là, moins. Truth Hurts aussi se rapproche du son Purple des 80s et notamment d'un Perfect Strangers "light" sans toutefois en posséder la puissance ou la qualité mélodique, suivant.
Plus loin, on a droit à une ballade lacrymale, Love Conquers All, telle que les formations de hard'n'heavy en raffolent, celle-ci pas plus mauvaise qu'une autre mais pas meilleure non plus, s'écoute mais sans enthousiasme. Puis à un autre morceaux rappelant le groupe depuis sa reformation, sans doute la plus convaincante de l'album dans le genre Fortuneteller n'éblouit pas mais satisfait par exemple pour des interventions guitaristiques toutes en finesse. Too Much Is Not Enough est une autre belle "Rainbowerie" bien rock et nous amène, l'air de rien, à constater que ce Deep Purple là fonctionne plutôt mieux quand il ressemble à l'offshoot de Ritchie qu'à lui même... Ce que confirme un Wicked Ways de conclusion qui, "Purplien" en diable, ne convainc pas franchement.
Peut-être est-ce la voix de Turner, peut-être l'écriture du groupe alors, on avait déjà critiqué House of Blue Light (un excellent album, ceci dit en passant) pour ses tendances radiophoniques ici plus que confirmées, toujours est il que Slaves and Masters n'est ni tout à fait du Deep Purple, ni tout à fait du Rainbow et que, c'est bien connu, avoir le séant entre deux chaises n'est jamais bien confortable.
Alors, anecdotique ce Slaves and Masters ? Indéniablement. Anachronique et du coup démontrant que Deep Purple et Rainbow ne faisaient définitivement pas la même chose et que l'un n'était pas nécessairement soluble dans l'autre ? Aussi. Mauvais pour autant ? Moins que je ne l'ai jadis pensé (merci le remaster !) et franchement loin de l'indignité d'un The Battle Rages On... où, vraiment !, comme son titre l'indique d'ailleurs, on sent un groupe qui n'en est plus, Gillan enregistrant de son côté, un et continue plus par obligation que par goût. A réévaluer, donc, sans, surtout !, trop en attendre, ça aide...

1. King of Dreams 5:28
2. The Cut Runs Deep 5:42
3. Fire in the Basement 4:43
4. Truth Hurts 5:14
5. Breakfast in Bed 5:17
6. Love Conquers All 3:47
7. Fortuneteller 5:49
8. Too Much Is Not Enough 4:17
9. Wicked Ways 6:33
Bonus
10. Slow Down Sister 5:58
11. Love Conquers All (Radio Edit) 3:23

Ritchie Blackmore – guitars
Jon Lord – organ, keyboards, string arrangements
Ian Paice – drums
Roger Glover – bass, backing vocals
Joe Lynn Turner – vocals
&
String orchestra led by Jesse Levy


La GRâCe D'uNe ABSeNCe
Deep Purple "Purpendicular" (1996)
ou "L'album miraculeux"

Cet album est un petit miracle. Qu'un groupe qui existe depuis alors près de 30 ans, qui vient de perdre un des membres fondateurs à l'importance si déterminante dans la carrière du groupe, qui n'as plus sorti d'album réellement intéressant depuis une dizaine d'années réussisse le tour de force de produire une galette telle que Purpendicular est, tout simplement, aussi inattendu que réjouissant.
A croire que le départ d'un Ritchie Blackmore - au caractère aussi volatile et explosif que son talent est grand - a libéré nos anciens ! Il est vrai que les dernières années avec Ritchie ne furent pas une grande réussite. Que ce soit la tentative de Rainbowisation du Pourpre Profond avec l'adjonction de Joe Lynn Turner en remplacement d'un Ian Gillan n'arrivant tout simplement plus à supporter son potentat de guitariste ou le retour dudit Gillan pour un album aussi inspiré qu'une page du bottin... Quelque chose n'allait visiblement plus au Royaume de ces dinosaures en perdition...
Qu'il eût fallu le saccage d'un membre aussi influant et (prétendument) indispensable fut une immense surprise pour ceux qui suivaient l'histoire chaotique mais passionnante de ces légendes de la scène Hard Rock des 70s. Et si la six-cordes fut d'abord confiée à un autre maestro, l'inoxydable Joe Satriani, pour ce qui ne fut qu'un dépannage. C'est finalement à l'ex-Kansas et Dixie Dregs Steve Morse qu'incombe (comme avec Tommy Bolin à l'époque du premier départ de Ritchie) la lourde tâche de faire oublier son devancier. Et, pour impossible que relever un tel challenge puisse paraître c'est pourtant le tour de force que réussit ici Morse.
Mais le plus surprenant là dedans c'est la dynamique et le plaisir de jouer que ce changement de personnel semble avoir fait retrouver à Deep Purple. De la première à la dernière note de ce Purpendicular on entend en effet des musiciens qui semblent avoir enfin retrouvé le plaisir de jouer de la musique ensembles. Pas que le matériau disponible sur l'album soit particulièrement novateur ou révolutionnaire - pas du tout ! - ces 4 anciens et leur nouveau joujou se contentent de jouer ce hard rock racé et mélodique qui a fait leur succès. On pourrait même, rétrospectivement, voir dans certains morceaux - les plus calmes - les signes avant-coureurs de l'épuisement d'inspiration qui frappera le quintet sur ses deux opus suivants : le très inégal Abandon et le ramollo Bananas. Mais, en attendant la chute, tout ici fonctionne à merveille.
Dire que Purpendicular est parfait serait cependant exagéré. Il y a dans l'album deux ou trois chansons qui donnent relativement moins satisfaction que le reste mais, tout compte fait, valent tout de même mieux que ce que les deux précédentes livraisons nous avaient apportées. Et même en coupant ces relatifs moments d'inertie créatrice, il reste largement assez de musique pour remplir un album de toute première bourre.
Et c'est exactement ce qu'est ce Purpendicular : l'album du bonheur retrouvé où les anciens convolent en juste noce avec leur nouveau camarade de jeu pour le plus grand plaisir de l'auditeur qui en redemande.
C'est volontairement que je ne rentre pas dans le détail de la musique ici proposée. Ceux qui connaissent déjà l'œuvre ici présentée savent ce qu'elle vaut et il serait dommage de déflorer le plaisir des autres qui, je le souhaite, prendront autant de plaisir que moi à l'écoute de ce - je le rappelle - miraculeux album.

1. Vavoom: Ted the Mechanic 4:16
2. Loosen My Strings 5:57
3. Soon Forgotten 4:47
4. Sometimes I Feel Like Screaming 7:29
5. Cascades: I'm Not Your Lover 4:43
6. The Aviator 5:20
7. Rosa's Cantina 5:10
8. A Castle Full of Rascals 5:11
9. A Touch Away 4:36
10. Hey Cisco 5:53
11. Somebody Stole My Guitar 4:09
12. The Purpendicular Waltz 4:45

Jon Lord – organ, keyboards
Ian Paice – drums
Ian Gillan – vocals, harmonica
Roger Glover – bass guitar
Steve Morse – guitar

13 commentaires:

  1. ...et Purplexité

    Deep Purple "Concerto for Band and Orchestra" (1969)
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    Deep Purple "Come Taste the Band (35th Anniversary Edition)" (1975/2010)
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    Deep Purple "Slaves and Masters (Remastered)" (1990/2013)
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    Deep Purple "Purpendicular" (1996)
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  2. Souvenir: led Zeppelin & Deep Purple. Je ne connais que "Taste" qui est un bon album finalement. Un bon album que de nombreux avis de critiques dont le tien cherchent à revaloriser, pour ceux qui veulent encore entendre le genre.
    Ce qui me fait sourire c'est la confrontation, à mon époque, de led Zeppelin et de Deep Purple. L'aristo et le prolétaire (Black Sabbath ndas le role du Bouseuxx?)

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    1. Quand je dis: Je ne connais que... Je pensais à ta liste

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    2. Nostalgie ou pas, je te conseille de te pencher sur Purpendicular si ce n'est pas déjà fait.

      Led Zep : les aristos
      Deep Purple : les bourgeois
      Black Sabbath : les prolos

      tu peux même y glisser Uriah Heep en petits bourgeois et Jethro Tull en bouseux.

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  3. Merci pour ta sélection. Je suis bien d'accord avec toi en ce qui concerne le Concerto. J'étais super content de trouver le 33t cet été à Cracovie, et après plusieurs écoutes j'ai eu cette même impression de rester sur ma faim... n'empêche que je suis content quand même ;-)
    Allez, pour le plaisir :
    http://www.youtube.com/watch?v=G6x8GGXrCFQ
    http://www.youtube.com/watch?v=a-K038-0tF8
    http://www.youtube.com/watch?v=Ps1MAQ3TVz0
    .. ça me rappelle une soirée dans les bois il y a plus de vingt ans.

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    1. et qu'on ne me dise pas "je préfère Smoke on the water" ...

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    2. Je préfère Smoke on the Water. ^_^

      Blague à part, il y a dans ce post deux albums bien supérieurs au Concerto : Come Taste the Band et Purpendicular.

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  4. Cool, eh tu fais un gros boulot..
    Et puis je croyais être le seul à aimer "Perpendicular".. tjrs adoré ce disk jouissif et trempé.

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    1. Purpendicular (avec un U comme Purple) c'est l'album miraculeux. Depuis Purple n'a pas forcément démérité (Rapture of the Deep et le petit dernier se tiennent vraiment bien) mais pas renouvelé l'exploit...

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  5. Ce perpendicular n'était pas dans mon intégrale 18 albums...why ? C'est un sacré vachement bon album. Très grand merci. Ph

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  6. Voilà un groupe que j'ai adulé jusqu'à "Stormbriger", après, je ne l'ai suivi que de très loin. J'avais un peu renoué le contact avec l'excellent "The Battle Rages on".
    Qu'on le veuille ou non Deep Purple était et demeure un groupe essentiel. Malgré tous les chamboulements de personnel, il continue de sillonner le globe avec un succès qui ne s'est jamais démenti. De plus, les musiciens, qui ne sont plus des jeunots, se permettent d'aligner des "tubissimes" avec une sérénité et une jovialité qui font plaisir à voir.

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    1. Jusque Stormbringer ? Donc pas de Come Taste The Band, de House of Blue Light, de Purpendicular... Trois rattrapages essentiels à commencer par les deux de ce post et, surtout !, l'édition anniversaire de Come Taste qui est simplement MONSTRUEUSE !
      The Battle Rages On excellent ? Un groupe qui n'en est plus un (Gillan enregistre de son côté), des compositions automatiques, l'album de Deep Purple que j'aime le moins avec Abandon sur lequel je sauve quand même plus de titres.
      Sinon, nous sommes d'accord, ce sont des grands.

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