C'est d'un retour dont il s'agit, celui d'une formation dont je vous avais parlé il y a peu, un retour que j'avais envie de partager avec vous sans plus attendre. Dont acte.
Ogre "The Last Neanderthal" (2014)
ou "Bestial retour!"
Ogre is back, et ça fait un bien fou ! Ben oui, on était sans nouvelle du secret le mieux gardé du hard'n'heavy étasunien depuis leur excellent concept album de 2008, Plague of the Planet, suite auquel le groupe, sans doute usé par le peu de retentissement de leurs impeccables galettes passé un underground spécialisé, avait débranché les amplis, empaqueté le drumkit et fait ses adieux en bonne et due forme.
Mais donc Ogre is back, tudiou !, et la vraie surprise c'est qu'en vérité rien ne change, ni dans le style, ni dans la supérieure inspiration d'un trio encore jamais pris en faute de ce côté là. On retrouve donc avec bonheur un hard rock régressif métallisé à sauce Black Sabbath, un beau petit monstre qui, c'est acquis, n'invente rien mais sert avec une telle vérité, une telle conviction, son cocktail revivaliste qu'on y croit... Dur comme fer !
On y croit d'autant plus facilement que, passée une tonitruante introduction instrumentale, on entre dans le vif du sujet avec le costaud et très réussi Nine Princes in Amber, impeccable démonstration de lourdeur riffée et racée filant droit au but et ne faisant aucun prisonnier, guerrier, quoi, et accessoirement, morceau le plus frontalement rentre-dedans de l'album. Parce que la suite, sans jamais perdre les éléments distinctifs du style Ogre, est plus nuancée avec, notamment, une belle place laissée aux exactions six-cordées d'un Ross Markonish aussi à l'aise dans le troussage d'un riff que l'emballage d'un long solo trippé comme, par exemple, sur le baobab final, The Hermit et ses 11 minutes bien remplies. Le trio se permet même un petit instrumental tranquillou (White Plume Mountain) et la reprise d'un homonyme inconnu originaire des Etats-Unis et du cœur des 70s (Soulless Woman), en l'occurrence, deux respirations bienvenues dans leur implacable brouet en fusion.
Bref, si vous cherchiez un bon gros power trio traditionnaliste et inspiré pour vous ramoner les cages à miel à grands coups de saillies électriques échevelées, ne cherchez plus, Ogre est de retour et The Last Neanderthal répondra à toutes les attentes des amateurs du genre... Carrément !
On y croit d'autant plus facilement que, passée une tonitruante introduction instrumentale, on entre dans le vif du sujet avec le costaud et très réussi Nine Princes in Amber, impeccable démonstration de lourdeur riffée et racée filant droit au but et ne faisant aucun prisonnier, guerrier, quoi, et accessoirement, morceau le plus frontalement rentre-dedans de l'album. Parce que la suite, sans jamais perdre les éléments distinctifs du style Ogre, est plus nuancée avec, notamment, une belle place laissée aux exactions six-cordées d'un Ross Markonish aussi à l'aise dans le troussage d'un riff que l'emballage d'un long solo trippé comme, par exemple, sur le baobab final, The Hermit et ses 11 minutes bien remplies. Le trio se permet même un petit instrumental tranquillou (White Plume Mountain) et la reprise d'un homonyme inconnu originaire des Etats-Unis et du cœur des 70s (Soulless Woman), en l'occurrence, deux respirations bienvenues dans leur implacable brouet en fusion.
Bref, si vous cherchiez un bon gros power trio traditionnaliste et inspiré pour vous ramoner les cages à miel à grands coups de saillies électriques échevelées, ne cherchez plus, Ogre est de retour et The Last Neanderthal répondra à toutes les attentes des amateurs du genre... Carrément !
1. Shadow Earth 0:46
2. Nine Princes in Amber 4:17
3. Bad Trip 8:16
4. Son of Sisyphus 7:20
5. Soulless Woman (Ogre cover) 5:16
6. Warpath 8:28
7. White Plume Mountain 2:20
8. The Hermit 11:00
Ed Cunningham - bass, vocals
Will Broadbent - drums, percussion
Ross Markonish - guitars, synths
&
The Moron Tallywhacker Choir (5)
Tudiou ! (comme dirait quelqu'un que je connais !!!), d'où sortent ces zigotos énervés ??? Voilà des p'tits gars qui ont bouffé du Ozzy et du Iommi au petit dèj. La parenté est flagrante (et apparemment assumée !). On se croirait revenu à l'aube des années 70… l'heure du Big Bang métallique.
RépondreSupprimerSouhaitons à ces Ogres de devenir paranoid et maitres de la réalité.
Superbe découverte. Merci l'ami !