ou "A deux, c'est toujours mieux"
Joel Rubin et Uri Caine, deux forces créatrices vives de la scène jazz et avant-garde juive actuelle (l'album est d'ailleurs publié dans la série Radical Jewish Culture de Tzadik), allient leurs talents et univers pour un album intimiste mais néanmoins puissant, émotionnellement.
A Rubin (clarinettiste expert) le souvenir d’une âme, d’un peuple, d’une souffrance… D’une joie aussi. A Caine (piano électrique et orgue hammond) de tisser textures et harmonies complémentant son acolyte. Dire qu’il y parvient tient de l’euphémisme, on sait Uri parfaitement caméléonesque et malin, il reconduit la (bonne) habitude.
Les deux s’unissent à merveille que ce soit dans le sensuel désespéré ou l’enlevé vague-à-l’âmiste. On en vient même à ne jamais ressentir l’absence d’une ambiance percussive, ces maîtres savent nous tenir en haleine. La base, klezmerienne on s’en doute, est d’ailleurs souvent transcendé tant par les plaintes de Joel que par les roueries d’Uri. Intimiste, Azoy Tsu Tsveyt l’est, c’est dans le code génétique même de l’exercice, ennuyeux, jamais.
Chapeau bas messieurs et vivement le rematch.
1. The Pianist 13:35
2. Kiever 3:44
3. Ahavas Oylam/Eternal Love 7:15
4. Bessarabian Thing 2:21
5. Nign For Sabbath And Holidays 3:13
6. Yiddish Soldier 10:00
7. Ah Zoy 5:11
8. New Khosidls 8:02
Joel Rubin - clarinette
Uri Caine - fender rhodes, orgue Hammond
CECI EST UN RECYCLAGE DE L'ANNEE DU DRAGON
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