Francophonie
Ici, on chante ou on est Français.
Ok, ok, ok... Voici le thème que je n'ai pas aimé... Pas que je n'aime pas la musique d'expression francophone ou les artistes français, mon parcours de blogueur est là pour prouver que "support your local scene" n'est pas une vue de l'esprit pour moi. Non, le problème tient en l'énoncé trop large et surtout son explicatif "ici on chante ou on est français"... Dans ce cas, il aurait fallu appeler le thème "tricolore" ou un truc du genre parce qu'on peut évidemment être francophone sans être français ou être français sans s'exprimer dans la langue de Molière. Bref, sur ce thème un peu à la con (désolé Sorgual !), j'ai choisi un maître des mots, de la composition, des arrangements et du son... Un mec qu'on pourrait décrire comme le Beatle français même si, ici, à mon sens, il dépasse souvent ses modèles.
Ok, ok, ok... Voici le thème que je n'ai pas aimé... Pas que je n'aime pas la musique d'expression francophone ou les artistes français, mon parcours de blogueur est là pour prouver que "support your local scene" n'est pas une vue de l'esprit pour moi. Non, le problème tient en l'énoncé trop large et surtout son explicatif "ici on chante ou on est français"... Dans ce cas, il aurait fallu appeler le thème "tricolore" ou un truc du genre parce qu'on peut évidemment être francophone sans être français ou être français sans s'exprimer dans la langue de Molière. Bref, sur ce thème un peu à la con (désolé Sorgual !), j'ai choisi un maître des mots, de la composition, des arrangements et du son... Un mec qu'on pourrait décrire comme le Beatle français même si, ici, à mon sens, il dépasse souvent ses modèles.
William Sheller "Univers" (1987)
ou "vers ailleurs..."
Sheller, Univers. La première fois que j'ai entendu cet album, je n'en revenais pas. A l'époque, peu friand de chanson française et plutôt versé dans le riff plombé que le quatuor à cordes, rien ne me prédisposait à tomber irrémédiablement amoureux d'un petit bonhomme franco-américain, à la voix fragile et aux mains expertes. Univers est passé par là, tellurique galette !
Enfin, tellurique, je me comprends, parce que William Sheller n'est pas du genre à donner dans la pyrotechnie, que ce soit pour ses textes ou ses musiques. Artisan patient et pointilleux, il tisses son écheveau telle la dentelière de Calais additionnant paroles tout en retenue, art compositionnel maîtrisé et arrangements précieux pour un résultat assez unique de part chez nous et même assez unique tout court. Parce que Sheller est au confluent de moult tendances : musique classique puisque telle fut sa formation, pop music puisque tel fut (et est toujours) son amour, et chanson française par héritage et attirance culturelle.
Tout ceci fait de Sheller un créateur à part dans le petit monde de la musique française, et c'est encore plus évident à partir du mini album Simplement (1984), et encore plus sur Univers où, vraiment !, William lâche les chevaux de son inspiration échevelée.
Quoique ce qui constitue, dans l'édition vinyle d'époque, la Face A reste encore proche de la zone de confort commercial de William. Du rock pop orchestral de Darjeeling, au mid-tempo un poil bluesy mais toujours classicos (Basket Ball), à la pop orchestrale feutrée d'Encore Une Heure, Encore Une Fois et, finalement, à la belle ballade qu'est Les Miroirs dans la Boue, c'est un Sheller à l'ambition certes revenue à la hausse mais encore très préoccupé par le format chanson.
La Face B, sans se départir de la qualité de mélodiste de son compositeur, pousse l'enveloppe plus avant dès le rock orchestral quasi-progressif du Nouveau Monde, composition majeure d'un album qui ne l'est pas moins. Pour le coup, Cuir de Russie, charmante badinerie, et Guernesey, splendide pièce de chanson classique (comprendre chanson et musique classique en un) paraitraient presque "en dedans" s'il n'amenaient sur le magistral et complexe l'Empire de Toholl, indubitablement l'objet musical le plus alien et prospectif depuis Lux Aeterna dont il semble reprendre, bonussé de l'expérience acquise en chemin, l'ambition contemporaine, progressive.
Tout ce que touche Sheller sur Univers, album fondateur d'une deuxième partie de carrière passionnante, semble se transformer en or. C'est un album parfait... Son meilleur ?
1. Darjeeling 3:55
2. Basket ball 4:04
3. Encore une heure, encore une fois 3:34
4. Les miroirs dans la boue 3:43
5. Chamber music (instrumental) 4:59
6. Le Nouveau monde 5:01
7. Cuir de Russie 3:27
8. Guernesey 4:18
9. L'Empire de Toholl 9:10
William Sheller : sitar, piano, chant
&
Laurent Roubach : guitare
Claude Salmieri : batterie
Renaud Hantson : batterie
Pierre Gossez : saxophone alto
Georges Grenu : saxophone
Marcel Hrasko : baryton
Gilbert Viatge : baryton
Francis Cournet : saxophone, basse
Janick Top : basse
Benoît Paquay : violon
Jean-Pierre Catoul : violon
Eric Gertmans : alto
J.P Emyle Dessy : violoncelle
Christian Padovan : basse
Tolbiac Toads : guitare, voix, batterie
Raymond Lefèvre : direction orchestrale
&
William Sheller "Ailleurs" (1989)
ou "Cordes et âme"
Si Univers, précédent opus de Sheller, mélangeait chanson rock et classique, Ailleurs se départit quasiment de cesoripeaux modernistes pour se concentrer sur les organiques et traditionnelles formations du quatuor à cordes et de l'orchestre symphonique... Le piano et la voix de William en plus, ça va sans dire.
Il est loin l'auteur, compositeur, interprète d'un Vieux Rock'n'roll ou de Rock 'n' Dollars, méconnaissable, presque. C'est, présentement, à un compositeur ambitieux, osant se détacher du format chanson comme jamais il ne le fit jusqu'alors. C'est d'ailleurs évident dès la piste d'ouverture, Le Témoin Magnifique, composition en trois parties où il fait montre de son éducation classique (par un ancien élève de Gabriel Fauré, excusez du peu) dans une perspective plus modérément vulgarisatrice que jamais dans un de ses albums de chansons.
De fait, ce qui subsistait encore d'inspiration pop dans Univers est pour ainsi dire évaporé d'Ailleurs qui n'en porte que mieux son titre. Autant le dire, ce n'est pas un album facile, pas une collection de singles imparables comme pouvait le paraitre Univers, outre Un Archet Sur Mes Veines, blues pour quatuor à cordes très réussi, Excalibur, qui malgré son format progressif reste une mélodie accrocheuse pour une chanson plutôt abordable, et La Tête Brûlée, pour orchestre et voix qui chope bien l'oreille et vous la garde par son ambiance et ses paroles déchirantes, c'est un objet musical différent que Sheller nous propose.
Un objet musical où il laisse libre cours à ses fantaisies musicales les plus précieuses ce qui, dans l'acceptation "vinylienne" de l'album, représente surtout la Face B où, entre deux instrumentaux tout en charme et en maîtrise (Octuor et Partita, assimilables à la musique classique, de chambre pour le second) et 3 "chansons" (Sergei, La Sumidagawa et Ailleurs) où les extraordinaires capacités d'arrangeur et de compositeur de William Sheller explosent à la face du monde (enfin, pour ceux qui ne savaient pas encore...). Certes, cet "emballage final" demandera qu'on y revienne quelques fois pour pleinement en apprécier l'intensité dramatique et la nuance mélodique, c'est le lot de toute musique intellectuellement conçue mais émotionnellement gagnante.
Sheller n'a plus proposé, depuis, de fusion aussi grandiose de ses amours pop, rock, progressifs et classiques. Rien que pour ça, Ailleurs est un album précieux et absolument irremplaçable dans la discographie d'un artiste hors du commun... Comme en plus c'est aussi un très bon long-jeu, toute hésitation de rigueur s'évanouit et on recommande chaudement, très chaudement même ce gout d'Ailleurs si délicieux.
1. Le témoin magnifique 7:56
1a - Prélude à tempo d'un jogger (instrumental)
1b - Cadenza del sol (instrumental)
1c - Chant du témoin
2. Un archet sur mes veines 3:52
3. Excalibur 6:38
4. La tête brûlée 6:19
5. Sergueï 5:50
6. Octuor (instrumental) 4:23
7. La Sumidagawa 8:33
8. Partita (instrumental) 1:37
9. Ailleurs 6:11
bonus
10. Un archet sur mes veines (nouvelle version) 3:36
William Sheller : piano, chant, orchestration
&
- chorale d'enfants dirigée par Denis Dupays
- Jean-Jacques Justafré (cor)
- Mick Lanaro -réalisateur de l'album- (tambourin occasionnel).
- orchestre symphonique composé de musiciens issus de différents orchestres nationaux, réunis au Palais des Congrès de Paris. Direction : Jean-Claude Dubois
- orchestre du Capitole de Toulouse. Direction : Jean-Claude Cugullière
- quatuor à cordes composé de : Jean-Philippe Audin (violoncelle), Constantin Bobesco (violon), Hervé Cavelier (violon) et Agnès Toussaint-Audin (alto)
- John Wooloff (guitare)
ou "vers ailleurs..."
Enfin, tellurique, je me comprends, parce que William Sheller n'est pas du genre à donner dans la pyrotechnie, que ce soit pour ses textes ou ses musiques. Artisan patient et pointilleux, il tisses son écheveau telle la dentelière de Calais additionnant paroles tout en retenue, art compositionnel maîtrisé et arrangements précieux pour un résultat assez unique de part chez nous et même assez unique tout court. Parce que Sheller est au confluent de moult tendances : musique classique puisque telle fut sa formation, pop music puisque tel fut (et est toujours) son amour, et chanson française par héritage et attirance culturelle.
Tout ceci fait de Sheller un créateur à part dans le petit monde de la musique française, et c'est encore plus évident à partir du mini album Simplement (1984), et encore plus sur Univers où, vraiment !, William lâche les chevaux de son inspiration échevelée.
Quoique ce qui constitue, dans l'édition vinyle d'époque, la Face A reste encore proche de la zone de confort commercial de William. Du rock pop orchestral de Darjeeling, au mid-tempo un poil bluesy mais toujours classicos (Basket Ball), à la pop orchestrale feutrée d'Encore Une Heure, Encore Une Fois et, finalement, à la belle ballade qu'est Les Miroirs dans la Boue, c'est un Sheller à l'ambition certes revenue à la hausse mais encore très préoccupé par le format chanson.
La Face B, sans se départir de la qualité de mélodiste de son compositeur, pousse l'enveloppe plus avant dès le rock orchestral quasi-progressif du Nouveau Monde, composition majeure d'un album qui ne l'est pas moins. Pour le coup, Cuir de Russie, charmante badinerie, et Guernesey, splendide pièce de chanson classique (comprendre chanson et musique classique en un) paraitraient presque "en dedans" s'il n'amenaient sur le magistral et complexe l'Empire de Toholl, indubitablement l'objet musical le plus alien et prospectif depuis Lux Aeterna dont il semble reprendre, bonussé de l'expérience acquise en chemin, l'ambition contemporaine, progressive.
Tout ce que touche Sheller sur Univers, album fondateur d'une deuxième partie de carrière passionnante, semble se transformer en or. C'est un album parfait... Son meilleur ?
1. Darjeeling 3:55
2. Basket ball 4:04
3. Encore une heure, encore une fois 3:34
4. Les miroirs dans la boue 3:43
5. Chamber music (instrumental) 4:59
6. Le Nouveau monde 5:01
7. Cuir de Russie 3:27
8. Guernesey 4:18
9. L'Empire de Toholl 9:10
William Sheller : sitar, piano, chant
&
Laurent Roubach : guitare
Claude Salmieri : batterie
Renaud Hantson : batterie
Pierre Gossez : saxophone alto
Georges Grenu : saxophone
Marcel Hrasko : baryton
Gilbert Viatge : baryton
Francis Cournet : saxophone, basse
Janick Top : basse
Benoît Paquay : violon
Jean-Pierre Catoul : violon
Eric Gertmans : alto
J.P Emyle Dessy : violoncelle
Christian Padovan : basse
Tolbiac Toads : guitare, voix, batterie
Raymond Lefèvre : direction orchestrale
&
William Sheller "Ailleurs" (1989)
ou "Cordes et âme"
Si Univers, précédent opus de Sheller, mélangeait chanson rock et classique, Ailleurs se départit quasiment de cesoripeaux modernistes pour se concentrer sur les organiques et traditionnelles formations du quatuor à cordes et de l'orchestre symphonique... Le piano et la voix de William en plus, ça va sans dire.
Il est loin l'auteur, compositeur, interprète d'un Vieux Rock'n'roll ou de Rock 'n' Dollars, méconnaissable, presque. C'est, présentement, à un compositeur ambitieux, osant se détacher du format chanson comme jamais il ne le fit jusqu'alors. C'est d'ailleurs évident dès la piste d'ouverture, Le Témoin Magnifique, composition en trois parties où il fait montre de son éducation classique (par un ancien élève de Gabriel Fauré, excusez du peu) dans une perspective plus modérément vulgarisatrice que jamais dans un de ses albums de chansons.
De fait, ce qui subsistait encore d'inspiration pop dans Univers est pour ainsi dire évaporé d'Ailleurs qui n'en porte que mieux son titre. Autant le dire, ce n'est pas un album facile, pas une collection de singles imparables comme pouvait le paraitre Univers, outre Un Archet Sur Mes Veines, blues pour quatuor à cordes très réussi, Excalibur, qui malgré son format progressif reste une mélodie accrocheuse pour une chanson plutôt abordable, et La Tête Brûlée, pour orchestre et voix qui chope bien l'oreille et vous la garde par son ambiance et ses paroles déchirantes, c'est un objet musical différent que Sheller nous propose.
Un objet musical où il laisse libre cours à ses fantaisies musicales les plus précieuses ce qui, dans l'acceptation "vinylienne" de l'album, représente surtout la Face B où, entre deux instrumentaux tout en charme et en maîtrise (Octuor et Partita, assimilables à la musique classique, de chambre pour le second) et 3 "chansons" (Sergei, La Sumidagawa et Ailleurs) où les extraordinaires capacités d'arrangeur et de compositeur de William Sheller explosent à la face du monde (enfin, pour ceux qui ne savaient pas encore...). Certes, cet "emballage final" demandera qu'on y revienne quelques fois pour pleinement en apprécier l'intensité dramatique et la nuance mélodique, c'est le lot de toute musique intellectuellement conçue mais émotionnellement gagnante.
Sheller n'a plus proposé, depuis, de fusion aussi grandiose de ses amours pop, rock, progressifs et classiques. Rien que pour ça, Ailleurs est un album précieux et absolument irremplaçable dans la discographie d'un artiste hors du commun... Comme en plus c'est aussi un très bon long-jeu, toute hésitation de rigueur s'évanouit et on recommande chaudement, très chaudement même ce gout d'Ailleurs si délicieux.
1. Le témoin magnifique 7:56
1a - Prélude à tempo d'un jogger (instrumental)
1b - Cadenza del sol (instrumental)
1c - Chant du témoin
2. Un archet sur mes veines 3:52
3. Excalibur 6:38
4. La tête brûlée 6:19
5. Sergueï 5:50
6. Octuor (instrumental) 4:23
7. La Sumidagawa 8:33
8. Partita (instrumental) 1:37
9. Ailleurs 6:11
bonus
10. Un archet sur mes veines (nouvelle version) 3:36
William Sheller : piano, chant, orchestration
&
- chorale d'enfants dirigée par Denis Dupays
- Jean-Jacques Justafré (cor)
- Mick Lanaro -réalisateur de l'album- (tambourin occasionnel).
- orchestre symphonique composé de musiciens issus de différents orchestres nationaux, réunis au Palais des Congrès de Paris. Direction : Jean-Claude Dubois
- orchestre du Capitole de Toulouse. Direction : Jean-Claude Cugullière
- quatuor à cordes composé de : Jean-Philippe Audin (violoncelle), Constantin Bobesco (violon), Hervé Cavelier (violon) et Agnès Toussaint-Audin (alto)
- John Wooloff (guitare)
Tu vas me chercher des merveilles pour mon thème à la con. Et c'est très bien comme ça. Non on pouvait ratisser large, francophonie en afrique ou quebec, groupe français chantant en anglais ou autres ... Ouvert comme toujours, enfin je l'espérais.
RépondreSupprimerIci on chante français suffisait. Francophonie, quoi ! ;-)
SupprimerIl y a eu plusieurs Polnareff lors du précédent grand jeu donc ça ne prouve rien du tout. Je plaisante... enfin comme d'hab à moitié... je reviendrais ici commenter si j'arrive à écouter et si ce blog existe encore.
RépondreSupprimerEssaye Ailleurs, plus dans tes cordes à mon avis.
RépondreSupprimerEt si, c'est un signe comme c'en était un pour Polna. ^_^
J'ai beaucoup aimé Sheller. Et puis je me suis lassé, j'ai trouvé qu'il s'engluait dans des choses peut-être plus personnelles mais moins communicatives, moins jouissives pour l'auditeur.
RépondreSupprimerJe me suis arrêté à Sheller en solitaire en 91 et Albion en 94 sur lequel on retrouvait Excalibur, mais dans une version différente me semble-Till. Je ne connais pas les suivants.
Les suivants sont très bons.
SupprimerJ'ai eu l'impression que Sheller s'engluait sur Albion qui n'était pas aussi réussi qu'il aurait pu être. Sheller (hard) rock pourquoi pas, ça marche d'ailleurs très bien sur la version quasi metal d'Excalibur mais l'album est un peu lourd dans son ensemble. Les Machines Absurdes a bien rattrapé le coup en ne proposant "que" un album pop, un retour à avant Univers avec l'acquis de l'expérience et un Sheller quasi en solitaire (avec ses machines !), l'album sonne très organique malgré tout.
Bref, j'adore Sheller et surtout le Sheller qui commence avec Simplement (1984).
Je vous offrirai bientôt une petite perspective rétrospective en forme d'un "Voici" publié chez Keith Michards. Stay tuned!
Décidément Sheller est a l'honneur aujourd'hui. Grand homme!
RépondreSupprimerDa! ^_^
SupprimerAilleurs? où? Y a rien avant 76 sur spoty... Ceci dit tu as raison Dans un vieux Rock'n'roll passe beaucoup mieux..
RépondreSupprimerAilleurs c'est le titre de l'album.
RépondreSupprimerLe lien est rouge.
Quel idiot... oui oui ailleurs est plus dans les cordes. Merci!
RépondreSupprimereuh dans mes cordes, je voulais dire.
RépondreSupprimerEh quasiment toute sa discographie aujourd'hui... j'ai du mal à choisir un disk de lui, mais "Ailleurs" et "Albion" .... et ...... arrfff j'aime trop son travail.
RépondreSupprimer3 sur 13 (sans compter les live et la musique classique), on est loin de la discographie... D'autant que, je dis 3, c'est 2, Sheller en Solitaire étant un live... Mais finalement, qu'importe, William mérite bien ça !
Supprimeroui, mais je parlais de toi et de Pax... je parlais de la journée.
SupprimerJ'avais bien compris, Charlu. ;-)
SupprimerBon, j'arrive en retard.
RépondreSupprimerOn a eu le même artiste sur ce thème, en point de mire.
Tu ne t'étonneras pas que j'ai pu le choisir également.
Tout chez lui résonne dans ce qui m'est cher.
Compositeur (et de la plus grande catégorie) - Orchestrateur (ce n'est pas Barbara qui dira me contraire puisqu'il a bossé avec elle) - Auteur/Poète (ses textes sont d'une telle finesse).
Chez lui la musique classique est la base et sait se mêler avec la pop des fabs, mais aussi la pop tout court.
Tu as tout dit, on a fait un heureux (!) complément entre tes deux chroniques et le solitaire.
Je suis heureux (!) de le voir ainsi en éclairages le même jour à l'occas' de ce jeu.
Il mérite une place de choix dans l'univers(!) à la française (lui qui est en filiation directe avec nos illustres aînés).
Mil mercis.
Oui, Sheller est un artiste complet.
SupprimerPuisque tu parles d'orchestration, on lui doit aussi le délicieux quatuor à cordes de la Fuite dans les Idées de ce cher Jacques Higelin.
Sheller est un habile orchestrateur pour quatuor (son live avec un quatuor à l'olympia en témoigne)...
SupprimerJe ne connaissais pas sa contribution avec Higelin j'y vais de suite.
Hello.
RépondreSupprimerJe ne changeais pas de chaîne quand il passait à la téloche mais ce gars-là ne me parlait pas trop, je dis ça sans vergogne, tu me connais...
EWG
Oui mais, tu sais, entre les tubes et les albums... Bref, tente si tu as le courage. ^_^
SupprimerHi Zorn,
RépondreSupprimerWS encore un grand ! Je suis encore un fan de ses titres des 70's. Le sens de la mélodie avec un grand M.
OK d'ac sur tes deux posts que je prends pour tes rips en 320
Thx
Et de deux! Comme je disais à Pascal, j'ai eu des expériences pendant des cours de musique avec Sheller dont mon prof était super fan, faut que je retente!!
RépondreSupprimerWhy not??
Si sa première tentative fusionnelle (1972) est une très grande réussite, la suite qui viendra dans les 80's me semble moins intéressante, car, même si cela reste des (très) bons disques, cette impression de redite ne me quittera jamais. Le talent a un revers, il faut savoir l'oublier, pour ne plus en être "victime". c'est ce qui chez moi différencie les hypers talentueux et les génies! Et dans mon Panthéon musical, il y a très peu d' élu: Zappa, en tête en raison de l'ensemble de son oeuvre, Peter Hammill dans la catégorie chanteur/compositeur, Steve Howe comme instrumentiste, et puis le reste...). La musique classique reste pour moi la meilleure façon de découvrir l'univers musical, mais comme avec le père et surtout la mère, il faut savoir quand couper le cordon ombilical!
RépondreSupprimerJ'avais téléchargé ça il y a quelques mois sur une clé usb que j'ai perdue... et puis maintenant univers n'est plus disponible...
RépondreSupprimerSerait-il possible de le ré-uploader? ce serait un cadeau terrible à me faire tant cet album (que j'ai en vinyle mais aucun matos pour le riper) pourrait m'accompagner dans mes voyages en train!
Merci pour tout le travail effectué sur ce blog, je vous adore! :)
Rendez-vous dimanche 16 février, tes vœux seront exaucés. ;-)
SupprimerMerci beaucoup! Je vous envoie bientôt un disque pour le lundi "devoir de mémoire" :-)
SupprimerAvec grand plaisir, Linksweird !
RépondreSupprimer