On remet ça avec Overkill et un album qui mérite que vous vous y penchiez parce que, franchement, c'est une bombe !
Overkill "Killbox 13" (2003)
ou "Boîte à baffes... et à malice"
Ce n'est pas le plus célébré des albums des thrashers de l'East Coast, c'est certainement, cependant, un des plus intéressants. Voici Killbox 13 !
Présentement, s'ils ont toujours un following fidèle, les gars d'Overkill n'ont encore atteint leur second souffle critique, ça viendra avec le quasi-miraculeux Ironbound et un retour à un thrash metal orthodoxe largement célébré. Du line-up qui avait tutoyé les étoiles et la gloire dans la deuxième moitié des 80s ne restent que l'impeccable Bobby Ellsworth (chant) et l'inoxydable D.D. Verni (basse), les autres se sont éparpillés au long d'un long parcours commencé en 1980. Ca ne veut pas dire que le groupe est pour autant méconnaissable, juste différent depuis son virage thrash'n'groove du début des années 90.
Concrètement, ils y sont encore même si l'on sent déjà la tentation d'un retour vers le passé qui viendra dès le glorieux successeur précité et se retrouve ici couplé à l'acquis de plus d'une décennie à tenter autre chose et à souvent y réussir, n'en déplaise aux intégristes du genre. On y entend donc un Overkill qui n'a pas peur de rajouter de la mélodie, de construire des ambiances parfois presque progressives, de faire groover son thrash, de le laisser ralentir (pour mieux repartir, évidemment), un luxe de riffs bien trouvés de mélodies (oui, mélodies !) de chant accrocheuses contrebalançant à la perfection d'autres plus radicales. Et un son !, une tuerie d'une clarté à peine croyable, d'une puissance implacable qui détruit tout sur son passage. C'est bien simple, Overkill n'avait pas fait mieux avant, n'a pas encore fait mieux après, c'est dire si ça sonne du tonnerre de Zeus !
Pas de chansons à vanter particulièrement, pas de remplissage non plus, c'est d'une sélection solide dont il s'agit marquant un retour de forme assez impressionnant. En bref, en cumulant le savoir-faire de toute sa carrière, Overkill a réussi l'un de ses plus beaux albums, ce n'est pas rien et l'opus est donc fortement recommandé aux amateurs du genre évidemment mais, aussi, à tous ceux qui aiment le metal de qualité supérieure, ils ne seront pas déçus.
Concrètement, ils y sont encore même si l'on sent déjà la tentation d'un retour vers le passé qui viendra dès le glorieux successeur précité et se retrouve ici couplé à l'acquis de plus d'une décennie à tenter autre chose et à souvent y réussir, n'en déplaise aux intégristes du genre. On y entend donc un Overkill qui n'a pas peur de rajouter de la mélodie, de construire des ambiances parfois presque progressives, de faire groover son thrash, de le laisser ralentir (pour mieux repartir, évidemment), un luxe de riffs bien trouvés de mélodies (oui, mélodies !) de chant accrocheuses contrebalançant à la perfection d'autres plus radicales. Et un son !, une tuerie d'une clarté à peine croyable, d'une puissance implacable qui détruit tout sur son passage. C'est bien simple, Overkill n'avait pas fait mieux avant, n'a pas encore fait mieux après, c'est dire si ça sonne du tonnerre de Zeus !
Pas de chansons à vanter particulièrement, pas de remplissage non plus, c'est d'une sélection solide dont il s'agit marquant un retour de forme assez impressionnant. En bref, en cumulant le savoir-faire de toute sa carrière, Overkill a réussi l'un de ses plus beaux albums, ce n'est pas rien et l'opus est donc fortement recommandé aux amateurs du genre évidemment mais, aussi, à tous ceux qui aiment le metal de qualité supérieure, ils ne seront pas déçus.
1. Devil by the Tail 5:24
2. Damned 4:13
3. No Lights 5:52
4. The One 4:58
5. Crystal Clear 5:03
6. The Sound of Dying 4:56
7. Until I Die 5:20
8. Struck Down 4:42
9. Unholy 4:40
10. I Rise 5:08
D.D. Verni – Bass
Bobby "Blitz" Ellsworth – Vocals
Tim Mallare – Drums
Dave Linsk – Guitars
Derek Tailer – Guitars
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